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Write by Larissa92
*pardon ne me regardez pas comme ça. J’ai pris la machine pour écrire Adriana voilà ce qui est sorti. Prenez seulement comme ça. Ca se fera au jour le jour et sera un peu plus léger pour changer de Sameen et sa clique. *
Assise dans l’avion qui la ramenait au pays, Mélodie Kwemo avait le front collé au hublot. Si on lui avait dit qu’elle retournerait au pays dans ces circonstances. Malgré tout, pour tenir les apparence, son père avait insisté pour qu’elle prenne un billet en première classe. Abandonner sa vie à New-York n’avait pas été difficile pour elle. La demande de son père tombait a pique au moment ou sa demande d’emploi au Cameroun aboutissait. 10 ans qu’elle était partie sans un regard en arrière et n’était revenu que 2 fois pour rendre visite a son père. Les lumières de la ville était magnifique vu de haut. Elle stressait a l’idée de revoir sa famille fin son père et sa sœur. Elle s’enfonça dans son siège et se motiva : « Tu es une femme aujourd’hui. Tu es assez bien. Tu mérites le bonheur. Tu es une femme forte. » Quand l’appareil atterrit, elle était plus sereine. Elle passa facilement tous les contrôles. Leur chauffeur de toujours l’attendait à la sortie.
- Bonsoir papa Paulin comment tu vas ? le salua la jeune femme en lui donnant un câlin.
- Ca va bien petite. Tu nous as beaucoup manqué. Dit son second père en lui rendant chaleureusement son câlin.
- Tellement que ni mon père ni ma sœur n’a daigné venir avec toi. Dit-elle avec ironie
Paulin chargea ses valises dans la voiture. Il insistait toujours pour le faire et pour lui ouvrir la portière donc elle n’insista pas pour l’aider et attendit patiemment qu’il finisse et vienne lui ouvrir la portière. Elle s’installa et observa le paysage pendant qu’ils conversaient. Il lui donnait les noms des endroits qui venaient d’ouvrir. Ils parlaient de tout et de rien sauf bien sûr de sa famille. Elle retint son souffle quand ils arrivèrent et fut agréablement surprise que ni son père ni sa sœur ne soit là. Elle prit une douche et alla directement se coucher avoir du répit avant de voir ces deux-là était un don du ciel. Son cerveau voulait se souvenir mais elle bloqua tout ce qui lui faisait détester ce pays et plongea dans un sommeil réparateur.
Quand elle se réveilla le matin, une paire d’yeux rieurs l’observait : Rachida avant qu’elle n’ouvre la bouche, elle lui tomba dessus et la serra a l’étouffer.
- Tu m’as trop manqué 5 ans c’est long.
Mélodie ne dit rien et la laissa faire sans lui rendre son étreinte.
- Qu’est-ce que tu fais la ? Dit-elle simplement en se redressant quand elle la lâcha finalement.
- Mel…
- Mélodie. Je m’appelle Mélodie. La coupa la jeune femme. Qu’est ce que tu fais ici ?
- Monica m’a dit que tu venais. Expliqua sa cousine.
- Bien sûr. Fit-elle en se levant pour se diriger vers la salle de bain. Mais celle-ci la suivit.
- Mélodie quand est-ce que tu vas recommencer a me parler normalement ?
- Ecoute je viens de me lever je ne suis pas d’humeur a parler a qui que ce soit si tu veux tout savoir. Dit-elle d’un ton calme.
- Je croyais que ta décision de revenir t’installer ici définitivement avait a voir avec le fait que tu mettais le passer derrière toi.
Mélodie qui mettait de la patte dentifrice sur sa brosse a dent qu’elle venait de sortir de son bagage a main laissa échapper un rire sec. Elle se retourna vers sa cousine et la détailla de la tête aux pieds. Une belle femme de teint claire (naturellement) 1m75, de beaux yeux marron sombre, visage rond aux traits fins, un corps très bien proportionné tel un mannequin.
- Pourquoi crois-tu que je n’aie pas laissé comme tu dis le passé derrière moi ? Ou tu crois que cela implique que tout redevienne comme avant entre nous ?
- On avait 20 ans Mel ca fait 10 ans nous n’étions que des enfants.
Mélodie soupira et se retourna vers le lavabo pour commencer a se laver les dents en s’appliquant a ignorer la présence de l’autre dans son dos même si elle croyait son regard dans la glace devant elle.
