Son péché mignon

Ecrit par Sandra Williams


Mon corps se colla au sien et ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Nous nous surprîmes en train de languir de plaisir l’un contre l’autre. Je continuai à m’amuser de la voir s’étouffer de plaisir sous l’effet de mon arme secret. Je baladai la touffe de poil du pinceau dans son cou, le long de son abdomen, le long du creux de son dos.  Une fois arrivé sur ses fesses, j’cartai légèrement ses jambes et la fit glisser doucement le long de son entre jambe. 


Arrête de me torturer Max ! j’ai l’impression que tu prends plaisir à me faire languir d’attente, dit-elle surexcitée. 

Qu’est-ce que ça te fait ? demandai-je curieux de savoir ce qu’elle ressentait.

Ça m’enflamme ! ça me trouble, ça embrouille mes sentiments, ça me remplit de plaisir et m’excite à me faire pleurer. 

Dois-je continuer ? demandai-je mes lèvres entrouvertes et collées à son oreille. 

Ma raison me dit que Non mais corps me crie que Oui, dit-elle.

Angela, j’adore ton côté si perverse ! 

Montre-moi qui tu es Max, je l’attends depuis bien trop longtemps.

Je vais le faire mon ange ! dis-je en arrêtant le jeu préliminaire et la retournant d’un coup vers moi. 

Ses tétons s’étaient merveilleusement durcit. Ils frôlèrent mon torse vu la grande taille d’Angela. Ses lèvres se retrouvèrent presque contre les miennes. Elle prit les devants et ouvrit mon froque. Je l’aidai à me l’enlever et nous nous retrouvions tous deux nus. Mon sexe se révéla à elle dans toute sa splendeur. Il fit ma fierté sur le moment. Il apparut gros, fort, tenace, virile, majestueux, fier et prétentieux. Elle s’abaissai pour s’en emparer quand je la retins. 


Je m’éloignai pour prendre une toile vierge et m’avançai vers elle. Je réunis en deux mouvements mon équipement et installa ma toile sur un trépieds. 

Que fais-tu ? demanda Angéla.

Je sauve la situation, dis-je. 

Tu vas me peindre c’est ça ? demanda la petite coquine. 

Je vais répondre autrement à tes attentes, dis-je. 

Je récupérai un drap noir dans mon atelier et lui couvrit à moitié le corps laissant exprès les parties de son corps qui m’intéressaient. Je sentais mon abdomen me torturer tellement j’avais envie d’elle. Chacun des effleurements qui survint pendant que je la préparais était douloureux pour moi. Je devais me soulager sinon j’en mourrais. Je m’installai devant ma toile et lui demandai de se donner du plaisir pour moi. Je tenais mon pinceau d’une main et mon sexe d’une autre. 


L’exercice commença. Angela n’avait pas froid aux yeux. Elle s’était jurée de me rendre plus d’un orgasme en un seul geste. Je réussi à laisser ma passion s’exprimer à travers mon pinceau. 


Nous passâmes plus de deux heures à jouer à ce jeu. Je réussis à accoucher toute mon imagination sur ma toile. Je couvris la toile, posai mon pinceau et avançai vers elle. Elle fit tomber le drap et se jeta sur moi. Nous nous embrassâmes de nouveau à nous couper le souffle. Je la pris dans mes bras alors qu’elle était presqu’assise sur mon sexe, je la pénétrai sans chercher d’excuse. Elle laissa s’exploser un gémissement de satisfaction. Je m’emparai d’un de ses tétons et goûtai à sa pomme divine. Au même moment j’engageai les va et vient cadencés sans lui donner un seul moment de répit. J’avançai avec elle jusqu’à la grande table et du revers de la main, je balayai tous ce qui s’y trouvait. Je la couchai sur la table et remontai ses jambes verticalement en prenant la peine de passer ma tête entre elles. 


J’accentuai le rythme pour ne pas décevoir ma partenaire. Elle était si bonne que je laissai échapper un rugissement de bonheur. Elle me sourit. Elle avait compris que je me délectais d’elle. J’étais si bien en elle. Je découvris un territoire nouveau qui m’acceptais les bras grandement ouverts et sans aucune condition. Je me retirai brusquement et la relevai. Elle se pencha sur la table debout sur ses deux jambes et m’invita à la prendre de dos. Je contemplai son corps et y posa un baiser le long de son dos avant d’arrêter ma course sur ses fesses. Je m’agenouillai et fraya un chemin à mon pouce dans son antre. Angéla se caressa les seins en m’exhorltant à continuer. D’un, je passai à deux puis à trois. J’y allai de mouvement doux pour ne pas que ma petite déesse ait un orgasme prématuré. 


AUTEUR

Il lui en procura plus d’un. Son compagnon se releva satisfait de sa mission et s’offrit un chemin entre les jambes légèrement écartées de sa muse. Il guida son joyau afin qu’il s’unisse à celui de sa partenaire. Max la pénétra doucement et surement. Angéla était maintenu dans sa position par les deux mains de Max qui lui tenait la taille. Il enchaina aussitôt les mouvements, cette fois non rythmés. L’homme se tenait derrière elle comme un vrai Bad boy qui prenait plaisir à s’unir avec sa Bad girl. L’immense tatouage de Max apparut cette fois-ci très clairement. Il lui couvrait tout le dos et illustrait une déesse des mangas Japonais. 


