Dieu merci Karim ne tarde pas à arriver et mes cris n’ont pas réveillés mon fils.

KARIM : ou est – elle

ERIC : dans la chambre

Nous montons au pas de course jusque dans la chambre, elle est toujours là couchée et inconsciente.

ERIC : Qu’est ce qu’elle a Karim ?

Il ne me répond pas e t continu de l’occulter sans mot dire, par son expression faciale je peux déduire qu’il ya quelque chose qui cloche. Quand il fini il range son matériel dans sa mallette avant de se tourner vers moi

KARIM : que s’est t’il passé ?

ERC : mon frère je ne saurais t’expliquer, je suis aller mettre l’enfant au lit et en revenant je l’ai trouvé emballé dans la couverture, elle m’a dit avoir été envahi subitement de froid, je l’ai donc prise dans mes bras c’est quand je l’ai embrassé quelle a commencé à respirer très fort et à baver

KA RIM : ce que tu me décris là m’a tout l’air d’une crise d’épilepsie, mais bon il faudrait qu’elle fasse certains examens pour confirmer cette hypothèse.

Eric : EPILEPSIE ? MAIS C’EST IMPOSSIBLE, elle n’a jamais eu ce genre de crise au paravent et je ne crois pas que cette maladie survienne comme ça sans transition.

Karim : je suis tout autant confus que toi. Je ne peux que vous conseiller de venir demain matin à la clinique pour passer une série d'examen. Mais pour ce soir ne 'inquiète pas elle va aller bien. Assure-toi juste qu'elle dorme avec la tête surélevé et qu'elle ne soit pas trop couverte car les personnes atteint d'épilepsie ont tendance à trop se couvrir et dans ce cas de figure s'il arrive qu'elle fasse une crise, elle risque s'étouffer.

Apres cela il m’a réconforté comme il pouvait avant de s’en aller. Mon DIEU C'EST ENCORE QUOI CA ? D'ou sort cette affaire d'épilepsie? je sais que Karim est un grand et bon médecin mais j'espère sérieusement qu’il se trompe sur ce coup ci..

je suis assis la depuis des heures , occupé à la regarder dormir, elle dort paisiblement et est si belle ,pourvu qu'elle n'ai rien., je finis par me lever et la retrouver sur le lit, je me rapproche d'elle et la prends dans mes bras elle semble si fragile, C'est dans cette posture que le sommeil me conduit vers le monde des rêves et de l'insouciance.

         Je suis réveillé par les rayons de soleil qui ont réussi à percer le néon obscur crée par les rideaux de notre chambre et qui maintenant me chatouillent le visage, je regarde à ma gauche et me rend compte que je suis seul dans le lit, je mets lève donc péniblement et me dirige vers la salle de bain ou je fais une toilette rapide avant de descendre. Les rires de jade et Ethan me conduisent jusqu’a eux. Ces derniers sont installés dans la cuisine chacun devant un bol de lait fumant et des crêpes au chocolat. A la voir on ne dirait même pas qu'elle a eu un malaise dans la nuit.

ERIC :coucou ici, bonjour mes chéris,

JADE: Bonjour chéri

Ethan : bonjour papa

ERIC : alors comme ça on prend le petit déjeuner sans moi ?

Ethan : maman ne voulait pas qu'on te réveille elle dit que tu étais très fatigué

Je lance un coup d'œil a jade qui baisse les yeux. Elle me fait des œufs et je les accompagne. A la fin du petit déjeuner, Ethan rentre dans sa chambre se brosser les dents avant d'aller se mettre devant la tv.

Je reste donc avec Jade dans la cuisine à laver et ranger les différents ustensiles que nous avons eu a utiliser. Tout se passe dans un silence assourdissant. Quand nous finissons elle m'informe qu'elle voudrait aller prendre un bain avant de se rendre au marcher pour faire les achats car la maison est vide.

Je la suis donc jusqu’a la chambre où une fois arrivé et l'entraine vers le lit

ERIC : qu'est-ce qu'il y’a ? c’est quoi cette tête-là depuis le matin ?

Jade : je me rappelle en parti de ce qui s'est passé hier soir jusqu’au moment du trou noir, cela ne m’était jamais arrivé, tu crois que je suis malade ?

Eric : non ma chérie je ne crois pas, ça doit être dû à la fatigue du voyage et tout.

Je lui raconte donc ce qui s'est passe hier soir et lui dit que dès qu'elle voudra on pourra aller faire des examens

JADE : Ok ca marche , maintenant il faut que je  me prépare pour aller faire des courses, il n’ya rien à manger ici.