- Cette fois ci je n’abandonnerai pas tu m’entends je vais venir te voir tous les jours jusqu’à ce que tu me parles. Dit néanmoins.
Mélodie se rinça calmement la bouche et retourna dans sa chambre. Elle avait déjà faim.
- Est-ce que je ne te parle pas ? Je vous parle a tous non ? J’ai des cadeaux pour Darcy pourquoi tu n’es pas venue avec elle ?
- Je suis venue avec elle. Elle est en bas avec Fred. Répondît-elle en fuyant son regard
- Tu peux prononcer son nom en me regardant dans les yeux hein. Tout comme tu me parles de passer a autre chose en me regardant dans les yeux. Ca sert a quoi de jouer a celle qui a honte d’être avec lui si en venant ici tu es venue avec lui ? Demanda la jeune femme en en attachant son afro au centre de sa tête.
Sa cousine ayant visiblement perdue sa langue se tue. La jeune femme alla fouiller sa valise pour sortir les paquets qu’elle avait prévu pour sa petite nièce. Elle avait fini par tomber amoureuse de sa petite frimousse a force de photos et vidéo envoyées par maman Mag leur nounou depuis qu’elles étaient petites. Elle sortie les paquets en se levant, elle rencontra les yeux agrandis par la surprise de sa cousine. Fallait dire qu’elle avait dévalisé les boutiques.
- Tout ça seulement pour elle ? S’étonna la jeune maman.
- C’est ma nièce ou pas ? En plus mon portrait craché je n’allais pas la rencontrer les mains vides. Prend le reste du me suis. Lui dit-elle en la dépassant les mains pleines.
Affronter sa famille après une bonne nuit de famille semblait plus aisé. Pas une partie de plaisir certes mais plus aisé. Elle entendit les babillages de la petite depuis les escaliers et une bonne odeur l’accueillit. Maman Mag était déjà la et aux fourneaux pour le déjeuner constata la jeune femme. Le jetlag l’avait fait dormir longtemps. Quand elle entra dans le salon, son regard tomba directement sur la petite qui se trouvait sur les jambes de Fred. Son père, sa sœur et son mari étaient assis sur le fauteuil en face de Fred. Elle reporta donc son attention sur Darcy posa les paquets qu’elle avait dans les bras au sol tandis que Darcy ayant remarqué sa présence, lui tendait les bras en gazouillant joyeusement comme si elle la connaissait depuis. Elle vint prendre la petite contre elle sans accorder un seul regard au reste du groupe. Elle serra la petite contre elle en humant son parfum de bébé avec plaisir.
- C’est fou comme tu me ressemble mon amour. Je suis ta tata. Dit-elle a la petite fille d’un an qui avait retiré sa tétine de la bouche et lui faisait un énorme sourire. Tu es belle comme ta tata mon amour. Je t’ai rapporté pleins plein de cadeaux.
- Tu vas nous ignorer longtemps ? finit par demander sa sœur d’un ton aigre.
Mel se tourna vers elle accrochée au bras de son mari comme si quelqu’un allait le lui voler. Mais bon de toute façon il n’y avait qu’une voleuse pour avoir peur d’être volée.
- Il fallait d’abord que je serre mon ange de portrait craché contre moi ma chère sœur. Bonjour a vous tous. Ajouta-t-elle en allant s’asseoir a même le sol avec Darcy devant les cadeaux qu’elle et Rachida avaient descendu.
Elle ouvrit le paquet de la maison de poupée en premier et Darcy bien que trop jeune pour ça se mit à jouer avec entrain. Elle les sentait tous soit mal a l’aise soit tendu mais elle n’en avait cure.
- Mélodie tu crois que ton comportement est respectueux envers nous ? Demanda enfin son père d’un ton qui se voulait sévère.
Jean-Pierre Kwemo 60 ans toujours debout sur ses deux jambes cheveux bien gris, avant il lui inspirait du respect.
- Je vous ai dit bonsoir papa qu’est-ce que tu veux que je vienne vous serrer dans mes bras ? Je pense pas que Monica veuille que je lui montre une quelconque forme d’affection. Et je crois que ni elle ni Rachida n’accepterais que je prenne Anthony ou Fred contre moi. Tu as vu comment ta fille a serré le bras de son mari quand je suis entrée ? Pardon autant mieux éviter les problèmes et puis toi et moi ça fait longtemps que les marque d’affection sont finis entre toi et moi donc laissez moi me concentrer sur ma fille c’est la seule ici a ne pas connaitre le concept de l’hypocrisie et de la fourberie.
