Sensations Corrompues
Ecrit par Sandra Williams
"Vraiment désolée pour cette absence trop tardive mais l'inspiration était down"
ANGELA
Une semaine venait de passer après notre presque déclaration au Bab’s dock. Gael tint ses promesses et nous fîmes tout ce qu’elle m’avait promis. Cependant, le plaisir était moindre. Elle avait mis le paquet pour ensoleiller mes vacances mais il me manquait encore quelque chose. Il me manquait le corps et l’esprit de Max. On avait enfin fait le premier pas mais depuis plus rien. Il m’évitait littéralement. J’étais décidée à mettre un terme à ces enfantillages. Je me rendis au crépuscule dans sa boutique mais celle-ci était fermée. J’appelai alors Eddy pour reprogrammer ma soirée. Il passa me chercher aussitôt. Nous primes un bon goûter dans l’un de ses coins bien connu et discutâmes un peu.
A ma grande surprise, il me déclara sa flamme. Flamme dont j’avais connaissance mais que je feignais puisqu’elle risquait de compromettre mes plans avec mon Max.
Je rejetai ses avances avec la plus grande subtilité et le convia à me ramener d’où il m’avait pris. Sans faire de scène, il obéit.
Il devait sonner entre vingt-et-heure et vingt-deux heures que nous rejoignimes la boutique de Max. Les lumières étaient allumées à l’intérieur et lui, il était au téléphone de dos dans la boutique.
Je l’avais finalement ! Pas question qu’il me glisse d’entre les mains. J’entrai sans frapper craignant qu’il refuse de m’ouvrir. Je m’invitai dans la boutique et refermai la porte délicatement après le départ d’Eddy. Il venait de finir sa conversation puis raccrocha le combiné.
— Salut Max, dis-je dans son dos. Il fut tétanisé sur place sans culot de se retourner vers moi.
— Angéla! Que fais-tu là? fit-il en se tournant finalement dans ma direction.
— Je suis passé te voir! Ça ne te fais pas Plaisir on dirait, dis-je offusquée par tant de froideur.
— Non! Qu’est-ce que tu vas chercher là? mentit-il.
— J’en suis arrivée à cette déduction vu que tu me fuis depuis notre petite escapade au Bab’s dock. Tu sais bien que j’adore t’espionner depuis ma fenêtre les matins avant que tu n’ailles au travail et les soirs à ton retour.
Il me fuit subitement du regard comme s’il cherchait à mettre une fin à ce que je disais. Je sentais bien qu’il était mal à l’aise. La raison, je l’ignorais.
— Angéla, on va faire comme si rien ne s’était passé!
— Ce sera sans compter sur mon aide ! Parce que quelque chose s’est passée, répondis-je honnêtement.
— Qu’est-ce que tu veux?
— Que tu me fasses l’amour! J’en ai assez de me faire ce film dans la tête! Je veux passer du rêve à la réalité. Je veux que tu me fasses sentir toute cette passion, cette chaleur, cette sensation si unique. Max, je te veux en moi!
— Je ne veux rien faire de tel!
— Pourquoi? Pourquoi tu me fuis? Pourquoi tu me tortures?
— Tu n’es qu’une gamine! Je risque de m’attirer des problemes si je te laisse croire en des choses qui n’existent pas!
— Tu n’es qu’un imbécile! Un salopard! Une ordure! dis-je en lui tapotant violemment le torse. Il me saisit les deux poignées violemment.
— Du respect ma petite!
— Ne me demande pas de te respecter alors que toi, tu piétines et bafouies mes sentiments! Tu m’as fait rêver durant tout ce temps.
— Ce n’est pas vrai!
— Si ça l’est! tu avais le regard rempli de désir et de passion pour moi. Je sais que je te fais de l’effet. Je sais que tu veux m’arracher ces vêtements là tout de suite mais t’as tellement peur de toi-même que tu ne t’en sens pas capable.
— Angéla! Tu vas bientôt partir et moi je risque de devenir fou si après avoir cédé à mes pulsions je ne t’avais plus à moi, pour moi! dit-il violement. Si je cède à nos désirs profonds, j’en mourrai à la seconde que tu prendras cet avion pour aller loin de moi. Je ne sais pas aimer à moitié.
— Alors aime moi en entièreté. Prouve-moi que j’ai raison de penser que t’es l’homme brûlant qui hante mes jours et mes nuits ! Je te supplie de m’aimer ! dis-je désemparer en secouant le col de sa chemise.
