T'aimer pour toujours

JADE 45

                          ************  LE PASTEUR************

 Nous nous sommes précipités à l’intérieur trouvant une Sita Jackie en pleure

SITA JACKIE : oooo pardon oooo laissez moi, pardon ça fait mal  woye laissez-moi oooooo j’ai trop mal

TONTON GASTON :jackie  jackie c’est quoi, jackie  

Elle regarde dans sa direction mais on dirait qu’elle ne le voit point et continue de crier et se lamenter. Je m’approche  alors et lui verse de l’eau bénite  prononçant une petite prière. Elle se calme et revient en elle peut à peut

L’ONCLE : Jackie que t’arrive t-il ? parle et on te sauve ooooo, si tu t’obstines à rester muette je t’assure que je partirai d’ici et tu ne me reverras plus. Merde c’est quelle histoire ca ?

SITA JACKIE : tonton je n’ai rien à dire, je ne sais même pas à quoi tu fais allusion

L’ONCLE :  Comme tu ne sais pas  ce n’est pas grave, je rentre chez moi . Quand tu te décideras à parler fais-moi signe, j’espère juste que ce ne sera pas tard

T. GASTON : weh jackie change même norr, malgré dans la situation  dans laquelle tu es  ,tu trouves encore le moyen de t’obstiner ?

SITA JACKIE : He quitte devant moi espèce de looser, un perdant comme ça. Si tout ceci m’arrive aujourd’hui c’est de ta faute. Une « femmellette ». Zéro  % d’ambition, TEGUE ARGENT , TEGUE BIENS ,!!! il fallait toujours que je fasse les choses de moi-même. Même quand je suis allé jusqu’à me salir les mains tu n’as  pas été foutu de maintenir la relève…

L’ONCLE : tais-toi vite. Arrête immédiatement ! mais quel est ce comportement ?Tu es folle ou tu es sorcière ?

LE PASTEUR : calmez  vous sil vous plait, n’oubliez pas que nous sommes dans un hôpital ,de plus les autres patients dorment encore. Je  propose que vous me laissiez seul avec la malade pour quelques minutes si ça ne vous dérange pas .

Ils me regardent tous et finissent par sortir un à un non sans avoir lancé un regard à la dame. 

Une fois seul avec elle je tire la seule chaise qui se trouve dans la chambre et la rapproche du lit avant de m’y assoir. Elle se contente juste de me regarder sans rien dire. Je la regarde quelques instants en priant le seigneur dans mon cœur de m’aider à prononcer les paroles justes

PASTEUR : Madame , je ne vous connais pas mais je sais que vous avez fait beaucoup de choses qui ne plaisent pas au seigneur . repentez-vous si vous voulez être sauvé. Si vous ne le faite pas pour vous faites-le au moins pour votre fils

SITA JACKIE : mon fils n’a rien à y voir

PASTEUR : oh si qu’il est impliqué, VOUS l’avez impliqué en versant vos urines sur le feu

Elle me regarde d’un air surpris comme pour dire « comment vous savez ça » ?

PASTEUR : inutile  de me poser des questions , tout est entre vos mains maintenant . Sachez que le seigneur est miséricordieux et qu’il peut apaiser vos souffrances.

Je la regarde elle ne dit rien  pendant quelques minutes  mais quand je suis sur le points de me lever et sortir elle éclate en sanglot , je me dirige à la porte et demande aux autres d’entrer. Ils reviennent et la trouve qui pleure toujours. Tous la regarde sans prononcer la moindre parole  mais  personne n’essaie de s’approcher d’elle pour la réconforter 

Sita jackie :  je vois que le moment est venu pour moi de parler. De toute les façon vu l’état de ma peau je sais que je n’ai plus pour longtemps. Et je ne veux pas condamner mon fils pour mes fautes à moi

GASTON : Qu’as-tu fais à mon fils vieille sorcière ?

ERIC : Tonton ce n’est pas le moment , laisse là parler et on avisera après

Sita Jackie le toise avant de continuer

SITA JACKIE : quand  j’ai épousé  Gaston je croyais que c’était un homme ambitieux mais je me trompait, j’ai vite déchanté lorsque je  me suis rendu compte qu’il se contentait du peu qu’il avait et était la marionnette de son frère. Ce dernier le prenait pour son homme à tout faire et lui le suivait comme un toutou. Sa femme me narguait avec ses sacs et vêtements de marque qu’elle ne s’empêchait  de mettre à la moindre occasion. Apres quelques années j’en ai eu marre et j’ai décidé d’agir. .

