Verdo Lompiol intégral

Ecrit par Verdo

Description

Préambule Je m’appelle Verdo Lompiol. J’ai 25 ans et je suis étudiant en communication multimédia à l’université de Gateville. Moi et ma famille nous y sommes installés il y a de cela quinze ans. Mon père (Armando) est procureur, ma mère (Reine) est la présidente de l’université. J’ai un grand frère déjanté (Eduardo) et une sœur très adorable (Albertine). Bref nous sommes une famille respectable jusqu’au jour où j’ai découvert que mon père est un procureur corrompu et que ma mère nous a caché un lourd secret. Les personnages Les LOMPIOLS Verdo (personnage principal) étudiant en communication multimédia Père : Armando (procureur général) Mère : Reine (présidente de l’université) Sœur : Albertine (grande esthéticienne) Frère : Eduardo (étudiant en psychologie) Les VOX Père : Martino (prof de chimie) Mère : Larissa Fils : Diane, Bertille et Lucio Les LEONS Karto (étudiant en communication multimédia) Frère : Robert (pharmacien) Petite amie de Robert (Ruchelina) Gangs : Gérard, Gaël, Bruno et Marius La police : Jane (commissaire), Chuck et Bernard (officiers) Autres personnages : Rosalina, Janine, Sophie, Kevin et Jhene (Saison 1; Épisode 1) (Verdo et Karto sont amis depuis dix ans. Ils ont l’habitude de se retrouver chaque samedi matin sur le terrain de foot du campus pour faire du jogging). C’était samedi aux environs de six heures du matin. Il n’y avait pas encore de soleil à l’horizon. Le brouillard ne s’était pas totalement arrêté. Le terrain était noire de monde. Karto en avance était assis sur sa moto Apache en train d’écouter la musique. Il regardait sa montre toutes les trente secondes. Son compagnon était en retard. Il se leva, fait des vas et viens et se rassoit. Verdo arriva vers six heures trente minutes dans sa voiture Hyundai. Arrivé près de son compagnon qui avait totalement le regard plongé dans son téléphone, il klaxonna très fort que celui-ci sursauta. Il sortit de la voiture Verdo : Karto mon frère ! Karto : Verdo mon pot, tu m’as filé la trouille en klaxonnant ainsi ! Verdo : Oui c’est juste pour te faire un peu peur. Comme tu as les yeux planqués dans le téléphone, tu ne me voyais pas arriver Karto : Oui toi-même tu sais que je ne peux pas me passer de la musique. Mais dis donc tu es en retard. Je t’ai attendu en vain ! quelle raison vas-tu encore me donner cette fois ci ? Verdo : C’est maman qui m’a retenu. Tu n’es pas sans savoir que c’est ce soir leur soirée spéciale des 30 ans de mariage. Karto : J’avoue j’ai un peu oublié. Fallait me le rappeler. Je pourrais passer te filer un coup de main. C’est la même famille. Verdo : Oui je sais que tu seras toujours là pour moi mon pote. Karto : Alors ? les tâches sont achevées ? Verdo : Pas totalement. Il reste à peindre les portails et l’entrée de la maison Karto : Okay et à quelle heure commence la soirée ? je veux me rendre utile. Verdo : A partir de 20h. Karto : D’accord retournons chez toi terminer la peinture. Il y aura toujours du temps pour le jogging. Verdo : T’es sérieux ? Karto : J’ai une tête à blaguer ? Verdo : D’accord d’accord. Merci je te revaudrais ça. Karto : Non t’inquiète, tu es mon ami et je le fais sans aucune redevance. Verdo : Cool mec on y va. Je te devance et tu me rejoins après. Karto : Il n y a pas de problème. ******* En ce moment même au campus. Janine et Sophie partagent le même appart. Elles sont toutes les deux à la faculté de médecine. Janine : Sophie ! T’as pas vu mes talons