Retrouvailles : Partie2
Ecrit par Sacerdoce
5min après :
Ana : Joyce son numéro ne passe pas
Joyce : Tu connais chez lui
n’est-ce pas?
Ana : oui mais il est à peine
7h c’est trop tôt.
Joyce : je sais mais je veux le
voir.
Ana : ok laisse-moi prendre une
douche et on y va.
Joyce : Ok je m’apprête aussi.
Chez Edouardo.
Mira : Il sonnait 8h 12 quand
on a sonné au portail.
Je suis allé ouvrir c’était Ana
accompagné d’une dame. Elle ressemble dangereusement à Enora la mère d’Edouardo
celle dont la photo est sur l’album.
C’est surement sa mère mais que
fait-elle avec Ana.
Mais alors s’il a retrouvé sa mère
pourquoi pleurait-il hier.
Bref on verra bien.
Bonjour Ana, bonjour Madame
Ana : oui bonjour Mirabelle
comment vas-tu ?
Mira : bien et toi ? merci
pour ton accueil hier..
Ana : Oh je t’en prie. Edouardo
est là ?
Mira : oui….
Ana : mais quoi ?
Mira : depuis qu’il est rentré
hier il n’a pas sorti un seul mot et il n’a pas quitté sa chambre depuis.
Joyce : je veux monter le voir,
je peux ?
Ana : Mira ?
Mira : oui bien sûr puisque
vous êtes sa mère !
Joyce : comment le
savez-vous ?
Mira : pas plus tard qu’hier
j’ai encore vu vos photos, vous n’avez pas vraiment changé à part que vous
aviez pris de l’âge qui ne se remarque pas sur vous de toutes façons.
Joyce : vraiment ?
Mira (lui pointant les escaliers du
doigt) : oui maman ! c’est la première chambre à l’étage.
Joyce : Merci beaucoup ma
fille ! Ana je reviens.
Ana : prends ton temps je suis
là.
Mira : installe-toi, fais comme
chez toi !
Ana : merci beaucoup.
Mira : je t’en prie.
Je viens juste de préparer le petit déjeuner,
tu veux te joindre à moi ?
Ana : Oh non merci c’est très
gentil.
Mira : Ne me dis pas que tu as
déjà mangé ce matin je ne te croirai pas. Ou bien tu as peur que je t’empoisonne ?
Ana : oh non même pas loin de
moi cette idée.
Mira : je le pourrais bien tu
n’es pas sans savoir qu’il y a peu Edouardo et moi étions sur le point de nous mettre en couple et que ta réapparition a tout
foutu en l’air donc….
Ana : donc tu comptes te venger
de moi.
Mira : et si on en discutait de
ça en mangeant.
Ana : (elle est très directe
comme moi, j’aime ça) quant il faut y aller, il faut y aller n’est-ce
pas ? Cette discussion devrait avoir lieu un jour où l’autre.
A TABLE
Ana : au fait où est la
petite ?
Mira : elle dort encore
Ana : ok donc dis-moi tu aimes
Ed ?
Mira : oui et je ne sais pas si
je pourrais aimer un autre autant mais je ne serai pas un problème pour vous.
J’aime Ed, et je l’aime au point de te le laisser parce que son bonheur est
auprès de toi et tes enfants.
Ana : donc c’est pour les
enfants que tu me laisses le champ libre.
Mira : en partie mais pas
vraiment c’est toi qu’Ed aime, il n’a toujours aimé que toi. Tu sais
quoi ? malgré tout ce temps passé ensemble il n’a jamais couché avec moi.
Le jour où on était au restaurant c’était pour me demander d’être
officiellement sa compagne mais vous êtes prédestinés à être ensemble raison
pour laquelle que vous vous êtes retrouvés. En plus je sais ce que c’est de
vivre avec une marâtre j’étais petite orpheline de mère quand mon père s’est
remarié j’ai vécu un enfer pas que j’aurais maltraité tes enfants si je m’étais
marié avec Ed mais ce ne sera jamais comme si c’était toi-même auprès de tes
enfants
Ana : si tu le dis…
Mira : tu sais je me suis
préparé pendant 2 ans à ta réapparition puis après je me suis dit elle ne
reviendra plus. Et voilà maintenant tu es là, je te jure que je pensais te
détester mais tu es simple de cœur et je t’apprécie donc sois calme dès que
possible je vais quitter ici et tu pourras reprendre la place qui est tienne…
Ana : j’avais les larmes aux
yeux, ça se voit qu’elle aime Ed et j’admire son courage de me parler aussi
ouvertement. Mira je ne sais pas quoi te dire, depuis le 1er Jour
que je t’ai vu j’ai vu en toi une rivale mais je me rends compte que tu aurais
été une bonne épouse pour Ed il n’y a qu’à regarder de quelles mains de fer tu
tiens les rênes de la maison et que tu prends soin de lui. Je sais que c’est ma
faute si tu as perdu 2ans de ta vie à attendre un rêve que j’ai brisé et je te
demande pardon.
Mira : ne t’en fais pas, seulement
je veux que tu me jure de ne jamais le faire souffrir à nouveau, tu ne le sais
pas, mais moi j’ai vécu sa dépression et je peux t’assurer qu’il est plus
fragile qu’il n’y parait, il n’a jamais connu un bonheur à long terme, il a
déjà assez souffert et donc je t’en conjure par les compassions du Christ de le
rendre heureux. Ne me fais pas regretter d’avoir renoncer à lui sinon je te
promets de faire de ta vie un enfer.
