Tonton gentil
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 10 : Tonton gentil
***Hélène***
[Éclats de verre]
Il ne manquait plus que ça tchrummm, je ne vais pas nier qu'elle m'était très indispensable. Mais il fallait qu'elle foute le camps de chez moi. Me draguer mon petit copain non mais elle se prend pour qui ?Je savais ; je savais, les filles d'aujourd'hui sont des manipulatrices et si tu te laisses aller, rapidement elles vont te piquer ton homme. Les filles de Cotonou surtout, elles sont comme ça. C'est la raison pour laquelle au départ je n'aimais pas faire entrer mes amis dans la maison en la présence de mes domestique. Je led libère et une fois mes invités parti, je les faisait appel. Comme Arthur avait insisté passé la semaine ici c'était pour cela. Si ce n'est pas de la jalousie c'est quoi ? Une petite arriviste comme elle. Je trouverai une autre femme de ménage mais plus de jeune fille dans ma maison, je vais bien préciser dans l'annonce une femme de la cinquantaine à défaut je prendrai un homme le plus rapidement possible parce que je ne peux pas faire tout seule ces travaux. Je suis même fatiguée.
[sonnerie de téléphone]
Mais c'est qui encore, pfff il faut d'abord que je ramasse ses tessons de verre avant de prendre le téléphone. Non il faut que je réponde à l'appel c'est peut-être urgent. Pfff
Moi : Moahameeeeed..... Mohamed........ Mohamed n'est pas là....?
Avant que je n'arrive dans la chambre le portable avait cessé de sonner
Moi : Mohameeeeedd
Mohamed : Oui patronne vous m'aviez appelé ?
Moi : non je t'ai fait appel tchrummm tu étais où ?
Lui : je... Je l'avais la voiture madame
Moi : tu as finis ?
Lui : oui patronne
Moi (m'asseyant dans le canapé) : tchrummm rentres dans la cuisine tu verras les débris de verre parterre ramasses moi tout et nettoie moi la cuisine.
Lui : d'accord madame
C'était Kafilath qui m'appellait, il faut que je la rappelle c'est sûrement à propos d'Arthur
Khafi : Hélène comment tu vas ?
Moi : oh ça va ma chère
Khafi : qu'est ce qu'il y a tu reviens du sport?
Moi : Non non pourquoi ?
Khafi : ah comme tu as l'air essoufflé au téléphone
Moi : Non. Alors dis moi
Khafi : Je t'appel par rapport à ton ami la celui qui est à la recherche de travail
Moi : oui oui
Khafi : qu'il se présente demain au bureau avec son dossier
Moi : D'accord merci ma chérie
Khafi : et qu'il soit à l'heure s'il te plaît je ne tolère pas le retard.
Moi : ne t'en fait pas chère amie
Khafi : allez bon dimanche et bisous
Moi : merci
Click
Khafilath c'est le genre de femme qui à elle seule est à la fois homme et femme. Une femme que j'admire beaucoup. Déjà depuis les bancs elle était une fille brillante. Elle a la tête sur les épaules et qui reste focus sur ses objectifs, elle sait ce qu'elle veut et est prête à tout sacrifier pour ne rien laisser se mettre entre elle et les buts qu’elle vise. Elle a bâti toute seule son entreprise. C'est une femme de principe que j'admire beaucoup.
Vous vous demandez sûrement ce que je fais moi dans la vie, d'où je sors tout cet argent ? Eh bien c'est l'héritage que m'a laissé mes feu parents. Mon père paix à son âme était un puissant homme d'affaires de ce pays, dans son testament après sa mort il nous a laissé mon frère et moi cinquante pour cent de sa fortune qu'on devrait se partager en part égale et cinquante restant à ma mère. Cette dernière aussi après son décès nous a légué la totalité de ses biens d'où notre richesse. Mon frère est à l'extérieur du pays avec sa petite famille. J'aimais tellement mes parents, surtout ma mère nous nous ressemblons comme deux gouttes, c'est à elle je ressemble le plus.
Moi : Mohamed... Mohamed....
Lui (sortant de nul part): oui madame
Moi : apportes moi une bouteille d'eau
Lui : toute suite madame
Moi : tu as fini de me nettoyer la cuisine ?
Lui : Non madame
Il faut que j'appelle Arthur, j'ai lancé son numéro qui sonnait en vain, j'ai préféré lui envoyer un message
Moi : Arthur comment tu vas ? Voilà il faut que tu te présente lundi matin très tôt à "Millénium Structure" avec tes dossiers. La directrice t'attendra.
Un autre message
Moi : Et si tu passais à la maison ce soir ?Tu me manques.
Le voyant n'a pas marqué les deux traits ceci dit, il n'est pas connecté.
