Un avant goût

Ecrit par Farida IB


**** un mois plus tard ****


Nahia…


La vie suit son cour, l’examen s’annonce à grand pas. Depuis le retour de tonton Hamed, il est doux comme un agneau, il est devenu le conducteur le plus exemplaire à l’agence. Il s’est d’abord excusé auprès de papa puis de maman, avec nous il essaie de se racheter comme il peut. C’est même lui qui m’aide à réviser quand il n’est pas en voyage.

La fameuse rencontre avec tonton Saïd m’a totalement chamboulé, je croyais trop en leur amour. Chaque fois que ma sœur parle de lui, j’évite le sujet. Je ne veux pas être à l’origine de leur séparation, il faut qu’il assume lui-même ses actes. J’ai cru comprendre qu’il ne l’appelle plus et ne lui écrit que pour répondre à ses salutations. 

Il nous avait révélé qu’il pensait divorcer de sa femme et voilà qu’elle était de nouveau enceinte. Qu’il ne pouvait plus faire marche arrière, je me demande en quoi cela exclut-il le fait que ma sœur le prenne pour « un célibataire sans engagement et sans enfants ». Ma sœur mérite mieux que ça, elle peut tout être sauf une briseuse de foyer.

Tina et moi suivons des cours de renforcement chez elle les mercredis et samedis. Depuis qu’elle s’est réconciliée avec Brady, tout baigne elle ne fait plus trop de caprices, mais elle reste Tina, comme il l’aime ainsi nous ça nous fait plaisir. Je profite souvent des cours chez elle pour passer chez Bil, nous n’avons pas trop le temps de nous voir après les cours et mes déplacements sont surveillés. Je dois rentrer avant les parents sinon, c’est que je suis chez Tina sous la surveillance de ses parents, tout ça pour éviter que je tombe dans le piège d’un homme (soupire.). Cependant, cela ne m’empêche pas d’aller voir Bil et de passer du temps avec lui, c’est toujours la bataille entre nous. Les hommes ne sont pas aussi patients que nous les femmes côté sexe. Je me demande ce qu’ils y trouvent pffff.


****


Je viens d’arriver chez Bil, je descends de la moto et le retrouve dehors avec deux de ses voisins. J’ai horreur de venir ici et de rencontrer quelqu’un, ils me regardent tous de façon suspicieuse. Je les salue à la volée et file dans la maison.

Ce n’est vraiment pas ma veine. Presque toute la maison est là, je fais l’effort de converser avec les enfants et saluer leurs parents avant de regagner la chambre, Bil derrière moi. 


Bil : ça été les cours ce soir ?


Moi : wep (je me couche.), je suis épuisée comme pas possible.


Bil (s’asseyant à côté de moi) : qu’est-ce qui t’épuise autant tous les jours ? 


Moi : les révisions, les cours, les trajets chez Tina, les travaux à la maison, enfin tout quoi, même les gens me fatiguent 


Bil : ah bon moi aussi ? 


(il se couche à côté)


Moi : bien sûr que oui, tes messages de « tu viens chez moi quand » m’épuisent krkrkrkr


Bil : je vais y remédier.


Moi : humm ! Que ça fait du bien


Bil : je vois que tu aimes bien, il y a autre chose que tu vas adorer.


Moi : ah bon ? Comme quoi ?


Il descend sa main jusque dans ma culotte.

Moi : han ! B que fais-tu ?


Bil : relaxe ce n’est que mon doigt


Il mouille son index puis stimule mon bouton et ma vulve, je m’agrippe au rebord du lit, J’AIME ce qu’il fait, je mouille énormément. 

Il entre son majeur dans mon intimité et excite mes zones érogènes par des va-et-vient et en même temps caresse mon clitoris avec son pousse et le périnée avec l’autre main.


Moi : han Bil, c’est trop, je sens que je veux me soulager


Bil : free, laisse-toi aller


Il continue les va-et-vient et moi, je n’arrive plus à me contrôler, je m’en prends au drap à présent. Je ne peux pas crier, y a du monde dehors pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manque.


Moi : Han, ça y est, je vais me soulager, je t’avais prévenu à toi de laver le drap.


Bil (acquiesçant un sourire) : pas de soucis, libère-toi.


Je me laisse aller et un fluide s’échappe de mon sexe. Ce n’était pas de l’urine pour mon grand étonnement, et je me sens légère tout à coup.


Bil : tu as aimé ?


Moi : …

(je me remets encore de mes émotions)


Bil : bon retour parmi les vivants, je pars me laver les mains.


Il se lève et sort. (sonnerie de mon téléphone)


Moi (voix à peine audible) : oui Ma


Maman (furieuse) : tu n’as pas fini depuis ? Pourquoi n’es-tu pas encore rentrée ? Qui veux-tu qu’il te fasse à manger Nahia ?


Moi : je viens déjà, nous avons dû travailler longtemps.


Zut, maman est déjà rentrée du marché. Je n’ai pas vu l’heure passer, je suis cuite ce soir.


Bil : princesse et si on marchait un peu ce soir ?


Moi : dommage, je ne pourrai pas. Maman vient de m’appeler.


Bil (l’air inquiet) : alors lève-toi et dépêche toi de rentrer, je ne veux pas de problèmes.


Moi : comme si elle savait que j’étais avec toi


Bil : c’est vrai, allons ! Je te raccompagne.


Je réajuste ma jupe vite fait et le suis. J’arrive à la maison et c’est tout un vacarme qui m’accueille.


Qui va là ? Je n’en crois pas mes yeux, depuis quand es-tu arrivée ??

My pathetic love sto...