***Mike***

J'écoute attentivement Amal me raconter ses malheurs et je secoue la tête. Définitivement ce garçon est grave quoi!

Moi : Man quand tes aînés te parlent tu écoutes au moins?! Dans cette histoire je t'ai dit de faire gaffe combien de fois? Tu crois que Yaa c'est tes filles stupides que tu gères comme tu veux là?

Amal : N'enfonce pas le clou s'il te plaît! Je ne sais plus où mettre la tête...Au bureau, elle m'ignore et échange avec moi par mail! Mec par mail s'il te plaît! Ou elle m'envoie son assistante! Elle a fait installer un système à son bureau et il faut sonner et c'est elle qui vous ouvre de l'intérieur. Nous vivons dans la même maison avec ça : elle fait les courses, fait à manger et dans la chambre il ne se passe rien...rien! Je vois tout comme ça j'avale juste la salive...A force j'ai la gorge douloureuse...Je suis à cran!

Moi : Mdrr...On dirait qu'elle veut ta prendre à garder ta braguette fermée!

Amal : Je vois que ça t'amuse!

Moi : Krkr...essaye de l'amadouer alors!

Amal : Hum!

Je quitte ce traître de Mike et rejoint mon chez moi. Comme tous les soirs depuis une semaine que nous vivons ensemble, tout est prêt quand je rentre. Je la retrouve à la cuisine, elle portait une mini jupe en jeans avec un débardeur, elle se met sur la plante des pieds pour attraper le saladier.

***Yaa***

Je sens Amal qui se colle à moi pour me prendre le saladier, il me le remet mais ne semble pas vouloir bouger d'un pouce. Je sens son érection contre mes fesses mais je fais mine d'être occupée. Depuis que j'ai emménagé, je ne lui parle que quand c'est nécessaire. Je mets de petites tenues et je l'observe du coin de l’œil. Sa réaction est presque immédiate je sais l'effet que j'ai sur lui! Mais je ne le calcule pas, il a essayé de parler mais je lui ai dit que je n'étais pas prête. La nuit, il se colle à moi, touche mes rondeurs, je fais la morte. Il est à la torture. Je me balade à poil quand je finis de prendre mon bain. Tu t'amuses avec le joyau de Edward Nelson...tu payes la facture! Tchiip!

Quand à l'autre chipie, je ne vous ai pas dit? Je l'ai récupéré! Figurez-vous que je faisais la liste des courses avec madame Bello, quand quelqu'un a sonné. La dame va ouvrir et viens me dire que c'est la voisine qui voudrait emprunter du poivre. Je dis OK je m'en occupe. Je venais d'acheter un pot plein, je vais le chercher ouvre la porte. Quand la fille me voit, elle tique le temps qu'elle réalise je l'agrippe et verse le pot sur elle. L'imbécile hurle j'attrape son oreille.

Moi : Chez moi c'est comme ça on traite les voleuses de mari...Je ne veux plus que tu passes devant l'appartement n°4...Tu me vois venir tu rebrousses chemin...Tu souris à mon homme je te casse les dents...Tu le regardes je te crèves les yeux...Tu le touches je te casse le bras. Est-ce que tu m'as entendu?

Elle se démène comme une furie, il y avait du poivre partout, je ne lâche pas prise

Moi : Est-ce que tu as comprise?

Chloé : Oui oui!!!

Dès que je la lâche elle file comme si elle avait le feu aux fesses, qu'elle aille laver son décolleté. Salope! Madame Bello était morte de rire. Toute la journée j'ai senti son regard sur moi. Eh oui! Chacun de nous à en lui une part de folie.

En attendant votre parent jure que mon derrière il ne lâche plus.

Amal : bébé...J'ai faim!

Moi (imperturbable) : La nourriture est prête...Je mets juste la salade de fruits au frais...

Amal : Je ne parle pas de ça...Je ne supporte plus tout ça...Cette distance entre nous

Je me retourne et croise les bras sur ma poitrine en levant un sourcil, bien épilé s'il vous plaît...Qui va se négliger?

Moi : De quelle distance tu me parles? Je vis avec toi! Je m'occupes de toi!

Amal : J'ai besoin de te sentir chérie...

Il essaye de m'embrasser, je me dérobe

Moi : le repas va être froid

J'entends son gémissement de frustration!

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