Blotti l’un contre l’autre et allongé sur le drap noir au milieu de la boutique, les deux amants clôturaient la séance de baise avec des baisers et des caresses relaxants. Tous deux nus. Max avait le sourire aux lèvres comme s’il redécouvrait à nouveau le sexe. Angéla par contre ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’il avait peint. 

Qu’as-tu peint ? demanda-t-elle.

C’est une surprise ma muse, répondit-il en lui prenant la main qu’il passa autour de sa taille. 

Je ne veux plus te quitter, dit-elle en lui laissant un baiser sur le torse. 

Je ferai le possible pour que tu ne m’oublies jamais, dit Max.

Je ne pourrai jamais ! dit-elle avant de coller sa tête à lui.  


***********

Là dehors se trouvait un véhicule noir tapis dans l’ombre de puis des heures et qui avait tout de suspect. Le conducteur un homme banal sans rien de spécial se tenait au volant et avait un œil gardé sur la boutique de Max. il prit son téléphone dès que la porte de la boutique s’ouvrit et que les deux amants en sortirent le cœur remplit de gaieté et grimpèrent dans la voiture de Max. 

L’espion composa rapidement un numéro et porta le téléphone à l’oreille. Il ne perdit pas la voiture de Max des yeux et les suivirent le long du chemin. L’appel fut décroché par celle qu’il comptait joindre. 

Ils viennent de démarrer de la boutique. Je les suis de loin, dit-il à son interlocuteur. 

Ils ? mon frère n’est pas seul ? demanda Diane qui faisait suivre son frère.

Apparemment non ! il est avec une fille qui me semble lui être familière. Ils sont restés ensemble des heures enfermées dans la boutique, rapporta le chauffeur. 

Ne les perds pas des yeux ! je veux l’adresse exacte de sa maison, des infos sur la soi-disant fille. C’est sans doute sa femme, dit-elle suspicieuse. 

A vos ordres Mme ! dit-il avant que le combiné ne soit raccroché. 

Il suit les ordres de sa patronne et resta scotcher au couple. Après une dizaine de route, le véhicule de Max s’arrêta devant l’immeuble où il vivait. Il descendit de la voiture et ouvrit la portière du côté d’Angéla. Ils discutèrent un instant et Max monta à l’étage. Angéla resta collé à son véhicule la tête dans les vapes. Le chauffeur dénicha l’opportunité de pouvoir en apprendre davantage sur sa cible. 

Bonsoir Mme ! dit-il à la hauteur d’Angéla. 

Bonsoir Mr !  Répondit Angéla sceptique. 

Excusez mon indiscrétion mais est-ce là que vit Max SEMEVO ? demanda-t-il. 

Qui demande à le savoir ? questionna Angéla.

Pardonnez mon impolitesse, je suis le chauffeur d’un de ses clients. Mon patron m’a indiqué l’endroit pour que je lui apporte une commande plus tôt mais je viens juste de revenir à Cotonou alors j’ai voulu avoir la certitude qu’il vivait bien là afin que dès demain matin je puisse lui apporter la commande aux premiers chants du coq, dit le chauffeur très convaincu de son histoire à dormir debout. 

D’accord ! oui, c’est ici que vit Max, dit-elle.

Peut-être bien que vous êtes son épouse ? demanda-t-il de plus.

Qu’est-ce qui vous fait croire cela ? 

Juste une curiosité ! dit-il.

Vous n’avez pas faux ! assura-t-elle.

Je suis la femme de Max et nous vivons dans cet immeuble depuis un moment. Et maintenant si vous n’y voyez aucun inconvénient, je vais monter rejoindre mon homme, fit-elle avant de fausser compagnie au chauffeur. 

Elle entra dans l’immeuble sous le regard du chauffeur qui pendant leur discussion s’était déniché une photo de la jeune femme. Il regagna son véhicule et grimpa à l’intérieur avant de démarrer. 

Angéla monta dans leur appartement et gagna sa chambre sans réveiller sa sœur. Elle se déshabilla et se laissa tomber sur le lit. Elle était si heureuse de cette fin de soirée qu’elle ne changerait pour rien au monde. Elle se couvrit le corps et trouva facilement le sommeil. 


Le jour se leva sur la ville et les bourdonnements des va et vient des motocyclistes et taxi se rapporta aux oreilles de l’heureuse du jour. Angéla avait eu dix-huit ans depuis quelques heures. Gaëlle vint dans sa chambre pour être la première personne à le lui souhaiter. Elle entra sans frapper et se rua sur le lit de sa petite sœur. 

Joyeux anniversaire, la grosse dormeuse ! s’écria Gaël. 

Oh ! mon Dieu, s’écria Angéla qui se réveilla subitement. Gaël tu m’as fait peur ! 

Réveille-toi ma petite, tu vas m’accompagner quelque part ! dit-elle surexcitée alors qu’elle n’était même pas l’heureuse du jour. 

Où allons-nous ? s’étonna Angéla. 

Prépare-toi et rejoins-moi dans la voiture ensuite. Tu verras bien où nous allions, répondit la sœur aînée

L'AMANT INTERDIT