..... Glory Kanda.....

Je crois que de ma vie, jamais je n'ai été confronté à une situation aussi bizarre. Quand Hope m'a appelé l'autre jour pour me raconter son rêve, j'ai cru que ses épisodes psychotiques étaient revenus. Mais très vite, mon père m'a contacté et d'une voix tremblante m'a dit : Glory soit fort, j'ai devant moi le corps de mon fils. Sa voiture est tombé dans le fleuve et il s'est noyé. 

J'ai tout de suite répensé aux paroles de ma jeune cliente. Mon corps a été parcouru de frissons. 

Après que j'ai quitté la maison suite à ma rupture avec Mireille il y'a maintenant 17 ans, Sophie ma sœur de deux ans ma cadette en a fait de même. Ma mère qui avait dû arrêter de travailler en raison de maladie se sentait seule dans cette maison grande maison. Elle m'avait même confié une fois, qu'elle aurait dû avoir un autre enfant. 

Quelques mois plus tard, ils sont allés mon père et elle dans un orphelinat comme chaque trois mois pour offrir des denrées alimentaires, fournitures scolaires et autres aux enfants qui n'avaient pas eu la chance de naître dans une vraie famille. 

Ma mère m'a appelé ce soir là à son retour et m'a dit : Glory je t'ai trouvé un frère. Ce n'est pas un bébé, il a deja 10 ans mais c'est un garçon délicieux qui a besoin d'une maman et d'un papa ! 

J'ai d'abord cru à une blague, pour moi c'était sans doute ma mère qui tentait sans a sa manière de nous faire revenir. Mais non, trois mois après, j'ai reçu des photos de mon nouveau frère. 

Six mois plus tard, on se retrouvait tous en vacances en Grèce. Bruce adorait la lecture, le foot, la boxe et surtout ma mère. Il était tout le temps collé à elle, comme un petit poussin. Sophie et moi l'avons adopté assez vite et il est devenu le petit dernier de la famille Kanda même s'il a gardé son premier nom donné par les frères franciscains. 

Je suis en train de me battre avec ma cravate quand Dominique entre dans la pièce,me fixe un moment avant de le prendre en charge. 

Dominique(finissant de fermer ma cravate) : je suis tellement contente que Bruce s'en soit tiré. J'avoue que je ne savais déjà pas comment annoncé à Benjamin que que son oncle était comment dire.... 

Moi : tu peux le dire, mort. Les infirmiers et le médecin qui l'ont secouru l'avaient déclaré mort. 

Dominique : c'est un miracle alors ! J'ai déjà pris nos billets, on passera noël à Brazza. Belle maman est contente ! 

Moi(m'enervant) : heu mais pourquoi tu n'attend pas seulement les vacances?

Dominique (me regardant ): mais pourquoi tu t'énerves ? 

Moi : parceque tu prends des décisions hâtives sans pour autant me demander mon avis. De quel droit tu decides avec ma mère d'où mon enfant passera Noël. Et si j'avais envie de vous emmener autre part ? 

Dominique (calme) : tu es bizarre tu le sais ça ? Dans deux heures tu as un avion pour Brazzaville, dans deux semaines c'est Noël. (me fixant) à moins que tu aies quelques chose d'autre de prévus ? 

Moi (prenant ma malette) : je m'y rends pour m'occuper du dossier de mon frère. Tu sais comment les choses traînent en Afrique, si je veux que l'histoire de son divorce soit vite réglé je dois y être moi même pour accélérer les choses. 

Dominique (souriante) : et beh voilà. Dans une semaine , nous serons là bas aussi. (m'embrassant) bon voyage mon amour. 

C'est en boudant comme un enfant que j'ai tiré ma valise jusqu'au pas de la porte. J'ai embrasser mon fils, il n'est pas aller à l'école à cause de la neige. 

Dominique : ne fait pas cette tête, si tu as peur que je prenne un coup de soleil t'inquiètes, j'irai m'acheter plein de crèmes solaires ! 

Moi : hum 

Dominique : soit sage en attendant qu'on te rejoigne. Je n'aimerai pas qu' on me vole mon mari ! 

C'est comme ça depuis quelques mois. J'ai tout le temps droit à des piques. Mais ne sachant pas ce qu'elle sait vraiment, je ne peux pas lui demander. 

