Un Sacré Pétrin

Ecrit par Hübsch

Coucou les amis je sais que beaucoup d'entre vous ne m'aime pas ici. Façon dont vous avez supporté Alhadji là. Ce vieux clou m'a vraiment donné du fil à retordre. J'ai tout essayé sans succès alors je lui ai demandé de me laisser me rafraîchir. Après avoir pris une douche je suis partie me servir un verre de whisky pour m'aider à supporter ce qui va suivre. À mon retour ce vieux bandait déjà. Il n'a même pas honte de bander pour quelqu'une qui à pratiquement l'âge de sa benjamine. D'ailleurs est-ce que les hommes ont honte quand il s'agit de sexe ? Il voulait même m'embrasser. Seigneur je suis morte loo tellement il sentait mauvais. Faut venir voir comment le vieux là m'a malmené. Je pensait qu'il ferait un coup et puis il tombera mort de fatigue mais non. Après m'avoir labouré la chatte sans préliminaire ni délicatesse, il me retourna et me prit par l'arrière. Tellement j'avais mal et envie de vomir tellement son odeur m'incommodais. Ce vieux clou prenait son pied en plus, on dirait que m'entendre crier de douleur l'excitait encore plus. Il me sortait des "ouhhhhhhhh misilai, safouroulai, lailai", quand moi je plaidais pour qu'il arrête "Alhadji pardon loo, Alhadji je suis malade loo, Alhadji c'est bon comme ça". Mais il ne m'écoutais pas, il continuais de plus belle dans sa lancée.Il ne voulait pas me laisser on dirait qu'il voulait récupérer tout son argent en une nuit. Mais c'est quoi cette histoire, ya rien dans le coran qui interdit la sodomie par hasard ? Ces vieux là veulent pratiquer ce qu'ils voient dans les films et qu'ils ne peuvent pas faire avec leurs femmes. Quand il eût fini avec moi il s'ecroula et s'endormit en ronflant comme le vieux père qu'il est. Je me suis dirigé vers la salle de bain et j'ai tenté de laver de mon corps cette séance horrible, cette odeur de sueur et de sperme mélangé. Ses mains sur mon corps et la façon dont il me baisait comme si je lui appartenais, comme si je méritais qu'on me traite ainsi. S'il était mon mari est ce qu'il me traiterait de la sorte ? Non je pense pas. La preuve sa femme est entrain de dormir tranquille et c'est moi qui ai récolté les peaux cassés. Il me faut un mari qui prendra soin de moi. Il me faut Carl. Demain est un nouveau jour dit on. Le lendemain je me suis réveillé avec une douleur dans les parties intimes à cause des événements de la veille. J'ai fait une crise à Alhadji pour qu'il me donne l'argent pour que j'aille à l'hôpital et il a eu raison de ne pas refuser. Je ne compte pas aller dépenser cet argent là. Carl m'a écrit un message pour savoir si je suis libre pour l'accompagner en boîte ce week-end et je compte tout miser sur ce week-end. Voilà pourquoi il faut que je répare les dégâts d'Alhadji le plus vite possible. Pour pouvoir être au mieux de ma forme pour Carl. J'ai une amie gynécologue et les amies c'est pour ça non. Alors direction chez Lili. Une fois arrivé on me fait un peu patienter parce qu'elle était avec une patiente. 

Après ce fut mon tour 

_Bonjour ma chérie comment tu vas ? 

_Je vais bien Sonia et toi ? 

_Ah c'est le bon Dieu loo. On est là. 

_Qu'est ce que je peux faire pour toi ? 

_Oh rien loo. Comme ça fait un moment qu'on s'est pas vu, je suis juste venue te saluer et voir comment tu allais. 

_Ah c'est gentil je suis très occupée en ce moment mais ça va. 

_C'est pas un homme qui t'occupe par hasard ? Tu ne semble pas si heureuse. 

_Ah non c'est la fatigue sûrement. J'ai eu une semaine un peu chargée. 

_OK loo. Si tu le dis. Je dis hein tu n'a pas une crème pour soulager les parties intimes après une rude nuit. C'est que j'ai une cousine qui n'a pas vraiment été ménagé. Donc je me suis dit que j'allais te demander voir. 

_J'ignorais que tu avais une cousine. Il faut qu'elle vienne en consultation pour que je sache quoi lui prescrire. J'espère qu'elle n'a pas été violé. 

_Ah non loin de là. C'est une cousine manche longue c'est pour ça tu la connais pas. Elle a trop mal donc si tu as quelque chose tu peux me donner comme ça si ça ne va pas elle viendra en consultation. 

