TOUTE LA VERITE 3
Ecrit par Lari93
Annabelle TANOH
Charles :
Olivia est partie ?
Moi : Oui
et je monte me coucher, bonne nuit à vous.
Anderson :
Bonne nuit Mon dernier espoir.
Merdeeee Il
est fou celui-là j’éclate de rire avant de prendre les escaliers.
J’entend
Charles de loin lui dire d’arrêté de faire le fou et qu’il ne veut pas de
problèmes.
Demain
j’aurais une longue journée alors mieux je me repose vite.
Il est 4h 30,
et je suis éveillé.
Il faut dire
que mon sommeil était très léger.
Aujourd’hui je
dois dire la vérité à toute ma famille.
Aujourd’hui, je
ne peux pas reculer ou reporter l’échéance, Charles ne me le pardonnerais pas.
Je me mets à
prier pour confier cette journée au seigneur.
« Père éternel,
il y a longtemps que je n’ai pas demeuré dans tes parvis.
Il y a
longtemps que je n’ai pas fléchi genou pour te confier ma vie et tout ce qui m’environne.
Peut-être que si je l’avais fait avant, ma vie
serait bien différente aujourd’hui j’aurais pu éviter l’épisode TRISHA.
Mais je sais
que c’est aussi que c’est grâces à toi que j’ai pu rencontrer cet homme merveilleux
qui m’aime et qui veille sur moi comme la prunelle de ses yeux.
Je ne cesserais de te remercier pour cela.
Seigneur adoucie
le cœur de mes proches afin qu’ils me pardonnent pour mes erreurs.
Que papa ne me
rejette pas et qu’il pardonne mes actes.
Eclaire moi
seigneur et aide moi à trouver les justes paroles en ce jour.
Amen »
A 08h, j’étais
prête pour me rendre au domicile familial.
Charles m’a
fait plein de câlin pour me réconforter et me déstresser avant que je quitte la
maison.
Il voulait
venir avec moi, mais j’ai encore refusé.
Il a donc exigé
que Bertrand me conduise et me ramène à la fin de cette rencontre.
Il est 09h, et
je suis arrivé chez mes parents.
J’entre et trouve papa au
salon.
Moi : Bonjour PAPA
Lui : Bonjour
Mademoiselle TANOH
Moi : Et maman ?
Lui : Dans la
cuisine.
Moi : Ok, je vais la
rejoindre.
Lui : Annabelle, j’espère
que ce type ne t’a rien fait de mal pour que tu demande à nous parler en comité
restreint à ce jour ?
Moi : Non papa, il ne
m’a rien fait. Il ne s’agit pas de lui mais de moi (IL a froncé les sourcilles).
Lui : ok si tu le
dis.
Je quitte rapidement le
salon pour la cuisine.
J’ai aidé maman.
Elle a essayé de me tirer
les vers du nez mais rien.
Je n’ai pas lâché une
seule miette. Ils sauront tout au même moment.
Les garçons sont arrivés à
tour de rôle et était au salon avec le Général.
Je les ai trouvés un peu
distant surtout Andrews.
Il n’y avait qu’Emile qui
me taquinait de temps à autre sur la grossesse.
Un fois à table nous avons
déjeuner en silence comme il est de coutume dans cette maison quand il n’y a
que les TANOH autour de la table.
Je remarque que tout le
monde a presque fini son assiette, c’était le moment ou jamais.
Je pose mes couverts,
respire un grand coup avant de me lancer.
Moi : humm Merci d’avoir
accepté cette rencontre dans ses conditions PAPA.
Je sais à quel point tu
chéris la présence de toute la famille lors de ses repas du dimanche et surtout
la présence de tes petits enfants.
(Ils ont tous les yeux
braqués sur moi, seigneur aide moi)
Papa : Ok, Alors dit
nous ce qu’on doit savoir ?
Moi : Papa, je n’ai
pas toujours été la fille sage que tu pensais avoir, j’ai fait des bêtises et j’espère
que tu trouveras la force de me pardonner.
Jason : Annabelle, (En
se levant de table) Tu viens deux secondes s’il te plait, désolé papa j’ai deux
mots à lui dire avant.
