UN NOUVEAU DEPART ?

Ecrit par Lari93

Annabelle TANOH

Je suis restée plusieurs heures avec eux jusqu’à ce que Andrews me ramène à la maison à la demande de Brice.

Je lui ai demander de rentrer mais il a refusé, il ne voulait pas saluer Charles Emmanuel.

Je n’ai pas voulu insister et savoir pourquoi.

J’espère du plus profond que mon cœur que papa me pardonnera avant que mon enfant ne voie le jour.

Charles est dans le salon à tourner en rond, il ne m’a pas vu arriver.

Moi : Bébé.

(Il me saute là-dessus carrément)

Charles Emmanuel : Bertrand m’a dit que tu étais en pleure avec tes frères. Non ne dit rien repose toi on en parlera plus tard.

Il a compris que je n’ai pas la force de parler. Il m’a bercé toute la soirée.

 

Trois Mois plus tard

 

Je suis déjà à mon huitième mois comme le temps passe si vite.

Charles et moi n’avions pas voulu connaitre le sexe du bébé, peu importe cela ne compte pas vraiment, on attend juste la surprise à la naissance .

Madame DASYLVIERA, n’est pas du même avis que nous, elle veut connaitre le sexe de l’enfant pour commander depuis l’étranger toute la literie, les vêtements, le mobilier et aussi aménagement sa chambre aussi bien chez elle que chez moi.

Cette femme est extraordinaire.

J’admire sa complicité parfaite aussi bien qu’avec Charles que les jumelles.

A chaque fois que Charles devait sortir du pays pour le boulot, elle prenait le relais avec les filles pour me pouponner et veiller sur moi. Je ne me sentais jamais seul.

Je vous assure que le jour ou Charles et moi leur avions parlé de TRISHA à ses parents, j’avais la boule au ventre.

Je m’attendais à ce qu’il demande à leur fils de me quitter. 

Je m’attendais à des reproches, à ce qu’ils me sortent de la maison à coup de pieds « Mais rien du tout ».

Monsieur et Madame DASYLVIERA, avaient juste dit qu’ils n’étaient personne pour me juger.

C’était mon passé ,si j’ai appris et tiré des leçons de cette expérience, c’était le plus important.

Monsieur DASYLVIERA avait dit que s’il fallait comparer mes bêtises et celle de son fils j’étais juste un ange à côté. 

En plus cela a favorisé notre rencontre et façonner notre idylle.

Ils m’ont aussi dit qu’ils espéraient que j’avais guérir de mes traumatismes.

Dans le cas contraire, ils m’aiderons à rencontrer un bon psychologue.

Et pour ce qui est de ma relation avec Charles, ils ne s’y mêleront jamais s’il s’agit de nous séparer. Les mots de monsieur DASYLVIERA était les suivantes :

« Nous sommes là pour vous épauler et soutenir dans les bons et mauvais moments. Mais aussi vous conseiller et aider à évoluer ensemble et non vous séparer.

Il est de notre rôle en tant que parents de vous remonter les bretelles quand le besoin s’y présente comme le fait ton père actuellement.

 Aussi en tant que couple nous avons aussi le devoir de vous donner le maximum de conseils afin de mieux solidifier votre vie de couple et de famille. »

J’ai pu constater toute la différence entre l’éducation occidentale et celle africaine.  

Les parents occidentaux sont plus à l’écoute de leurs enfants, cherche à comprendre les causes avant d’agir.

Mais nos parents là taper toujours avant toutes choses.

La famille DASYLVIERA est le parfait mix des deux si je peux dire et je compte appliquer la même chose avec mes enfants.

Monsieur DASYLVIERA m’avait aussi dit que papa finirais pas me pardonner, que tout père qui aime son enfant aurais agi  comme lui. 

Il fallait que je lui donner le temps de digérer  la nouvelle.

Mais voilà déjà plusieurs mois que les garçons et moi sommes bannie de la maison familiale.

Papa n'a pas encore changer d'avis.

Brefs, Olivia est retournée à Londres, sa soutenance est prévue cette semaine.

J’aurais aimé être là pour elle, mais je n’ai plus le droit de voyager je suis à terme, exigence de mon médecin.

Pour le travail depuis l’incident avec lyaah, j’ai eu droit à une autorisation forcée de télétravail. 

Au départ, j’étais contre mais monsieur n’a pas flancher du tout.

Concernant lyaah, Charles a essayé de prendre de ses nouvelles, mais ni elle et sa famille avait voulu communiquer avec lui. Il a donc laissé tomber.

