V
Ecrit par Lylibluebel
********** Marie-Aurélia **********
Je le vis entrer dans le bar, il est grand, clair et tellement beau dans ce
costume.
Il balaie la salle du regard et va s'asseoir au bar et commande un verre.
C’est décidé. Pour ce soir ma proie c'est lui.
Si je trouve le courage d'aller lui parler, toutes les toiles d'araignée
seront nettoyées ce soir.
Olivia ?! Ne vous inquiétez pas pour elle, la future mariée est au
téléphone avec son bébé entrain de lover. Georges lui a proposé de s’installer
dans son bureau pour ne pas être dérangé par le bruit.
Il ne semble pas être accompagné ni attendre quelqu'un. Je me lance.
Je m'assois sur le tabouret libre près de lui, je salue avec toute la
sensualité dont je peux faire preuve et quand il tourne la tête vers moi je crois
tomber à la renverse.
Son nez, sa bouche et surtout ses yeux Whaouuuuu !
Il n'est pas simplement clair en fait, il me semble qu'il soit métisse. Ses
yeux sont d'un marron tellement clair et profond. Il semble pouvoir lire dans
les tréfonds de mon âme.
Je suis troublée mais je me reprends assez vite.
J'entame la conversation, je me présente sous un faux nom, il me propose un
verre, la soirée s'annonce belle.
Après trente minutes à parler de tout et de rien, j'apprends notamment qu’il
est chef d'entreprise installé au Ghana depuis deux ans. Célibataire sans
enfant.
Au moins je ne brise pas de foyer.
Il m'invite à danser, j'accepte.
Nous sommes collés serrer sur la piste de danse. Eeeeh Dieu, mes parents ne
reconnaîtraient pas leur fille.
Oli vient me tirer et me traîne dehors.
_ Mais qu'est-ce que tu fais Marie ?
_ Je m'amuse tu vois bien.
_ T’amuser ? Tu connais à peine ce mec, tu es ivre ma belle qu’est ce qui
te prend, je ne t'ai jamais vu ainsi.
_ Eh ben tu me découvre. Je veux juste m'amuser un peu Oli, c’est bien toi
qui me reprochait d’être trop coincé non ? Eh bien je me décoince là ! T'inquiète
je m'amuse un peu, et tout ce qui se passe ici restera ici demain tout
redeviendra comme avant allez vient danser.
_ Non ! Moi je rentre à l'hôtel. Contrairement à toi, j'ai quelqu'un à qui
je dois fidélité.
La remarque d’Oli me touche, mais je n'en fais pas cas, elle peut rentrer,
moi je reste. Pour une fois que ce n'est pas elle qui est à l'honneur.
La boisson aidant, j'eus la force de la laisser planté la et de retourner à
l’intérieur. TONY m’attendait, je ne pouvais risquer qu'une autre fille le
choppe comment elles le dévorent des yeux.
Je retrouve Tony au bar.
_ Tout va bien avec ton amie ?
_ Oui oui, t'inquiète elle a voulu rentrer moi je voulais encore faire la
fête. Surtout que je suis en bonne compagnie.
Tony me fait un sourire à faire perdre la tête et après avoir vidé son
verre, nous nous retrouvons sur la piste.
Deux heures plus tard, le DJ passe des sons plus langoureux.
Je suis épuisée, je passe les bras autour du cou de Tony qui me tient par
les hanches.
Le contact d'un corps masculin si proche réveille en moi, des sensations
longtemps enfouies.
Tony ressert son étreinte et je sens ses mains descendre plus bas dans mon
dos.
Je lève la tête et je croise son regard insistant posé sur moi.
Je lève encore la tête et je pose mes lèvres sur les siennes.
Tony accueille mon baiser et insiste en prenant mes lèvres et en
enfouissant sa langue dans ma bouche.
Humm ! C’est exquis. J'avais déjà embrassé des hommes aussi langoureusement
mais je ne savais pas si c'était parce que ça faisait longtemps ou si c'était
les mains baladeuses de Tony mais je perdais déjà la tête.
Tony finit par lâcher mes lèvres et me regardait avec ses beaux yeux, un
sourire en coin.
Il se baisse et me murmure à l'oreille.
_On va chez moi.
Ce n’était pas une question et à vrai dire je mouillais déjà en pensant au
reste de ma soirée.
Était-il un violeur ? Un tueur ? Un kidnappeur ? Je m'en foutais un peu, je
voulais prendre mon pied et je voulais le faire avec lui, ce soir, chez lui.
Demain je serai rationnelle.
Ce soir, je suis folle, folle de suivre un inconnu, dans un pays étranger,
folle de n'avoir pas suivi Oli, folle de faire semblant de ne pas voir le
regard désapprobateur de Georges lorsque nous passons près du bar pour régler la
note.
Je m'en fou, je risque ma vie pour du sexe. Oui j'en ai envie.
Tony me dirige vers sa voiture.
Nous nous embrassons encore une fois de façon torride et nous nous
engouffrons dans le véhicule.
Le trajet se fait en silence.
Silence.
