Sur le chemin de vérité
Ecrit par Gilles N. ASSANI
LE JEU
Chapitre 16 : Sur le chemin de vérité
"""""Romuald""""""
Après mon appel avec Sandrine je pris le soin de fermer correctement la porte avant d’aller me jeter dans les bras de Morphée. La nuit était tout simplement agréable.
Vers 7heure du matin, je me réveillai pour me préparer puisque ma journée sera très chargée. Après avoir pris un bon bain, je revins au salon pour suivre l’actualité. A mon arrivé au salon, je retrouvai une enveloppe de couleur orange sur ma table. Etant très surpris, je me saisi de l’enveloppe pour voir le contenu. Loin de toute espérance, c’était une lettre.
Je revins devant ma porte pour voir si je l’avais bien fermé hier. Elle était encore bien fermée à double tour.
Je revins m’asseoir pour lire ce fameux message qui apparut dans ma chambre un beau matin.
« « Monsieur Romuald. Je suis votre plus grand admirateur car vous faites bien votre travail. J’aimerais avoir la chance de faire de grandes choses avec vous, mais je ne suis pas sûr d’avoir cette occasion. A travers votre zèle et votre intelligence, vous parvenez même à empêcher certaines personnes de la même espèce que moi de pouvoir dormir tranquillement. Pour ne pas trop tourner autour du pot, j’aimerais vous demander de vous retourner dans votre bureau au ministère de la défense. Vous êtes très intelligent, mais cette mission peut porter un coup à votre intégrité physique. Je ne suis pas entrain de vous menacer, mais c’est juste une petite mise en garde au cas où vous allez vouloir prendre le risque. Le travail que vous faites est très important, mais pouvez-vous mettre la vie de votre petite fille Olivia en danger ? Je ne suis pas entrain de vous faire du chantage. Si je voulais vous faire du mal, j’allais déjà vous éliminer pendant votre sommeil. J’ai jugé bon de vous laisser la chance de revoir votre position face à cette affaire. Je sais que tu vas respecter ce que je te dis puisque tu es bon papa. J’oubliais !! il n’y rien dans ta vidéo surveillance. J’ai déjà tout nettoyé. » »
A la fin de la lecture, je m’écroulai automatiquement dans le canapé. Mais qui peut bien être derrière tout ceci ? Si j’arrive à avoir des menaces, cela veut dire tout simplement que Castro est innocent.
Vers 10heure, je décidai de sortir de la maison. J’appelai mon collègue Léonce pour savoir à quel niveau il est avec le travail que je lui ai demandé.
Moi : allô Léonce ! Comment tu vas ?
Léonce : je rends grâce à Dieu.
Moi : tu es à quel niveau avec l’enquête ?
Léonce : j’ai questionné les voisins de Castro mais ils sont nombreux à ne même pas savoir qu’il restait dans la maison puisqu’il est nouveau dans le quartier. J’ai donc décidé de partir dans le quartier dans lequel il était, mais tous disent qu’il est une personne honnête à part son irresponsabilité au niveau des femmes.
Moi : ok je te comprend. Maintenant je vais te demander de suivre tous les mouvements du Sieur Gillo. Ne néglige aucun détail s’il te plait. Et surtout n’oublie pas de rester très discret puisque celui qui est derrière tous ces meurtres est très dangereux.
Léonce : ok ne t’inquiète pas.
Je coupai l’appel et rentrai dans ma voiture. Les menaces que j’ai reçu ce matin ne peuvent me décourager puisque j’ai déjà vécu ces genres de choses.
Lorsque je démarrai ma voiture, mon téléphone commença par sonner. C’était Sandrine.
Sandrine : salut salut !!! Tu as bien dodo ?
Moi : non je n’ai pas bien dormi.
Sandrine : mais pourquoi ? Bon, si ça ne te dérange pas de me parler de ça.
Moi : rien de grave !! Je n’ai pas bien dormi parce que ta voix et ton visage angélique me hantaient pendant toute la nuit.
