Verdo Lompiol intégral (fin)

Ecrit par Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol




Verdo Lompiol (Intégral fin)



Publié le septembre 5, 2018




En ce moment même à la fac.


Reine complètement rétablie, reprit ses fonctions de présidente de l’Université. Ce soir après avoir donné les cours, elle fait signe à Martino et ils planifièrent ensemble comment annoncer la nouvelle à Janine.


Chez Rosalina


Verdo fait une surprise à Rosalina. Il lui rendit visite dans son salon de beauté.


Rosalina : Chérie ! Quelle surprise ? Viens, assois-toi. Tu veux boire quelque chose ?


Verdo : Un jus de fruit. Merci


Rosalina : D’accord. On va te l’apporter. J’avoue que je suis tellement émue. Comment tu as fait pour venir? Vu que tu ne connais pas ici ?


Verdo : Hum, je me suis souvenu que tu parlais de 25e arrondissement. Mais bon Albertine m’a un peu aidé. Elle m’a dit qu’elle y est venue une fois.


Rosalina : D’accord je vois. Oui oui. Elle était venue prendre des défrisants pour ta mère. Mais dis-moi que me vaut l’honneur de ta visite ?


Verdo : Lol, est-ce le genre de questions qu’on pose à son amour ?


Rosalina : Tu as dit amour ? Ou c’est moi qui n’ai pas bien écouté ? La dernière fois tu étais fâché contre moi et tu voulais même pas me parler.


Verdo : Oui c’est normal que je sois fâché. Mais tu sais y’ a tellement de choses qui se sont passées après ça qui m’ont appris que tout est vanité. Et que le seul instant pour vivre le bonheur c’est le présent alors j’aimerais qu’on arrange les choses toi et moi. Je veux plus qu’on soit fâché l’un après l’autre. Tu m’as tellement manqué.


Rosalina : Tu m’as manqué aussi mon amour. Et je suis désolé pour ce qui s’est passé et je te promets que ça n’arrivera plus.


Verdo : Je l’espère ma Rose.


Rosalina : Dis-moi comment se passe les choses à la maison actuellement vu qu’il y a plus que toi et ton frère ?


Verdo : Je t’assure que c’est de la mer à boire. Mon père ne nous adresse plus la parole sous prétexte qu’on défendait maman. Or c’est lui qui n’a même pas raison.


Rosalina : J’avoue qu’il a un sacré caractère votre père. Et Janine ? J’imagine la tête qu’elle ferait quand elle saurait que tu es son demi frère.


Verdo : Hum, Martino et maman lui diront ce soir même. Tu sais, j’ai envie que tout cela se termine. Tout ces secrets, tout ces cachotteries. Je veux que ma famille redevienne comme avant.


Rosalina : Ne t’inquiète pas. Tout va rentrer dans l’ordre. Je suis la pour te soutenir. Espérons que ton père sera compréhensif et qu’il va tout arranger parce-que tout dépend de lui maintenant. Et comment va ta sœur ?


Verdo : Pas la grande forme pour elle. Elle est un peu traumatisée. Tu t’imagines ton papa qui te chasse de sa maison parce-que tu es enceinte d’un gars que lui n’aime pas ?


Rosalina : Hum je suis désolé pour elle. Tu sais elle a besoin de tout votre soutien actuellement.


Verdo : Oui. Elle ne manquera de rien. Tu sais chérie, je vais devoir te laisser. Ça fait un bail que je n’ai pas vu Karto. Il est un peu bizarre ces temps ci. Je vais faire un saut chez lui voir ce qui se passe. Je passe te chercher le soir pour une petite balade d’accord ?


Rosalina : D’accord chérie. Ç’a m’a tellement fait du bien de te voir. J’avoue que ma journée est déjà comblée.


Verdo : Moi de même chérie A+


Rosalina : A+ bb. Tchao.


En ce moment au commissariat de la ville.