Moi : ... Mohameddd... Vraiment celui là.... Mohamed...
Lui : oui madame
Moi : tu fais quoi ?
Lui : eeeuuh voilà l'eau.
Moi (le toisant) : vas me prendre du pain sec à la pâtisserie (lui tendant les sous)
Lui (prenant) : d'accord Madame
Moi : pâtisserie j'ai dit hein, ne me prends pas le pain à la boulangerie d'à côté, ils utilisent les farines gâté gâté là j'ai bien dit à la pâtisserie.
Mohamed : oui madame
Moi : laisses la cuisine d'abord au retour tu le feras
Mohamed : d'accord
Pfffff vraiment, il faut que je trouve une ménagère au plus vite.
***Solènne***
Moi (perdant patience) : il ne décroche pas, il ne décroche pas
Priscille : calme toi
Moi : pourquoi, pourquoi il ne vas pas décrocher ?
Priscille : tu n'es pas en position de force, calme toi
Moi : comment ?
Priscille : Penses à ton état
Moi : bien sûre que je pense à mon état. Dylan connais l'état dans lequel je suis et il est parti d'ici depuis deux jours sans donné de nouvelles, si tu n'étais pas là comment j'allais faire. Je l'appelle il ne décroche pas
Priscille : Dieu sait fait ses choses et je suis là
Moi : quand il va décrocher il va m'entendre
Priscille : tu sais qu'il est avec sa femme
Moi : et moi je suis quoi ?
Je vais lui donner un fils, un héritier
Priscille : en tous cas essaie de te calmer ce n'est pas bon pour l'enfant.
J'ai passé la nuit à l'hôpital, j'ai eu un malaise tard dans la nuit, c'est la voisine qui m'a secouru et m'a conduite à l'hôpital avec son mari. J'appelle Dylan d'abord il était hors zone et après il ne décrochais plus. C'est ce que je disais, je dois le rejoindre mais il me dit ma femme ma femme, et moi je ne suis pas une femme ? Je vais quand même lui donner un fils, un héritier. S'il pense que je suis bête, c'est qu'il se trompe et que sa soit disante femme se prépare, nous allons bientôt faire ménage à trois.
***Arthur***
Dégoulinant de sueur, je me rends sous la douche.
Karène(m'enlaçant par derrière) : Hummm beau goss?
Moi : qu'est ce que tu veux ?
Karene : tu es un vrai malade
Moi : tu aimes ça
Karène : oui et j'aime aussi ton argent. Je me demande comment tu te prends avec elles sans qu'elles ne découvrent ton jeu
Moi : je suis un bon joueur
Karène (me caressant) : j'ai bien envie de jouer au jeu avec toi
Moi (la plaquant contre le mur) : quoi ?
Karène : je sais que tu sors spécialement avec les femmes aisées
Moi : et ?
Karène : on pourrait toi et moi travailler enssemble
Moi : c'est à dire ?
Karène : c'est à dire, je pourrais t'aider au moment venu. On fait du donnant donnant
Moi (lui donnant une claque sur les fesses): je vais y penser
Karène (remuant son bassin): ouais
Moi : tu es une salope toi
Karène : baises moi
Elle s'est cambrée de sorte à me donner accès à toute son intimité, j'ai attrapé ses cheveux et sans aucune douceur je l'ai pénétré je me suis mis à la buté sauvagement. Cette fille je l'ai rencontré un soir dans un club, elle jouait à sa pute. Je l'ai baisé ce même soir. Entre elle et moi c'est du donnant donnant et elle le sait.
Karène (bouche entre ouverte) : aaaaaaa ouiiii
Moi : Tu aimes ça ???
Karène : ouuuuiiiiiii
Moi : Salope
Karène : aahhh
Après notre séance, j'ai prit une douche avant de m'allonger, j'ai prit mon portable en remarquant plusieurs appel d'Héléne et Nella. Je me suis connecté aussitôt en lisant deux messages d'Hélène et cinq de Nella.
<<Hehoo>>
<<Bonjour bb>>
<<Tu es à la maison ?>> <<J'arrive>>
<<Je ne suis plus loin>>
Karène (se jettant sur le lit) : oh que j'ai sommeil
J'ai surgit en la poussant
Moi : vas t'en d'ici
Karène (se redressant): quoi ?
Moi : vas t'en ma petite amie arrive
Karène : tchrummm c'est pour ça que tu me jettes comme si j'étais un torchon ou quoi ?
Je me suis mise à mettre de l'ordre dans la chambre et sur le lit
Moi : S'il te plait Karène vas t'en
Karène : c'est pour cela que je te proposais un marché tout à l'heure. Quand nous serons dans des situations pareilles, tu me présenteras simplement comme une cousine.
