Regrets
Ecrit par Boboobg
.... Elsa Santos....
Ma sœur est sur un petit nuage depuis quelques jours. Quand elle m'a avouer avoir accepté la demande en marriage de son copin, j'ai été un peu surprise mais bon, que puis je faire pour l'en empêcher vu que c'est vraiment ce qu'elle semble vouloir.
J'ai discuté avec cet homme, il n'y a qu'à voir comment il regarde ma sœur pour se rendre compte à quel point il est atteint. A défaut de perdre son temps avec quelqu'un de son âge au moins celui là a de l'expérience et sait ce qu'il veut. Même si je trouve Elodie un trop jeune pour le mariage.
Bruce : la terre appelle Santos ! La terre appelle mademoiselle Santos !
Moi: mademoiselle Santos demande la permission d'atterrir !
Bruce : permission accordé !
Moi (bruit avec la bouche) : brcchhhhh l'appareil a atterri sans emcombre.
Bruce (souriant) : a quoi tu penses?
Moi : au fait que ma petite sœur est une femme et je me rends compte que je ne peux l'empêcher de faire des bêtises et d'avoir ses propres expériences.
Bruce : Elliott est un gars bien.
Moi : oui mais c'est un adulte et elle, elle est tellement jeune. J'ai peur qu'il la fasse grandir trop vite.
Bruce : je penses que Elodie n'a eu besoin de personnes pour grandir trop vite. Mais ils semblent heureux tout les deux.
Moi : Hum
Bruce : et qu'en dit ta mère ?
Moi : elle dira des tas de choses quand elle sera au courant. Elodie va se gérer elle même avec sa génitrice. (le regardant) ta mère m'a dit que Glory est là pour ton divorce ?
Bruce : et si on parlait de chose plus gai ?
Moi : hum okay. Maintenant que ça fait carrément quatre jours que tu es réveillé, tu peux me raconter ce que tu as vu !
Bruce : comme quoi ?
Moi : je ne sais pas. Tu es quasiment mort pendant une heure monsieur le miraculé!
Bruce : sérieusement, je ne me souviens de rien. J'ai juste l'impression de m'être endormi et qu'ensuite je me sois réveillé tout bonnement.
Moi : hum j'ai lu sur le net que la plus part des gens qui échappent ainsi à la mort garde des souvenirs de l'au-delà.
Bruce : Grace aussi a insisté dessus mais je ne me souviens de rien du tout. J'ai beau me creuser les méninges, c'est le vide complet. Je vois l'accident, l'eau et le noir.
Moi : j'ai failli faire une crise cardiaque quand on m'a appris ce qui t'étais arrivé !
Bruce : tu sais ce qui est drôle ?
Moi : quoi ?
Bruce : j'avais l'eau plein l'estomac, j'étais en souffrance respiratoire mais la seule idée qui me venait à l'esprit, c'était que tu allais m'en vouloir de ne pas t'emmener déjeuner comme promis.
Je regarde cet homme assis sur son lit. Il va mieux, c'est ce soir qu'il est sencé quitter l'hôpital. Je le regarde et je me dis que si je ne savais pas comment il est amoureux de sa femme et que moi je suis sa pote, je prendrai ça pour une déclaration d'amour. Mais à quoi je penses ? Elsa faut arrêter de rêver, c'est ton ami.
Bruce : tu repars encore dans les nuages ?
Moi : non je réfléchissais au fait que j'ai une tonne de boulot à cause de toi.
Bruce (rire) : j'ai un mois de repos alors fait de ton mieux pour ne pas faire coulé la boîte !
Moi (rire) : idiot!
La mère de Bruce : ho ma fille tu es là (m'embrassant) ça va?
Moi (souriante) : ça va maman et vous ?
Elle : moi ça va (touchant le bras de son fils) papa viendra nous chercher, j'ai fait préparer ta chambre a la maison et ramener quelques affaires à toi !
Bruce (souriant) : tu te rends compte que je n'ai plus quinze ans?j'ai un chez moi maman !
Elle (la voix tremblante) : tu as frollé la mort mon bébé, j'ai eu tellement mal que je ne veux plus jamais t'avoir loin de moi !
Bruce(lui carressant la joue) : hey maman je suis là, bien en vie !
Elle (essuyant ses larmes) : je ne veux perdre aucun de vous. Attendez que je sois six pieds sous terre pour me rejoindre pardon. Aucun parent ne voudrai enterré ses enfants, aucun !