Ça fait un moment que Jane est décédé. Le père Vincent à qui il a confié tout ses secrets a fait chemin jusqu’à Gateville à la recherche de Martino. Jane lui avait dit que c’était la seule personne en qui il pouvait avoir confiance. Ne sachant pas où il habitait, il voulut se renseigner au commissariat de police. Assis dans la salle d’attente, une jeune femme était à côté d’elle en train de lire un bouquin.C’était Delphine. L’amie dont Christine avait confié les preuves avant qu’elle ne soit assassinée. Elle était la pour voir Chuck (le nouveau commissaire ). Elle fit par mégarde tomber son stylo à terre. Le père Vincent le prit et le lui rendit. C’est ainsi qu’ils se familiarisèrent. Ils ont commencé a discuter. Le père Vincent lui raconta la raison pour laquelle il était là. Delphine en fit de même. Mais ils remarquèrent que leurs histoires ont un point commun ; Armando et Martino. C’est en ce moment que le père Vincent se souvient de quand Jane lui parlait d’une Christine qu’Armando voulait qu’il élimine. Ils décidèrent ensemble de partir à la recherche de Martino sans se confier à la police. Ils avaient besoin de preuve comme Karto et les autres.


En ce moment même Armando rencontra l’homme au masque à l’endroit secret où ils ont l’habitude de se voir. Mais il ignorait qu’il était suivi et était pris en photo avec ce dernier.


Armando : Pourquoi tu as pris beaucoup du temps avant de venir ? Je suis là il y’ a au moins une demi-heure.


HM : Vous savez bien chef que je suis recherché par la police de toute la ville donc je dois passer inaperçu. Il a failli que je passe dans les coins et recoins avant d’atterrir ici.


Armando : C’est pour cette raison que je couvre tes arrières.


HM : Dis-moi patron, quand vais-je m’occuper du professeur ? Vous n’avez qu’à donner l’ordre et moi je m’en charge en quelques minutes.


Armando : Attend un instant, je suis en train de réfléchir. Martino n’est pas pour l’instant la priorité pour moi mais la jeune femme. La fiancée de Robert. Elle peut vite en parler à son frère et ça me causera des ennuis.


HM : Chef je ne pense pas que ça sera un problème vu qu’ils n’auront aucune preuve contre toi. Ou soit juste un mot et je m’occupe d’elle.


Armando : Oui mais mes fils peuvent vite l’apprendre. Et je n’aimerais pas qu’ils aient cette image de moi. Ils sont déjà sur les nerfs a cause de l’histoire de leurs sœurs. D’ailleurs, j’ai une idée. Je vais te donner l’adresse de ce Dave et tu vas le kidnapper. Donne lui bien des corrections et fait le comprendre que ma fille n’est pas faite pour lui. Demande lui de s’éloigner d’elle au cas contraire tu reviendras t’occuper de lui. Pour la jeune femme, je ne l’avais pas éliminé parce qu’elle avait sauvé la vie de ma femme mais maintenant je n’ai plus rien. J’ai tout perdu. Élimine la en douceur comme les autres. Voici sa photo. Après, on s’occupera de Martino et de sa bâtarde de fille.


Pendant qu’il lui remettait la photo, Martino en cachette, prenait des photos.


Sur le chemin du retour, Martino téléphona à Karto


Martino : Karto, on doit parler tout de suite. J’ai les preuves que vous m’avez demandé. Ruchelina n’est pas en sécurité. Je pense qu’Armando veut l’assassiner. Je serai à la maison dans quelques minutes.


Karto : Okay d’accord. Je passe chez Ruche et je te rejoins.


Chez les Vox


Martino arriva à la maison. Et par surprise, Delphine et le père Vincent y sont. Les présentations se firent. Et maintenant fit place aux discussions. Un instant après, Karto et Ruchelina arrivèrent. Martino les présenta le père Vincent et Delphine. Tous ont un ennemi commun : Armando. Mais les photos prises ne suffisent pas pour prouver devant une cour de justice qu’il ait assassiné tous ces gens vu qu’il est lui-même le procureur général. Que faire ? Une idée vint à Karto. Selon lui, il va essayer de convaincre Verdo qui essayera à son tour de faire avouer son père mais ce sera pas une tâche facile. Vu que Ruchelina est en danger, Martino l’hébergea chez eux. Elle ne sortira plus jusqu’à ce que cette histoire soit terminée. Diane et Bertille prendront bien soin de lui.