Moi (m'arretant en la fixant) : tu n'as pas tord
Karène(me montrant ses dents) : voilà ce que je disais
Moi : je vais y penser mais maintenant pars avant qu'elle ne vienne elle n'est plus loin.
Karène (me tendant la main) : mon argent de transport
J'ai mit la main dans la poche en lui remettant tous ce que j'avais comme billets
Moi (la poussant hors de la chambre) : allez casses toi
Karène : Roooh doucement non c'est quoi ? ...(me caressant la joue) appel moi si tu as besoin de mes services.
Moi : tu veux m'énerver
Karène (sortant): j'aime ça. Bye
Je me suis placé devant le miroir pour voir si j'étais clean avant d'appeler Nella
Moi : j'ai eu ton message tu es où ?
Nella : je suis là
Moi : là où ?
Nella : devant ton portail
Moi : anh
Voix : bonjour
Nella : oui bonjour
Moi : tu salues qui ?
Nella : une fille qui sortait de votre concession
Moi : houn
Nella : tu m'ouvres s'il te plaît ?
Moi : c'est ouvert
Click
Nella (entrant): ça va ?
Je lui ai ouvert mes bras et elle s'y ai réfugiée.
Moi : oui bébé. Excuses moi je dormais.
Nella : je l'avais deviné. Quoi de neuf ?
Moi : je veux voir le véhicule
Moi (souriant) : suis moi.
Ouufff la chance est toujours avec moi.
***Lara***
J'ai passé la nuit dans la maison sans que les parents ne le sache. Hier soir, je ne suis pas sortie, c'est la domestique qui m'a apporté à mangé. Cette nuit à été agréable dans ce lit douillet, cette fraîcheur de la climatisation qui me caressait la peau. J'ai oublié un temps sois peu mes soucis en profitant de la tranquillité. Pas de Lara tu es où, Lara viens ici, Lara va là-bas Lara fais moi ci Lara fais moi ça. Le calme qui régnait dans cette maison me faisait moralement du bien.
Au réveil, la seule chose que j'ai faite était de dresser le lit ensuite prendre une bonne douche. C'est Elyed qui m'a apporté le petit déjeuner ce matin. Finalement je me suis rappelé du visage. C'était monsieur tout frais qui m'avait interpellé un samedi quand je quittais le marché. Nous avons beaucoup discuté ce matin il a voulu connaître qui est Lara on a même prit le petit déjeuner ensemble dans la chambre ici.
J'ai changé ma robe de ce matin contre un jean bleu et un tee-shirt blanc, je me suis mise en position assise en attendant Elyed.
[toc toc toc]
Moi : oui
Elyed( ouvrant) : je peux ?
Moi : oui
Elyed (passant la porte) : euh...
Moi (les yeux grands ouverts): pourquoi tu me regardes ainsi ?
Elyed : disons que c'est la première fois que je te vois en... Tu es magnifique
Moi : Merci... Et arrêtes de me regarder comme ça
Elyed : Lara tu es très belle
Moi : merci Elyed
Elyed : bon ben Névi vient de m'appeler, il n'attend que nous
Moi : okay euh tes parents...
Elyed : ils viennent de partir
Moi (prenant mon sac) : on y va alors
Elyed : oui
Nous sommes sortis et il a refermé la chambre derrière lui. je me suis arrêtée en le regardant.
Elyed : Nous allons prendre par l'entrée principale.
Cette maison est deux fois plus grande et plus jolie que celle d'Hélène.
Elle : au revoir Madame
Moi : merci
Elyed : Alice m'a soeur est là ?
Elle : non monsieur elle est sortie il y a un moment
Elyed (la regardant) : je ne tarde pas
Elle : d'accord
Nous avons prit la route et environ une demi heure plutard Elyed s'est garé devant une maison.
Elyed (retirant la ceinture) : nous y sommes.
Je suis descendue au même moment que lui. Nous avons fait notre entré dans la maison. Névillon nous attendait déjà. Après les salutations il m'a remit les clés et ma donné le contact du propriétaire. Ils on négociés déjà je suis juste un remplaçant de Névi qui sortait donc c'est comme s'il est toujours là. Je lui ai remis les trois mois de loyer et nous avons échangé les contacts. C'est une maison de trois ménages et la mienne se situe au fond en première position. La cour est très propre et ça à l'air calme, je ne pouvais pas espérer mieux.
Névi à prit congé de nous en me souhaitant la bienvenue.
Elyed : bon il va falloir la meublée
Moi : oui je trouverai bien les Les meubles et les appareils en location.
Elyed : Mais pour ce soir il te faut au moins un matelas
Moi : ça ira je vais me débrouiller ainsi d'abord. Névi m'a laissé son tapis de sol, je pourrais doubler un pagne et me coucher ce soir. Dès demain je verrai comment m'en procurer.