ERIC:  ok  ma puce.

Jade: je me dépêche car Malika arrive

Elle entre donc dans la douche et ressort quelques minutes plus tard , entouré dune simple serviette ; à la vue de ce spectacle, mon corps reconnait sa maitresse et se tend comme un arc. Je me lève donc  tel un automate et me dirige vers elle

JADE: hooo Ekeke je te vois venir pardon laisse moi tranquille, ta sœur sera là dans quelques minutes je ne veut pas lui perdre de temps

Eric: c'et toi qui perd le temps, si tu te laissais faire on aurait déjà terminé, je la prend donc dans mes bras et lui mord le cou, elle rit à gorge déployé et moi pareil ; elle réussi tout de mémé  à m’échapper et se dirige vers le dressing qu’elle ferme  à clé derrière elle , je descend donc attendre ma folle de sœur en compagne d’Ethan qui es devant les dessins animés. Cette dernière ne tarde pas a arriver avec mon homonyme,

Malika : bonjour ici ,

ERIC : Bonjour Bilari

Ethan : bonjour tata

Malika : bon nous on part faire le marché, toi tu feras le baby setting aujourd’hui, tu restes avec les enfants

ERIC : No way , J’ai trop a faire aujourd’hui, j’ai des réunions et des rapports à rattraper

Malika ;. C’est ton problème Ekeke, tu vas devoir te démerder, tu me vois trainer l’enfant ci avec moi au marché ? de toutes les façons voila le biberon, et son sac si tu veux-tu le laisse là, c’est ton neveu norr

ERIC : vraiment hein , ca ne vaut pas la peine avec toi. Que l genre de mère abandonne son fils ?

Malika : je ne l’ai pas abandonné monsieur, je l’ai confié à son oncle

Eric : Tortionnaire

Malika : oui c’est ça…

Jade descend sur ces entrefaites et se met à rire car elle sait  que je ne sais pas bien m’occuper des bébé

JADE : babe , il y a une multitude de tuto sur YouTube  donc no stress

MALIKA : voila, avec sa vieille tête il veut que je le supplie d’abord. Ma belle pardon on part,

Ma folle de sœur vient me faire une bise, pareil pour jade, mais à peine nos lèvres se touchent que la crise de la veille recommence, je l’attrape de justesse l’empêchant ainsi d tomber sur le carrelage et se faire mal et la couche sur le canapé, Malika commence à paniquer

ERIC. : Calme toi s’il te plait et aide moi plutôt à la mettre dans la voiture, aussitôt dit aussi tôt fait, Ethan pleure en voyant sa mère se tordre dans tous les sens.

MALIKA : c’est encore quoi ça ? depuis quand elle a ce genre de crise ?

ERIC : depuis hier. Et elle m’a dit que c’était la première fois, je ne sais vraiment pas ce qui lui arrive . Bon on ne peut pas trainer les enfants avec nous, je l’emmène à la clinique toi essaye de les déposer chez l’une des filles et rejoins-moi.

Ethan : Papa je veux venir avec vous

ERIC : Tu viendras nous rejoindre plus tard chéri, maintenant il faut que tu t’occupe de bébé ERIC qui a très peur en ce moment. Tu peux faire cela pour moi ?

Ethan (me regardant les larmes dans les yeux.) : oui papa je peux le faire

ERIC : bravo champion. Aller à tout a leur

Je prends la route et je file comme une fusée après avoir mis le double clignotant. Heureusement pour moi Malika avait déjà prévenu son mari, du coup deux infirmiers nous attendaient l’entrée avec un brancard. Ils m’aident à mettre ma femme dessus, cette dernière a cessé de se tordre en 4  et est maintenant inconsciente. Nous entrons dans le bâtiment et elle est immédiatement prise  en charge par Karim et un se ses collègues.

 Je  reste donc dans la salle la tête entre les jambes ne sachant quoi faire. Je me dis que je devrais avertir son frère et son père de ce qui se passe  mais je me rends compte que Jai pas mon téléphone sur moi. Je me dirige donc dans le bureau de Karim et prends son téléphone, dans le répertoire je ne tarde pas à trouver le numéro de Paul et je lance l’appel. Quand il décroche et que je lui dit ce qui se passe il ne réussi même pas à en placer une … j’attends quelques minutes et la je l’entends dire , « je vais chercher papa et nous arrivons »je raccroche ensuite et retourne dans la salle d’attente. Quelque minute âpre je vois Karim et son collègue venir vers moi je me lève et les prends donc à mis parcours.

Eric : alors comment elle va ?