Depuis la dernière fois, on a plus eu le temps de se revoir Mireille et moi. Elle, avec son emploi du temps chargé et moi avec Dominique qui me colle au train, pas moyen de se faire un petit voyage tranquille et profiter l'un de l'autre. 

J'ai sauté sur l'occasion pour rentrer chez moi, d'abord pour visiter mon frère et m'occuper de son dossier mais aussi afin de voir Mireille qui y sera dans trois jours . C'est la fin de l'année donc elle descend sur Brazza pour s'occuper de son ONG, et en profiter pour prendre soin de moi mais faut croire que Dominique est décidé à me plomber tous mes plans. 

J'arrive à l'aéroport Rossy Charles de Gaules,fait mes enregistrements et passe la douane avant de m'asseoir dans la salle d'attente et de passer ce coup de fil. 

Moi : Allo ? 

Hope : Allo! Glory? Hello, how are you? 

Moi : i'm normal ! And you? 

Hope : bien, j'étais en facetime avec Alphonsia! 

Moi : c'est bien. Hope ? 

Hope : oui? 

Moi : mon frère tu sais ? Tu m'as appelé il y'a deux jours pour... 

Hope :je ne suis pas amnésique Glory. Je sais que je t'ai appelé et je sais ce que je t'ai dit ! 

Moi : cela me travaille beaucoup, d'autant plus que tu n'es pas clair depuis ! 

Hope (soupirant) : c'était un rêve Glory. Juste un rêve qui s'est avéré faire écho à la réalité. J'en ai parlé à mon psy et.... 

Moi : tu vois de nouveau un psychologue ? 

Hope : non un psychanalyste ! Bref, Glory oubli cette histoire. C'était juste un rêve un peu trop réel ! 

Moi: Hope tu m'as raconté exactement ce qui venait de se passer à des milliers de kilomètres de chez toi. Et cerise sur le gâteau , quand j'ai parlé à mon frère, il m'a dit avant de raccrocher :Glory si tu es vraiment content que je sois toujours en vie, vient t'occuper de mon divorce. Je veux divorcer ! 

Hope : Ho! 

Moi : Hope, je commence à croire que tu n'as jamais été folle, peut être es un don ou je ne sais pas mais tu es née et a passé les premières années de ta vie en Afrique. Tu devrais savoir que nous africains avons une certaine maniere autre d'expliquer les phénomènes que les blancs traduisent comme de la folie ou de la psychose ! 

Hope : j'ai déjà entendu ce discours Glory. Qu'est ce que tu essaie de me dire ? 

Moi : je veux que tu viennes, que tu me rejoigne à Brazza et que tu racontes à mon frère ce qui s'est passé ! 

Hope (rire nerveux) : tu veux que mon père me ramène de nouveau en centre ? Ou que je vois le regard triste de Mireille, a chaque fois qu'elle viendra me visiter et qu'elle devra s'en aller ? Ou encore ma petite sœur, ou mon frère qui m'appelera une fois sur deux pour me dire qu'il ne pourra pas me visiter car ces endroits là lui font se sentir malade ? 

Moi : Hope écoute ! 

Hope (ferme) : Non toi écoute moi. Je sais ce que j'ai dit, mais si je me mettais à croire à tout ce que je vois dans la vie ou dans mes rêves, Tracy serai toujours là a me suivre partout. Car oui, je l'ai toujours vu dans mes rêves depuis un moment et depuis que j'ai rêvé de ton frère, je ne l'a vois plus. Mais il est hors de question que je remettes les pieds à Brazza car "l'autre" m'attend là bas. Je ne suis pas folle je le sais, je crois que je l'ai toujours su mais je ne suis pas assez forte pour affirmer que mes démons sont bien des démons devant les gens. Si ton frère est revenu à la vie, chance à lui mais lui parlé ne me fera pas revenir ma sœur ! Et je tiens assez à mes proches pour ne pas vouloir les attristés avec ma mort car si je rentres à Brazzaville, je meurs. 

Moi :Hope ! 

Hope : tu es mon avocat Glory et tu fais du bon boulot comme tel. Mais tu n'es pas mon chamane. On se parle plus tard, ciao ! 

Click 

J'ai soupiré. Elle a peut être raison. Mon frère est en vie, je devrais simplement me réjouir de cela et aller le libéré de son mariage. 