Deux jours après


A la fac


Janine était avec sa tante belle et bien en présence de Martino et Reine. Elle fut surprise que sa tante connaissait Reine et Martino. Ils lui demandèrent de s’asseoir, car ils ont une nouvelle qui va changer l’existence de sa vie. C’est ainsi que sa Tante commença l’histoire depuis la maltraitance de Reine par son mari, passant par le coup de foudre qu’il y’ a eu entre elle et Martino, à la grossesse jusqu’à maintenant. Elle lui présenta ses vrais parents. Martino son père et Reine sa mère. Ce qu’elle ne digéra pas.


Janine : (les larmes aux yeux) Donc vous voulez me dire que depuis tout ce temps que je suis ici, vous saviez bien que j’étais votre fille et vous ne m’avez rien dit ? Qu’ai-je fait pour mériter ça ? Et toi ma tante comment as-tu pu me mentir que mes parents étaient morts ? Pourquoi ? Comment avez-vous pu ? ( les pleurs s’intensifient.) Je ne peux pas croire ça. Que je suis une bâtarde. Je vous déteste tous les trois. Et je ne vous le pardonnerai jamais. Vous venez de gâcher ma vie. Vous vous rendez compte ?


Reine : Écoute ma fille, si on t’a caché tout ces secrets, c’est pour qu’Armando ne te fasse pas de mal. Tu n’as jamais été seule parce que je veillais sur toi dans l’ombre. Souviens-toi de ta caution quand tu étais enfermée ! Je l’ai payé sans que tu le saches.


Janine : Et puis quoi ? Tu veux que je te pardonne juste parce que tu as payé ma caution ? D’ailleurs arrête de m’appeler « ma fille ». Je ne suis la fille de personne. Vous étiez tous là tout en me regardant souffrir. Quand on me piétinait. Et vous êtes là maintenant pour assurer vos rôles de parents ? Non je peux me débrouiller seule. N’importe quoi ! ( elle sortit en pleurant)


En ce moment même.


L’homme au masque séquestra Dave et l’emmena loin de la ville dans un vieux entrepôt inutilisable. Il lui banda les yeux et les mains en arrière avec l’aide de ses hommes tous armés jusqu’aux dents. Arrivés à l’entrepôt, ils le firent asseoir sur une chaise puis lui enlevèrent le bandage.


Dave : Qui êtes vous ? Et pourquoi m’avez-vous amené ici ?


HM : Qui vous a demandé d’ouvrir votre sale bouche ? Regardez moi ; ici c’est moi qui pose les questions, pas vous ! (Lui donnant une sévère raclée) un mot de votre part et je vous tue.


Dave : D’accord monsieur. Pardonnez-moi. Je ne le ferai plus.


HM : A partir d’aujourd’hui, vous allez vous éloigner d’Albertine. Si par mégarde je vous vois avec elle, sachez que c’est la mort qui vous attend.


Dave : Pourquoi vous me demandez ça monsieur ? Je ne peux pas faire ça. Je l’aime et elle est enceinte de moi !


HM : ( lui donna des claques, et des coups de points dans la figure.) combien de fois vais-je te dire que c’est moi qui pose les questions ici ? D’ailleurs où est ton téléphone portable ? Prend le et appelle la. Tu lui diras de te laisser en paix ; qu’elle n’est pas faite pour toi. Qu’à partir de maintenant, tu te désengages envers elle et son bébé .


Dave ne voulut pas coopérer. Ils le battent jusqu’à ce qu’il perdit connaissance or qu’en réalité il est mort. Ils lui versèrent de l’eau dessus mais il n’avait plus de pouls. C’est en ce moment qu’ils se rendirent compte qu’il était décédé.


