un dîner
Ecrit par RIIMDAMOUR
************************************************************
There's a boy I know
He's the one I dream of
Oohoo
Look's into my eyes
Take me to the clouds above
Oohoo
Oh I lose control
Can't seem to get enough
When I wake from dreaming
Tell me is it really love
Ohhh
How will I know
( don't trust your feelings)
How will know
Oohoo
How will I know
( love can be deceiving)
How will know
Ohoo
How will I know
If he really loves me
I Say a prayer with every heart beat
I fall in love
Whenever we meet
I'm asking you cuz you know about
These things
How will I know if he's thinking of me
I'm trying to phone but i'm too shy
(Can't speak)
Falling in love
Is all bitter sweet.
J'étais over enerved!( quoi si ça existe pas)
Ma ko wahh.
Amine avait mis le volume a fond.
J'avais l'impression qu'il avait mis cette chanson exprès.
Juste pour me faire chier. J'avais juste envie de descendre de la voiture et le laisser tout seul.
Non mais à qui d'autre pourrait s'adresser cette chanson?
Une fille qui demande si un garçon l'aime?
Hein? A qui d'autre?
Sérieux j'étais énervée.
Tchip.
J'ai toujours aimé les chanson de Whitney Houston, mais cette fois là..
Et puis il chantait en chœur dé.
- Don't trust your feelings( ne fais pas confiance à tes sentiments ). Love can be deceiving. ( l'amour peut être trompeur). How will I know? (Comment saurais-je). If he really loves me (s'il m'aime vraiment). I say a payer with every heart beat ( je prie pour à chaque battement de mon coeur) Chantait-il.
Moi je fis semblant de ne pas comprendre les paroles. Donc je me suis tenue droite sur mon siège. Regardant du côté de ma vitre. Comme si j'étais concentrée à contempler le paysage.
- Tu ne parles pas 'anglais?
Demanda t-il au bout d'un moment.
- unh unh... Répondis je sans le regarder.
- unh unh quoi? Unh unh oui, ou unh unh non? Redemanda t-il.
- unh unh? Répetais-je.
- Rho! C'est à toi que je parle non? S'énerva t-il.
- Sheuttt! Unh uhn oui Amine! Ish. M'emportais-je moi aussi.
Il me gratifia d'un de ses sourires carnassiers. Ceux qui n'augurent rien de bon. Ceux qui annoncent qu'il prépare un mauvais coup.
- Toi, continues comme ça tu vas voir. Lança t-il.
- Amine j'ai fait quoi encore?
- Ah tu sais pas. Tu vas savoir Princesse... Tu vas savoir.
- Kholal toi là ne recommence pas dé. Déjà tu me dis pas de me préparer à temps en plus tu me créés des tonnes et des tonnes de problèmes.
- Tu parles encore de ça ?
- Oui j'en parle encore par ce que ça m'est vraiment resté en travers de la gorge.
- Alors tu vas t'étouffer avec, parce que moi j'en ai fini.
- En fait toi ,ton problème, c'est que t'es trop égoïste. Criais-je.
- Si tu veux princesse, si tu veux. Dit-il sans me lancer un seul regard.
-Tchip!
- Ohhh! C'était quoi ça? Je t'avais pas dit d'arrêter tes trucs de sauvageonne là?
Je ne repondis-pas. Je savais très bien qu'il avait horreur du Tchipatou, mais entre nous c'était donnant donnant, il m'énerve, je l'énerve en retour.
Le reste du trajet se fit en silence, moi bouillant de colère à droite, lui écumant de rage à gauche.
Une demi heure plus tard, il se gara devant la résidence des Aïdir.
J'étais
déjà venue avant, plusieurs fois, avec Safietou. Cette maison me
rappelait de mauvais souvenirs. Mais je n'avais pas le choix. J'étais là
donc...
On descendit de la voiture chacun de notre coté.
C'était rêver que d'attendre que mon goujat de mari ouvre la portière pour moi. Je n'y pensais même.
Arrivés au niveau du portail, il s'approcha de moi et me tendis son bras.
- Tu as intérêt à bien te tenir. Dit-il.
- N'ayez aucune sorte d'inquiétude votre majesté. Répondis-Je.
Il ne me répondit pas et on s’avança bras dessus, bras dessous vers le gardien qui nous laissa entrer.
La résidence des Aïdir était comme je l'avais laissée l'année précédente, puant le luxe et présomptueuse à souhait.
La preuve, c'est un majordome guindé au smoking hyper amidonné qui nous accueillit avec les manières et la voix haut perché, comme les majordomes dans les films style 17e siècle.
D'où les mardomes sont ils noirs déjà? Tchip soof rekkk.
Je stressais beaucoup, surtout au fait de revoir les trois frères Aïdïr.
L'envie me prit tout à coup de prendre les jambes à mon cou et de partir loin, très loin. J'avais un très mauvais pressentiment.