- Mel…
- Ah papa ne me fatigue pas je n’ai pas l’énergie. Je suis la pour une seule raison qu’on trouve comment sauver l’entreprise que maman a laissé derrière elle et de laquelle vous m’avez évincé tous autant que vous êtes en me faisant comprendre entre autres que je n’étais pas assez bien. Le reste gardez le pour vous. De plus je ne comprends pas comment subitement comment moi la dyslexique, l’idiote incapable de s’occuper d’une entreprise qui lui a été léguée suis la seule capable de vous aider.
Elle avait parlé en continuant à déballer les présents de Darcy qui lâchait systématiquement un jouet après avoir découvert un nouveau. Ah les enfants !
- Ne pense pas que c’est grâce a ton intelligence qu’on fait recourt a toi. Lança sa sœur d’un ton aigre-doux. Le CEO de l’entreprise qui veut fusionner a demandé a ne négocier qu’avec toi. Surement il veut une partie de jambes en l’air ce n’est qu’a ca que tu es bonne de toute façon.
- Monica ! S’exclama Anthony.
Mel alla d’un rire sarcastique.
- C’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité. Rappel moi un peu qui est ton mari aujourd’hui et comment tu l’as eu. Fit Mélodie en déposant un baiser sur la joue de Darcy. Cela cloua le bec a Monica et elle en profita pour changer de sujet. Quand est-ce que je dois rencontrer cet homme ?
- Dans deux jours. Répondît son père.
Depuis le début, elle sentait le regard de Fred sur elle alors même que sa femme était assise a ses cotes. Elle leva la tête vers lui.
- J’ai besoin d’un appartement Fred je me disais que tu pouvais me conseiller un bon agent immobilier.
- Tu veux faire quoi avec un agent immobilier ? la maison est assez grande. Intervint son père.
- Très drôle jusqu’à si je te dis que je vais vivre ici avec Monica Anthony et toi tu vas accepter ? Pardon ne me fait pas rire.
- Je reste ton père Mélodie tu me dois un minimum de respect. Tu me parles comme si j’étais ton ami.
- Laisse-moi rire. Tu sais très bien quand est-ce que tu as perdu ce privilège la ne viens pas me fatiguer a te le rappeler. Et sans plus lui accorder son attention, elle se tourna vers Fred qui avait gardé son air impassible. Alors ?
- Bien sûr. Je t’appel demain pour te donner un numéro.
- Ca ne te dérange pas n’est-ce pas Rachida ?
- Pourquoi tu lui pose la question ? tu as déjà tout dit a son mari norr ?
- Moi au moins je suis polie ma chérie. J’ai d’abord demandé a Fred car avant d’être le mari de Rachida c’est une personne à part entière et maintenant je veux qu’elle confirme. Vois-tu ma très chère sœur, contrairement a vous deux, je n’ai jamais couché avec le fiancé de ma sœur et je n’ai pas épousé celui qui était promis à l’une de vous. Dit Mel en gardant le sourire. C’était finit le temps ou elle les laissait tous lui marcher dessus.
- S’ils nous ont épousé nous c’est bien parce que tu n’étais pas a la hauteur. Osa quand même Monica
Cette fois-ci, elle rit franchement.
- Puisque tu es autant a la hauteur expliques moi toutes les grossesses qu’Anthony t’a fait dans le dos ma chérie.
Sa sœur devint livide. Mel se tourna donc vers Rachida qui avait l’air très mal a l’aise.
- Je ne vais pas me taper ton mari ma sœur ne t’inquiète pas j’ai juste besoin d’un appartement.
- Je sais. Fit-elle d’une petite voix ca ne me dérange pas qu’il te contacte.
- Bon j’ai besoin d’un appartement de trois chambre au moins a Bali ou une maison si possible.
- D’accord acquiesça son beau-frère.
- La rencontre entre ce CEO et moi ce fera ou ? Demanda Mel a son père.
- Ici même. Répondît celui-ci
- C’est quoi son nom ? ou le nom de son entreprise ?
- Il a tenu a garder l’anonymat. Mais je te dis déjà que cet homme est notre seul espoir de sauver mon entreprise.
- C’est celle de maman et non la tienne et avant que ta fille et toi ouvrez la bouche pour parler, reconnaissez que vous êtes des incapables et n’avez juste contribué à la ruiner.
Sur ce, elle porta la petite Darcy dans ses bras et se dirigea vers la cuisine pour embrasser maman Mag comme il se devait.