C’est trop silencieux, ma conscience me gronde. Je ne suis pas ce genre de
fille.
Que pense Tony en cet instant ?
Qu'il ramène une pute chez lui ?
Je chasse vite fait mes appréhensions. Qu'il me prenne pour qui il veut
demain à pareil heure, je serais bien loin et tout cela restera un souvenir de
mes péripéties ghanéenne.
La jeunesse est faite pour prendre tous les risques non. Non ?!
Nous arrivons dans un quartier résidentiel, Tony klaxonne devant une belle
villa et quelques instants plus tard le portail s'ouvre sur une grande cour.
Nous entrons, Tony gare et vient m'ouvrir la porte.
Il laisse ses clés au vigile et nous nous dirigeons vers la grande bâtisse.
Malgré qu'il se fasse très tard, je remarque que la villa est en plein
milieu d'une magnifique cour fleurie. Il y a même une grande piscine.
Nous entrons.
L’intérieur de la maison est richement décoré mais dans des teintes plutôt
sombres.
Une vraie garçonnière.
_ Tu veux quelque chose à boire ?
_ Euh non non merci ça va.
_ Met toi à l'aise fait comme chez toi.
Je prends place dans l'un des fauteuils.
Tony se sert un verre et viens prendre place près de moi.
Nous nous regardons sans dire un mot, je suis tout à coup gênée. Pour briser ce silence pesant, je me
rapproche de Tony et je me mets à l'embrasser timidement.
Il pose son verre sur la table basse et passe la main sous ma robe.
En moins de temps qu'il aurait fallu pour le dire, je me retrouve à
califourchon sur lui.
Nos lèvres s’entremêlent, nos langues se cherchent, ma respiration
s’accélère.
Tony ouvre la fermeture de ma robe et la fait passer par-dessus ma tête. Je
ne porte pas de soutient. Il reste là un moment à admirer mes seins dont les
bouts tendus n'attendaient que ses lèvres.
Tony les caressa avant de prendre chaque sein dans sa bouche.
Cette sensation, ces papillons dans mon bas ventre.
Je frissonnais.
Ses mains me caressaient tout le corps. Je sentais son engin se gonfler de désir.
Tony me porte jusqu'à une grande pièce, se devait être sa chambre.
Il me pose délicatement sur le lit et retire ses vêtements, l’éclairage
tamisé de la pièce me permet d'entrevoir son corps musclé, ses pectoraux, ses
abdos bien définis et ooooooh ! Mon Dieu.
Tony est complètement nu et ce que je vois me fais frissonner de peur et de
désir.
Il entrouvre mes jambes et s'allonge délicatement sur moi en reprenant mes
lèvres.
Ensuite mes seins, mon nombril. Ses mains baladeuses partent en
exploration.
Je ne suis plus que gémissements. Je me tords dans tous les sens tel une
anguille.
C’est tellement bon.
Je mouille telle une fontaine. Six ans, six ans que je me retenais, six ans
qu'aucun homme n'avait franchi le cap du bisou et ce soir j'étais là, étendu
sous un inconnu.
Je savoure ce moment, les reproches, les prises de conscience, demain on verra.
Tony n’arrête pas de titiller mon clitoris, je n'en peux plus j’ai envie
qu'il me prenne maintenant, envie de le sentir en moi, je suis prête.
Je me cambre quand Tony reprend un sein dans sa bouche.
_Tony…
_ Oui
_ Viens… stp…
Je le vois prendre un préservatif dans la commode près du lit, il doit être
habitué à ramener des filles. Au moins l'un de nous deux était conscient des
risques.
Il enfila sa capote et d'un coup me pénétra.
Je fus saisi de douleurs, Tony émis un grognement.
Nous restons un instant inerte avant que Tony commence des vas et vient
lentement d'abord je m'habituais peu à peu à sa présence en moi. Ces râles à chaque
mouvement décuplaient mon plaisir. Bientôt, j’enroule mes jambes autour de sa
taille.
Tony me maintient les bras au-dessus de la tête et accélère ses vas et
vient. La douleur du début à fait place au pur plaisir. Je gémis, je cris, je
grogne, je me cambre pour recevoir Tony plus profondément en moi.
Les mots de Tony sonnent tels des caresses dans mes oreilles.
J’introduits ma langue dans le lobe de ses oreilles, je sens son corps se couvre de chair de poule.
_ Continue… fait-il avant d’être pris d'un frisson.
Je suis contente de l'effet que je lui fais.
Je lui mordille le cou, ses coups de reins s'accélèrent, j'adore.
Je n'en peux plus je me sens chaviré, je suis prise de tremblements et je
sens ma cave se remplir de mouille.
Quelques instants plus tard la pièce est envahie d'un grand grognement,
Tony me rejoint.
A peine avons-nous fermé les yeux cette nuit.
Tony en redemande encore et encore.
Après le 3ieme rounds je n'en pouvais plus je fais semblant d’être
endormie.
Je ne due pas fait semblant longtemps avant que le sommeil ne prenne le
dessus.
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PS: Critique polie et
constructive.
Dispo pour des échanges en
commentaires.
Bisous!!!