Sandrine : humm…. Les hommes ! C’est juste pour faire l’amour avec moi que tu te donne du mal pour chercher à m’impressionner avec tout ce discourt ?
Moi : mais non !! Comment peux-tu avoir de telles idées ? Mon objectif n’est pas de coucher avec toi et t’abandonner. Je suis déçu par l’image que tu as sur moi.
Sandrine : excuse-moi beaucoup, mais les hommes ne sont pas toujours de bonne moralité et ils ne pensent qu’au sexe lorsqu’il regarde les filles. C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’ai jamais pu avoir de petit ami.
Moi : oh non ! S’il te plait je ne suis pas entrain de te demander de sortir avec moi. Je ne peux pas dire que tu ne m’intéresse pas, mais je n’ai pas encore pensé à une relation amoureuse entre toi et moi.
Sandrine : ok c’est même bien comme ça. Vous êtes une bonne personne.
Moi : donc je suis une bonne personne selon toi parce que je n’ai pas encore pensé à sortir avec toi ?
Sandrine : non, j’aime juste votre façon de parler. Vous me semblez plus mûr.
Moi : oh je vois. En fait, je pensais que tu m’appelais pour m’annoncer que papa était sortir déjà.
Sandrine : effectivement. Il vient de sortir et en observant son attitude, je pense bien qu’il a des affaires très urgentes à régler.
Moi : alors Dieu a entendu mes prières !
Sandrine : c’est sûr que tu as bien prié. Je viens te voir où ?
Moi : à la fin de l’appel, je vais t’envoyer mon adresse par message.
Sandrine : ok je vais espérer ton message. Je veux partir me préparer.
Moi : au revoir.
Il faudrait que j’arrive à gagner sa confiance si je veux l’avoir. Elle est sans doute vierge, donc il faut que je sois prudent.
Je fis signe à un policier qui travaillait avec moi pour qu’il puisse s’apprêter pour partir dans la maison du sieur Gillo lorsque sa fille serait avec moi.
Moi : allô comment tu vas ? Tiens-toi prêt pour vite partir chez Mr Gillo lorsque sa fille sortira.
Policier : je suis dans ma voiture depuis 2 heures de temps. J’attends juste votre feu-vert.
Moi : vous êtes un bon agent. *
Policier : on parle du loup et on voit sa queue. Elle vient juste de sortir de la maison. Waouh….l a fille est mignonne inh !!
Moi : il va falloir que vous vous concentriez correctement sur votre mission au lieu de mater les fesses d’une fille.
Policier : à vos ordres monsieur.
Moi : tu vas rentrer discrètement dans la maison et tu prendras le soin de poser des micros dans son ordinateur, en dessous de son lit, sous le canapé et dans le salon. Fais en sorte que tout soit fait correctement.
Policier : à vos ordres monsieur.
Moi : bonne chance.
Une trentaine de minutes après, Sandrine m’envoya un message me demandant de venir la retrouver dans mon quartier. Je démarrai ma voiture pour aller à sa rencontre. Il va falloir que j’arrive à gagner sa confiance.
""""""""""Rosine"""""""""""
Depuis que Castro a des problèmes avec la justice, mon attachement à sa personne commence par se détériorer. Romuald fait de tout son possible pour le faire sortir de cette situation mais je commence par perdre espoir d’être avec lui.
Quant à Victorin, c’est tout simplement l’homme que toutes femmes aimeraient avoir dans leurs vies. Il est très attentionné, il ne permet à ce que je sois triste, il me faisait rire et nous vivons comme des enfants. Victorin ne s’énerve presque jamais. Parfois je le provoque pour voir sa réaction, mais il reste un homme adorablement bien. En faisant mes analyses, il faut bien que je respecte le choix de mon père.
Il s’occupe bien de mon père tel son propre fils. Mon père l’aime beaucoup et je pense bien qu’un mariage avec Victorin serait une bonne chose.
Mais il y a une chose qui me fait un peu peur ! Son comportement est trop parfait ! Quel homme ne se fâche jamais ?
Bref, je pense bien essayer pour voir comment ça sera.