UNE SURPRISE DE TAILLE

Ecrit par Pegglinsay

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- Les garçons dépêchez-vous !!!

- On arrive maman ! On se brosse les cheveux !!!

- Ok, répondis-je en mettant du mascara. Je me mets du rouge à lèvres et ajuste ma robe. Entre une robe sexy et une autre évasée j’ai choisi la dernière. J’ai plus envie de ressembler à une jeune mère qu’une jeune fille cet après-midi, lolll.

Les garçons se pointent puis j’appelle Larissa pour savoir où elle est.

- Je suis devant ta porte (j’entends un klaxon).

- Good ! On t’arrive. 

Je récupère les cadeaux qui étaient dans la chambre et nous sortons de la maison.

- Bonjour mes chéris ! nous dit Larissa.

- Bonjour reprenne en chœur les enfants.

- (je lui fais la bise) Comment tu vas ma chérie ? 

- Ben… ça peut aller. J’essaie de ne me pas me morfondre, murmura-t-elle.

- Je te comprends ma chérie, dis-je en lui tapotant le dos. Toi t’es chanceuse, au moins tu sais quand il rentrera, hmmmmm. 

- Oui je le suis, a part ça comment va David ? 

- On s’est parlé depuis hier soir. Ce matin il est à un séminaire et les appels passent mal, là où il est… mais il va bien.

- Ah je vois. J’espère que le processus de résidence marche bien ?

- Oui je crois que ça va de ce coté puisqu’il m’a dit que dans deux mois il a rendez-vous avec un agent de l’immigration.

- On croise les doigts…

- Bien sur ma chérie, parce que… je ne crois pas que je pourrais tenir une année de plus sans le voir, dis-je avec une note de tristesse dans la voix.

- Ma cocotte tu pourras le faire parce que je ne connais aucune personne assez forte pour tenir autant de temps sans tromper son mari. Franchement, tu me connais ! Moi je ne pourrai pas !! Et cela je l’ai dit à Éric ! Les relations à distance ce n’est pas ma tasse de thé ! 

- Ah oui ça je le sais ! (je souris) Avec ton caractère tu l’aurais déjà envoyé balader !!

- Lol, je ne pourrai pas. J’aime trop le contact de…

- Les enfants sont dans la voiture mademoiselle !!!!!

- Lol, sorry.

Heureusement qu’on n’avait pas trouvé d’embouteillage puisque dans trente minutes on était déjà chez ma belle-mère. On rentre retrouver celle qui est concernée et la trouve entrain de rire en éclat à une blague de l'une de ses amies. Nous remarquant, elle la laisse et vient vers nous en ouvrant ses bras pour embrasser les garçons.

- Mes chéris !!

- Joyeux anniversaire grand-mère, disent-ils en chœur. 

- Merci mes garçons (ils lui donnent les cadeaux puis elle leur dit) vous allez trouver les autres enfants derrière la maison, allez jouer.

- (Les deux se précipitent pour aller s'amuser puis je dis) joyeux anniversaire chère belle-mère !!!!

- (Elle fait une grimace) je déteste quand tu m’appelles ainsi (elle me prend dans ses bras) merci ma fille. Comment tu vas ?

- Comme tu vois, ça peut aller.

- En passant cette robe te va à ravir !!!

- Lol merci ! Tu n'est pas en reste non plus !

- Ben… de ne pas laisser la vieillesse m’accaparer a tout les niveaux.

- Lol, je comprends !

Larissa vient nous trouver, embrasse ma belle-mère et lui remet un cadeau.

- J'aurais aimé avoir soixante-dix ans chaque jour comme ça j’aurai eu des cadeaux à n’en plus finir, lol.

- Lol, pas de chance alors !!!!

- Il me manque que l’appel de David !

- Il ne l'a pas encore fait ? Demandai-je étonnée.

- Ce matin, de très tôt il m'a envoyé un message audio mais je ne lui ai pas encore parler…

- Moi non plus, il nous fera signe avant la fin de la journée.

- Je l’espère dit-elle mélancoliquement.

Puis je lui ai demandé où se trouvait la table garnie pour que je puisse déposer les lasagnes, elle m’indique l’endroit et salue quelques personnes au passage.

Deux heures plus tard la fête battait son plein et je m’amusais comme pas possible avec quelques personnes du troisième âge. Cela faisait longtemps que je n’étais pas sortie donc je profitais de la musique. Il y a un cousin de ma belle-mère qui m’a fait danse pendant plus de vingt minutes, il se vantait d’être très endurant du haut de ses soixante-quinze ans et cela pas seulement en danse.

- Ma fille, à ton âge, je faisais planer des jeunes filles et les laissais sans voix.

- (j’eclate de rire) Sérieux !!??