Son regard se posa sur ma taille et je le sentis au fond de moi. Je pouvais jouir sous le simple coup de ce regard qui parlait à sa place. Il le veut ! Il me veut ! Il rêvait aussi de cet instant où il pourrait m’arracher sans complexe ni regret mes sous-vêtements, me les faire manger et ensuite me prendre dans tous les sens. J’en mourrais aussi d’envie. Et la grande surprise était que j’aurai dans les heures à suivre mes dix-huit ans.
Quel rêve que d’être dans ses bras aux douze coups de minuit !
Max s’empara de mes lèvres au milieu de la boutique et nous plongeâmes dans un océan de bonheur. Ses lèvres étaient douces, agréables, fines, savoureuses et sensibles. La joie d’être entre ses bras me fit couler des larmes de satisfaction. Il me prit par la taille, et me colla contre son corps brûlant de passion. Mon homme dégageait une telle intensité d’adrénaline que je m’enivrai.
Nous oubliâmes le monde et ses malheurs. Le nôtre était si parfait qu’il n’y avait de place que pour nous deux.
— Tu es mon péché, murmura-t-il à mes oreilles.
— Et toi tu es ma raison de vivre ! fais-moi l’amour mon amour. Je te veux au fond de moi, dis-je complétement sous son sortilège.
— Je ne te ferai pas ce plaisir, Angéla ! dit-il sournoisement.
— Pourquoi nous faire attendre encore plus ?
— Parce que je veux que tu me désires à en perdre la tête, dit-il en faisant un pas en arrière.
Aussitôt qu’il se détacha de moi, je sentis mon corps s’éteindre. Que m’avait-il fait ? pourquoi devenais-je si froide d’un coup ?
— Ne joue pas avec le feu ! dis-je.
— Je suis l’eau qui sauras éteindre ce feu alors je peux tout me permettre, rétorqua-t-il.
— On va donc jouer à ce petit jeu ! dis-je en déboutonnant mon haut. En dessous je ne portais pas de sous-vêtement. Ni un soutif, ni une petite culotte. La vitrine de la boutique offrait une magnifique vue panoramique sur ce qui se passait à l’intérieur.
J’étais tentée de voir ce qu’il ferait une fois que je dévoilerai mon corps au grand public. Lui qui le considérait comme un jardin pur.
MAX
Elle avait les yeux scintillants et fougasses. Je compris qu’elle avait quelque chose derrière la tête. Elle fit un pas en arrière puis me lança un regard défiant. Elle ramena sa main sur son haut noir et se mit à déboutonner un à un les boutons. Je me demandai ce qui se passait dans sa tête. Elle les déboutonna tous et l’ôta. Elle ne portait pas de soutif. Ses tétons se braquèrent sur moi comme s’ils me visaient. Angéla était encore plus détraquée que ce que je pensais. Elle savait que j’avais horreur de la voir s’amuser ainsi avec son corps, mon corps. Je la laissai faire afin de voir où cette scène érotique nous mènerait.
Elle s’envoya doucement et lentement la main vers la petite fermeture de sa jupe et l’ouvrit. Elle avait le regard figé sur moi. J’étais là, reposé sur la grande étagère qui accueillait les petites sculptures que j’avais faite. Mon visage resta froid et neutre face à ses attaques. Elle s’ôta ensuite la robe et son corps était à présent nu et exposé dans ma boutique. Je ressentis de la rage et de l’excitation à la fois. Je ne rêvais pas ! c’était bel et bien un ange qui avait perdu ses ailes noires démoniaques.
Je la peignis du regard en prenant tout mon temps avant d’éteindre l’interrupteur de la boutique. Je fermai la boutique et tirai les stores afin que nul ne nous dérange. J’allumai la petite veilleuse qui nous offrit une lumière jaune pâle. Je m’approchai de mon ange et passai sur son corps chaud et brûlant de désir mes mains. Je sentis son corps frémir dès que je posai ma main sur elle. Je me tenais dans son dos à me souler de son odeur et à me perdre dans ses cheveux.
Je m’empressai de m’ôter ma chemise que je jetai quelque part sur le sol. Je continuai à promener mon corps un peu partout sur cette chaire si délicieuse. Je m’arrêtai un instant pour sortir de ma poche un de mes pinceaux. Je posai la touffe de poils sur l’un de ses tétons, choisi au grand hasard et le fis tournoyer délicatement afin de procurer en elle une sensation corrompue.
"Angéla s’était totalement abandonnée à son maître. Max glissa la touffe entre ses deux seins, ses lèvres occupées à lui procurer de merveilleux baisers dans le cou.
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