noirs ? je les ai sorti de l’armoire ce matin. Sophie : Non je ne les ai pas vu. Vérifie Sous le lit voir. Janine : OK Sophie : Où est ce que tu vas avec tes nouveaux talons ? Janine : Tu veux savoir ? Sophie : Bien sûr. Depuis quand tu sors sans m’en parler ! Janine : Toi-même tu sais que tu es ma moitié et que je ne peux rien te cacher. Sophie : Alors dis moi tu as un rencard ? Janine : Non pas exactement. J’accompagne Robert à une soirée chez les Lompiols. Parait-il qu’ils fêtent les 30 ans de mariage. Sophie : Les Lompiols ? Donc tu veux dire que tu iras chez eux ? Janine : Bien sûr Sophie : Je ne kiffe pas tellement cette famille Janine : Et pourquoi ? Sophie : Je ne sais pas. Peut être parce qu’ils ont de l’argent et ils se croient tout permis. La dernière fois, c’était Edouard qui m’a éclaboussé dessus lorsque je rentrais à la cité. Janine : Ma chérie ! ils ont du fric donc c’est normal qu’ils soient différents des autres. En tout cas tu as raison. Mais parmi eux, c’est leur benjamin qui est un peu cool de caractère. Sophie : Tu parles de ce coureur de jupon ? Janine : (rires) mais n’empêche pas de dire qu’il est très beau. Si seulement il pourrait s’intéresser à moi ! Sophie : Je te le déconseille. Mais si tu veux ramasser ton cœur en mille morceaux, cela fait ton affaire. En plus tu laisseras ton Robert où? Janine : Arrête, c’était juste pour rigoler. Tu sais, avec ces genres de gars, faut jamais envisager un truc sérieux. D’ailleurs, je ne pourrais pas faire ça à mon chéri Robert. Sophie : Tant mieux. Sinon Il a toutes les filles du lycée à ses pieds .C’est normal qu’il ne soit pas sérieux. En tout cas moi j’ai un TD ce soir. Tu me raconteras après. Janine : T’inquiète toi-même tu me connais. En ce moment, Verdo et Karto retournèrent au manoir Lompiol. Karto était à moto derrière son compagnon qui roulait en voiture. Arrivés aux feux tricolores, il fit signe à son ami de rentrer sans lui car il passera à la maison histoire de se changer avant de le rejoindre plus tard. Arrivé dans un corner, verdo oublia de klaxonner. Ce qui lui coûtera cher. Une jeune demoiselle sortait du corner à pied pendant qu’il y rentrait à vive allure sans ralentir (elle s’appelle Rosalina). Il a failli la renverser. Mais le rétroviseur gauche frôla son sac à main qui tomba à terre. Épisode 2 Verdo : (sortit de la voiture) vous n’avez rien mademoiselle ? Je suis sincèrement désolé. Rosalina : Mais putain où regardiez-vous avant de conduire ? Vous rentrez dans un corner tout en filant comme si vous étiez sur une autoroute? Mais qu’est ce qui vous a pris ? Vous aurez pu me tuer !!! Verdo : Oui je sais mademoiselle. J’ai tort et c’est pour cette raison que je m’excuse. Dites moi si vous n’avez rien. Je suis vraiment désolé. Rosalina : Dieu merci je n’ai rien mais vous avez fait tomber mon sac à main dans le caniveau. Que vais-je faire maintenant ? Je vais à un rendez vous et je suis même en retard. Verdo : (resta muet un instant) mademoiselle, s’il vous plaît laissez- moi vous aider. Tout cela est de ma faute alors permettez-moi de vous offrir un autre sac à main et vous conduire à votre rendez- vous si seulement ça ne vous dérange pas que je sois votre chauffeur. Il y a un prêt à porter pas loin d’ici. Rosalina : C’est gentil de votre part mais je ne peux pas accepter ce cadeau. C’est vrai que vous êtes responsable de tout ça mais vous n’êtes pas obligé de me rembourser. Je vais retourner chez moi chercher un autre. Verdo : D’accord je