Moi : heu je vais partir et vous laissez !
Bruce (me regardant) : tu viendras me voir hein ? Sinon cette dame là va me rendre fou !
Elle : idiot!
Moi : c'est ce que je disais. Au revoir.
Je les ai laissé pour repartir au boulot, finir mes heures de travail. Le cœur rempli de pensées pas très net.
Je rentre chez moi et trouve mademoiselle Santos dans le canapé le nez dans un fascicule.
Moi : ça va ?
Elle : yep, j'ai même fini. Tu veux que je te réchauffe à manger ?
Moi : oui merci je vais prendre une douche j'arrive !
Elodie : heu Elsa, j'ai un truc à te demander.
Moi : oui ?
Elodie : je voudrai fêter mon anniversaire, et tu sais que je n'ai pas d'amis ici. J'aimerai qu'on se fasse un trip quelque part, mes potes sont OK.
Moi : je ne comprends pas.
Elodie : toi, moi et mes amis quelque part au Maroc pour mon anniversaire !
Moi : et qui va payer tout ça?
Elodie : ya Elliott nous a déjà pris des billets à toi, moi, lui et Oli. Nathalie tu sais ma copine qui ne me calcule plus ? He bien je lui ai fait un message mais elle n'a pas répondu donc je suppose qu'elle manquera à l'appel.
Moi : et les autres ?
Elodie : il y'a Nick le mec de Oli, alaric et Junior qui ont maintenant chacun leur go.
Moi : si c'est tout frais payer pourquoi je dirai non ?
Et cette folle me saute dessus comme si je venais de lui dire que le congo est sorti de la crise.
Hum plus que trois semaines avant son anniversaire, j'espère juste que je pourrai m'en sortir avec le boulot.
.... Mireille Nael Oko....
Les pieds écartés, les genoux ramenés vers ma poitrine, je suis en train de subir les assauts de Kanda. Il y va tellement fort que le plaisir se retrouve mélangé à de la douleur.
Comme une crêpe il me retourne pour me prendre en levrette. Les jambes écartés a quatre patte, cambrer comme un âne, je le sens entré en moi avec lenteur avant de recommencer à me pilonner.
Agacé par son acharnement, je le retire de moi avant de me retourner en vitesse, de baisser ma tête et de prendre son sexe dégoulinant de mouille dans ma bouche.
Je fais un ménage intégrale de ses pays bas en allant léchée jusqu'à son petit trou. Il pousse une sorte de rugissement.m a chaque fois que ma langue explose cette partie de son anatomie. Son petit lui, n'arrête pas de sauter dans tous les sens.
Je le prends encore en gorge profonde avant de passer ma langue dessus jusqu'à l'ouverture sur son gland dans lequel je souffle tout doucement.
Glory : tu vas me tuer Mi !
Je me relève alors pour l'embrasser et l'oblige à se coucher sur le dos. Je m'empale sur son membre avant de commencer la danse la plus vieille du monde.
C'est en symbiose que nous explosons de plaisir, nos deux corps mouillés par la transpiration.
Glory me sert fort contre lui et me chuchote à l'oreille : tu m'as manqué.
Il sombre alors dans le sommeil car je l'entend ronfler au bout de trois minutes.
Je suis descendu à Brazza hier soir, Glory est là depuis quatre jours. J'ai passé la journée au siège de l'ONG à Mfilou. Depuis la dernière fois qu'il m'avait abondonné à l'hôtel, nous ne nous sommes pas revu. Je ne lui en voulais pas bien que fâché qu'il ne m'ai rien dit. C'est tout à fait normal qu'il se consacre à sa famille même si je suis un peu jalouse de sa femme. Bien que je ne devrais pas vu que c'est moi qui lui vole son mari.
(....)
C'est toute nue que je suis allé prendre une douche rapide avant d'aller dans la cuisine nous faire le petit déjeuner.
Deux jours déjà qu'on ne se quitte pas. J'ai même délégué les problèmes de l'ONG pour m'occuper principalement de mon roi. Sa femme arrive après demain. De toute façon, je dois rentrer pour fêter Noël en famille.
Glory (me prenant par derrière) : bonjour belle dame !
Moi : bonjour beau monsieur !
Glory : ça sent bon tout ça. Tu reçois ?
Moi (rire) : avec juste une omelette ?
Glory : elle est énorme ton omelette quand même. (m'embrassant la tempe) j'ai raconté à ma sœur pour nous !