Ana : je la regardais parler et
ses propos me transperçaient, j’avais mal pour elle, ce n’est pas Ed qui lui a
fait du mal, mais moi et je suis désolé, tellement désolé.
Mira : je ne sais pas à quel
moment de la discussion des larmes se sont échappés malgré l’effort que je
faisais pour les contenir. Alors je me suis levé brusquement et j’ai couru dans
ma chambre c’est si douloureux de renoncer à l’homme que vous aimez. Depuis
2semaines j’arrivais à gérer mais devant l’évidence c’est plus dur, je ne vous
ai pas dit mais hier j’ai vu l’alliance qu’il a confectionné pour elle, c’est
tout simplement magnifique. Il va l’épouser, une chose est de l’imaginer mais tout
autre de le confirmer.
Ana : je ne pouvais m’empêcher
de pleurer aussi, c’est une fille bien. Dommage que dans la vie que vous le veuillez
ou non votre bonheur fera toujours le malheur de quelqu’un.
Pendant ce temps.
Joyce : Toc ! Toc !
…………
Joyce : je peux entrer ?
Ed : ai-je bien entendu c’est
la voix de ma mère, que dis-je la voix de Joyce, que fait-elle ici de si bon
matin ? J’ai hésité un instant avant de me lever ?
Joyce commença à chanter
Il est assis
Sur son trône élevé
Et tout dans les cieux
Lui rend hommage,
Il est trois fois Saint
L’Eternel des armées,
Saint, Saint, Saint
Est son puissant nom !
Ed : j’étais au pas de la porte
quand j’ai entendu cet air-là.
Je n’en croyais pas mes oreilles. Cette
chanson je la connais je l’ai tellement chanté quand j’étais enfant.
J’avais les larmes aux yeux, si elle
l’a chanté c’est qu’elle se rappelle de moi, j’ai attendu derrière la porte en
pleurant jusqu’à ce qu’elle finisse la chanson puis j’ai ouvert la porte et
elle était là, ma mère était là debout en larmes aussi.
Elle a ouvert ses bras, et je me
suis blotti tout contre elle. Je dois être entrain de rêver.
Maman !
Oui mon sac à dos.
Quoi ?
Oui Eddy j’ai bien dit mon sac à dos !
Je n’ai pas compris
Viens-je te raconte.
Non attends je veux encore profiter
de cette étreinte.
Joyce : tu en auras autant que
tu voudras mon grand bébé.
Ed : assieds-toi.
Joyce : je me suis assise sur
le lit et il a posé sa tête sur mes cuisses.
Ed : maman dis-moi que je ne rêve
pas, dis-moi que tu es bien réelle, vivante et là près de moi.
Joyce : si et la preuve je
viens de chanter ta chanson. Tu te rappelles quand tu l’as chanté ?
Ed : pas vraiment c’est juste
que je la chantais souvent dans mon enfance mais pourquoi et qui me l’a appris
je ne sais pas mais je suppose que c’est toi parce que la voix je l’ai reconnu.
Joyce : je te raconte alors.
En fait quand tu étais bébé on
allait à l’église et j’étais monitrice des enfants et maîtresse de chœur, donc
tu étais là quand on faisait les répétitions ce qui fait que tu as su même
chanter avant de parler correctement.
Ed : C’est vrai ?
Joyce : oui, oui et lors de la fête des
enfants quand tu avais 3ans tu m’a supplié de rester dans la chorale j’ai
refusé mais finalement tu as fait une prestation solo et c’est cette chanson
que tu as faite.
Ed : waooh et quand à l’anecdote
du sac à dos.
Joyce : ça c’est parce que je
ne me séparais presque jamais de toi. Quand tu as eu 2ans j’ai recommencé à
sortir avec des hommes puisque j’étais mère célibataire et j’avais envie de me
reconstruire et te donner un foyer mais le problème c’est que je t’emmenais à
tous mes rdv et quand on me demandait pourquoi je répondais « c’est mon
sac à dos ».
On a tous les 2 éclatés d rire.
Ed : maman donc tu as retrouvé
la mémoire !
Joyce : pas totalement je me
rappelle de toi et ton enfance mais pas plus je ne me rappelle pas de toi à ton
adolescence ou quand tu as eu tes diplômes, ta première relation ni comment je
me suis retrouvé à Londres dans cet accident qui m’a coûté la mémoire. Mais je
sais que ça viendra.
Ed : maman il faut que tu saches qu'il y a certaines parties
de ma vie dont tu ne peux pas te rappeler parce que tu n’étais pas là.
Joyce : comment ça je n’étais pas là ? Je t’ai abandonné
Ed : non
Joyce : je t’ai fait adopté c’est
ça ?
Ed : non
Joyce : j’ai été une mauvaise
mère c’est ça n’est-ce pas ?
Ed : ne dis pas ça ce n’est pas
vrai.
Joyce : et c’est quoi alors
pourquoi ne me dis-tu pas la vérité. Dis-moi stp
Ed : maman écoute-moi tu n’étais
pas là parce que tu ne pouvais pas et non parce que tu ne voulais pas.
Seulement je crois que je ne suis la
personne idéale pour t’en parler.
Joyce : pourquoi ? Mais
qui alors ?
Ed : Steven AKUESSAN
Joyce : ton père ?
Ed : oui maman !
Joyce : pourquoi on s’est
séparé ?
Ed : il te le dira lui-même, je
l’ai déjà informé il sera là demain.
Maintenant je veux profiter de la journée avec toi maman c’est le plus important On a tellement de choses à se dire.