comprends. Mais vous venez de dire que vous êtes en retard à votre rendez-vous alors permettez moi de vous aider s’il vous plaît, histoire de vous dédommager. Rosalina : Vous conduisez tellement mal que je ne peux pas me permettre de rentrer dans votre voiture . Verdo : Rassurez-vous cette fois ci, je ferai attention. Dites oui s’il vous plaît. Rosalina : Okay mais promettez – moi de faire doucement. Verdo : Promis. Je ne connais même pas votre nom. Rosalina : Rosalina Verdo : moi c’est verdo. Enchanté de faire votre connaissance Rosalina : enchanté, très drôle cette manière de se faire connaissance! Verdo : Eh oui. On peut y aller? Rosalina : D’accord. En ce moment chez les VOX (Les VOX sont une petite famille à l’autre bout de la ville. Il y a cinq ans de cela que le père Martino, un professeur de chimie à l’Université fut condamné pour une affaire de viol. Selon lui, il a été piégé juste parce qu’il envisageait déposer la candidature pour le poste de présidente de l’Université qu’occupait Reine la mère de verdo avec qui il a autrefois eu une aventure secrète lorsqu’elle était délaissée par son mari. C’était juste un moyen pour se débarrasser de lui. Pour cela il a toujours clamé son innocence. Sa femme Larissa travaille dans une teinturerie ; ses filles jumelles Diane et Bertille et son Benjamin Lucio. Diane au salon en train de regarder une émission de télé. Bertille entra et s’assit à côté d’elle. Bertille : Qu’est ce que tu regardes ? Diane : Une émission de cuisine. On dirait que tu as bonne mine ce midi ou c’est moi qui me trompe ? Bertille : Tu as tout vu sœurette. Je suis content parce que j’ai rencontré quelqu’un. Diane : Ah bon ? Raconte. Vous êtes rencontrés comment ? Bertille : On s’est croisé dans le restaurant du campus. Et depuis tout ce temps je n’arrête pas de penser à lui. On s’est de nouveau revu hier et on a échangé nos contacts. Il a dit qu’on se verra dans la semaine si possible. Diane : c’est super ça. Dis mois comment il est? genre beau… Bertille : Oui je ne te le fais pas dire. C’est un beau gosse. En plus il est un gentleman. Diane : Je suis content pour toi ma sœur. Tu le mérites. Mais tu me le présenteras après hein ! Bertille : Bien sûr que je vous le présenterai. Diane : J’ai oublié il s’appelle comment ? Bertille : Karto Diane: Super. J’ai hâte de vous voir ensemble tous les deux. Depuis l’incarcération de papa, plus personne n’a le courage de parler d’autres choses qu’ à part se morfondre. Mais je crois qu’il est temps qu’on accepte finalement ce qui se passe et avancer. Tu as bien fait de trouver un petit copain. Si ça peut t’amener à changer d’idées pourquoi pas. Mais sois d’abord sûre qu’il est sérieux avant de te lancer. Bertille : Merci ma chérie. T’es un ange. Dis maman passera chercher Lucio aujourd’hui à l’école ? Diane : Non je ne crois pas. Elle a dit qu’elle a beaucoup de travail aujourd’hui donc elle ne rentrera pas vite. On est obligé d’aller le chercher. Bertille : Okay je vais me changer puis on y va. Il est presque midi. Diane : D’accord. A la prison de Gateville Reine rend visite à Martino Martino : Je n’attendais pas du tout à te voir ici Reine. Pourquoi tu es là ? Reine : Je suis venu pour voir comment tu vas. Ça fait un bail que je suis plus venue. Tu sais je t’ai toujours dit que je n’étais pour rien à propos de ce qui t’est arrivé. Martino : Toujours le même refrain. Écoute je n’ai pas le temps pour tes histoires à la con. Si tu n’as rien d’intéressant à dire, va t en ! et s’il te plaît et ne reviens plus jamais. (Il se leva) Reine : Attend Martino ! Je sais qui est derrière tout ça! Martino : (il se rassoit) de quoi parles-tu ? Reine : Écoute moi attentivement. Je sais que tu vas m’en vouloir après ce que je vais te dire. Mais sache une chose, je ne suis pas derrière ce qui t’est arrivé. Je ne pourrais jamais te faire ça mon cher Martino. Martino : je ne te suis pas ! Tu parles de quoi ? Reine : On a eu une fille toi et moi Martino : (très étonné et surpris) quoi ? De quoi tu parles ? Quelle fille ? Reine : Tu te souviens lorsque j’étais partie un an à Atlas ? Martino : Oui tu y étais pour te faire opérer Reine : C’était un mensonge. Au fait j’étais enceinte de cinq mois. Ça commençais à se faire voir et je ne voulais pas éveiller les soupçons d’Armando parce qu’on venait tout juste de se remettre ensemble. Alors je me suis rendue à Atlas pour accoucher. A mon retour, ma sœur s’en est occupée. Actuellement elle est sur le même campus que mes enfants ainsi que les tiens mais je n’ai jamais eu le courage de lui révéler la vérité. Je crois qu’Armando s’en est rendu compte parce que l’autre fois, je l’ai entendu parler au téléphone au commissaire d’une certaine vengeance qu’il a mis en exécution. C’était une erreur qu’on avait fait de fleureter et voilà que ça nous rattrape. Martino : Donc à ce que je comprenne j’ai une autre fille ! Et que depuis tout ce temps tu ne m’as rien dit ? Comment peux-tu être si cruelle Reine ? Reine : Que pouvais-je faire ? J’étais mariée. On savait bien tous les deux que c’était mal ce qu’on faisait. Martino : Oui je sais mais je devais quand même être mis au courant parce-que cela me concerne aussi. Voilà que je suis peut être incarcéré à cause de cette histoire maintenant. Je te hais Reine. Mais dis moi une chose, comment ton mari l’a su ? Reine : Je ne sais pas. Il ne m’a rien fait savoir. Mais je sais qu’il le sait. J’arrive plus à le regarder en face. J’ai honte de moi. J’ai envie de lui dire mais j’ai peur des représailles que cela occasionnerait sur moi, toi et ma famille. Martino : C’est de ta faute Reine tu pouvais m’en parler et on aurait pu trouvé une solution ensemble. Que vais-je dire à ma femme et mes enfants ? beinh regardez j’ai eu une fille avec une femme mariée et qui en plus est ma supérieure au boulot ? Que veux-tu que je fasse maintenant ? Je suis ici en prison pour un crime que je n’ai pas commis et maintenant ça ? Reine : Je suis vraiment désolé Martino. Tu as presque purgé ta peine. Il te reste moins de six mois. On doit faire quelque chose à ta sortie. Martino : Va t en s’il te plaît. J’ai besoin d’être seul. Reine : Comme tu voudras. Pour ton information, elle s’appelle Janine. Episode 3 En ce moment à la pharmacie Karto en allant chez verdo fit escale chez son grand frère à la pharmacie. Il vit Ruchelina sur le comptoir Karto : bonjour Ruche quoi de neuf ? Ruchelina : Beau frère je vais super bien et toi ? Karto : La pleine forme. Ruchelina : Tu vas où avec ce gros sac? Karto : Je vais filer un coup de main à un ami d’ailleurs tu le connais. Ruchelina : Verdo je suppose. Karto : Ouais tu as bien vu ! Ruchelina : Tout le monde vous connaît dans cette ville. Je sais qu’à part lui tu n’as plus d’autres amis. Karto : Eh oui c’est mon gars sûr. Et Robert ? Ruchelina : il est en train de faire l’inventaire avec le boss. Tu veux que je l’appelle pour toi ? Karto : Non ce n’est pas la peine. Comme il est occupé, tu pourrais lui dire que je