_Je dois avoir quelque chose à la maison mais je suis débordée. Je peux te prescrire quelque chose. 

_Prescrire keh! L'argent là est où. Faut donner ta clé moi même je vais aller chercher. 

_Je pense pas que ce soit une bonne idée. 

_Toi aussi pourquoi tu fais comme si c'est aujourd'hui que je me rends dans ton appartement. Je vais pas te voler si c'est ce que tu crois. 

_Oh non loin de là. C'est que je sais pas exactement où c'est. Bon si tu insiste voilà ma clé. C'est une pommade en tube bleu. Regarde dans le tiroir près du lit. Si tu trouves pas fais moi signe. 

_D'accord merci beaucoup loo. 

_De rien. 

Une fois chez Lili.... 

Ça fait un moment que je n'ai pas mis pied ici. J'ai toujours aimé venir ici, cet appartement qui respire la richesse. Me vautrer dans les canapés, fouiner un peu. Lili a toujours des trucs chics de France qui sentent toujours bon. Je me dirige d'abord dans la cuisine et prend un pot de yaourt dans le frigo. Elle va pas m'en vouloir pour ça nn. Puis je me rends dans sa chambre pour prendre ce que je suis venue chercher. Tout est toujours aussi bien rangé chez elle on se demande comment elle fait. Je fais un tour dans ses vêtements pour lui piquer une robe pour le week-end avec Carl. Elle et moi on a pas vraiment la même forme mais certaines de ses robes me sont plutôt moulantes. Je mets un peu de son parfum de marque dans la robe et la fourre dans mon sac. Je la lui rendrais avant qu'elle ne s'en rende compte. Je me dirige vers le tiroir et trouve la crème en question. Je ne pouvais m'empêcher de fouiner un peu. Si seulement vous savez ce qu'une poubelle peut vous apprendre. Elle s'est envoyée en l'air récemment on dirait. Bien pour elle, Carl sera tout à moi. Il y a même des vêtements d'homme dans son dressing. C'est sérieux on dirait. De quoi je me mêle c'est un bon débarras. Il y avait une montre sur son chevet, une montre d'homme. Quel coïncidence Carl en a une identique. J'espère que......... 

Non ça ne peut pas être possible............ 

Carl m'a pourtant assuré.................. 

Il faut que j'en ai le cœur net. Si c'est le cas je vais me réjouis de la lui voler. Mais comment............ 

Après tout ce que j'ai fait pour les séparer........ Et pourquoi Carl me mentirais. Ou bien ils ont appris que je les ai menti à tous les deux ? Mais comment ? NON c'est peut être pas la sienne. Il doit y avoir une explication plausible. Je quitte l'appartement en colère et me dirige à l'hôpital pour lui donner sa clé. 

_T'as trouvé la crème ? 

_Oui merci beaucoup. En fait je voulais te demander si tu avais des nouvelles de Carl. 

_Carl ! Mais non je l'ai même bloqué. Il va bien quand même ? 

_Oui il va bien. 

_je suis passée à autre chose. Je vois quelqu'un d'autre en ce moment et c'est sérieux je l'aime bien. 

_Ah d'accord c'est bien. Alors ça ne te dérange pas si je sors avec lui nn. 

_Euh pas du tout mais ça ferait quand même un peu bizarre non vu qu'on est amies. Mais si Carl n'y voit pas d'inconvénient, ça me va aussi. 

_C'est pas comme si vous aviez couché ensemble ou quelque chose comme ça donc je vois pas où est le problème. On est amies mais pas sœurs. 

_Oui je comprends. 

_Bon j'espère qu'on sera toujours amies quand je serais devenues la femme de Carl parce que je tiens à notre amitié. 

_Bien sûr comme je te l'ai dit si Carl est d'accord moi aussi. 

_Merci beaucoup Lili. T'es une vraie amie. 

**

je rêve où bien la pétasse vient de me demander ma permission pour sortir avec mon mec. Mais ça va pas non. J'aurai dû écouter Carl et officialiser notre relation. Maintenant regardez dans quel pétrin je me suis mise. En parlant de Carl je lui dois des excuses. J'irai le surprendre à ma descente de garde le dimanche matin. 

