
Tu ne sortiras pas ce soir
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre : 14 Tu ne sortiras pas ce soir
UNE HEURE PLUTÔT
***Orlando***
En quittant chez Alex, toute la bande a atterri dans un bar, c’est Justin qui nous a invités. Je tiens à être lucide donc je ne vais pas abuser de l'alcool. J’ai fait un message à cette petite en lui donnant l’heure du rendez vous.
Alex : toujours derrière la petite ?
Moi (rectifiant) : c’est elle qui me court après
Alex : et je suppose que ta femme n’est pas au courant
Moi (vidant mon verre) : Nah
Alex : la pauvre
Moi : j’ai été claire avec Sandra, elle ne m’intéresse pas
Alex : mais tu l’as fait
Moi : Elle s’est donnée à moi d’elle-même et je crois que ça n’arrivera plus
Alex : Mais pourtant tu calles un rendez-vous avec elle.
Moi (me levant) : juste pour discuter en plus c’est elle qui a voulu
Alex (rigolant): Une fois encore ?
Moi (le fixant): Une fois encore. Bon les gars je vous fausse compagnie
Justin : Déjà ?
Moi (souriant) : On se capte après
Steve : Bien de choses à la guerrière.
Moi(amusé) : Tu les lui diras toi même ses choses, quand tu la verras.
J’ai serré la main à tous le monde avant de m’en aller. Comme je le disais à Alex, c’est juste pour discuter avec Sandra, et en finir avec cette histoire, nous ne sommes pas ensemble on a juste flirté alors qu’on en reste là. Et si elle le désire ; on restera amis sinon, chacun poursuit son chemin.
Je suis rentré et j’ai trouvé ma femme allongée au salon le regard dans le vide,
Moi (passant devant elle): Bonsoir
Elle ne m’a pas répondu, se sont ses pas que j’ai entendu derrière moi en me retournant, elle m'a dépassé en me cognant. Elle avait une mine bizarre, je n’en fis pas cas, ça peut lui arriver des fois. Je me suis déshabillé et rendu sous la douche pour ressortir tous frais. C’est simple je suis toujours frais. Je n'ai pas trouvé madame dans la chambre.
En descendant mon cœur a faillit rater quand je l'ai vu allongé sur le sol, j’ai couru vers elle en essayant de la réveiller mais rien. Affolé, je me suis mis à la secouée, elle respire faiblement, je sens son pouls. Je suis monté dans la chambre sans trop savoir ce que je cherchais, j’ai donc prit son portable qui était sur le lit et je suis descendu. C’est en la soulevant que j’ai remarqué qu’il y avait de l’eau sur le carrelage. Je l'ai soulevé en fermant la porte et je l'ai l’installé dans le véhicule. Une fois aux urgences, les médecins l’on prise en charge. J’étais dans le couloir de l'hôpital à tourné sur moi-même.
Moi (me passant la main au visage) : Qu’est ce qui s'est passé mon Dieu
Il faut que je prévienne quelqu’un.
J’ai prit son portable que j’avais en poche en lançant l'appel sur premier contact de son historique.
Moi : euh ALLO c’est Orlando
Daph : allo… Orlando?
Moi : bonsoir Daphnée excuses moi pour le dérangement
Daph : non, dis moi il y’a un problème ?
Moi : Oui c’est Cindy elle est à l’hôpital
Daph : comment ? Qu’est ce qui s’est passé ?
Moi : Je ne sais pas, je l’ai trouvé inconsciente et je l’ai conduite à l’hôpital
Daph : Oh mon Dieu vous êtes à quelle hôpital ?
Moi : L’hôpital de zone
Daph : ok je m’y rends toute suite.
Moi : Merci
J’ai fait environ une trentaine de minute assis sur le banc à me ronger les ongles en angoissant avant que le docteur ne se décide à venir me donner des nouvelles.
C'est quand il m’a rassuré que ce n’était rien de grave et ma remit l’ordonnance pour les médicaments que j'ai pû respirer un bon coup.
***Cindy***
Qui vous a dit que j’ai vraiment eu un malaise ? Donc vous avez cru aussi comme mon mari? Lol. Tout ça c’est fait exprès. Des semaines déjà que j’ai constaté que mon mari me trompe. Depuis la dernière fois qu’ il est rentré tard, on ne se parle plus, c’est parce que je n’ai pas envie de lui faire la discussion, il m’énerve. Quand il rentre du boulot, il ressort chaque fois et revient très tard. Il à la tête ailleurs et quand il est comme ça, c’est qu’il a fait de bêtises. Alors je joue finement. Je sais qu’il finira par me l’avouer, il ne sait pas cacher des choses. Et comme je savais qu’il allait ressortir aujourd’hui pour ne renter qu' à 1h voir 2h, je me suis préparée pour ce soir. Quand je dis mon mari ne sortira pas ce soir, c’est qu'il ne sortira pas. Il vient de prendre par la porte du séjour, il m’a lancé un bonsoir à peine audible, je me suis levée en faisant mine de ne pas me sentir bien. Je vous dis, il ne m’a même pas calculé. Exprès je l'ai cogné mais rien. Ah bon, okay je change de stratégie. Quand j’ai entendu l’eau coulé dans la douche, je suis allée m’assoir tranquillement dans le canapé, mon verre d’eau en main je guettais sa sortie. Il prend tout son temps dans la chambre, c’est normal, il sortira frais comme d’habitude.