Je repense au detectif que j'avais engagé tantôt. Je lui demandes par message de recommencer tout à zéro. Car mon instinct me dit que ce n'était pas commun que l'esprit de mon frère mort aille visité Hope et personne d'autres alors qu'il ne se connaisse ni d'adam ni d'ève. Des histoires de ndoki (sorciers), des bilili ou milimo (esprits) ont bercés mon enfance. J'y ai toujours cru en tant fils d'Afrique et cette histoire sonne dans ma tête comme une alarme incendie. 

..... Elliott Lekuma Mbolo.... 

Gloire me dépose à l'aéroport parcequ'il va repartir avec ma voiture. Je n'aime pas l'idée de la laisser sans surveillance mais bon, avec lui au moins je suis sûr de la retrouver en bon état. 

Maman m'en veut, hier soir, je lui ai raconté tout ce qui se passe dans ma vie et elle est en colère contre moi. Sa réaction est tellement normal et je l'a comprends. Mais je lui ai promis de tout arrangé même si je sais que cela ne sera pas facile. 

Moi : ne l'a détruit pas parceque je te ferai un procès sinon ! 

Gloire (rire) : avec tous les problèmes que tu as, c'est à ta voiture que tu penses ? 

Moi : a défaut d'avoir le cerveau qui explose, je préfère penser à ma voiture ! 

Gloire (me regardant) : tu vas soutenir Salomé ok, visiter Bruce ok, et Elodie alors ? Je pensais que tu l'aimais moi ! 

Moi (me massant l'appendice nasale) : je l'aime c'est vrai. C'est un truc que je ne peux même pas expliquer, Elodie n'a qu'à être à 50 mètres de moi pour que je perde la boule. 

Gloire : et cela ne t'a pas empêcher d'aller coucher sa pote et pire de lui faire un enfant ! 

Moi (soupirant) : qu'est ce que tu veux que je te dise Gloire ? Tout le monde peut me juger mais pas toi ! 

Gloire : oui j'ai trompé, des filles avec leur sœurs, leurs copines et autre mais jamais une fille sur laquelle je me disais amoureux. D'ailleurs je n'ai jamais vraiment été en couple. 

Moi : et Chrishna alors ? 

Gloire : avec elle, on apprend à se connaître ! 

Moi : vous vous-même connaissez depuis vos 15 ans mec ! 

Glory (carressant sa montre) : je veux dire en tant qu'homme et femme. Elle sort d'une période difficile et moi aussi, bon un tout petit peu. Je me suis fait jeté il y'a un mois mais bon, revenons à nos moutons. Ce que tu fais à cette fille que tu dis aimé ne me plaît pas du tout de surcroît tu étais censé la laisser tranquille ! 

Moi :si même toi mon frère me prend pour un salaud alors qu'en pensera le monde extérieur ? 

Gloire : tu n'es pas un salaud, juste un peu trop imprévisible. Tu ne réfléchis pas avant d'agir et c'est ça qui cause ta perte. On fait tous des bêtises mais toi, c'est le summum là ! 

Moi :... 

Gloire : tu vas lui dire ? 

Moi :lui dire quoi ? 

Gloire : ce que tu as fait ici ? 

Moi : tu me vois vraiment faire ça ? Avoir le courage de dire à Elodie Santos que j'ai couché avec son amie et que(m'arretant). 

Gloire : et que tu es allé te présenter avec tes oncles chez cette dernière ! 

Moi(prenant un gros bol d'air) : tous le monde me juge, tous le monde m'indexe du doigt. Mais personne ne se met a ma place, personne n'est dans cette position pour pouvoir affirmé qu'à ma place elle aurait fait des choix différents. C'est bien beau de dire tu aurai dû, il fallait,... Demande toi ce que tu aurai choisi si et seulement si en prenant en compte tous les paramètres tu avais été moi a ce moment là. 

Gloire :.... 

Moi : avec Elodie c'était fini depuis des mois. Elle m'avait rayé avec raisons bien sûr de sa vie et je t'avais promis de ne pas chercher à l'a harcelé. J'étais au plus mal, une loque. Nathalie était là, elle s'occupait de moi, me montrait de l'attention et j'ai couru me réfugié dans ses bras. C'était ma première erreur. Elodie est revenu comme un rêve, le jour même j'ai mis un terme avec Nathalie mais c'était trop tard. Elle était déjà enceinte ! 