**

En ce moment au Gabon 

Depuis un moment l'atmosphère au bureau a un peu changé. Jennifer ne m'adresse pratiquement pas la parole et depuis notre dernière conversation je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Quand à ce cher Mr Djimon on ne le voit plus trop par ici. Je suis sûr que c'est parce que je me suis plains à son patron l'autre fois. Jennifer est assise juste de l'autre côté du bureau les mains derrière la tête à regarder le plafond. Elle est celle qui hante mes nuits ces derniers temps mais je me demande si ce n'est pas une fixation sexuelle de ma part. L'autre jour j'ai fait un tour chez Deborah.(Cest celle qui réchauffe mon lit de temps en temps). Malgré ça rien n'a changé je suis toujours aussi frustré et Jennifer m'attire toujours autant. Présentement je ne peux même pas espérer lui voler un sourire à cause de mon manque de tact. Je suis dans mon bureau quand je reçois un appel du directeur d'aller réceptionner un colis dans un village au nord. Il a insisté d'y aller avec Jennifer pour lui faire découvrir la ville. C'est juste un aller retour mais elle ne pourra plus m'ignorer. Je demande à Alice de faire le nécessaire pour le voyage. Je me dirige vers le bureau de Jennifer. 

_Toc toc toc ! Je peux rentrer ? 

_Vous êtes venu me faire la morale à nouveau. 

_Non je suis venue vous présenter mes excuses. D'abord pour la façon dont je me suis comporté avec vous après l'incident de ma fille. J'étais en colère et mort d'inquiétude mais je n'aurais pas du réagir de la sorte. Lina vous adore. Vous lui manquez beaucoup. 

_vous n'avez pas à vous excuser. J'aurais dû vous demander la permission. 

_Si je me suis comporté en vrai salaud je le reconnais. Ensuite vous avez raison je n'ai pas du tout le droit de me mêler de votre vie privée et je m'en excuse. Je vous aime bien et je ne supporte pas qu'on soit en froid. Alors on enterre la hache de guerre ? 

_Oui si vous voulez. 

_Vous pouvez revenir à la maison si vous voulez. 

_Non merci. Je suis bien avec Doris. 

_D'accord je m'en vais dans le nord du pays pour une course et j'aimerais bien que vous veniez avec moi. Histoire de faire un peu de tourisme. 

_D'accord je suis partante. 

_On part dans une heure 

_vous êtes prêtes. 

_oui. 

_D'accord on y va. 

On a prit la route il était 10"h30. Un tour à la station d'essence pour faire le plein et acheter quelques trucs à grignoter puis direction. Fougamou. Dans la voiture c'était le silence absolu. Après 5heures de routes et quelques pauses pipi nous sommes finalement arrivés aux alentours de 16h. Nous avons réceptionné le colis en premier et j'ai amené Jennifer faire un peu de tourisme. Elle a pris plein de photos et a commencé par déstresser. Nous avons fait le tour de la ville en voiture et nous nous sommes arrêtés pour manger. À notre grande surprise il était déjà 17h. J'ai suggérer qu'on se trouve une auberge et qu'on se repose pour la nuit mais Jennifer n'était pas d'accord. Elle voulait qu'on rentre. Je lui ai expliqué qu'il n'était pas sage de prendre la route la nuit mais celle ci ne voulait rien entendre. Ah les femmes, toujours à se compliquer la vie. Voilà comment en pleine nuit on a pris la route de Fougamou pour Libreville. Après avoir le voyage dans les mains du seigneur j'ai démarré. 

Après trois heures de route, arrivés au milieu de nulle part, la voiture s'est arrêté. Après avoir essayé maintes fois de la démarrer elle refusa. Qu'allons nous faire maintenant. Il est bientôt 21h, il se fait tard et nous sommes au milieu de nulle part. La voiture ne démarre pas et nous ne pouvons pas non plus rester ici, ce n'est pas sûr. On ne sait jamais sur qui on peut tomber. 

_Je t'ai dit qu'on aurait dû passer la nuit à Fougamou. 

_Tout est toujours de ma faute n'est-ce pas ? Je ne me souviens pas vous avoir pointé un fusil sur la tempe. 

_Vous connaissant vous seriez partie quand même avec ou sans moi. C'est moi qui vous ai amené ici donc vous êtes sous ma responsabilité. Si quelque chose vous arrive ce sera de ma faute. 

_............ 

Elle boude on durait une petite fille. 

_Alors on fait quoi maintenant. Moi je commence par avoir froid et à flipper sérieusement. 

_Bon on a roulé pratiquement 3 heures, on ne doit pas être très loin de la prochaine ville. On va essayer de trouver une voiture pour nous y déposer. Demain je reviendrai chercher la voiture avec un mécanicien. 

_Ça semble être un bon plan. 


Mademoiselle la pute