HM ( l’homme au masque) appela Armando pour lui rendre compte. Furieux, Armando alla le rencontrer et lui demanda le pourquoi il l’avait tué quand bien même qu’il lui a précisé de le laisser vivre? Ne donnant pas de réponses satisfaisantes, il sortit son arme et lui tira une balle dans la tête.


Armando : Cela t’apprendra qu’on ne me désobéit pas. Crapule.


Une semaine après


Chez Karto


Verdo : Salut frérot comment tu vas ?


Karto : Ouais ça va mon mot. Pas la grande forme mais ça va.


Verdo : Normalement je devais passer chez toi depuis mais tu connais Dave n’est ce pas ?


Karto : Oui, le fiancé de ta grande sœur.


Verdo : Eh bien on l’a retrouvé mort à des centaines de kilomètres dans un vieux entrepôt. Ça s’est passé il y’ a deux jours. La police dit que c’est un meurtre.


Karto : Hum je suis désolé pour ta sœur. C’est très difficile de perdre quelqu’un qu’on aime. J’ai aussi appris que l’homme au masque a été tué en pleine ville comme ça ! Tu ne trouves pas que cette petite ville devient un enfer ces derniers temps avec tout ces meurtres ?


Verdo : Je t’assure que je ne comprends plus rien. Je suis à la casse mon frère. En ce temps, ma famille est divisée. Rien ne va. Janine qui est ma demie sœur, ma mère qui est partie de la maison ainsi que ma sœur. Le plus grave est que mon père ne nous adresse plus la parole.


Karto : Hum. J’ai quelque chose à te montrer.


Verdo : De quoi s’agit -il ?


Karto : Regarde et analyse ces photos et dis-moi ce que tu vois.


Verdo : (Il prit les.photos, les regarda un moment) Attend ! C’est mon père là ! Qu’est ce qu’il fait avec l’homme au masque noir ? Et Pourquoi il lui remet une photo de Ruchelina ?


Karto : Regarde ces autres photos, tu vois, c’est l’entrepôt où a été tué Dave. Ces photos ont été prises quand l’homme au masque et ses amis le tabassaient. Et regarde celle là. C’est quand ton père tirait une balle en pleine tête de L’homme au masque.


Verdo : Man je ne comprends rien ! Que veut dire tout ces trucs ?


Karto : Tu es aveugle ou quoi ? C’est ton père qui est à la base de tous les meurtres de cette ville!


Verdo : Non non c’est pas vrai. Je ne peux pas te croire !


Karto : Mais putain ! ouvre les yeux man ! Tu l’as belle et bien vu tirer sur l’homme au masque ! Laisse moi te dire une chose, ton père a tué mon frère parce qu’il était au courant de tout ses secrets. D’abord il lui a payé pour sortir avec Janine pour énerver ta mère. Lorsque Janine a tabassé Robert, il voulait plus faire parti du plan Machiavélique de ton papa. Partant de la, il a tout raconté à Ruchelina qui est partie le voir et le menacer de le laisser tranquille. Deux jours après, Robert fut tué par l’homme au masque. En ce même moment, une fille au nom de Christine a été tué par l’homme au masque parce que c’était le complice de Jane le commissaire. Ton papa a soudoyé Jane de lui trouver une jeune fille (Christine) pour séduire Martino, le droguer et après l’accuser de viol. Pour que Christine aussi ne parle pas, il l’a fait tué. Et maintenant vient le tour du commissaire même. Ton père a vite su qu’il allait lui causer des problèmes pour ça, l’homme au masque s’ en est également chargé. Je suis sûr qu’il a tué Dave pour ne plus qu’il s’approche de ta sœur. Si tu ne me crois pas, accompagne moi chez Martino. J’ai au moins cinq personnes qui peuvent témoigner avec des preuves à l’appui. On n’est pas parti à la police parce-que je leur ai exigé de te parler d’abord et tirer ça au clair parce-que tu es mon meilleur ami. Mais ton père a tué mon frère man ! Cela ne peut pas rester impuni. Tu vois, c’était Ruchelina la dernière personne à tuer. Mais par bonheur Martino le suivait sans qu’il ne le sache du coup on a pu éviter cela en la cachant chez lui. Si tu ne me crois toujours pas, appelle ta mère et demande lui qui a mis en prison Martino ! Elle te dira bien que c’est ton père. Il est joviale de face mais dangereux à l’intérieur.


