Trois jours que nous étions rentrés au pays.

Oli était directement rentré sur Abidjan, moi j'étais resté encore deux jours avec mes parents mais là, j’étais dans la chambre entrain de ranger mes affaires.

Je reprends le travail le lundi je dois donc rentrer à Abidjan.

_ Tu as oublié tes affaires sur l'étendoir fait maman en me tentant mes affaires.

Tu vas nous manquer tu sais.

_ Vous aussi vous me manquez quand je suis à Abidjan.

Ma mère me prend dans ses bras.

Il est difficile de vivre loin de ses parents.

Je suis l'unique enfant de mes parents alors à mon âge, ils me considèrent toujours comme leur bébé.

_ Écoute ma chérie, je ne le dis pas pour te mettre une quelconque pression ou autre mais tu sais, je crois qu’à ton âge, tu devrais penser à te trouver un compagnon. Vous pourrez ainsi cheminer pendant quelques temps, apprendre à vous connaître et tout et ensuite pensez au mariage et à fonder une famille.

Tu sais, quoi qu'on en dise, une femme n'acquière le respect de la société que lorsqu'elle est mariée et en paix dans son foyer.

Ton père et moi ne sommes plus très jeunes. Et cela nous rassureraient de te savoir en de bonnes mains avant notre rappel à Dieu.

J’écoutais ma mère sans broncher. Pouvais-je dire quelque chose ? Quoi que je dise, elle ne s’élèvera pas cette idée de la tête.

_ A ton retour à Abidjan, essaie de faire quelques rencontres. Donne-toi la chance d’être heureuse en couple. Si tu veux, ton père et moi pourrions te présenter des fils célibataires de certains amis ici ou à Abidjan et tu verras.

_ Stp maman je peux bien me débrouiller toute seule. Toi et ton mari vous faites l'agence matrimoniale maintenant.

(Rires)

_ Sérieusement Marie stp, toutes les histoires ne se terminent pas forcément mal. Regarde Olivia, elle est toute rayonnante. Arthur et elle seront heureux et là l'un pour l'autre dorénavant.

Ma mère avait raison mais pour le moment je devais remettre de l'ordre dans ma tête.

Le lendemain à la première heure après les bénédictions de mes parents et les dernières larmes essuyées, me voilà en route pour Abidjan.

Les quelques heures de route me laissent le temps de réfléchir à ces quelques jours.

J'avais mis mes émotions entre parenthèse car des idiots m'avaient fait mal.

Là pour une fois, j'avais pensé à moi, à mon plaisir et j'avais agi comme eux. Prendre mon plaisir et prendre mes jambes à mon cou sans demander mon reste.

Ces derniers jours, j'avais tout fait pour éviter de me remémorer cette nuit.

Tony.

Qu'est ce qu'il pense de ce qui s'est passé ?

Je regrette vraiment car au risque de me répéter, je ne suis pas ainsi. Profiter ainsi de quelqu'un.

Pfff.

J'arrive à la maison, je récupère Masha chez ma voisine qui a volontiers accepté de le garder.

Je prends un bain et vais me coucher.

J'avais dit que tout ce qui se passe au Ghana reste au Ghana mais les souvenirs on ne les commande pas.

Ma nuit est peines de rêves érotiques ou je vois Tony me prendre de toutes les manières possible et imaginable.

Tout ce qui s’était passé au Ghana n’était pas resté au Ghana on dirait.

***Kiff *** Commente***

PS: Critique polie et constructive.

Dispo pour des échanges en commentaires.

Bisous!!!