Moi : ho et qu'est ce qu'elle en dit ?
Glory : tu connais Sophie, elle est très pragmatique.
Moi :elle m'a traité de salope n'es pas ?
Glory : non elle m'a traité de salop, bref et si on se concentrait sur nous ?
Moi : d'accord monsieur Kanda.
Nous avons pris le déjeuner dans la bonne humeur même si ça m'a un peu fait mal que Sophie me considère comme une étrangère aujourd'hui. Je ne peux m'en prendre qu'à moi même. Ce sont mes choix et je les assumerai.
Glory (passant sa main dans mon peignoir) : ça te dirai un autre tour ?
Moi (souriante) : Kanda j'ai mal partout !
Il se lève et me soulève en me jetant sur son épaule.
Moi (rire) : dépose moi à terre, obsédé !
Glory (me donnant une fessée) : la ferme femme !
Il me ramène dans la chambre où il me dépose sur le lit et m'écarte les cuisses avant de s'enfoncer avec vigueur en moi. J'ai juste le temps de pousser un cri de surprise avant d'encaisser ses coups de buttoir.
C'est satisfait et repus qu'il s'est étendu de tout son long sur moi, m'étouffant au passage. Il a fini par s'endormir ainsi.
C'est après un grand effort physique que j'ai pu sortir d'en dessous de lui pour aller me nettoyer le sexe dans la douche. J'en ai profité pour prendre un bain chaud, histoire de relaxer mes muscles endoloris.
Puis je suis allé m'asseoir dans le séjour afin de lancer l'appel vidéo vers la maison à Ottawa.
Alphansia : bonjour maman !
Moi : bonjour chérie ça va ?
Alphansia : oui (montrant maman) mamie et moi mangeons de la glace !
Moi : et Hope ?
Alphansia : elle est en train de discuté avec Daddy au téléphone, il veut la faire venir là bas !
Moi : et qu'est ce qu'elle dit ?
Alphansia : elle dit qu'elle n'est pas prête à y aller. Alors tu reviens quand ?
Moi : ça ne fait que deux jours que je suis là !
Alphansia : mais noël maaaan, n'oublie pas Noël !
Moi : ce sont tes cadeaux que tu veux et non moi. En tout cas je serai là pour Noël promis.
Alphansia : ok je te passes mamie.
J'ai discuté pendant une dizaine de minutes avec maman avant de raccrocher et de me rendre dans la chambre où monsieur Kanda dormais toujours à poing fermé. Ce n'est pas possible d'avoir le sommeil aussi lourd.
Je regarde sa peau noire, ses pommettes saillantes, ses bras musclés. Je me remémore le Glory d'il y'a 17 ans, il était aussi beau que celui là. Lui il m'appartenait, il était près à tout pour moi. Mais celui que j'ai devait moi, a une famille qui doit passer avant moi, avant nous.
J'aurai dû mieux faire mes choix. Mais j'étais tellement obnubilé par ma future réussite professionnelle,que j'avais vu cette grossesse comme une grosse pierre sur mon chemin.
J'ai regretter ma décision dès que j'ai senti les comprimés passer à travers mon œsophage.
Je voyais cela comme un droit, celui d'accepter ou non de porter la vie. Mais c'était plutôt un sacrilège car j'ai ôter ce jour là la vie à un être qui n'avait rien demandé à personne.
J'aurai dû mieux réfléchir, mieux agir. S'il m'étais demandé de refaire un choix, c'est le contraire que je ferai. Je garderais cette grossesse et aujourd’hui qui sait ce serait peut être moi madame Kanda.
Le téléphone de Glory signale un appel WhatsApp entrant. Je vais le prendre juste pour savoir qui es quand je vois le magnifique visage aux yeux bleus et cheveux blancs de Dominique à l'écran.
Je repose le téléphone sur la table et me couche en posant ma tête sur le torse de Glory afin d'écouter les battements rythmés de son cœur.
La chanson Barbie girl qu'Alphonsia m'a mis en sonnerie pour les numéros non enregistrés se fait entendre.
J'allonge ma main vers mon téléphone et le tire vers moi avant de décrocher.
Moi : Allo ?
Voix de femme : bonjour Mireille c'est Dominique.
Moi : ho heu bonjour Dominique ça va ?
Dominique (calme) : je vais bien et toi ?
Moi : bien merci.
Dominique (d'un trait) : passe moi "MON MARI" s'il te plaît.
BOUM.