Aujourd’hui c’est dimanche et j’ai décidé avec Charles-Emmanuel d’organiser un brunch à la résidence en invitant les garçons avec leurs familles.

S’ils ne peuvent plus aller chez papa c’est de ma faute, alors je les invite.

La demeure de Charles-Emmanuel est suffisamment grande pour accueillir tout le monde.

Ils étaient tous ok quand je leurs soumis notre invitation, mais Andrews était le seul avec qui j’ai dû faire mains et pieds avant qu’il accepte.

Je ne comprends toujours pas pourquoi il est si difficile quand il s’agit d’être dans le même endroit que Charles-Emmanuel.

Charles-Emmanuel : Bébé (Me faisant un bisou dans le cou et me tirant de mes pensées), tu devrais laisser nana gérer tout ceci.

Nana : Tu sais qu’Annabelle aime cuisiner et tout gérer alors laisse la faire tranquille. Je suis là je veille sur elle.

Charles-Emmanuel : elle devrait s’assoir, elle est pratiquement à terme. En plus, elle s’empiffre ici regarde sa bouche remue tout le temps. Cet enfant est un glouton, il fait grossir ma femme.

Moi : (En souriant à ses derniers mots) Je suis là vous savez ? en plus moi et mon enfant on adore être ici.

Emilie : Salut les tourtereaux, mon époux et moi sommes là.

Moi : Salut la baleine ! (En riant, Emilie attend des jumeaux et elle est a son 7ième mois de grossesse. Je me demande toujours comment elle fait pour être hyper active avec son gros ventre ? moi je suis déjà épuisé, vraiment chaque grossesse est unique)

Emilie : Bébé tu vois Annabelle ?

Emile : Ne l’écoute pas elle est jalouse, tu es la plus belle des baleines (En riant). Charles j’ai rapporter du vin j’espère qu’il sera à la hauteur de cette maison qui est au passage très magnifique. (Emilie est plusieurs fois venu à la résidence avec Olivia, mais aucun des garçons n’avait dépasser le seuil du portail de la maison)

Charles-Emmanuel : Merci Emile c’est un très bon Cabernet. Tu viens je te fais le tour du propriétaire, mieux vaut laisser ces femmes ici.

Une fois Charles et Emile loin de nos yeux, je me mets à papoter avec mon amie.

Emilie : Toi et Olivia quand allez-vous cessez de me faire des cachoteries ? c’est vrai que je n’ai pas votre relation fusionnelle et je comprends mais je suis toujours surprise de tout.

Emile m’a dit qu’elle avait rompu avec serge sans aucun motif.

J’ai dit à Emile que je n’étais pas au courant mais si c’est vrai c’est sûr que c’est serge le responsable. Je connais Olivia depuis peu mais, elle ne fait rien sans raison.

Moi : Le C**. Comme on le dit ont fini jamais de connaitre les gens. Après Daniels, C’est serge. Andrews n’a que des malhonnêtes comme ami. Il a été infidèle à Olivia et ceux depuis des années, elle l’a surpris en flagrant délit.

Au lieu de s’excuser il l’a tenu pour responsable, juste pare qu’elle étudie à Londres.  Quand elle est là il joue à l’amoureux fou dans son dos, il la trompe avec une interne de la faculté.

Emilie : Hééé seigneur, et Merd** , vous auriez dû me le dire. Vous m’avez laisser recevoir ce fou le Mercredi dernier chez moi, dans mon salon à regarder la LDC (Match de football) avec les garçons.

Moi : Désolé ma chérie, désolé tu as totalement raison.

Emilie : Elle s’en sort.

Moi : T’inquiète elle est forte tu sais.

Emilie : Dieu merci, tu es consciente que tu as invité les vipères chez toi (En riant).

Moi : Elles en auront plein la vue aujourd’hui, je sens que je vais chopper la grippe après ce déjeuner, tellement je vais éternuer (En riant toute les deux, elles vont bien me critiquer).

Emilie : Tiens (en me tenant un paquet, pleins de plante traditionnel) de la part de maman Alice, elle s’est dit que tu en auras besoin vu que tu es pratiquement à terme, elle a noté toute la prescription sur un papier. J’ai eu aussi droit au mien.

Moi : (Des larmes me coulent des yeux subitement, maman a envoyé tout ça pour moi) Quand es qu’elle te l’a remis ?

Emilie : Elle l’a remis à la mère d’Emile. Ma belle-mère à essayer de leur parler depuis son retour de voyage afin que cette tension familiale s’arrête mais le général est resté sur sa position. En plus il ne supporte pas le fait que les garçons l’obligent à pardonner tout le monde en même temps. Maman Alice s’inquiète pour vous tous, mais elle soutient encore la décision de son mari.

