Une amitié pas comme les autres
Ecrit par Pegglinsay
Éric
- Kodjo, soit sur que les semences soient prêtes avant mon retour, dis-je.
- Ne vous inquiétez pas patron, je me charge de tout.
- D’accord, et n’oublie pas d’appeler le mécanicien pour le tracteur.
- Je l’ai déjà fait. Demain de très tôt il sera déjà là pour le réparer.
- Très bien, on se parle.
- D’accord patron.
Je raccroche et descends de ma voiture. Il m’est impossible de ne pas penser au boulot même si j’ai employé Kodjo pour pouvoir déléguer des tâches. Il y a plus de quatre mois que j’ai fini de payer mon crédit. Maintenant je peux dire haut et fort que cette terre m’appartient ! J’ai déjà à mon actif six employés, certes leur salaire n’est pas au top mais je travaille pour qu’après deux mois je puisse l'augmenter.
Je m’adosse à ma voiture et envoie un message à Larissa lui disant que je suis déjà sur place. Je verrouille mon vieux Ford et me déplace quand je vois une Toyota flambant neuve passer devant moi. Hmmmmm, la voiture de mes rêves ! Ma mâchoire a failli se décoller quand j’ai vu que c’est Larissa qui la conduisait. Merde ! Je rêve ou quoi ?? Je me dirige vers elle et passe du coté chauffeur. Je la vois prendre son sac et ses clés puis je lui ouvre la porte.
- Wow !!!
- Mon beau ! comment tu vas ? , dit-elle en me prenant dans ses bras.
- Pas aussi bien que toi, répondis-je en touchant sa voiture. Nouvelle acquisition? Demandai-je.
- Un cadeau de Karl, dit-elle en souriant.
- Wowwwww !! Le mec sait prendre soin de la princesse !
- Si on peu le dire ainsi. Rentrons, tu ne vas pas passer tout ton temps à baver sur ma voiture Éric !
- Ce n’est pas tout le temps que j’ai l’opportunité de caresser une voiture de rêve si près . Ne me mets pas de bâton dans les roues ma belle.
- Si tu veux tu peux faire un tour, il suffit de demander, fit-elle en me donnant la clé.
- Si c’est pour mourir au volant, non merci. J’ai déjà été témoin des crises de jalousie de ton mec, alors merci pour l’invitation mais non. Je tiens trop à ma misérable vie.
Je regarde encore une fois la voiture et nous rentrons dans le restaurant muni d’un bar.
- T’as pris du poids ou sinon ma vue est encore aveuglée par la couleur de ta voiture ?
- Malheureusement oui, me répond Larissa avec une fausse mine triste.
- Mais cela te va hyper bien, dis-je en matant ses fesses. Surprenant mon regard elle me répond :
- Si c’est pour mes fesses j’aime mais regarde mon ventre !! Il commence à grossir !!!
- Il faut aller au gym ma belle…
- J’ai pas de temps ces jours-ci Éric !
- Même pour baiser !? C’est également un sport !
- C’est pour cela que t’es toujours en forme toi ?
J’eclate de rire et elle me suis dans mon fou rire. Cette fille a toujours de la repartie, hmmmmm. Je n’ai jamais été aussi proche d’une personne en peu de temps. Avec Larissa je peux discuter de tout sans gêne et cela me plait. Et OUI, elle me plait toujours mais j’essaie de me faire une raison.
- Tu connais pas une femme riche sans engagement qui voudrait trouver quelqu’un pour avoir une relation ou baiser ?
- C’est aussi grave que ça mon chou ? me demande-t-elle faussement outrée.
- Disons que j’aimerais qu’on me fasse des cadeaux de ce genre.
Je touche sa clé de voiture, elle voit mon geste et sourit.
- Lol ! Tu délires ! Dans peu de temps tu pourrais t’en offrir une avec ton projet qui commence à marcher si bien.
- Même après deux ans, je ne pourrai pas me le permettre.
- L’essentiel c’est que tu as un bon début et de l’avenir mon beau.
- T’as tout a fait raison ! Même si l’avenir n’est pas un mot que beaucoup de femmes aiment en ce moment, lui fis-je remarquer.
- L’<avenir> ne donne pas à manger non plus il faut les comprendre. Je sais que tu me vois comme une femme matérialiste mais…
- Arrête ma belle, qui suis-je pour te juger, De plus je ne veux pas qu’on plombe l’ambiance avec des leçons de morale à la con.
- T’as raison, commandons un truc à manger, je meurs de faim.
Trente minutes plus tard, je regarde Larissa descendre des tranches de pizza à une vitesse éclaire et se plaindre de ses kilos de trop. Je souris. Cette fille ne cesserait jamais de me surprendre.
- Tout doux ma belle, si tu continues ainsi tu vas t’étrangler !
- T’aimerais bien que je m’étrangle comme ça tu pourra me faire du bouche à bouche.
- Lollll ! T’es pas croyable toi !!!
- Je sais ! C’est pourquoi que tu m’aimes autant !