SON COLLEGUE : je crois que votre femme est victime d’épilepsie mais nous attendons les résultats des examens de sang pour pouvoir le confirmer, ils seront disponible d‘ici une heure de temps donc soyez patient svp monsieur. Il se retourne et s’en va me laissant avec seul avec Karim

Eric : mais c’est étrange, jade n’a pas d’épilepsie, je ne comprends donc pas ce diagnostique

KARIM : comme l’a dit mon collègue calme toi nous en saurons plus âpres les résultats des examens. Tu as prévenu sa famille ?

Eric : oui oui j’ai appelé Paul. J’ai oublié mon phone à la maison donc j’ai utilisé le tien

KARIM : tranquille bro

 

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                                                PAUL

Je viens de recevoir l’appel d’Éric et je suis perdu, j’espère vraiment que ma sœur n’a rien de grave et que ce n’est qu’un malaise passager. J’ai la chaire de poule en ce moment car il y a de cela quelques jours ou j’ai rêvé de maman, elle me demandait de protéger ma sœur coute que coute car celle-ci cour un grave danger, à mon réveil je me suis dit que c’était juste un rêve ou surement c’est mon subconscient qui parlait car il savait que ma sœur rentrerait dans quelques jours. Du coup lorsque j’ai su qu’elle et son mari étaient rentré saint et sauf je me suis dit que je me faisais des idées pour rien. J’appelle dont papa et lui demande de me retrouver à l’hôpital.

   J’arrive juste quelques minutes après lui et les rejoins dans la salle d’attente où nous sommes rejoins quelques minutes plus tard par Karim qui demande à Éric de venir dans  le bureau afin d’être informé des résultats des examens mais ce dernier lui réponds qu’il peut tout dire devant nous car nous sommes de la famille.

Karim : ok alors comme nous le craignions c’est effectivement une crise épileptique

Papa jacques : épilepsie ? mais c’est impossible. Elle n’a jamais eu cela.il y’a surement une erreur quelque part

Karim : non papa il n’y pas d’erreur, vous n’avez pas à vous inquiéter elle devra juste suivre un certain régime et avoir une vie saine .. Plusieurs personnes vivent avec cela durant toute une vie sans problème. Les crises reviendront mais ne lui seront pas fatales, je vous donnerais quelques instructions plus tard. De plus j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer, jade est enceinte de deux semaines

NOUS: quoi ?

Paul : Éric tu le savais ?

Éric : non , je suis aussi surpris que vous, je crois qu’elle non plus ne le sait pas sinon  elle me l’aurai dit. Pour une bonne nouvelle s’en est une !

Nous lui adressons nos félicitations auxquelles il répond tout content avant de changer de mine.

Éric : Karim, puis je la voir maintenant ?

Karim : oui bien sûr et surtout rassurer là

Nous nous dirigeons tous dans la chambre de ma sœur que nous trouvons éveillé. Elle se met à pleurer à peine elle nous voit.

Éric : ma chérie comment te sens tu ?

Jade : je ne sais vraiment pas ce qui m’arrive, je n’ai jamais eu ça avant, papa que m’arrive-t-il ?

Papa jacques :ne t’inquiète pas ma chérie, on trouvera bien ce qui se passe mais tu ne dois pas avoir peur, concentre-toi juste sur…

Il s’arrête et regarde Éric

Éric : Karim t’a parlé ?

Jade : Non

Eric : j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer… nous allons avoir un bébé

Jade : quoi ? ohhh mon Dieu, je n’en savais rien, je suis si contente

Nous les félicitons tous les deux et lorsque nous sommes sur le point de nous en aller il se propose de venir nous accompagner.

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                                                      ERIC

 

 Je viens de laisser Paul et son père  près  de la route où ils ont garés leur voiture respective ,  je les regarde démarrer avant de me décider à rentrer dans la clinique. Je marque à peine quelques pas quand je me rends compte que mon fils doit être très inquiet en ce moment. Je me dirige donc vers le call box que je n’aperçois pas loin de là. Je compose le numéro de ma sœur, celle-ci décroche à peine le téléphone sonne et me dit qu’elle se trouve chez Maurelle et que mon fils est inconsolable depuis, je lui dis que Jade va bien et que si elle veut elle peut venir avec lui à l’hôpital. Elle me répond qu’elle sera là dans une trentaine de minutes, je parle un peu avec mon fils pour le rassurer avant de raccrocher. Je reprends donc la direction de l’hôpital et en passant devant la caisse je vois une vieille maman assise pas loin de là ,à même le sol entrain de pleurer , les gens passent et la regardent sans toute fois s’arrêter, je veux faire pareil mais un cœur me demande de me rapprocher d’elle et lui demander ce qui ne va pas.

