VII. De ma paternité à la découverte du pot au rose

Ecrit par Amaral Dongo

Il était 6h30 quand ma mère me réveilla par un coup de fil, Amina s’était réveiller avec une grosse crampe dans le ventre, dans le dos, et elle avait horriblement mal. Je demandai à Cathy de m’y conduire car jetais épuisé.je retrouvai Amina épuisé ; elle avait de plus en plus mal chaque fois qu’elle voulait uriner ! Ma mère lui conseille de faire des allers et retour histoire de se détendre mais elle finit par s’installer dans le divan au bout de 10 min ; impossible de rester couchée, elle se tortille dans tous les sens. Vers 8h30 : elle commence à perdre les eaux ! Je la conduis en urgence à la maternité accompagné de Cathy et de ma mère, je suis resté près d'elle jusqu’à sa prise en charge.

Jetais sérieusement effrayé mais une demi-heure plus tard jetais père d’un beau petit garçon ; tout le monde sautait de joie. Pendant que les félicitations allaient bon train, je vis Cathy s’éclipsé discrètement les larmes aux yeux. Sur le coup je fus pris par un moment de compassion mais je suis très vie revenu à la réalité.

J’ai pratiquement passé la semaine chez ma mère à profiter d mon bébé, je suis rentré en fin de semaine.la maison n’avait pas beaucoup changé sauf Cathy que j’ai remarqué qui était devenu de plus en plus calme au fil du temps mais je ne lui accordais pas tellement d’attention. On était plus des colocataires qu’un couple. Un soir alors qu’on dîna je lui proposé de venir travailler avec moi en assurant la gestion des supermarchés histoire de se changer un peu les idées. Elle n’était pas partante mais je finis par la convaincre et elle accepta…

Deux semaines maintenant qu’on travaillait ensemble et que j’étais de bonne humeur, elle s’épanouissait correctement. Elle avait commencé à côtoyer d’autres personnes et se faire des amis dont l’un des commerciaux ce que je n’aimais pas beaucoup. Les deux passaient le clair partie de leur temps ensemble. Un jour alors que je suis rentré plus tôt que prévu de voyage je l’ai retrouvé à la maison entrain de causer avec ma femme. Jetais flexible avec mes employés mais je ne permettais pas ce genre de chose.

Dès le lendemain je pris mes dispositions pour qu’il soit suspendu, ce soir-là Cathy m’a attendu afin d’essayer de me raisonner ; mais jetais avec ma famille. Fatigué d’attendre elle alla voir ma grand-mère afin qu’elle me parle et profita pour lui exposer un peu les problèmes de notre couple : ce que je n’avais pas beaucoup apprécié. Dès que ma grand-mère m’interpella je niai tout en bloc et mis tout sur l’ardoise de la jalousie. Mais cette fois ci je lui réservai une grosse surprise !

Je suis rentré mais Cathy n’était pas là, je l’ai attendu sur la terrasse toute la soirée en prenant quelques bières. Elle finit par se pointer vers minuit accompagné de son ami qui l’avait invité à un concert et tout ça sans ma permission et sans m’avoir rien dit. Je l’interpelai mais elle ne me répondit pas ; j’avais juste l’impression qu’elle se foutait de moi. Elle monta dans sa chambre qu’elle ferma à clé ce qui me rendit plus fou.je défonçai la porte ; elle était en train de se déshabiller.je la tirai par les cheveux en la jetant sur le lit, elle se mit à hurler mais je l’assommai de gifles. Je me suis calmé un moment mais tout d’un coup j’avais envie d'elle ; elle me repoussa alors je la retournai en appuyant sa tête dans l’oreiller en lui interdisant de faire de bruit. Quand j’eu finit, je me suis rendu compte quelle avais même saigné ! Je regagnai ma chambre…

Le lendemain c’est moi même qui fit le petit déjeuner, elle s’était préparé cahin caha pour aller travailler mais cela se voyait quelle n’avait pas dormi et qu’elle avait beaucoup pleuré. Je lui intimai d’aller se changer et de ne pas sortir. Ordre que je donnai au gardien et à son chauffeur au risque de perdre leur boulot car ma femme ne se sentais pas bien leur dis-je. Une semaine plus tard je l’autorisai à reprendre le boulot mais à une condition, je lui repris son téléphone et lui remis un nouveau que j’avais pris le soin de paramétrer à mes envies. Elle ne devait pas voir ses copines sans mon autorisation et elle devait être conduit par le chauffeur et personne d'autre.si je la revoyais avec son ami ce serait dommage pour lui.

Mon petit garçon grandissait tout doucement, je ne sais pas mais chaque fois qu’il me regardait ou que je le regardais j’avais juste honte et comme par magie tout ce que j’étais devenu me revenais à la tête. Mais j’aimais bien ma petite famille. J’étais dans mes rêves quand j’ai été tiré par un coup de fil, Cathy avait essayé de se suicider. Putain ! Elle me compliquait bien la tâche. Le chauffeur l’avait déjà conduit aux urgences et ses parents étaient présent.au cours des examens le médecin a remarqué beaucoup d’hématomes sur son corps ; je crois qu’il a tiré ses propres conclusions.il me convoqua dans son bureau et m’en a fait part. Je ne niai pas mais j’ai essayé de lui faire comprendre que c’était un moment d’égarement et qu’il n’a pas à s’en faire ce qu’il refusa de croire, discussion allant je lui proposai de ne rien dire à mon beau père contre une forte somme d’argent ce qu’il refusa.

Il finit par en parler et les répercussions ne se sont pas fait attendre! Face à face avec mon beau père, ses yeux en disait beaucoup et mon cœur battait la chamade. Qu’une seule envie que Cathy ne se réveille jamais pour confirmer la thèse de la maltraitance. Il s’approchait à grand pas de moi : « cherche toi un avocat » dit-il !


A Suivre...
Mon Silence,Mon Suic...