ne rentrerai pas dormir ce soir ? je serai chez les Lompiols Ruchelina : D’accord je lui dirai. Paraît-il qu’il a une fête chez eux ce soir ? Karto : Oui. Les trente ans d’anniversaire de monsieur Armando et madame Reine. D’ailleurs pourquoi tu ne viens pas avec Robert ? Ça commence à 20h. La pharmacie serait déjà fermée non ? Ruchelina : Non je ne crois pas. Ton frère ne m’a rien dit. Tu sais, ces derniers temps il est un peu distant avec moi. Je ne sais pas ce qui se passe. Karto : Attends Ruche ! Ne me dit pas que vous vous engueulez encore ! Ruchelina : Non je t’assure qu’il ne s’est rien passé. Karto : Okay okay ! Quoiqu’il se passe, essaie d’en parler gentillement avec lui car je ne supporte pas de vous voir tous les deux comme ça. Je dois te laisser Ruche. De toutes les façons je vais l’appeler. Ruchelina : Okay à plus Kart Karto : Tchao tchao. Manoir Lompiol Karto descendit de sa moto. Il vit son ami en train de peindre le portail de l’entrée de la maison. Il marcha vers lui et lui lança Karto : Mon frère je t’avais dit de m’attendre ! Pourquoi tu as commencé sans moi ? Verdo : J’étais là et je m’ennuyais alors j’ai voulu commencer en attendant que tu arrives. Mais pourquoi as tu été long ? Karto : J’étais passé chez Robert à la pharmacie lui prévenir que je passerai la nuit ici. Je voudrais plus qu’il s’inquiète comme la fois dernière. Verdo : Okay d’accord. Karto : Je vais commencer de l’autre côté. Verdo : C’est une bonne idée. Tu ne sais pas ce qui m’est arrivée lorsqu’on s’est quitté ! Karto : Raconte. Verdo : J’ai rencontré une meuf et je crois qu’elle me plaît. Karto : Déjà ? Tu viens à peine de la rencontrer. Verdo : C’est sa manière de réagir face aux problèmes qui m’a marqué. Karto : Ah bon ? Et comment êtes vous rencontrés ? Verdo : (grattant la tête) au fait j’ai failli la renverser mais Dieu merci elle n’a rien. Karto : Renverser (rires) avec ta maladresse tu finiras par tuer quelqu’un un jour. Verdo : Arrête frangin ce n’est pas drôle. Bon au fait je me suis excusé et je lui ai proposé de lui dédommager mais elle a refusé. Néanmoins je l’ai conduit chez elle pour qu’elle change de sac à main vu que l’autre était englouti par les eaux du caniveau. Karto : Après avoir mis le feu, tu te proposes en pompier. J’avoue j’aime cette tactique (rires). Et elle t’a filé son numéro ? Verdo : Bien sûr que oui. Karto : Mon pot tu es trop fort. Elle s’appelle comment ? Verdo : Rosalina ; esthéticienne de formation, elle habite au vingt cinquième arrondissement. J’espère la revoir. Karto : Ça me plairait aussi de voir celle que tu as failli écraser. Verdo : Arrête !! T’es fou toi. On fera mieux de se dépêcher. Maman va bientôt arriver. J’imagine la tête qu’elle ferait si elle voit qu’on n’a même pas encore peint la moitié. Karto : Il y a un truc que moi je ne comprends pas. La fête se passe la nuit ; pourquoi alors peindre les mûrs ? Verdo : Tu connais ma mère. Ce sont ses caprices. Karto : Et où est passé ton grand frère ? Verdo : Édouard? Il est à un TD. En ce moment au campus Edouard après le TD croisa Sophie devant l’amphi. Edouard : Bonsoir Sophie Sophie : Bonsoir Edouardo : Pourrais-je te parler une minute ? Sophie : Me parler ? Edouardo : oui Sophie : Okay d’accord Edouardo : Au fait je voudrais m’excuser pour t’avoir éclaboussé dessus l’autre fois. Je ne l’avais pas fait exprès et en plus tu ne m’avais pas laissé le temps de m’excuser. Pardonne-moi s’il te plaît. Sophie : Excuse acceptée. J’avoue que je ne