Moi : Merci mais dit à Tata de tout lui ramener (C’est d’elle que j’ai besoin).

Emilie : Hee Anna elle a fait son effort, tu en as besoin. Tu n’es pas heureuse qu’elle se soucie de toi. C’est déjà un bon signe. Tu l’as aussi blessé Anna, et les blessures guérissent tout doucement.

Elle a raison c’est déjà un bon signe, j’essuie mes larmes et remet le paquet à NANA ainsi que les prescriptions pour m’aider à les préparer.

Le buffet était prêt et dresser dans la salle à manger.

Nana et le chef m’ont beaucoup aidé tout était parfait comme je voulais, un mimi brunch digne d’un hôtel 05 étoiles.

Nous avions ouvert toutes les baies vitrées afin de faciliter l’accès à terrasse et au jardin.

Il fait particulièrement beau aujourd’hui, alors il faut en profiter.

Les garçons sont arrivés pratiquement ensemble avec femmes, enfants et fiancé.

Ils ont aussi ramené du vin et aussi des macarons pour moi.

La fiancée d’Andrew ne savait ou se mettre entre moi et Emilie ou les épouses de Jason et Brice.

Ces deux-là ont inspecté la résidence des yeux en chuchotant entres elles.

Les enfants couraient du salon, au jardin comme des fous.

Franchement, je crois que cette maison n’avait jamais reçu autant de monde.

Charles Emmanuel et les garçons bavardaient, avec un Andrews toujours en retrait.

Eliora (La fille de Brice) : Tati, tu penses qu’on pourra revenir profiter de la grande piscine ?

Mael (Fils de Jason) : Oui Tati Anna, s’il te plait on peut revenir chez tonton Charles-Emmanuel ? ici c’est plus joli. On revient quand ?

Charles-Emmanuel : Quand vous voulez. Si Tati ne peut pas venir vous chercher je viendrais vous chercher.

Ils lui ont sauter au cou de Charles, tout heureux.

Eliora : Tati Anna ton fiancé est trop gentil,  il faut l’épouser pour qu’on puisse toujours venir ici (Hé les enfants là on la bouche bien longue, Nous avons tous éclaté de rires).

Michael : Les petits enfants TANOH, tous des profiteurs. Tout ça juste pour la piscine.

Mais Charles il faut dire qu’après le tour de ta demeure, je te dis respect Mec.

Je n’imagine pas celle du domaine de tes parents avec sa clôture interminable, lorsqu’il m’arrive de passer devant de temps à autre.

Jason : Tu l’as hérité de tes parents ?

Charles-Emmanuel : le terrain Oui, Mon acquis plusieurs terrains dans la capitale et à l’intérieur. Mais cette maison je l’ai bâti avec l’aide d’un architecte Sud-africain très célèbre. Il a compris ma vision et l’a réalisé.

Michael : Mec avec beaucoup d’argent il ne peut que comprendre ta vison. Mais le résultat est magnifique.

Charles-Emmanuel : Merci.

Brice : Tu as longtemps vécu seul ici ?

Charles-Emmanuel : Oui dès que les travaux ont pris fin j’ai aménagé. J’ai vécu toute mon enfance seul dans une maison plus grande que celle là ou je voyais rarement mes parents alors je n’ai eu aucun souci à être seul ici.


Andrews: Quand on nait dans l’opulence on peut tout se permettre. Construire cette maison n’est pas grand-chose.

Charles-Emmanuel : (En souriant) c’est juste le fruit du travail acharné je dirais, je suis fière de cette maison, je l’ai bâti avec mes premiers revenus en tant que PDG de la DASYLVIERA HOLDING. Andrews je peux te parler en priver s’il te plait ?

Andrews : Ok (Le regardant surpris) ?

Charles l’a entrainé dans le séjour en direction de son bureau.

Pourquoi il veut lui parler ? je ne comprends pas.

Femme Jason : Annabelle (me ramenant sur terre), C’est qui les filles sur la photo avec les DASYLVIERA ?

Moi : ce sont des DASYLIVIERA.

Femme Brice : Charles est bien fils unique ?

Emilie : qu’es qui est difficile dans ce sont des DASYLIVIERA, il s’agit des sœurs de Charles-Emmanuel.

Femme Jason : surement des enfants eu hors mariage c’est courant avec les riches.

Moi : Souvent quand on ne sait rien on se tais tout simplement.

 

Charles-Emmanuel

 

Je sais ce que vous pensez de moi.

