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Write by Fidfidele

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Une semaine, ça fait exactement une semaine, que je suis cloué au lit. Je me débrouille avec quelques médicaments payé à crédit chez la bonne dame du quartier. C’est de plus en plus difficile pour moi de gérer ma vie. Je travaille dans un bar restaurant du matin 8h au soir à 22h ou plus s’il le faut pour un salaire de rien du tout. J’arrive à m’en sortir grâce aux pourboires que les clients me laissent sur la table, une fois après avoir consommé. Je suis très convoitée par les hommes, par rapport aux deux autres filles avec lesquelles je travaille. Elles ne comprennent pas pourquoi je n’accepte pas les avances de ces hommes pour vivre une meilleure situation. Je gagne juste le smig togolais qui est de 52500 F. Une fois les charges fixes qui sont le loyer,l’électricité et l’eau payés , je me retrouve avec 40 mille francs pour gérer le mois. Je loue une petite pièce dans une cour commune dans le quartier de Zanguéra.Nous utilisons également les toilettes en commun. Je dépense 10 mille francs pour le loyer et généralement les 2500f suffisent pour l’électricité et l’eau. L’eau je pars souvent à la pompe payer et deux bassines est à 25f ? Au total je me retrouve souvent à 500F pour l’eau et les 2000F servent pour l’éléctricité. Je n’ai pas de Télé ce qui explique les frais d’éléctricité qui ne sont pas aussi élevé pour moi. J’ai juste une petite radio que j’écoute dans ma chambre. Quand je suis arrivé à Lomé c’était par le bon vouloir de mon oncle paternel qui a voulu m’aidé. Je me rappelle encore de la veille de mon départ comme si c’était hier.


FLASHBACK


-Joyce , je suis venu ce soir pour avoir une discussion sérieuse avec toi. J’ai déjà parlé avec ta mère. Tu sais déjà la situation dans laquelle tu te trouves. Mon grand frère n’étant plus en vie, vous avez du mal à vous en sortir. Le peu que je fais,je suis sûr, ne suffira toujours pas. Ta maman avec la vente des céréales, arrive juste à faire le minimum malgré que j’endosse certaines responsabilités qui m’incombent uniquement comme les frais de scolarité de ta petite sœur Christelle et de tes 2 frères David et Daniel les jumeaux. Tu as dû arrêté avec l’école car les moyens faisaient défaut et l’école aussi ne te souriait pas vraiment. Tu as quand même eu ton BEPC à 18ans et ça fait 3 ans que tu aides ta maman avec son petit commerce. Je ne trouve pas un avenir radieux pour toi dans ce village. Tu as bien vu que j’ai mes charges aussi. Il se pourrait que vous soyez dans une urgence à laquelle je ne pourrais peut-être pas répondre. Je souhaite si tu le désires t’aider à partir en ville pour te chercher. Tu en penses quoi ?

Durant tout le discours de mon oncle, j’avais juste la tête baissée et les larmes aux yeux. C’est absolument vrai tout ce que mon oncle vient de dire. Il y a des nuits où je manque le sommeil,juste pour poser des milliers de questions sur ma vie qui sont généralement sans réponse. Mon oncle est entrain de proposer de m’aider à quitter ce village. Et si c’était ma porte de sortie ? 


-Mon oncle, je tiens d’abord à te remercier de toujours se soucier de nous. Depuis la mort de notre père, tu es le seul à toujours nous soutenir et à prendre notre dos si les situations l’obligent. Je ne dirai pas non à une éventuelle possibilité de me faire de l’argent pour aider ma famille et vous alléger la tâche car vous avez aussi vos charges personnelles. 


-Tu es donc ouverte à cette idée ?


-Oui mon oncle, je ne vais pas hésiter à aller chercher un avenir meilleur pour moi et ma famille.


-Je suis fier de t’entendre parler ainsi. Je suis venu te remettre cette petite enveloppe de 100mille francs. J’ai contacté un ami qui va t’héberger un mois le temps que tu te trouves une petite pièce à louer et à chercher un emploi pour t’en sortir.


-Merci mon oncle.


Je mets mon genou à terre auprès de lui,pour exprimer ma reconnaissance et il prononce des paroles de bénédictions sur ma vie.


-Que tu réussisses dans tout ce que tu entreprendras. Je suis conscient du fait que ça ne sera pas facile de t’eloigner de ta famille. Mais c’est les réalités et les obligations de la vie qui l’exigent.  


Il fait donc appel à ma mère qui est resté sur la terrasse,le temps qu’il s’entretient avec moi.


-Ablavi, ta fille a accepté de partir à lomé à la recherche d’un avenir meilleur


-Je ne dirai pas que cette situation me réjouit,mais je sais qu’il le faut.


-Oui c’est une opportunité de trouver meilleur,tu le sais il n’y a plus rien dans ce village et les affaires ne marchent plus bien pour moi. Je lui ai remis une petite enveloppe pour pouvoir financer son départ et les premiers jours de son arrivée en ville.