TONTON GASTON : Qu’as-tu fais ?  qu’as-tu fais ?

  Nous la regardons tous attendant la suite

Eric ( avec une voix tremblante) :  Tonton stp laisse la finir 

sita jackie se met subitement à pleurer          

Sita jackie : Eric, mon amour je suis désolé, vraiment désolé mais je n’avais pas le choix. Les voir  étaler leur richesse nuit et jour et se comporter comme si de rien n’était m’insupportais. L’agression de tes 

Parents c’était moi

TOUS : QUOI ????????????

ERIC : mais pourquoi ? pourquoi ?

Il le dit les yeux plein de larmes, son épouse se rapproche se lui et lui prend les mains pour le réconforter

SITA JACKIE : Pourquoi ? n’as-tu donc rien suivi de mon récit ? je VOULAIS leur fortune. Je savais que mon mari  allait être désigné  comme tuteur pour s’occuper de vous et que par conséquent on aurait enfin pu vivre comme des Rois, mais que dis je ? J’ALLAIS ENFIN VIVRE LA VIE QUE JE MERITAIS. Mais c’était sans compter sur le manque d’ambition  de ce con, il  a continué à nous faire vivre comme des gueux racontant que cet argent ne nous appartenait pas. Prendre quelques millions par ci et par là aurait retiré quoi à toute cette fortune ?

Eric en larme : donc c’est toi qui  a tué mes parents ? mais tu es folle ? pourquoi tant de méchanceté 

Gaston : je me disais que tu étais méchante mais je me trompais, tu es le démon en personne. Mon frère et sa femme t’ont toujours bien traité , ils t’ont même offert une voitures, des voyages et  autres et c’est comme ça que tu les a remercié, tu es un monstre , UN MONSTRE !

SIATA JACKIE : Je ne voulais pas me contenter des miettes toute ma vie  et crois moi si c’était a refaire je le referais mais cette fois ci tu les suivrais quelque temps après vieux schnock

JADE :  et ca t’a mener où ? regarde où tu es  aujourd’hui?

 SITA JACKIE :petite sotte c’est parce que je t’ai loupé que tu es là aujourd’hui , jusqu’à elle a le courage de me parler à moi Jackie. Elle rit à haute voix , du moins selon ce que son état lui permet avant de continuer. J’ai cru avoir réussi à vous séparer mais non il a fallu que tu reviennes des années après avec ton batard comme trophée

Jade : je ne vous permet pas de traiter mon fils de batard

SITA JACKIE : moouf tais-toi petite chienne , je parles tu parles aussi ? 

 Elle se lance dans un récit  au cour duquel elle nous dit comment elle a monté le coup et fais droguer jade avant de prendre les photos pour envoyer à Éric

SON ONCLE : Heeee Jackie eeeeeee comment et pourquoi est tu devenu ainsi ?

SITA JACKIE :  JE VOULAIS ERIC, elle me l’a volé

GASTON : Mais tu te rend compte que c’est de mon neveu que tu parles ? un enfant que nous avons vu grandir ?

SITA JACKIE : OUI C’était un enfant mais quand il a commencé à se développer il est devenu un  vrai Appolon . Et le jour où je l’ai vu nu Jai  juré de l’avoir pour moi toute seule, As-tu vu la baramine qu’il a entre les jambes ? pas ce vieux truc rabougris  que tu as . Mais il a fallu que cette pute vienne tout gâcher

Jade : moi ? mais je ne vous ai jamais rien fait, c’est vous qui m’avez pris en grippe

SITA JACKIE : Comment ça tu ne m’as rien fait ? tu m’a pris Éric, il n’a d’yeux que pour toi. Même après mon coup monté  et les années passées à l’extérieur, il a fallu que tu revienne  pour qu’il  te mange dans la main

JADE : Mais c’est malsain ça !

Sita Jackie : idiote là, c’est parce que tu es en vie que tu viens me sortir les gros mots français…kooo c’est malsain . Si c’est une insulte malsain toi-même . si l’idiot de marabout là avait bien fait son travail  tu serais six pieds sous terre.