Gloire :.... 

Moi : oui je suis un adulte, mais ce n'est pas parcequ'on est adulte qu'on n'a pas de cœur. Parcequ'on est adulte qu'on ne commet pas des erreurs. J'aurai dû voir que l'histoire avec Nathalie prendrai d'autres proportions mais je suis loin d'être un devin. Et aujourd'hui il ne s'agit pas seulement de moi, d'Elodie ou de Nathalie mais il s'agit de mon enfant. Qu'est ce que j'aurai dû faire ? Refusez la grossesse ? Lui demander d'avorter ? Ça aurait été plus salaud et égoïste de ma part que le fait de l'avoir enceinté. 

Gloire :.. 

Moi (me passant la main sur le visage) : je sais que j'ai chié, j'ai grave chié. Mais je veux essayer d'arranger les choses, pour que mon gosse (le regardant) je ne veux pas qu'il vive sans père . Je.... Je veux l'élever, prendre pes responsabilités. Et ça commençais par aller montrer le corps chez les Mpiaka pour reconnaître la grossesse. 

Gloire : et Elodie dans tout ça ? 

Moi (voix tremblant) : Dieu que j'aime cette fille ! On a douze ans d'écart mais contrairement à Nathalie qui préfère la ruse, Elodie est vraie et sait me tenir par les couilles(rire) . Cette fille ne voudra plus de moi si jamais elle sait ce qui se passe ici, c'est égoïste de ma part mais je refuse de la laisser. Je... C'est la femme de ma vie. 

Gloire : je n'aimerai vraiment pas être à ta place. 

Moi : je n'aime pas être à ma place moi non plus . Je,je vais essayer de faire les choses bien (le fixant) je n'abondonnerai pas mon enfant et Elodie non plus ! Je l'aime comme un fou ! 

Glory : hum 

Je quitte mon cousin et vais direct me faire enregistrer. J'essaie de ne penser à rien pendant le vol, car ce sont des mots de tête. 

Quand je descend de l'avion, j'envoie direct un message à ma belle. 

Moi : je suis là ! 

Ma Elo: dans cinq minutes je suis là ! 

Je l'ai attendu dix minutes de plus avant de la voir garer a bord d'une hundei ! 

Moi : tu as piqué cette voiture a qui ? 

Elodie (tombant dans mes bras) : à ma sœur (m'embrassant) tu m'as trop manqué bébé ! 

Moi : toi encore plus mon amour. (la déposant à terre en me courbant pour encore l'embrasser) je t'aime tellement mon amour ! Et tu ne grandira donc jamais ! 

Elodie (rire ) : je fais 1m58, c'est beaucoup hein ! 

Moi : 1m12 oui ! Je t'aime bébé ! 

Elodie (souriante) : tu vas me faire rougir ! 

Moi : si te dire je t'aime te met dans cet état, je te le criera pendant les trois prochains jours que je passerai ici ! 

Elodie : hum toi là! (entrant dans la voiture) bon je te conduit ou ? 

Moi :a l'hôpital voir mon beau frère ensuite chez la tante la plus belle que je connaisse et après on ira sur l'île mbamou. (lui prenant la main pendant qu'elle conduit) je veux passer tout mon temps avec ma déesse ! 

Elodie (souriante) : tu as de la chance je n'ai plus cours sur cette semaine ! Et heu mais.... Donc après l'hôpital on va chez ta tante ? 

Moi : oui (la regardant amoureusement) il est temps que ma famille te connaisse. Après Noël, tu viendra avec moi, on ira voir maman ! 

Elodie (rougissante) : c'est un peu brusque, je.. Je ne suis peut être pas prête ! 

Moi (contrôlant mon anxieusité) : tu l'es bébé, on doit officialisé les choses tu ne penses pas?Tu as dix huit ans dans un mois, j'ai des projets pour nous ! 

Elodie : d'accord ! 

Moi(respirant) : avant mon retour, dit à ta sœur que je l'invite à dinner. Qu'on fasse connaissance ! 