Verdo : (Abasourdi en pleurs) J’arrive pas à y croire man. Je ne crois toujours pas qu’il ait pu faire ces choses ! Non je ne le crois pas. Il est innocent. C’est un coup monté. Écoute man je ne peux pas vous laisser comploter ces ragots à l’égard de mon père. Maintenant j’ai besoin de réfléchir.


Il sortit sans rien dire à son ami et démarra sa voiture tout effondré. Il ne se rendit pas à la maison mais dans un parc d’enfants. Il gara sa voiture, ouvrit la portière et commença à cogiter. Au fait tout ce qu’a dit Karto avait du sens. L’attitude bizarre de son père à la maison, il n’aimait pas Dave et en plus sa maman avait dit qu’il la maltraitait avant. Il se souvient maintenant d’un soir où Robert était venu à la maison voulant voir son papa. Curieux qu’il était il était caché près de la fenêtre et regardait son père compter du fric pour ensuite le remettre à Robert. Cela a maintenant du sens, pensait -il.


Pourquoi son père ferait des choses pareils ? Il n’avaient pas des réponses. Il décida d’appeler son grand frère Eduard à qui il dira tout. Ensemble tous les deux, ils décidèrent d’aller parler d’abord à leurs mamans.


Reine : Oui mes fils. Effectivement votre père a mis Martino en prison à cause de ce qui s’était passé car lorsque je lui ai demandé, sa réaction a confirmé mes doutes. Mais pour les meurtres, je ne savais pas qu’il était l’auteur. Et je suis sur que ça peut être vrai parce-que votre père est quelqu’un en qui on ne peut pas avoir confiance. Son égo l’amène à faire des trucs qu’un humain ne peut pas se permettre. Je l’ai supporté tout ces années à cause de vous trois parce-que je vous aime tellement et je ne voulais pas gâcher votre avenir tout en vous abandonnant comme je l’ai fait avec Janine.


Eduard : Hum maman ne t’inquiète pas; on te comprend. Mais si papa a fait tout cela, il mérite la prison. Toutes ces personnes tuées ont besoin de justice.


Verdo : Je ne comprends même pas la raison pour laquelle il a fait tout ça. Au début il a dit que maman l’a trompé, mais c’était lui qui avait commencé avec sa secrétaire. Pourquoi il est si irresponsable et futé ?


En ce moment à la Fac


Sophie : Janine pourquoi tu emballes tes affaires ?


Janine : J’ai très mal ma chérie. Je vais quitter cette ville. Je risque de devenir folle.


Sophie : Bon écoute ma chérie ; Assois-toi. Je crois que tu devrais faire face à tes démons cette fois ci. N’essaie pas de fuir. Pour être plus en paix, va voir Martino et après Reine, pour en discuter et leur demander des explications. Tu verras que tu trouveras la paix du cœur et de l’âme. S’il te plaît pour cette fois, ne t’enfuit plus.


Janine : Mais ce n’est pas facile pour moi Sophie.


Sophie : Oui je sais. Mais tu dois le faire.


Janine : Merci pour tout ce que tu fais pour moi Sophie. Malgré que je ne sois pas une bonne personne, tu es quand même resté à côté de moi, me soutenir et me guider. Tu es plus qu’une sœur pour moi Sophie. Et je te promets qu’à partir de maintenant je serai une nouvelle personne.


Sophie : Ne t’inquiète pas. On fait tous des erreurs dans cette vie. Personne n’est parfait. L’essentiel c’est de reconnaitre ses erreurs et de changer.


Une semaine plus tard.