Non, elle ne sait pas à quel point j’aurais aimé qu’elle soit dans ma vie. Mais je suis rationnel. J’ai pas un sous en poche et je n’ai que de rêves à revendre. Comme elle le dit, cela ne nourrit pas. Larissa c’est une femme qui a presque tout matériellement, elle est habituée à ce qu’un homme la gâte, la chérie avec des cadeaux hors prix. Elle a un mode de vie que je ne pourrai pas tenir si un jour elle déciderait de se mettre avec moi.
Là où elle habite actuellement, puisqu’elle vient d’emménager, est un palace comparé à la maison que j’occupe pour le moment. Je suis entrain de la réaménager et par manque de fond le travail traîne. La somme qu’elle paie par mois pour cette baraque pourrait me permettre de payer un mois de salaire pour mes six employés.
De ce fait, coté sentimental, je reste loin d’elle, même si c’est assez difficile d’être avec elle sans rien tenter. Elle n’est pas du genre à venir vivre dans la crasse avec un homme par amour, donc je garde tout ce que je ressens pour elle à l’intérieur. Combien de fois, je me suis dit que j’allais jouer le tout pour le tout et lui exprimer mes sentiments mais après quelques minutes je me ressaisis et me tait. Cela ne servirait à rien. Si Larissa avait voulu avoir une relation avec moi je sais qu’elle aurait fait le premier pas, elle est si directe et sait ce qu’elle veut…
Je la dévisage et m’attarde sur ses lèvres. Ses lèvres avec toujours des rouges à lèvres qui vous invite à venir les caresser, les sucer, les mordre, hmmmmm ! Éric cette femme est un mirage, elle n’est pas réelle !! REVEILLE-TOI !
- Éric ?
- Princesse !
- Enfin sur terre ! Je te croyais sur Mars !!!
- J’y étais et j’ai même gravé ton nom sur une pierre que j’ai trouvée là-bas, dis-je en souriant.
- Oh la la ! Quel charmeur ! dis-moi, tu pensais à quoi ?
- A une fille qui me donne du fil à retordre.
- C’est encore l’histoire de cette Daniella ?
- Ouais, mentis-je.
- Je pensais qu’après la petite scène que j’avais fait au téléphone le mois dernier, cela l’aurait refroidie !? Quelle colle celle-là! Je devrais peut-être faire un tour à Jacmel comme ça elle saura…
- Depuis le temps que je te demande de venir passer un week-end…
- Tu sais que je ne peux pas mon beau. Il y a mon fils, mon travail…
- Et Karl, terminai-je sa phrase.
- Tu sais que Karl ne pourrait pas m’empêcher de venir te voir.
- Alors fais-le !! j’aimerais bien que tu fasses connaissance de mon monde Larissa !
- Eriiicccc !!!!
- Non cela fait plus de trois mois que tu me mènes en bateau. Bon ! même si tu ne peux pas passer tout un week-end mais au moins une journée me rendra plaisir princesse.
- D’accord…
- Quoi ?
- Je te promets que pour le mois de juin, je viendrai à Jacmel.
- Sur ?
- SUR !!!!
- Tu ne seras pas déçue ma belle et Jasmine sera contente d’enfin rencontrer l’amie de papa, dis-je en souriant.
- Elle est tellement belle cette petite.
- Normal ! je suis son père !
- Lol ! Sans rire, lance Larissa en me donnant une tape sur l’épaule.
- Quoi ? Je suis beau non !! La preuve tu m’appelles <mon beau>.
- C’est pour flatter ton égo cher monsieur !
- Tu me mens depuis le début alors !!!!
- Lol ! t’es pas beau mais t’as de beaux fesses !
- Wow !! comme ça tu me mattes quand j’ai le dos tourner, mais les femmes sont devenues si dévergondées Seigneur !
Je mis ma main sur mon cœur et fis mine d’être abasourdi.
- Lol !!! On ne fait qu’apprécier ce qui est beau cher monsieur !!!
- Hmmmmm je vois, dis-je avec un sourire espiègle.
Deux heures plus tard on se séparait pour rentrer chacun chez soi. C’est toujours un agréable moment que je passe avec elle à chaque fois que je suis en ville. C’est pour cela que je ne rate jamais de l’appeler. Hmmmm! Larissa une boule d’énergie et je fais toujours le plein à chaque rencontre.
David
Je suis assis dans mon salon et est entrain de faire un rapport que je dois remettre concernant des appareils électroniques qu’on a vendu pour ce mois. Demain je dois faire un inventaire mais je commence déjà le sale boulot, pour alléger mes taches demain. Aujourd’hui c’est mon jour off, alors je reste bien au chaud.
- Dave, les lasagnes sont déjà au four. Dans 20 minutes tu les sors. Désolée, je suis déjà en retard je pourrai pas…
- Ça ne fait rien, merci.
- Je t’en prie, répondis-je en le regardant enfiler sa robe et se battre avec la fermeture éclaire.
- Tu pourrais m’aider s’il te plait, elle me désigne la fermeture.
- Bien sur, tourne toi.
Elle se tourne, je me mets debout et m’occupe de la fermeture. Je regarde son dos et un frisson me parcours. Elle ne porte qu’un string et mademoiselle ne porte pas de soutien-gorge.
- C’est fait ! dis-je.
- Thanks dear. A plus tard.
- Bonne soirée !
Hmmmmm Rosa, jolie bout de femme.
N'oubliez pas de vous abonner mes dear! big kiss!!!