Brice : Oui s’il te
plait papa, il va lui parler juste quelques minutes.
(C’est quoi leurs problèmes
on aurait dit qu’ils veulent m’empêcher de parler, ils ne savent même pas ce
que je vais dire.)
Papa : Personne ne se
lève de cette table suis-je clair (Dit-il en criant, Jason se rassoit).
Annabelle parle maintenant.
(Waouh j’ai des frissons dans
le dos, son ton n’ai pas du tout rassurant.
Je regarde Jason et Brice,
Ensuite les autres et j’ai l’impression qu’ils me supplient tous du regard. J’ai
l’impression qu’ils veulent que je la ferme ? Mais es ce une impression ou
la réalité ?
Mais aujourd’hui, demain
ou a un date X la vérité se sauras alors mieux je continue.)
Papa : Tu vas parler enfin ?
Moi : J’ai dansé plusieurs
années dans des clubs pour adultes (Et merde c’est sortie comme ça).
Maman : Quoi ???
C’est une blague. Si c’est le cas elle est de mauvais gout Anna.
Moi : Ce n’est pas
une blague Maman, je l’ai fait étant étudiante à Montréal et pendant deux ans quand
je suis rentré au pays.
Mais je n’ai jamais vendu
mon corps.
Je ne me suis jamais donné
à qui que ce soit, pour de l’argent.
J’ai juste pratique de la
Pool Dance en tenue sexy.
Je jure que je ne me suis
jamais prostitué, jamais papa.
Aucune des personnes pour
qui j’ai dansé n’a partagé mon intimité.
J’ai été payé juste pour
danser.
J’ai aussi tout arrêté
depuis bientôt un an.
Mais c’est une partie de ma
vie et j’aimerais que vous l’appreniez de moi plutôt que d’un tier.
Les garçons avaient la
tête baissée.
Papa : Vous étiez au
courant n’est pas (en s’adressant à eux) ?
Brice : Papa humm,
nous l’avions su depuis peu.
(Ils le savaient ? mais
comment ? c’est pour ça qu’ils étaient distants ?)
Papa : Et vous comptiez
me le dire quand ? (Ils avaient toujours la tête baissé), vous comptiez me
le caché ? c’est pour ça que vous avez demandez deux minutes.
Andrews : PAPA !!
Lui : La ferme !
(Je sursaute presque)
Ok, toi (en me regardant),
Tu t’es confessé ? c’est bien.
Tu te sens libérer ? c’est
bien.
Je n’ose même pas demander
pourquoi tu l’as fait ? parce que je risque d’entendre que c’est encore
moi la cause, les choses des blancs tchippppp.
(Ses yeux sont rouges de
colère)
Toi et tes frères, vous allez
me faire le plaisir de dégager de ma maison et maintenant (Dit-il en criant)
Brice : Papa !!
Papa : J’ai dit
dehors. C’est valable pour vous tous.
Annabelle je ne veux plus
voir tes pieds chez moi.
Maman : Benoit calme
toi s’il te plait ce sont tes enfants.
Papa : Toi arrêté une
seconde, tu as entendu ta fille dans ses bêtises. En plus ses frères la protègent.
Qu’ils dégagent tous de ma maison (Crie-t-il de plus belle).
Moi : (Mes larmes coulaient
depuis un moment sans que je m’en rende compte) je suis désolé PAPA, je suis
désolé.
Je ne savais qu’ils étaient
au courant. Tu peux me blâmer moi mais pas eux.
Je te demande pardon. Je t’en
supplie.
Papa : Donne-moi une
seule raison valable, pour avoir agi comme tu l’as fait ? Juste une seule !
Moi : Te prouver que
je pouvais fréquenter m’importe quel endroit dangereux sans que ni toi, ni les garçons
ne soyez la, à veiller sur moi. Me prouver que je n’avais pas à porter
seulement des rideaux pour être une fille vertueuse et respectable.
Même là-bas par mon comportement,
j’avais le respect des gens qui me côtoyait.
Je me sentais libre Papa. J’étais
tout ce que tout ne voulait pas en partie.
Mais j’ai veillé à préserver
mon honneur.