Après la confirmation de Reine, Verdo et Eduard se rendirent chez les Vox pour voir les preuves dont Karto parlait. Le père Vincent, Delphine Ruchelina et même Karto étaient présents. Chacun disait ce qu’il y avait à savoir. Delphine montra ensuite les enregistrements que Christine avait fait. C’était on ne peut plus clair. Armando était coupable. Mais comment faire pour qu’il ne s’en sorte plus cette fois ci ? Verdo et Eduard eurent une idée pour faire avouer leur père.


En complicité avec la police, ils se rendirent tous au manoir. Tout le monde était caché, même la police sauf Martino assis au salon en train de regarder la télé. Armando rentra. Arrivé au salon il constata qu’il n’y avait personne à part Martino. Celui qu’il voulait tuer depuis le début.


Armando : Qu’est ce que tu fous ici chez moi sale bâtard ?


Martino : Calmez-vous Armando. D’ailleurs j’ai profité de l’absence de vos fils pour qu’on ait une conversation. Ça fait longtemps qu’on devrait l’avoir vous ne pensez pas ?


Armando : Qu’ai-je à te dire après voir couché avec ma femme et lui faire un enfant ?


Martino : Armando, vous savez bien que c’était vous le premier responsable. Si seulement vous ne la maltraitiez pas, Et que vous prenez soin d’elle, rien de cela ne serait arrivé. Vous êtes partis avec votre secrétaire pendant plus de un an sans lui téléphoner. Que croyez vous ?


Armando : Et en plus vous vouliez me faire la morale ? Vous vouliez m’apprendre à moi comment traiter ma femme et gérer ma famille ? Vous ne savez pas à qui vous avez affaire! Demandez a Robert, Jane , Christine et cette saleté d’homme au masque noir. Ils te diront de ne jamais me défier. Je vais te tuer comme je leur ai fait assassiné. Tu vas mourir et aller les rejoindre. Et après, je m’occuperai de ta putain de bâtarde et de toute ta famille. On ne s’en prend pas à moi le grand Armando. Je vais tous vous tuer. Il sortit son pistolet mais jusqu’à ce qu’il n’appuie sur la gâchette, tout le monde sortit en criant sur lui. Il n’a pas eu le temps de tirer. Il fut arrêté par la police.


Martino: C’est terminé Armando. C’est fini. Maintenant c’est avec la police que tu finiras. On verra bien si la prison est agréable ou pas.


Verdo : Papa comment tu as pu être aussi méchant ! Tu as tué tous ces gens sans avoir aucun regret? Mais putain ! Quel genre de personne es tu ? As-tu une conscience ? Vraiment… J’ai honte que tu sois mon père.


Édouard : Frangin laisse le. Il mérite la prison à vie. Sincèrement j’ai plus honte que toi.


Armando : Vous deux la ! Fainéants que vous êtes, vous ne servez à rien. Après tout ce que j’ai fait pour vous ! C’est comme ça que vous me remerciez ? Je vous ai donné la vie et je peux la reprendre.


Verdo : Mais on ne t’a jamais demandé d’aller tuer pour nous.


Chuck : Ça suffit monsieur Armando. Amenez le dans la voiture.( Se tournant vers Karto, Martino et les autres.)


Sincèrement, je vous remercie pour votre collaboration. Grâce à vous, les âmes des victimes trouveront la paix. Les habitants de cette ville dormiront tranquille cette nuit.


Père Vincent : Merci aussi commissaire. L’âme de mon fils Jane aura enfin la paix. Ainsi que celui des autres.


Chuck : Oui mon père. Jane était un bon chef. Quoi qu’on dise sur lui, moi je l’appréciais parce-qu’il faisait bien son travail. Que son âme repose en paix.


Karto marcha en direction de Verdo. Il était adossé à l’un des portails de la maison.


Karto : Je suis désolé mon frère pour ton père et pour tout ce qui s’est passé.


Verdo :Je suis aussi désolé mon frère pour ce qui est arrivé à ton grand frère. Il payera pour tout ce qu’il a fait ce vieux. Vraiment j’ai honte.