Mais, j’ai essayé d’être gentille et de prendre des nouvelles de lyaah pendant et après sa sortie de l’hôpital, mais elle ne voulait pas me voir. Et je dois vous avouer que je n’espérais pas mieux.

Cette fille je ne veux plus la voir en peinture.

Bertrand a vérifié et elle a quitté le pays depuis un moments, pareil que son idiot de complice.

En parlant de lui, j’ai incité le directeur général des impôts à fouiller dans les comptes de sa clinique personne ne paye correctement ses impôts dans ce pays. Ses agents vont lui faire des misères.

J’ai aussi traduit ses actes devant l’ordre des médecins avec une enveloppe bien garnis, j’attends juste le retrait de sa licence.

Je vais lui pourrir la vie à outrance, que même ses petites relations ne pourront pas l’aider.

Mais aujourd’hui il faut que je comprenne pourquoi le frère d’Annabelle, m’évite comme peste.

Ils sont très proche et je ressens son mal être à chaque fois, qu’il refuse de passer la voir à la maison.

Moi : (En entrant dans le bureau) Prend place s’il te plait.

Lui : Merci, pourquoi veux-tu me voir ?

Moi : C’est quoi le problème ?

Lui : De quoi parle tu ? sois plus explicite s’il te plait.

Moi : A toi d’être explicite. Pourquoi tu m’évite ? pourquoi tu me déteste ?

Lui : (En riant) c’est donc ça ?

Moi : Ton attitude affecte ta sœur, donc moi aussi. Tu n’es pas obligé de me donner des raisons, je m’en fiche.  On n’est pas obligé d’être des amis, mais je ne veux pas être ton ennemi. Je te respect et j’en attend la même chose de toi.

Mais s’il te plait fait des efforts pour elle.

Elle a besoin de retrouver votre complicité.

Lui : (il a un sourire noir) Je pense comme mon père. Elle ne sera jamais en sécurité avec toi. Regarde juste ce qui lui arrivé depuis que tu es dans sa vie. Tu as tellement peur que tu la garde pratiquement enfermé dans ton château de verre.

Sa vie à complètement changer.

Elle ne sort pratiquent pas sans garde du corps.

Même pour ses consultations prénatales, il fait que tes chiens de guerre l’accompagnent.

Quand l’enfant naitra comment feras-tu ?

Elle sera toute sa vie en télétravail ?

Ton enfant fera les cours à la maison ?

A cause de votre union et des folles qui t’entourent ont détourner mon ami qui s’est métamorphosé, jusqu’à oser vouloir lui faire du mal.

Je sais ce que tu fais à Daniel actuellement.

Il va perdre sa licence certes et j’en suis ravi, mais il ne va pas abandonner d’aussitôt.

 

Alors sache que malgré tes gorilles, je la préfère loin de toi.

Alors permet moi d’être sur mes gardes, car je tiens à elle.

Si je suis la aujourd’hui à ce brunch c’est aussi pour elle.

Alors monsieur, tu as la réponse à ta question.

Je ne ferais pas plus que je ne le fais actuellement.

Moi : Bien c’est bien noté (Il n’a pas totalement tort, mais je ne lui montrerais pas. Aussi ,que puis-je faire d’autre que de la surprotéger ? Il se lève et sors du bureau).

Je rejoins les autres après, et nous déjeunions dans la bonne ambiance.

Les garçons sont cool, Andrews est resté fidèle à lui-même tout l'après midi.

Les enfants ont mis le feu à la maison. 

J’ai bien rigolé et je suis pressé que le mien arrive pour faire pareil.

Ils sont tous rentré en début de soirée et on s’est promis de remettre ça.

 

Une semaine plus tard

 Charles-Emmanuel

Je suis au bureau en plein comité de direction lorsque mon téléphone se met sonner.

Je lis le message sur mon téléphone « Prépare toi pour le deuil de ton second enfant ».

Je suis en panique total.

Seigneur ! Annabelle !

J’appel son téléphone et aucune réponse.

Je sors de la salle de réunion suivie d’Anderson, en direction de mon bureau.

Moi : Allo Bertrand, Ou est Annabelle ?

Bertrand : Elle est sortie faire des courses, il y a quelques  heures environ avec un de mes hommes.

Moi : Appel le car elle est injoignable, et fait moi un retour rapide. (Je tourne en rond dans mon bureau comme un lion en cage).

04 Minutes plus tard

Bertrand : Allo Monsieur, il est aussi injoignable.

Moi : Merde, Bertrand j’ai reçu des menaces, retrouve-les-moi (dis-je en criant pour la première fois sur lui).

Bertrand : ok Monsieur.

Annabelle ou Trisha