ERIC : assez, assez ! j’ai assez entendu pour aujourd’hui, tu n’es qu’un monstre et je suis certaine que tu mérites ce qui t’arrive. Le seigneur te récompensera en fonction de tes actes. Jade allons-nous en d’ici

PASTEUR : Calme toi mon fils , je te comprends et partage ta peine . Madame par vos actes vous avez mis votre fils dans une mauvaise posture, sa vie est en danger  et c’est de votre faute

SITA JACKIE : oui vous me l’avez déjà dit mais je me rappelle très bien n’avoir  aucunement mentionné mon fils chez ces monsieurs  du coup je ne comprends pas comment il serait impliqué  dans tout cela

Pasteur : le seigneur m’a fait vous voir. Je vous ai vu entrain de verser vos urines sur un feu. C’est la vie de votre fils que vous leur avez servie sur un plat en or

SITA JACKIE : mais je ne savais pas que  cela aurait des conséquences sur mon fils.   Dit elle en pleurant.

S’il vous plait faites tout pour sauver mon fils, je vous en supplie

PASTEUR : nous allons procéder par des prières et  des jeunes  tout  en demandant au Père de nous guider et nous écouter  dans ce  combat. C’est lui qui détient le dernier mot, moi je ne suis qu’un simple serviteur Nous devons tous nous y mettre et avec foi. Mr Gaston, j’aurai aussi besoin de rencontrer votre fils en personne

SITA JACKIE : je vous en remercie.

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 J’ai de la peine pour cette femme. J’ai tout fait pour me faire accepter par elle au début mais voyant qu’elle ne manquait aucune occasion pour me rabaisser et mal se comporter à mon égard, j’ai fini par prendre du recul. Malika me disait de l’ignorer et de ne point m’attarder sur ses agissement . Aujourd’hui ja’i enfin une explication  à son comportement et au lieu de la détester  j’éprouve de la peine, voire de la pitié pour elle car je ne comprends point comment une personne saine peut développer ce genre de sentiment pour le neveu de son mari qu’elle a vu grandir ; mieux encore je ne comprends pas comment tu peux orchestrer le meurtre de  deux personnes uniquement parce que tu convoite leurs  biens. La convoitise et la cupidité humaine n’ont donc point de limite ?

 Nous sommes à l’extérieur entrain de discuter de la marche à suivre lorsque nous entendons un long gémissement dans la chambre de la malade ,nous nous y précipitons et la trouvons qui pousse son dernier soupir les yeux ouverts. Personne ne parle ni ne bouge pendant quelques minutes. Je crois que nous avons tous compris qu’elle venait de nous quitter. 

SON ONCLE : HEUUUUU JACKIE REGARDE COMMENT TU ES MORTE COMME LA POULE !

Le pasteur fait une prière pour le repos de son âme. Tonton Gaston et Éric continuent d’être silencieux

JADE : Je crois qu’il faudrait qu’on prenne des dispositions pour mettre le corps à la morgue et commencer à informer la famille.

TONTON GASTON : tu as raison ma  fille.  A peine son corps sera mis à la morgue j’irai personnellement l’annoncer à mon fils et ensuite au reste de la famille

Aussitôt dit aussitôt fait nous avons mis le corps à la morgue et vu l’état du corps ,  l’oncle de la défunte et son mari ont décidé séance tenante que l’enterrement aura lieu la semaine prochaine.

En quittant L’hôpital j’envoie un message a Malika pour lui demander de nous retrouver urgemment à la maison.   Son frère et elle doivent discuter , il est le mieux placé pour lui annoncer ce que cette dame à fait à leurs parents. 

 Le chemin jusqu’à la maison se fait dans un silence déconcertant. J’ai envie de lui parler, de lui remonter le moral mais les mots me manquent. Je sais la douleur qu’il ressens en ce moment car  chaque fois qu’il mentionne ses parents l’on ressent la douleur causée par leur perte soudaine ; maintenant savoir que c’est la femme de leur oncle qui a commandité leur assassinat par pure jalousie est très douloureux , d’autant plus qu’elle les a plus ou moins élevé. Je pose ma main sur sa cuisse et y fait une petite caresse, il  tourne son regard vers moi et me fait un petit sourire.