Elodie (se garant à l'hôpital militaire) : je n'arrives pas à croire à tout ce que tu dis là. Je... Je suis un peu surprise. Tu ne m'as pas parlé de tout ça au téléphone pourquoi ? 

Moi (sortant l'écrin de ma poche) : parceque je voulais te faire la surprise!

Elodie (ouvrant grand les yeux) : ho ya Elliott! 

Moi (nerveux comme jamais ) : je ne suis pas l'homme le plus parfait du monde, c'est d'ailleurs pour cela que tu ne me verra pas déposer le pieds à terre, ni quitter cette voiture pour le faire aux yeux de tous. Mais je suis super hyper mega amoureux de toi et ça malgré ta folie, ton jeune âge, ton manque de maturité (rire) plus sérieusement je suis un con. Un con qui ne voit le bonheur qui est sous ses yeux qu'après avoir pris les mauvaises décisions. Je t'en ai fait bavé, toi aussi tu as su me rendre la pareil. Je ne te promet pas une vie en rose, où le bonheur sera toujours à notre porte ou le ciel toujours bleu. Je te promet juste une vie à deux avec l'espoir d'être à tes côtés pendant les cinquantes prochaines années. Bébé je ne pourrais vivre sans toi. Je veux de toi comme ma femme, je veux t'honorer devant Dieu et les hommes et quelques soit ce que j'ai fait, je veux que tu retiennes toujours que je t'aime comme un fou ! 

Elodie (pleurant) : ya Elliot je.... Je.... Je

Moi (angoissé) : tu n'es pas obligé de me répondre aujourd'hui, tu peux attendre jusqu'à mon retour dans trois jours jours. Par téléphone ou même avec un mail ce..... Ce n'est pas pressé ! (sourire jaune) Après que j'ai discuté avec ta sœur et qu'elle se soit faite une idée sur moi, tu pourras peut être en parlé avec elle. J'ai trente ans et ce n'est pas commun de nos jours, (respirant) bref prend ton temps pour réfléchir ! 

Elodie : oui ! 

Moi :ok... que... quoi ? 

Elodie (rire) : même si tu me demandais de t'épouser tout de suite, là maintenant j'accepterai ! 

Moi : crois moi que si tu avais déjà dix huit ans, je l'aurai fait ! 

Elodie (m'embrassant) : oui mon amour, je veux t'épouser ! 

J'en ai même oublié Bruce dans cette hôpital. J'ai acheté cette bague il y'a des mois, quand Elodie est revenu dans ma vie. Je ne savais pas que Nathalie me préparait une bombe. Je ne suis pas con, je sais analysé les choses. 

La manière dont sa mère et elle se sont comportés la dernière fois m'a mis la puce à l'oreille. Cette fille a fait exprès de tomber enceinte de moi. Mais c'est déjà trop tard, elle porte mon enfant et je ne peux abondonner mon sang sus prétexte que je n'aime pas la mère. D'ailleurs qui m'avait évoqué ? Mais je m'hattelerai à rendre Elodie tellement heureuse qu'elle ne pourra que me pardonner ma bêtise. Je ne peux vivre sans elle dans ma vie. Sans elle, je ne suis rien. 

J'ai visité Bruce et ensuite nous sommes allés chez tata Anna. Elle a tout de suite adopté Elodie même si elle n'arrêtait pas de me lancer des regards interrogateur. Je lui expliquerai plus tard. 

J'ai discuté au téléphone avec Elsa la sœur de Elodie avant d'aller en après midi prendre le bâteau de tonton Alfred pour l'île Mbamou ou nous avons passé trois merveilleux jours en amoureux. Nos téléphones éteint ! C'était plus pour ne pas que Nathalie m'emmerde. 

Le dernier jour, vous sommes rentrés sur Brazza et au lieu de dîner au restaurant, sa sœur m'a invité chez elle. Nous avons discuté et le fait que je sois le beau frère de Bruce a paru m'apporter plus de point car ils sont amis. Mon âge n'a pas paru l'a choqué plus que ça. Cela m'enlève un poids. 

Elodie n'arrêtais pas de laisser la grosse bague en diamant dans sa main bien en évidence. J'adore la manière dont son regard s'illumine quand elle pose les yeux sur moi. C'est sûr cette pensée que je ferme les yeux en attendant que l'avion atterrisse à pointe noire.