Prologue
Ecrit par Precious treasure
Ça va faire la troisième fois que j'essaie de dompter ma chevelure épaisse devant le miroir mais rien a faire. Elle ne veut pas se laisse faire. J'adore mes cheveux mais le problème quand on a des cheveux naturels c'est comment les coiffés. Au bout d'une demi heure, j'arrive enfin a les rassemblés sur ma nuque dans un chignon. Je vérifie une nouvelle fois ma tenue, un tailleur pantalon noir avec une chemise blanche, simple mais professionnelle, un trait de gloss sur mes lèvres et me voilà parée pour une nouvelle journée de boulot. Si ma mère me voyait, elle ne manquerait pas de me rabâcher les oreilles sur ma manière de m'habiller qui est je vous la cite '' ennuyante ''.Je sait pas ce qu'elle a contre ma manière de m'habiller, je vais au travail pas a un concours de mode, je vise, la simplicité c'est tout. La dernière fois qu'elle m'as vue elle m'a dit : << nelle, ce n'est pas en t'habillant comme si tu allais a un enterrement que tu vas, te trouver un homme, je me faut vielle et je veux voir mes petits enfants>>
Vielle? oui c'est ça... Elle fait plus jeune que moi et se comporte comme une ado de 15ans, surtout depuis sa rencontre avec Kevin mon beau père. Ces deux la, sont inséparables, ils ne peuvent pas être côte à côte sans se toucher, se peloter ou s'embrasser. Beuuurk! Elle a 40Mais je la comprend aussi, j'ai 25 ans et je ne lui ait jamais présenter ne serais ce qu'un semblant de petit ami. Ce n'est pas que je ne soit pas jolie, je sait que je possède, sans me vanter, un certain charme. Mais j'etait tellement obnubilée par mes études que j'ai mis ma vie sociale entre parenthèse. Et ça m'a réussit, je décrochait mon bac a 16 avec mention, eu mon BTS en comptabilité a 18 ans et mon master a 20 ans. Je suis donc vite rentrée dans le monde du travail. A 24 ans, j'avais ma voiture payée avec mon argent, mon appart et était indépendante financièrement alors que mes amies du lycée en était encore a demander de l'argent a leurs parents. Je suis orpheline de père, il est mort quand j'avais 12 ans d'un accident de la route, nous laissant dans la tristesse maman et moi. Je n'ait jamais eu a me plaindre financièrement, maman gagnait tres bien sa vie, ainsi que papa de son vivant. Meme a sa mort je n'ai eu a manquer de rien, vu que maman avait toujours son travail et papa nous avait laissés une assez grande fortune. Mais j'ai toujours été differente des autres filles, je ne me vantait ni n'essayait d'attirer l'attention sur moi. J'ai toujours été de nature timide et réservée. A la mort de mon père j'ai décidé de tout faire pour que ma mère soit soit heureuse et fière de moi. Et j'y suis parvenue même si maintenant elle me demande de lui pondre un petit enfant comme si ça tombait du ciel. Il faut d'abord un homme, et ça c'est pas gagner. Les ivoiriens ont peur des femmes comme moi, c'est à dire iINDEPENDANTE. Ils se disent que nous sommes irrespectueuse et imbus de nous même. Ajoutez a cela, mon métissage, qui fait de moi le stéréotype de la métisse, prostituée, entretenu par un mec riche. Je peux vous dire que les chances pour que je me trouve un homme sont très basses.
De toutes manières, je ne suis pas trop dans ce trip, je n'ait jamais su y faire avec les mecs. Mais aussi parce que depuis déjà 2 ans je n'ait qu'une seule et unique personne en tête. Niall Kouamé. Il me tue le mec, les filles imaginez un peu... Noir, teint ciré, grand minimum 1m80 tout en muscle avec des lèvres pulpeuses qui appel a toutes les gourmandises... Hmmm... je tremble rien que d'en parler. En plus de ça, il dégage une aura tellement forte et une telle confiance en lui qu'il est difficile de ne pas le remarquer. C'est mon supérieur hiérarchique. Oui, en plus d'être beau il est intelligent. Mais c'est un coureur de jupons. Il a dû coucher avec la moitié des filles de la société qui dès son arrivé ce sont jetés a son cou comme la teigne. Elles ont vu de la viande fraiche. Dommage, j'aurais bien tenter ma chance, même si je sait qu'il ne me regardera jamais. C'est dans mes pensées que je quitte mon deux pièces de cocody pour me rendre au plateau, commune des affaires. c'est la que je travaille en tant que comptable dans la société 2IN, une société de négoce. Je gare ma petite Toyota dans le parking souterrain, et prend l'ascenseur. Je suis au 3ieme. J'arrive toujours en avance, j'aime bien profiter du calme du bureau avant de commencer la journée. Je me sert un bon café et je met de l'ordre dans mes dossiers.
J'etait en train de relire mon bilan quand j'entendit des bruits dans le bureau voisin au mien. Celui de Niall. J'y prête peu d'attention, c'est sûrement la femme de ménage. Mais les bruits sont de plus en plus insistant, je regarde l'heure, 7h12, il est bien trop tôt pour que ce soit lui, généralement il vient aux environs de 8h, 8h30... Oui je connait ses horaires de bureaux, mais c'est juste pour me tenir informer c'est tout, c'est pas comme si je l'espionnait. Je me décide à aller voir. Je sort de mon bureau et colle mon oreille sur la porte du siens, ce sont des bruits... Oh, non! ce sont des gémissements. Des gémissements? Non... Ce pourrait il que...?...
Après plusieurs inspirations et expirations je décide de regarder a l'intérieur, je pose ma main sur la poignée de la porte et la tourne. Elle n'est même pas verrouillée. Je l'ouvre de quelques centimètres juste assez pour voir sans être vu.
Le spectacle qui s'offre a moi, me touche en plein coeur, Niall est debout derrière son bureau en train de culbuter je ne sait qui, sans ménagement et sauvagement. Les premiers boutons de sa chemise sont ouvertes, laissant son torse a ma libre vue. Mais le spectacle me fait tellement mal que je n'arrive pas a profiter. Qui est cette fille putain? Mon coeur se serre mais je n'ait pas la force de détacher mes yeux de ce spectacle. Les larmes me montent aux yeux. Il soulève la tête de la fille pour l'embrasse dans le cou. Merde! C'est Sofia. La DRH, quoi elle aussi!! Mais j'admet qu'il a du goût. Sofia c'est 1m70 de courbes, un teint caramel et une taille de guêpes. Pffff la femme parfaite quoi. C'est dépité, et meurtri que je referme la porte sur eux pour me diriger vers mon bureau. J'ai mal. C'est une chose de savoir qu'il tire sur tout ce qui bouge mais s'en est une chose de le voir en pleine action. Je n'ait vraiment pas de chance.
Désolée avec mes pensées et ce spectacle je ne me suis même pas présentée, je me nomme Cannella Latoure. Et je vient de voir l'homme que j'aime avec une autre.