 Il sort de la voiture une fois à la maison et vient m’aider à descendre comme à son habitude , mais quand il se tourne pour emprunter le chemin qui mène à la porte principale , je le retiens et profite de ces quelques secondes de surprise pour me jeter dans ses bras

JADE : Mon amour, tu n’es pas seul, je suis de tout cœur avec toi , parle-moi stp

ERIC : je sais et je te remercie de me supporter moi ainsi que ma famille depuis le début. Des années sont passées depuis le meurtre de mes parents mais  la douleur est toujours aussi profonde. Je prie le seigneur de me donner la force de lui pardonner comme lui nous pardonne. Toi cava ? tu ne t’es même pas bien reposé

Jade : nous allons bien ne t’inquiète pas dis-je en portant sa main à mon ventre. Je vais me reposer en milieu de journée. Je me suis permise de demander à Malika de venir, elle mérite de savoir la vérité et vaut mieux  qu’elle l’apprenne par toi  

Nous entrons à la maison main dans la main  et nous installons sur le canapé. J’allume la tv pour combler un peu le silence qu’il y’a en ce moment. Une trentaine de minute plus tard Malika débarque 

Malika : hummmm ma chérie il y a quoi ?  je suis sortie de la maison en urgence en voyant ton message il y’a quoi ?on ne peut plus faire la grasse mâtiné et  profiter de son chéri en paix ?

Eric : Malika tu ne sais pas dire bonjour ?

Malika : ahhhh c’est un nouveau jour ? en passant il y’a quoi ici pour le petit déjeuner , j’ai faim jusqu’à

Jade : toi encore ? tu marches  avec ton ventre maintenant ?

Nous nous dirigeons à la cuisine et préparons le petit déjeuner :œuf, café, thé et croissant que nous disposons sur la table . Chacun s’installe et mange en silence . Quand nous avons fini je regarde mon chéri qui  a le regard perdu dans le vide

Malika : on dit souvent que « quelque soit le problème ,mange d’abord » j’ai déjà mangé maintenant dites-moi ce qui se passe . Éric, pourquoi fais-tu cette tête d’enterrement ? on dirait que quelqu’un est mort ou alors que tu as reçu la pire  nouvelle de ta vie

Eric : tout d’abord je voulais te dire que sita jackie est décédé ce matin

Malika :  heeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!hummmm donc la situation s’est empiré  jusqu’à ce point ? je n’ai même pas eu le  temps d’aller lui rendre visite.  Il s’est passé quoi au juste ?

*********************ERIC*********************************

Contrairement à moi ma sœur n’a jamais supporté cette femme ,je comprends donc qu’elle parle avec autant de detachement.je lui fait donc le topo de tout ce qui s’est passé à l’hôpital concernant  son décès en prenant soin de ne point évoquer la partie  de nos parents

MALIKA : j’ai toujours dit que cette femme n’était pas bien. Convoiter le neveu de son mari, aller chez les marabouts pour faire du mal à sa femme , si ce n’est pas la sorcellerie ça c’est quoi ? AH comme le dit le dicton « tout se paye ici-bas ». Je suis juste désolé pour son fainéant de fils et pour tonton qui n’a rien fait pour mériter une diablesse pareille comme femme

 Je lève les yeux et rencontre le regard de ma chérie sur moi. Il se veut encourageant. Je sais qu’elle veut que je dise toute la vérité à ma sœur mais j’ai  très peur de la faire souffrir. Si je ne lui dis pas et qu’elle l’apprends par quelqu’un d’autre elle va m’en vouloir

ERIC : Malika ce n’est pas tout

MALIKA : hein papa ?

ERIC : je  voudrais juste que tu restes calme  après ce que je vais te dire

MALIKA : ekieh donc il peut avoir pire que ce que vous m’avez dit là ? j’en doute. Papa balance la sauce, je suis un adulte vacciné

ERIC :En fait il se trouve qu’avant de mourir elle a avoué avoir commandité le meurtre de de de de…

MALIKA : de qui ? dit-elle la voix tremblante

ERIC : de nos parents 

MALIKA : quoi ? dis-moi que tu blagues dis moi que tu plaisantes ERIC, Nonnnnn pourquoi autant de méchanceté ?pouquoiiiiiiiii pourquoi

Je lui raconte donc les raisons évoquées par la défunte et elle n’en croit pas ses oreilles

MALIKA: ca c’est le vampirisme, tuer les gens pour leur argents, elle est où maintenant ? 

 Elle se nettoie le nez et les yeux avant de lancer

Malika :de toute façon elle a eu ce qu’elle mérite  st d’ailleurs  je n’irai pas à ses obsèques.