Mon rythme cardiaque s'était accéléré et je tremblait.
Mon mari du s'en apercevoir car il me demanda d'une voix inquiète si j'allais bien.
Je fis oui de la tête sans lever les yeux vers lui. Il arrêta alors notre marche juste avant qu'on entre dans le salon. Il souleva doucement mon foulard et me toucha le Front.
- Tu es sûre que ça va Milouda? Tu es brûlante et toute tremblante.
- Oui...j'ai juste un peu...la migraine.
Quelqu'un ouvrit grand la porte du salon à ce moment là.
Je relevai la tête instantanément pour regarder qui c'était, le cœur battant.
Deux belles femmes se tenaient sur le pas de la porte.
L'une était très claire et avait comme un air de Amine.
L'autre, mon Dieu! L'autre!
Je n'ai jamais vu pareille beauté.
Un teint marron magnifique, des yeux de gazelle, un visage à l'ovale parfait, une silhouette longiligne.
Je me sentais tout à coup bien fade à côté d'elle.
Son visage s'éclaira dès qu'elle aperçut Amine.
- Mon frère chéri! S'écria la première en s'approchant de nous, pour prendre Amine dans ses bras. Dis donc les amoureux, vous faisiez quoi avant que je n'ouvre la porte hein?
C'est vrai que notre position pouvait porter à équivoque.
Lui entourant mon visage de ses mains et penché sur moi...
On pouvait facilement croire qu'on était entrain de s'embrasser.
Amine se laissa faire sans réagir et ne répondit pas à la dernière remarque taquine de sa soeur.
- Bonsoir Lily! Dit-il doucement.
- Toi, tu dois être ma belle soeur que je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer. Fit la dite Lily en me faisant deux bises sonores. Je suis la grande soeur de ton méchant mari.
Encore une autre Aïdir? Mais ils sont combien à la fin? Me demandais- je malgré mes tempes qui battaient douloureusement.
Et comment avait-elle fait pour ne pas me connaître?
- Milouda je te présente ma grande soeur Camélia. Présenta mon époux.
- Enchantée. Soufflai- je péniblement.
- Mais moi de même ma chérie. S'exclame ma belle soeur. Tu es magnifique.
Avant que je n'eus le temps de répliquer...
- Et moi? On ne me présente pas? Fit une douce voix derrière nous.
C'était la femme que j'avais remarqué tout à l'heure.
Ils se regardaient d'une
drôle de manière Amine et elle. Une lueur que je ne saurais qualifier
brillait dans le regard de la femme.
Et j'estimais connaitre assez mon mari pour certifier qu'il était comme... troublé.
- Bonsoir Taloula. Dit Amine.
Mon mal de tête s'intensifia pour je ne sais quelle raison.
Mais en ce moment là, la douleur qui me vrillait le crâne m'importait peu.
Taloula. Ainsi donc, c'était elle la fameuse Taloula dont il parlait dans ses rêves, lorsqu'il delirait pendant sa maladie.
Elle
devait être importante à ses yeux pour qu'il ait son nom à la bouche,
même en étant inconscient. Alors le visage de marbre qu'il affichait en
cet instant me sembla aussi faux que le sourire que j'affichais par
politesse .
- Bonsoir Mohamed. Répondit-elle.
Amine sembla se ressaisir et me prit par la main.
- Taloula je te présente mon épouse, Milouda.
Princesse, Tal est une de mes anciennes amies.
Beaucoup des mots qui étaient sortis de sa bouche sonnaient faux.
Il avait dit " Mon épouse " chose que je n'avais pas l'habitude d'entendre.
Ensuite, c'était la première fois qu'il m'appelait Princesse sans que ça n'ait une connotation négative.
Et enfin " Tal est une de mes anciennes amies". Je ne sais pas pourquoi mais je n'aimais pas cette phrase. Elle était entourée de mystère.
- Oh vous êtes trop mignons tous les deux! S'extasia Camelia. Tu l'apelles princesse!
Si seulement tu savais très chère.
La dite Taloula s'avança jusqu'à moi et me tendit une main parfaitement manucurée.
- Bonsoir Madame Aïdir.
Je ne répondis que par un bref signe de tête en guise de salutation.
- Suivez moi à l'intérieur. On vous attends avec impatience. Nous invita Camélia.
Nous lui emboitions le pas et Amine en profita pour me demander doucement :
- Tu vas mieux?
- Oui ça va.
Il me jeta un regard inquiet et nous pénétrâmes dans le salon des Aïdir bras dessus bras dessous.
Je ne pourrais vous décrire la pièce en elle même, car à chaque fois que j'y entrais, j'évitais de regarder, je ne voulais pas me faire mal aux yeux.
Cette famille étalait sa richesse a chaque recoin de la maison.