m’entendais pas à recevoir des excuses de ta part vu tout ce qu’on dit sur toi et ton frère sur le campus. Edouardo : Anh bon ? Et qu’est ce qu’on dit sur moi et mon frère ? Sophie : Non laisse tomber c’est rien Edouardo : Non dis moi s’il te plaît. Tu as commencé alors ait le courage de terminer. Sophie : Okay mais promets moi de ne pas te fâcher Edouardo : D’accord c’est promis. Sophie : On dit souvent que vous vous croyez supérieurs aux autres parce-que vous êtes riches et vous faites bon ce qui vous semble. Edouardo : Tinquiète j’en ai entendu plus que ça. L’essentiel c’est ce que toi-même tu penses de ta personnalité. Le reste on s’en fou sinon moi je ne suis pas comme On le dit. D’ailleurs pour te le prouver, je t’invite à la fête de mes parents ce soir à 20h. Sophie : Merci mais je ne crois pas que je serai disponible Edouardo : Non ce n’est pas négociable. Je passerai te prendre vers dix neuf heures. Tu auras le temps de découvrir ma famille. Sophie : Je vois que je n’ai pas le choix. Alors je vais t’attendre. Edouardo : Ca marche Sophie : Cool Chez les Vox Larissa de retour à la maison, Fatiguée, s’assoit dans le canapé au salon. Bertille : Maman ! T’es rentrée depuis quand ? Larissa : A peine une dizaine de minutes. Ta sœur et ton frère sont où ? Bertille : Dans la cuisine. Larissa : OK. J’étais passé au marché faire des courses. Apporte les choses à la cuisine. Bertille : Maman ! Pourquoi tu t’es prise cette peine ? Tu sais bien que c’est à nous de faire ça. Larissa : Ne t’en fais pas. J’ai juste voulu vous simplifier la tâche vu que je n’ai pas eu le temps d’aller chercher votre frère à l’école. Bertille : Parlant de lui, la directrice veut s’entretenir avec toi. Larissa : Qu’est ce qu’il a fait cette fois ? Bertille : A ce qu’il paraît, il s’est battu avec un de ses camarades qu’il a mordu au bras. Larissa : (la tête baissée) il va me tuer cet enfant là ! Bertille : Je pense qu’il ne digère pas la situation de papa comme nous. Essayons de le comprendre maman. Il est aussi déprimé que nous tu ne crois pas ? Larissa : Oui tu as raison ma fille. On va régler ça ensemble. Je passerai voir sa directrice demain matin avant d’aller au boulot. Met les condiments dans le frigo je vais passer un coup de fil. Bertille : D’accord maman. Elle appela l’avocat de son mari (Jhene). Larissa : Bonjour monsieur Jhene Jhene : Bonjour Larissa. Comment allez-vous ? Larissa : Mal. Jhene : Qu’est ce qui se passe ? Larissa : Plus rien ne se passe bien chez moi Jhene. Le travail, les enfants ; combien de temps va encore durer situation ? Aujourd’hui Lucio s’est battu avec l’un de ses camarades qu’il a mordu. Je n’en peux plus Jhene. Je pense que l’absence de son père a des effets sur lui et je ne veux pas qu’il déprime. Jhene : Calme toi ma chère. Le grand travail est déjà abattu. Tu as réussis à tenir le coup pendant cinq ans et ce n’est pas maintenant que tu vas baisser les bras. Il ne lui reste que six mois à purger. Tient le coup. Je passerai dès que possible discuter avec Lucio si possible on l’amènera rendre visite à son papa. Larissa : Tu penses que c’est une bonne idée ? Jhene : Je crois que oui. A suivre … Ecrit par Koffi Olivier HONSOU http://www.blogdeverdo.wordpress.com Email : [email protected] Page Facebook : les chroniques de verdo lompiol. Twitter : @lompiolverdo Muswada : verdo Whatsapp : 00228 90 50 98 82. Lomé-Togo Copyright : juillet 2018. Tout droits réservés.


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