Tout es bien qui finit bien

Ecrit par Nellya

Partie 10


Ma sœur a été hospitalisée, chaque jour on se relayait à l'hôpital, on n'a même pas fêté la tabaski tellement on était angoissé.

Les médecins ont dit qu'il s'agit d'une tumeur bénigne et qu'elle est non cancéreuse.

Ma grand mère a directement pris la parole 


-docteur s'il vous plait dites nous en plus 


-Il arrive rarement qu'elle cause des problèmes graves ou qu'elle mette la vie en danger, sauf si elle apparaît dans un organe vital ou si elle devient très grosse et qu'elle exerce une pression sur des tissus voisins.
La tumeur bénigne a tendance à se développer lentement et à rester au même endroit sans se propager à d'autres parties du corps. Une fois enlevée par chirurgie , elle n'a pas l'habitude de réapparaître et comme votre malade n'est pas exposée aux risques de cancer nous n'attendons votre autorisation pour l'opérer 


-faites donc 


J'étais soulagée mais au mot opération je pris peur, c'est par opération que j'avais perdu ma grande sœur et je ne voulais pas perte ma petite sœur aussi, j'ai direct apostrophé le docteur 


- docteur il n'y a pas d'autres moyens de la sauver par exemple la chimiothérapie 


-vous savez avec la chimiothérapie, le traitement prend beaucoup plus de temps à agir et il y'a des effets secondaires le patient peut en souffrir 


-c'est que en fait j'ai peur pour ma sœur 


- ne vous inquiétez pas je vous ramènerai votre sœur saine et sauve( en s'adressant à ma tante) madame veuillez me suivre pour la signature des dossiers pour procéder à l'opération 


Une fois la paperasse réglée, on est resté pendant cinq heures de temps sans nouvelles, ce sont les cinq heures les plus longues de ma vie, j'étais là à critiquer les médecins

 

- mais qu'est ce qu'il font, s'ils sont si incompétents que cela autant qu'ils le disent et qu'on aille ailleurs 


- calme toi chérie ils ne font que leur travail c'est l'opération qui demande du temps , tu verras tout va s'arranger 


Je me suis blottie dans les bras de ma tante, une quinzaine de minutes plus tard le médecin est venu nous annoncer que l'opération c'était bien passée et qu'elle était en salle de récupération 


J'ai presque sauté dans ses bras 


-merci merci merci docteur pourrions nous la voir maintenant 


- haha de rien mademoiselle , je ne fais que mon travail, pour l'instant elle a besoin de repos , revenez demain, comme ça elle sera en mesure de vous recevoir 


J'ai entendu ma grand mère dire des alhamdoulilah ( gloire à Dieu )


Le lendemain nous sommes revenus , on a pu la voir et discuter avec elle, à la voir , on dirait qu'elle n'a jamais été malade. Elle animait la discussion d'ailleurs elle a toujours était la plus bavarde d'entre nous, une vraie pipelette.


Les jours suivants elle recevait chaque jours la visite quotidien du médecin pour vérifier son état de santé, sa chambre ne désemplissait pas , je me demande d'où est ce qu'elle connaissait tout ces personnes, en passant par les médecins , infirmiers et patients, tous passait la voir, au bout de trois semaines, elle a enfin pu rentrer à la maison.


On a repris notre paisible petite vie, tout allait bien à la maison et entre Abdoulaye et moi c'était l'amour fou , hé oui finalement je l'ai accepté dans ma vie, durant la maladie de ma sœur il m'a soutenu, en aucun cas il ne m'a abandonné, je me disais qu'il était mon idéal, il me boostait tout le temps dans les études, j'avoue qu'il me fait me sentir moi même , ce que je ressens pour lui jamais je ne l'ai ressenti pour un homme, on parlait de mariage, de nos projets d'avenir, je lui ai fait savoir mes peurs quant à la sexualité il a su me rassurer.


Un jour on était quelque part entrain de discuter tout allait bien jusqu'à ce qu'un certain Jérôme m'envoie un message et malheureusement c'est tombé dans les mains de mon homme .
Il était très en colère j'ai beau lui expliquer qu'entre Jérôme et moi qu'il n'y avait juste que de l'amitié mais rien n'y fait, c'était notre toute première dispute. Il est resté une semaine sans prendre de mes nouvelles, et moi orgueilleuse comme j'étais et habituée à souffrir je suis restée de marbre.


Bien vrai qu'il me manquait mais je ne voulais pas faire le premier pas, il a le droit d'être jaloux certes mais il doit aussi apprendre à me faire confiance, parce que la confiance c'est la base de toute relation, au fond j'en voulais à moi même parce que j'avais le don de tout gâcher, à croire que je porte la poisse et que le bonheur ne veut même pas entendre parler de moi.
Deux semaines après il a capitulé, on s'est expliqué et on s'est promis que rien ni personne ne nous séparera.
Mais si seulement on savait

Nelly: A la recherch...