Éric : bonjour Maman

Elle lève la tête et me regarde, son regard est baigné de larme

Elle : Bonjour mon fils

Éric : excusez-moi, vous allez bien ?

 Elle se met de nouveau à pleurer avant de se décider à parler

Elle : Mon fils je suis fatigué, je suis à bout de souffle je ne sais plus quoi faire. Mon fils est interné dans cette clinique depuis, il est atteint d’une maladie dont je n’arrive même pas à prononcer le nom, toutes mes économies y sont passés et maintenant on vient de nouveau de me donner une ordonnance. Je n’ai même pas encore pu payer les deux dernières.je l’élève seule depuis des années et lui-même   est encore étudiant. Pour le sauver j’ai déjà tout vendu à la maison et présentement je suis entrain de chercher un preneur pour la vieille maison que mon défunt mari nous a laissé… que vais-je faire mon Dieu. J’ai arrêté mon commerce à cause de sa maladie. Je ne sais plus à quel saint me vouer.

Elle se met de nouveau à pleurer, j’essaie de la calmer comme je peux

Éric : calmer vous maman je vais vous aider.

 Je l’aide à se lever et lui donne des clinex pour qu’elle se nettoie le visage,

Eric : donnez-moi tous vos reçus,

Elle me regarde comme pour dire « quoi ? » avant de se décider à ouvrir son sac et faire sortir tous les reçus, je les prends et nous nous dirigeons vers la caisse, j’informe la caissière de mon désir de payer les différentes ordonnances de la dame, elle me regarde étrangement avant de tendre la main pour les prendre

Éric : comptabilisez tous et donner moi la somme

Elle me toise avant de se tourner vers son ordinateur

 Caissière : nous sommes à 375 mille huit cents, plus 187 de frais de chambre. Ce qui nous donne un totale de 560 000.

La maman : oh Seigneur

La sorcière de caissière me regarde avec un sourire qui dit « payes alors je vois »

Je sors mon portemonnaie de ma poche et y fais sortir l’une de mes cartes de crédit que je lui tends, elle ouvre grand les yeux et prends la carte. Une fois le payement effectué elle me rends la carte ainsi que le reçu de paiement que je prends et tends à la maman, j’ouvre encore mon portemonnaie et lui donnes les billets d’argent qui s’y trouvaient avant de lui tendre ma carte de visite.

Éric : tenez voilà ma carte j’aviserai le médecin afin que tous vos frais soient mis sur mon compte et s’il y a le moindre problème appelez-moi sans aucune crainte et je viendrais

La maman : merci, merci mon fils, que Dieu te bénisse abondamment, puisse tu être récompensé pour ton grand cœur.

Elle veut se baisser comme pour se mettre à genoux mais je l’en empêche

Éric : ne fait pas ça maman je vous en prie. Et merci pour vos bénédictions, bon maintenant je dois vous laisser, je dois retrouver mon épouse qui est interné dans cette clinique.

La maman : ok merci mon fils, sois bénit.

Éric : amen. Prenez soin de vous

Je me tourne pour partir quand je l’entends me dire : « évite de te rapprocher physiquement de ta femme, on lui a lancé un sort »

Je stop net et me tourne vers elle

Éric : quoi ?

La maman :  tu as bien entendu ce que je t’ai dit. On a lancé un sort à ta femme en versant les produits devant votre maison, c’est la raison pour laquelle depuis votre retour elle fait des crises quand tu essais de te rapprocher d’elle

Eric : comment savez-vous cela ?

La maman : j’ai un don de voyance

Eric : et comment faire pour arrêter cela ?

La maman : en priant !Il y’a un  prêtre évangéliste  à Nkongsamba prêt du quartier Bangoulap, j’ai oublié son nom mais une fois là-bas tout le monde le connait allez-y avec elle le plus tôt possible

Eric : et qui a fait cela ? pourquoi ?

La maman : tu sauras qui s’est quand tu verras la personne pourrir de l’intérieur sans qu’on ne puisse rien faire. Maintenant vas y ta femme t’attend, surtout il faut avoir la Foi car seule elle vous sauvera. Garde toujours ce bon cœur que tu as et ne rends jamais le mal par le mal.

Eric : merci beaucoup, je me tourne avec beaucoup de questions en tête et me dirige vers le bâtiment où se trouve ma femme. Seigneur aide moi…

 Desolé pour l'abandon , c'est vraiment in dependament de ma volonté