J’ai renversé le verre d’eau que j’avais en main sur le sol, et déposé le verre de manière à ce qu’il pense que c’est tombé. Quand je l’ai sentir s’approcher, je me suis allongée les bras tendue dans l’eau. J’ai choisir l’angle de sorte qu’il ait une vue direct sur moi en descendant les escaliers et c’est réussir. Il s’avance vers moi en criant mon nom. Quand il s’est rapproché j’ai coupé ma respiration.
Orly (affolé) : Cindy, Cindy ?
Silence
Orly (me secouant): bon sang Cindy réveil toi
Silence
Orly : mon dieu mais qu’est qui s’est passé
Il ma soulevé, déposer, palper la joue, écouter ma respiration en posant son oreille contre ma poitrine, toucher le pouls, rien j’ai tout bloqué. Il tournait en rond, il s’est mis a chercher je ne sais quoi. J’ai légèrement ouvert les yeux je l’ai vu entrain de détaler les escaliers, il est redescendu, j’ai refermé mes yeux. Il m’a soulevé à nouveau pour me mettre dans le véhicule en m'allongeant derrière avant de demarrer et de sortir en trombe.
Son portable s’est mis a sonner.
Orly : allo ?
…. :
Orly : Non ce n’est plus possible
…. :
Orly : Non, je ne peux pas ma femme ne se sent pas bien et je ne peux pas la laisser.
…:
Orly (hurlant): tu n’écoutes pas quand je te parle ? Je te dis ma femme ne se sens pas bien
Il a jeté le portable sur le siège d’à côté
Si ce n'est pas une femme qui l'appel alors c'est qui? Je viens d’avoir la confirmation. Mon mari a une maîtresse.
Il conduisait comme un malade, le type étais affolé je vous dis. J’avais juste envie d’éclater de rire. Une fois à l’hôpital les médecins m’ont pris en charge. Bon le docteur m’a juste examiné, c’est à ce moment que j’ai ouvert les yeux.
Docteur : madame comment vous vous sentez ?
Moi : je me sens faible
Docteur : je n’ai rien trouvé d’anormal chez vous. Néanmoins vous avez besoin de repos. Vous avez eu un malaise. Avez-vous pour habitude d’avoir des malaises comme ça ?
Moi : non
Docteur : des problèmes vous en avez ?
Moi (l’air de rien) : non
Docteur : d’accord je vais vous prescrire des médicaments et vous allez commencer le traitement dès demain matin. Je vais remettre l’ordonnance à votre mari. Vous pouvez rentrer chez vous ce soir.
Moi : merci docteur
J’avais envi de lui dire d’informer mon mari que sa femme ne veut pas qu’il sorte c’est la raison de tout ceci. Mais je me suis retenue. Au moins ce soir je l’ai fait courir comme un fou. Quand je dis qu’il ne sortira pas ce soir vous ne me croyez pas non ? Ce n’est que le début.
La porte s'est ouverte sur lui et il est venu s’asseoir près de moi en me caressant la joue
Orly : comment tu te sens ? Tu m'as fait peur
Moi : humm
Orly : j'avais tellement peur que je ne savais pas quoi faire et j’ai appelé Daphnée elle est en chemin
Moi (faible) : tu n’aurais pas dû
Orly : je ne savais quoi faire.
Orly : le docteur à dit tu as besoin de repos. Je vais prendre les médicaments dans la pharmacie d’en face.
Il m’a baisé la tempe avant de se lever. Peu de temps après Daph et Aldr on fait leur entrée
Daph : ça va ma puce ?
Moi : me redressant oui. Aldrich, bonsoir
Aldr : comment tu vas Cindy ?
Daph : qu’est ce qui s’est passé ? Ton mari nous as dit que tu t’étais évanouie.
Moi (mensonge) : Oui un petit malaise.
Je ne pouvais pas raconter mon plan à Daphnée devant son mari, donc je continue mon jeu.
Moi (me redressant) : ce n’est rien de grave. D’ailleurs le docteur m’a libéré.
Daph (souriante) : tu es enceinte ?
Moi : mais non, je ne crois pas, sinon le docteur me l’aurait dit
Daph : Mais c'est qu’elle genre de malaise, tu ne t’es pas reposé dans la journée ?
Moi: mais bien sûr.
Orly (nous rejoignant) : J’ai trouvé les médicaments. Tu es sur de vouloir rentrer ? On peut passer la nuit ici hein
Pour que tu ailles voir ta maitresse non merci.
Moi : ça va, je veux rentrer chez moi.
Orly : d'accord je t'aide.
Il m’a aidé à me lever et nous sommes tous sortis de l’hôpital suivit de mes visiteurs. Je me suis installée dans le véhicule.
Daph (me faisant la bise): je passe te voir demain d’accord ?