Karto : Ne t’inquiète pas. Ça va aller. Je sais au fond de moi que tu n’es pas comme lui. T’es quelqu’un de bien mon pot.


Verdo : Merci frérot. Ça ne sera pas facile mais Ça ira. Je sais maintenant que je suis bien entouré de vrais personnes.


*******


Huit mois plus tard,


Tout semble redevenir comme avant.


Janine a pardonné à ses deux parents et habite désormais au manoir.


Verdo s’est fiancé avec Rosalina.


Eduard et Sophie sont mariés et partis en lune de miel à Dubaï.


Ruchelina à donné naissance à un joli garçon qu’elle appella Robert junior tandis qu’Albertine une fille qu’elle appella Divine.


Larissa et Martino sont de nouveau ensembles.


Verdo et Karto fondèrent ensemble une grande entreprise multimédia qui eut une renommée internationale.


Le père Vincent organise samedi de chaque mois une messe en mémoire des cinq victimes. Tout le monde y participait.


Plus tard, Verdo et Rosalina, Karto et Bertille se marièrent le même jour et ce fut une grande et inoubliable fête. On pourrait à nouveau voir le sourire aux lèvres de toutes ces personnes malmenées et torturées par ce foutu plan de vengeance d’Armando.


A la prison


Les hommes de l’homme au masque prirent d’assaut la prison une nuit où il n’y avait pas assez de gardes. Ils tuaient tous les gardes et prisonniers sauf Armando. Ils l’attachèrent au bout d’un poteau dans le hall de la prison, le décapitèrent et ensuite le brûlèrent.


On ne tue pas comme ça de sang froid notre chef imbécile ! Va pourrir en enfer pauvre crétin.


Épilogue


Voici en intégralité l’histoire de ma famille ( les Lompiols). Une famille tant respectée dans cette ville de Gateville qui a été détruite par les actes d’une seule personne qui a en lui une profonde soif de vengeance et d’obsession (mon père). Oubliant qu’à travers l’exécution de son plan machiavélique, des innocents seront morts même ceux à qui il tenait le plus.


Mon père ne devrait pas maltraiter ma mère tout en la traitant comme si elle était un chiffon. Elle ne sentait plus l’attention et la vivacité de cette relation qu’ils entretenaient lorsqu’ils étaient mariés. les injures, les insultes et le mépris ont remplacé le bonheur qu’ils se partageaient auparavant. c’est ce qui l’a poussé dans les bras de Martino d’où l’inévitable faute. Armando devrait savoir que cela arriverait d’un moment à l’autre où il a commencé à tromper et mépriser sa femme et maintenant, il lui jette tout le tord. C’est de sa faute si tout cela est arrivé.


Les hommes ; prenez bien soin de vos femmes pour leur éviter de succomber aux tentations comme ce qui est arrivé à ces deux personnes. La femme est comme un œuf et il faut en prendre soin pour ne pas qu’elle tombe et quelle se casse.


il n’est pas du tout aussi conseillé de garder des secrets lorsque vous êtes en couple ; surtout des secrets qui peuvent tout détruire.


Revenons à la vengeance.


Pourquoi ne pas pardonner si nous sommes aussi responsable d’une part ? Et pourquoi se venger si d’autres parts on finira peut être comme mon père ?


La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie. Essayons de cultiver l’esprit de tolérance, de paix et d’acceptation de l’autre. Excusez-vous si vous pensez que vous avez tord et reprochez si vous pensez qu’on vous a offensé.


REMERCIEMENTS


Merci à vous mes chers lecteurs . Aux abonnés de ma page Facebook, de mon blog, passant par muswada et whatsapp. Sans vous je n’y arriverais pas. Vous me donnez la force et le courage d’avancer. Une fois encore je vous dis merci.


Un grand merci aussi à mon frangin Yannick LEGONOU qui m’a filé un coup de main dans ce numéro.


La piraterie est mauvaise alors attention aux voleurs d’histoires


Le titre de la nouvelle série vous sera communiqué très bientôt.


Je vous aime.


Fin…


Écrit par Koffi Olivier HONSOU


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