Par exemple il y avait au moins une vingtaine de vases dans ce salon, des vases remplies de roses rouges.
Vous vous rendez compte ?
Des roses rouges! Vous savez combien chaque rose coûte à Dakar?
Au moins 10.000 frcs.
Alors remplir des vases avec...
Moi je qualifie cela de gâchis.
Pff... inconscients...
Tous les regards se tournèrent vers nous dès que nous franchîmes le seuil et je serrai instinctivement le bras de Amine. Ce dernier me lança un regard inquiet.
Il y avait moins de personnes que je ne l'aurais cru.
Je reconnus les membres de la famille et quelques autres personnes.
Mme Aïdir vint à notre rencontre, avec sa démarche chaloupée habituelle, son cigare et ses yeux outrageusement fardés.
- Ah Mohamed, tu es enfin arrivée. Attaqua t-elle sans nous saluer. Nous t'attendions depuis bientôt depuis un quart d'heure.
Camélia jeta à sa mère un regard outré.
- Bonsoir à vous aussi Tante Salima. Lui dit Amine, sans la moindre trace de gêne.
Madame Aïdir ne releva pas la remarque et se contenta de hocher la en ma direction, puis nous tourna le dos.
- Ne fais pas attention, elle est d'une politesse exquise. M'avertit Amine.
- Ne t'inquiètes pas, j'ai l'habitude. Je connais la bête. Retoquai-je.
Il réprima un rire et m'attira vers la salle à manger.
J'eus l'honneur ( ou le
déshonneur ) d'être présentée à tous les invités que je ne connaissais
pas. Dès gens qui pètent plus haut que leur c*l, manièrés à souhait.
Ceux que je connaissais ne me témoignaient que du mépris.
Tant pis pour eux.
Ma belle soeur se révélait être d'une gentillesse confondante, me présentant à tout le monde en temps que celle qui a ravi le coeur de son petit frère chéri. ( la pauvre).
Il était évident qu'elle adorait son frère mais ce dernier restait stoïque et impassible face à ses démonstrations d'affection.
J'en étais même gênée.
La soirée s'avéra être plus pénible que je ne l'avais cru.
Et ma tête me faisait mal.
Mon Dieu!
C'était un dîner de fiançailles ou une réception? Tous ces protocoles...
Amine se montra bizarrement très avenant à mon encontre.
Il me tenait la main et me demandait si j'allais bien, si j'avais soif, si je voulais m'asseoir.
J'étais sidérée.
Mais
mon petit doigt me disait que toute cette attention était par ce qu'on
était en public et parce qu'il voulait fuir une certaine personne.
Taloula.
Elle regardait mon mari avec insistance et tristesse.
J'avais même pitié d'elle sans savoir pourquoi.
Puis Hayad le fils Aïdir le moins intelligent fit son entrée, suivi de ses frères.
Ça crevait les yeux qu'ils n'aimaient pas leur frère.
Ils ne m'aimaient pas non plus. ..tant pis
Ils vinrent nous saluer en dernier.
Le Sidy ne prit même pas la peine de nous présenter à sa fiancée.
Samir nous salua froidement en me regardant dédaigneusement.
Et Hayad.
Ce petit con.
Il vint me taper la bise, mais direct quoi.
Une bise plus que déplacée car ses lèvres touchèrent presque les miennes.
J'avais l'impression qu'il voulait énerver mon mari.
Mais ce dernier resta fidèle à lui même, impassible.
Il me regardait lubriquement aussi, en se léchant la lèvre inférieure. Tel un prédateur.
J'avais envie de faire ce que je lui faisais de mieux, le remballer.
Mais une certaine personne m'avait tenu de rester correct.
Il fallait qu'on joue notre rôle de couple soudé et heureux jusqu'au bout.
Pfff.
On passa au dîner.
Hayad se debrouilla pour se mettre à ma droite alors qu'Amine était à ma gauche.
J'étais épuisée même avant que le dîner ne commence.
Taloula était installée en face de mon époux.
Je le sentais très mal ce dîner.
On commença a manger en silence lui et moi.
Alors
que discussion était animée monopolisée par Rawane Aïdir qui racontait
des annecdotes que je ne trouvais pas drôle du tout.
Hayad faisais tout pour me toucher, m'effleurer sous la table, Mais je gardai mon sang froid.
Amine finit par remarquer son manège et me demanda avant de porter son verre à ses lèvres.
- Il y a déjà eu quelque chose entre mon frère et toi?
- Lequel? Demandais-je d'une voix fatiguée.
- Celui qui est à côté de toi.
- Ce gros porc là? Bien-sûr que non.
- Alors que faites vous sous la table? J'ai remarqué votre manège et je te prierais d'arrêter.
- Son manège a lui plutôt. Ne t'inquiète pas je vais lui régler son affaire bientôt.
- Tu as intérêt.