Moi : merci ma belle
Aldr : prend soins de toi
Orly : Encore une fois désolé de vous avoir déranger pour si peu
Eux : non ce n’était rien.
Ils sont retournés à leur voiture et nous avons quittés les lieux.
Une fois à la maison, il voulait m’aider à monter jusqu’en chambre mais je l’ai empêché.
Moi: pas besoin, je peux le faire toute seule
Orly(me suivant): comme tu veux alors.
J’ai prit une douche, monsieur était couché les bras en dessous de la tête, les yeux fermés. Je me suis allongée sur lui en déboutonnant sa chemise. Il s’est redressé en me regardant
Orly (surpris) : Cindy tu fais quoi comme ça
Moi : ça ne se voit pas ?
Orly : mais tu ne te sens pas bien, et tu as entendu le docteur, tu as besoin de repos
Moi (douce) : il n’a pas dit que je ne pouvais pas prendre du plaisir
Il me regardait sans pouvoir en placé un mot de plus. Un à un, je l’ai dévêti. je l’ai embrassé en pleine bouche avant de descendre, j’ai fait sortir son sexe que j’ai avalé tout entier en m’appliquant comme je peux si bien le faire, j’y allais sensuellement, avec ma langue et mes doigts. Je me suis arrêtée un moment en le regardant.
Moi : qui est-elle ?
Orly(dans les vapes) : grrrr qui est quiiiiii ?
Moi : ta maîtresse
Orly (gémissant) : Je ne sais pas de quoi tu parles bébéééééé
Moi(le caressant) : Oh que si,
J’ai repris son engin en continuant ma manœuvre. Il était K.O
Orly (tête en l’air): oooohhh je vais te prendre
Moi : son nom
Orly : bébé je aaaaah jeeeee t’aimeeeuuhh
Moi (m’appliquant avec mes mains): je veux le nom de ta maîtresse.
Orly (grognant) : rhaaaaaaaahhh
Moi (bouche pleine) : hummmmmm
Orly : Ciinndyyyyy
Moi : Orlando son nom
Orly : Sandra aaaahhh
C’est à cet instant que je l’ai relâché je me suis mis à califourchon en le glissant tout en moi, je mène la danse. Comme une lionne, je me suis déchargée sur ma proie. Je connais mon homme et je sais comment l’avoir. Je le chevauchais en le regardant droit dans les yeux. Il s’est redressé en pressant mes seins, en les malaxant à sa guise.
Il m’a retourné et c’est lui qui a prit les choses en mains cette fois ci, il m’a envahir à nouveau de son sexe, il exerçait une pression forte, mon corps s’est complètement laissé aller. Au bout d’un moment j’ai été frappé d’un violent orgasme, et il m’a accompagné de soubresauts.
Orly : raaaaah fuck
Il s’est retiré en me volant un baiser passionnée et tendre. Nous nous sommes rendu au même moment dans la douche se nettoyer avant de revenir nous allongés dans les bras l’un de l’autre.
Orly (me caressant le dos) : Chéri je suis désolé
Moi : je veux tout savoir.
Il n’y a pas de cachoterie entre nous et ceci depuis le tout début. Je savais que j’allais obtenir les informations que je voulais . Comme je l’avais dit, Il m’a raconté comment ils se sont rencontrés, comment les choses se sont passées jusqu’e là et comment il comptait tout arrêter avec elle ce soir même.
Je sais que si mon mari a une maîtresse, elle ne fera pas long feu avec moi dans les parages. Ce qui est à moi est à moi. C’est une petite histoire.
***Daphnée***
Moi (hébétée) : NON CINDY CE N’EST PAS VRAI
Cindy : relaxe
Moi (remettant de mes émotions) : tu es terrible.
Elle vient de me raconter son jeu d’hier, en faite cette fille est grave. Je n’arrive pas à croire qu’elle soit allée jusqu'à inventer un malaise pour empêcher son mari de sortir. Jamais moi je n’aurais eu l’idée de faire quelque chose du genre.
Cindy : Daph je te dis que je connais mon homme
Moi : je n’en doute plus. Et du coup tu fais comment pour la maîtresse.
Cindy : j’en fais mon affaire
Moi (rire) : Ne viens plus me sortir ton histoire de malaise ici hein. Tu es capable de tout
Cindy : je gère.
Moi : mon Dieu Cindy
Cindy : Alors ma belle on dit quoi pour ton anniversaire ?
Moi : Je n’ai rien prévu, je ne veux rien faire.
Cindy : Non quand même se sont tes 25ans
Moi : Aldr m’a sorti la même phrase hier
Cindy : une petite fête, entre amis ça ne te dis pas ?
Moi : je n’aurai pas le temps d’organiser avant samedi.
Cindy: Ce n’est que ça ? (Se levant) Laisses moi faire alors, je m’occupe de tout
Moi (la regardant) : Oh
Cindy (me faisant la bise) : je retourne au boulot.
Moi : A plus
Cette fille est terrible. Ce n'est pas vrai. Je suis restée derrière mon bureau jusqu’à la descente. Aldr est passé me chercher et puis nous sommes rentrés
A suivre…