C’était stupide, j’aurais
pu le faire autrement. Je te demande pardon.
Papa : Tu entends Alice.
Tu vois c’est comme je le pensais. C’est de ma faute si ta fille chérie a joué
les dévergonder tout ce temps.
POOL DANCE mon Cu********
As-tu une seul fois penser
à cette famille en faisant la bordelle dehors ?
Tu as pensé une seul fois à
notre nom ?
Et je suppose que si tu te
confesse aujourd’hui, c’est parce que ton secret ne tient qu’à un fil ? je ne
veux plus rien entendre.
Tu ne fais plus parti de
cette famille (douleur que je ressens dans le cœur, c’est multiplié par 1000,
Il vient de me renier là !)
Fou moi le camp d’ici, je
ne veux plus te voir, tu m’entends ?
Je suis plantée là à
regarder mon père et je sais qu’il ne blaguait pas.
Ses yeux sont rouges de
colère.
Andrews s’approche de moi
et me prend dans ses bras.
Andrews : Anna vient on part.
S’il te plait, tu es enceinte et ce n’ai pas bien pour le Bébé. Arrêté de pleurer
s’il te plait
Emile : Viens s’il te
plait.
Ils m’ont tous entrainé
vers la sortie.
Je suis toujours en pleure,
quand Brice me fait monter dans sa voiture.
Brice : (En s’adressant
à Bertrand) Je la ramènerais vous pouvez y aller.
Il me regarde, puis pars
sans rien dire.
Brice a conduit jusqu’à chez
Emile.
Les garçons nous ont
suivi.
J’espère ne pas subir un
autre lynchage.
Une fois dans le séjour,
je suis assise seul dans le divan.
Les garçons parlent entre
eux et Emile à sa femme.
Quand ils eurent tous fini,
ils reviennent vers moi.
Andrews vient près de moi
et me reprend dans ses bras.
Andrews : Nous sommes
là pour toi et tout va bien se passer. Il va finir par te pardonner mon cœur.
Moi : je sais que je
vous ai tous déçu, lui encore plus alors je ne pense pas qu’il le fera.
Michael : Tu sais
petite fleur, quand on l’a su franchement ont à tout voulu te donner la
correction qu’ils faillaient (Rire) de grosse fessés et de dangereuses gifles (Ils
se sont tous mis à rire, moi aussi, il n’ait jamais sérieux mon frère). Mais on
tous décidé de te soutenir quoi qu’il arrive alors je ne pense pas que ton père
tiendra longtemps sans toute sa famille.
Moi : Quoi ???
Jason : Hé oui petite,
s’il doit nous pardonner alors il le fera pour chacun de nous toi y compris
sinon il n’aura plus d’enfants et de petits enfants.
Brice : Il finira bien
par céder un jour. Ne te prend pas la tête, concentre-toi sur ce magnifique être
qui grandi en toi.
Moi : Merci les Gas,
je vous adore tellement (en les prenant à tour de rôle dans les bras). Je vous
demande pardon. Mes actions vous ont fait ou vous ferons aussi du mal, alors je
vous prie de me pardonner.
Emile : Tu es notre
petite sœur alors, peut importe ce que tu feras nous devons te défendre contre
le monde et te fesser dans le secret (En riant).
Moi : Merci pour tout.
Mais quand l’aviez-vous su ?
Brice : Secret de
grand frère.
Je suis restée plusieurs
heures avec eux jusqu’à ce que Andrews me ramène à la maison à la demande de Brice.
Je lui ai demander de
rentrer mais il a refusé, il ne voulait pas saluer Charles Emmanuel.
Je n’ai pas voulu insister
et savoir pourquoi.
J’espère du plus profond
que mon cœur que papa me pardonnera avant que mon enfant ne voie le jour.
Charles est dans le salon à
tourner en rond, il ne m’a pas vu arriver.
Moi : Bébé.
(Il me saute là-dessus carrément)
Charles Emmanuel :
Bertrand m’a dit que tu étais en pleure avec tes frères. Non ne dit rien repose
toi on en parlera plus tard.
Il a compris que je n’ai
pas la force de parler. Il m’a bercé toute la soirée.