Elyed : humm tu ne vas pas de coucher à même le sol
Moi : ce n'est rien. Ce ne sera pas la première fois
Elyed : Non non non, je vais voir comment te procurer au moins le matelas pour ce soir
Moi : merci Elyed c'est vrai gentil
Elyed : je te laisse. Je reviendrai te voir
Moi : je te raccompagne jusqu'à ta voiture.
Moi : Salut ta soeur et dis lui merci de ma part
Elyed (entrant dans son véhicule) : d'accord
Je suis retournée à l'intérieur m'installer, enfin je n'avais qu'un seul sac que j'ai posé dans un coin de la chambre à couché. Qu'est ce que je vais mangé je n'ai rien, absolument rien. Demain je vais me mettre à chercher du boulot mais avant je passerai voir Mélissa.
[...]
Ce sont des coups contre la porte qui ont mis fin à mon repos, je ne sais même pas l'heure qu'il fait puisque je n'ai pas de montre ni de portable. Qui me connaît pour me rendre visite ou est ce le propriétaire ? Me suis-je demandé
Moi : c'est qui ?
Voix féminine : c'est nous
Moi : vous ?
Voix : Elyed et Nella
Moi : oh
En ouvrant j'ai été accueillie par le matelas avec lequel ils m'ont poussé.
Moi : oooooh
Nella : surprise bonsoir
Moi : salut
Elyed : tu dormais ?
Moi : oui il fait quelle heure ?
Nella : on a longtemps toqué inh. Vingt et deux heures
Moi (refermant) : oh désolée
Nella : ferme pas, il reste des choses
Moi : Ah bon quoi ?
Nella (s'en allant) : le gaz et le ravitaillement qu'on a fait
Moi (regardant Elyed) : tu as fais quoi ?
Elyed : Rien, je t'ai juste aidé le mieux que j'ai pu
Moi : Elyed
Nella (arrivant essoufflée): Mais vous faites quoi là vous m'aviez laissé transporté tous ça seule
Elyed : c'est du sport
Moi : laisse moi faire le reste
Nella : ce n'ai pas fini hein, nous t'avons pris de la bouffe
Elyed : je me suis dis que certainement tu ne mangeras pas avant d'aller au lit
Moi (émue) : merci c'est vraiment gentille, Nella merci
Nella : ce n'est pas moi oooh c'est tonton gentil qu'il faut remercier
Moi (le regardant): Merci tonton gentil
Sa soeur et moi avions éclatés de rire face à la tête qu'il avait fait.
Nella : ce n'est pas fini
Moi (ouvrant les yeux) : encore ?
Elyed (me tendant un sachet) : ...
Moi : il y a quoi dedans ?
Nella (souriante): un iPhone attends donne moi ça (ouvrant le paquet) voilà je l'ai rechargé, nous avons inséré la puce déjà et j'ai prit la peine d'insérer mon numéro et le sien dedans. Ton numéro est écrit ici derrière le carton.
J'étais plus que contente je ne pouvais pas exprimer ma joie.
Nella : ce n'est pas moi ooh c'est tonton gentil
Elyed : ooh bouges de là
Moi : comment vous dire merci ?
Nella : juste une petite bise me suffit largement han
Je leur ai fait la bise à chacun et ils on prit congé de moi.
Elyed : appel moi au moindre soucis
Nella : même à deux heures quand tu auras un soucis appel seulement il volera à ton secours c'est tonton gentil
Elyed : fous moi la paix Nella
Moi (sourire jusqu'aux dents) : d'accord
J'ai refermé ma porte. J'ai positionné le matelas je me suis assise là dessus j'ai dégusté mon du riz au poulet avec appétit. Vraiment gentil de la part de tonton gentil.
Portable en mains, je ne su à quel moment le sommeil m'emporta.
[...]
Moi (poussant la porte) : Bonjour
Elle (accueillante) : bonjour madame vous allez bien ?
Moi : oui....
Elle : en quoi puis-je vous aider ?
Moi : Je veux voir Madame Mélissa
Elle : madame n'est pas là, je ne sais pas si elle sera là aujourd'hui ça fait six jours qu'elle n'a plus mis pieds ici
Moi : euuh... Vous avez son numéro ? Je l'avais mais je l'ai perdu.
Elle : je vous donne sa carte
Moi : merci
Elle (me la tendant) : tenez
Moi (la prenant) : euh une dernière chose s'il vous plaît
Elle : oui ?
Moi : pouvez vous m'indiquer son domicile ?
Elle : bien sûr
...
Plume d'ébène : les écrits de lulu
A suivre...
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Kissss