- Je te jure ! il y avait une petite  là….je crois qu'elle s’appelait Louna…

- Ahhhh Joseph ! N’ennuie pas l’enfant d’autrui avec tes mensonges, interrompre ma belle-mère. 

- Ah non ! Je ne mens jamais en ce qui concerne mes relations amoureuses !! répond-il outré.

- Laisse l’enfant (elle vient me prendre le bras) j’ai besoin d’elle maintenant.

- Tu as toujours été une peste ! lance Joseph.

- Tu oublies que c’est la femme de ton neveu !!!! lance-t-elle (elle m’adresse en disant) suis-moi. Vieux rabougri, va t’abattre sur quelqu'un de ton âge !!

- Tu me le paiera femme, dit-il en faisant de grand geste avec sa canne qui me fait rire.

Je la suis en adressant un air désolé à Joseph, il m’envoie un baiser avec ses deux mains et je souris et fais la même chose. Ça a toujours été ainsi à chaque fois que je rencontrais Joseph. Je me souviens quand je l’ai rencontré pour la première fois. Il m’avait dévisagé de la tête jusqu’aux orteils et me demanda de tourner sur moi-même. Il avait fini son inspection et avait dit :

- Félicitations mon fils ! Tu as l’œil comme ton vieux oncle. J’entends souvent parler de beauté intérieure mais moi c’est la beauté extérieure qui m’attire. Très bonne prise !

Je souris en me souvenant de cela et suis ma belle-mère à la cuisine.

- Ma chérie, j’ai envie de poulet panné mais Elena ne sait pas faire de chapelure. Tu pourrais en faire…

- Bien sur, répondis-je en l’interrompant.

Je m’active et quinze minutes après j’avais fini et donnais des conseils à Elena pour la friture tout en croquant une pomme qui trainait sur le comptoir de la cuisine. Je discutais avec une cousine de mon mari qui avait accouché, il y a trois mois de deux jumeaux quand j’entendis un bruit provenant de l’intérieur de la maison. Je laisse les filles pour aller voir ce qui se passait. Je rentre et trouve un petit garçon entrain de  pleurer devant la porte de la salle de bain, une assiette par terre et de la nourriture un peu partout. Je regarde sa mine triste et m’agenouille en face de lui.

- Ne pleure plus mon petit ! 

-

- (je passe une main sur sa joue) on va nettoyer tout ça, suis-moi !

(je rentre dans la salle de bain avec lui. Je cherche une serviette et du savon) approche mon chéri pour que je puisse t’enlever tout ça (il vient dans mes bras et je lui passe la serviette sur sa petit tronche triste) je vais te donner à manger, d’accord.

- …(il secoue la tête pour me dire qu’il est d’accord)

- (je souris et termine ma besogne) Je vais ramasser la nourriture puis on ira s’amuser.

- D’accord, dit-il timidement.

Je sors de la salle de bain et je lui demande d’aller m’attendre dans le salon. Je me mets à genoux et nettoie le plancher. Je ramasse l’assiette et y mets la nourriture qui était par terre. 

En faisant ma besogne, j’ai entendu un vacarme dans la cuisine mais je n’y prêtais guère attention quand à un moment j’ai senti un regard posé sur moi. Je me suis levée et j’ai tourné la tête. Je suis restée figée et l’assiette est tombée de mes mains. Mon cerveau s’est arrêté de fonctionner. Je n’arrivais pas à croire qu’il était devant moi. Non là je rêve !!!!! Non c’est pas lui, je suis juste entrain d’halluciner. Il est entrain de parler mais je n’entends rien, je ne vois que ses lèvres qui se remuent et il s’avance. Je recule et semble emparer par l’angoisse, emparer par la peur de vivre un rêve et non la réalité. Il avance encore et je recule et rentre sur un coup de tête dans la salle de bain et ferme la porte. Non ! Il est là-bas dans un séminaire et ses papiers ne sont pas encore régularisés donc il est impossible qu’il soit dans le couloir. Je me laisse choir par terre et essaie de retenir mes larmes tant bien que mal. Non, je ne suis pas folle, David me manque beaucoup, même trop… c’est tout ! Je ne peux le voir ici, chez sa mère entrain de me sourire non, ce n’est pas lui. Pourtant je n’ai fumé aucun joint !!!! J’entends quelqu’un cogner à la porte. Je reste sans bougée, on va bien finir par se lasser et me laisser tranquille. 

- Chérie ouvre-moi ! 

Et là j’ai su que c’était sa voix, mon cœur rate un battement. C’est lui ! Ça ne peut être que lui !!!! Mon David !!!!!!

ON AURA DROIT A UN AUTRE CHAPITRE ON DIRAIT.  ON SE CAPTE DEMAIN POUR LA FIN! BIG KISS!
Ma vie; une scene de...