Je Continuais de manger aussi tranquillement que possible.
Taloula évitait de regarder dans notre coté et les mains balladeuses de Hayad me gênait de plus en plus.
Et la dame en face de moi essayait de créer une conversation avec l'un d'entre nous, en vain.
Sans un mot je pris discrètement ma fourchette la table et fis mine de poser une serviette sur mes jambes.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je lui plantai violemment les dents de ma fourchette dans la cuisse et il retint avec peine un gémissement et me regarda avec des yeux choqués.
J'entendis Amine rire discrètement à côté de moi.
- T'a pas osé? Souffla t-il.
- Et si.
J'entendis la personne à côté de Hayad, lui demander si tout allait bien, il répondit avec peine que oui.
Je fis mine de ne m'être rendu compte de rien et continuais de manger en silence.
- Tu vas me le payer salope! Souffla Hayad à mon oreille.
Je continuais ma comédie
- Tu comptes m'en parler? Commença doucement Amine.
- De quoi?
- Pourquoi tu as une pareille familiarité avec mon frère ?
- Ah lui, c'est une vieille histoire.
- Il y a déjà eu quelque chose entre vous?
- Non! Répondis je agacée.
- Alors c'est quoi la vieille histoire. Insista t-il.
- Il a voulu me mettre dans son lit j'ai refusé. C'est tout. Avouais-je.
- C'est vrai?
- Oui!
J'avais parlé assez fort et Taloula regarda dans ma direction.
- Passes moi le sel, mon coeur. Fit Amine de sorte que tous ceux à nos côtés l'entendent.
Mon coeur
Et puis quoi encore?
J'optemperais en silence.
Une fois le dîner terminé ( enfin), nous retournions au salon.
Aïdir père fit un discours touchant pour bénir le couple de fiancés.
Il dit qu'il était fière de ses fils et de sa fille. Et tout un tralala.
Mais j'avais l'impression que Amine n'était pas inclu dans la famille.
Une personne qui ne les connaissait pas ne pouvait pas savoir qu'il était un fils Aïdir, surtout qu'il ne leur ressemblait pas.
Il ne faisait aucun effort pour s'intégrer aux conversations, il restait assis à mes côtés avec sa mine serrée habituelle.
Mais ce soir, j'aurais juré qu'il y avait quelque chose qu'il cachait bien plus que d'habitude.
- Sers moi un peu d'eau Bébé. Fis-Je à Amine.
Ce dernier tiqua un peu mais obtempéra.
Et j'avais obtenu ce que je voulais.
J'avais juste voulu voir la réaction de cette Taloula.
Elle avait jeté un triste regard à Amine quand j'ai dit " bébé ".
Il fallait que je découvre ce qu'il y avait entre ces deux là. Mais pas tout de suite.
J'étais vraiment à bout de forces au bout d'une heure et mon mari qui le remarqua me proposa de rentrer.
Je fis un petit tour aux toilette.
Mais quelle ne fut pas ma surprise en retournant au salon de voir Amine tenant Hayad par le col de la chemise et lui mettre son poing dans la figure.
Je m'interposais à temps avant que le connard ne reçoive un autre direct.
- C'est pour cette salope là que tu me fais ça ? Saches qu'elle n'en vaut pas la peine. Elle à couché avec la moitié du pays. Cria Hayad.
- Ta geule! Intima Amine en le tenant toujours par le col.
- Tu verras par toi même. Continua mon beau frère. Le jour où elle te ramènera un autre bâtard de ton genre...
Il n'avait pas terminé qu'il reçut un autre coup à la tempe, et cette fois ci, il saignait bel et bien.
- Amine! Arrête. Tu vas le tuer! Hurlais-je.
Je parvins quand même même le faire revenir sur terre car il relacha son frère et le laissa tomber.
Je
le tirais vers la sortie alors que les gens qui sortaient du salon,
probablement à l'entente du bruit sortirent et se précipitèrent sur un
Hayad couvert de sang et couché sur le sol, inconscient .
On atteinds rapidement l'extérieur de la résidence.
Je pris les clé de la poche de Amine pour ouvrir la portière de derrière et poussai Amine dedans.
Ce dernier se laissa faire sans rechigner.
Il était comme dans un état second.
Il serrait la mâchoire et ses poings tâchés de sang. Il était aussi trempé et essoufflé. Ses narines étaient dilates.
J'étais très inquiète .
Je l'avais déjà vu fâché mais jamais dans cet état là.
J'avais comme l'impression qu'il allait exploser.
Qu'est ce que son frère avait bien pu lui dire pour qu'il se mette dans un état pareil.
Je pris un mouchoir en papier et lui essuyais les mains sans qu'il ne rechigne.
Il se calma un peu au bout de dix minutes.
Il s'installa côté conducteur sans un mot.
Et demarra la voiture.
************************************************************