Ma mère aussi n’a pas pu s’empêcher de verser quelques larmes. Le soir venu, on rassemble le reste de la famille qui sont mes petits frères de 10ans et ma petite sœur de 16 ans. C’était des pleurs en a point en finir. Une tristesse infinie s’est emparée de mon être. Mais je me devais de me montrer forte devant les miens, j’ai quand même peur de ce défi que je m’apprête à relever. La nuit tombée je n’ai pas pu fermer les yeux jusqu’au petit matin. 


RETOUR AU PRESENT


Je sens des petits coup de main sur ma porte. Je ne sais pas qui ça peut être,normalement à cette heure ,il n’y a personne dans la maison. Tout les voisins de la cour partent à la recherche de leur gagne pain quotidien. Je fais quand même l’éffort de me lever pour aller ouvrir la porte. Aussitôt la porte ouverte, je constate que c’est ma voisine d’en face. Une dame d’une gentillesse énorme.C’est elle qui me donne à manger depuis la semaine passé quand elle prépare comme elle sait que je suis souffrante


-Ma fille, je vois que ça ne va toujours pas. J’ai oublié de passer te voir ce matin avant de partir en vitesse,malheureusement j’ai oublié mon portable que je suis venu reprendre.


-ça va aller maman


-Tu dis la même chose depuis plusieurs jours déjà. Allez lève-toi, je t’emmène à l’hôpital.


Je baisse la tête et elle comprend immédiatement que c’est par manque de moyens que depuis je traîne les pas pour me rendre à l’hôpital. Je me fais pitié et les larmes me montent encore aux yeux.


-Je n’ai pas d’argent pour l’hôpital,ça va aller.


-Ne dit pas que ça va aller si tu as encore le visage pâle, On verra comment on va gérer.


J’ai appelé le gérant du bar restaurant de me faire une avance sur mon salaire, il ne veut rien entendre. Le comble il menace de déduire les jours manqués de mon salaire aussi. Ce mois à peine j’ai reçu mon salaire ,que les jumeaux sont tombés malade au village,mon oncle étant en voyage et ma mère ayant dépensé ces économies pour les premiers soins , je n’avais nulle autre solution que d’envoyer presque tout ce que j’avais.


*****

Maman Adjouwa sort héler un taxi moto , le temps de m’arranger comme je peux. Elle revient après un court instant. Elle monte avec moi sur la moto pour me soutenir car je commence par manquer de force. Cette maladie a décidé de s’empirer aujourd’hui je ne comprends rien. A peine je descends de la moto que je m’écroule par terre en vomissant. Je vois les infirmiers courir me soutenir suite aux cris de maman adjouwa.


-Je vous en prie faites quelque chose pourqu’elle se sente mieux, elle souffre depuis des jours,mais ça commence par m’inquieter,ce pourquoi je l’ai emmené. Elle se sentais nauséeuse, faible et vomissait par moment.

-Est-ce que vous avez connaissance des produits pris précédemment ?


-Non, mais je sais qu’elle prenait des médicaments payés chez la bonne dame du coin. Mais quel genre précisément, je ne saurai le dire.


-Merci,nous allons commencer les premiers soins.


Les infirmiers me soutiennent jusque dans une salle d’hospitalisation. Il y a quatre lits disposés dans la salle et 3 de ces lits sont occupés. Dans un lit se trouve une femme sous perfusion, un autre une femme enceinte allongé avec le catheter à la main et le 3e lit sûrement une des accompagnatrices de ces deux femmes allongées. On me place le thermomètre sous les aisselles durant quelques minutes et la température affichée est 39. Un infirmier court un instant et revient avec un verre jetable avec un produit sûrement contre la fièvre. J’ai le corps secoué,je me sens très fébrile. J’ai comme une sensation d’incapacité à réfléchir ou à parler.Je ne saurais décrire avec exactitude l’état dans lequel je me trouve. Je prie juste intérieurement que les frais ne soient pas élevés. Je ne souhaite pas devoir à quelqu’un,même si je sais que cette dernière m’apprécie beaucoup et s’inquiète pour moi, ce n’est pas une raison pour être un fardeau sur ses épaules. Je me sens partir au moment où l’un des infirmiers me demande de former un poing avec mes doigts pour chercher mes veines.


*****


Je me réveille sûrement après avoir dormi durant des heures car je vois par la fenêtre que le ciel commence par s’assombrir.


-Ma fille ,tu es réveillée. Tu te sens mieux ?


Je suis émue de voir maman adjouwa à mon chevet. Je me demande si elle est resté tout ce temps ici avec moi. Et pour répondre à ma question muette, elle me parle spontanément.


-J’étais ici le temps que les soins se terminent, je suis retourné au marché emballer mes marchandises pour ramener à la maison et aussi te préparer à manger.


-Je vais mieux maman, merci pour votre gentillesse à mon endroit dis-je émue.


-Tu n’aimerais pas que j’appelle un membre de ta famille ? Je dois quand même informé un membre de la famille.


-Non, ça ira. Ils sont tous au village. Actuellement mes frères aussi sont souffrant et donc ma maman doit certainement être à leur cheveux.


-Oh je vois. Le sérum est fini il y a à peine une dizaine de minutes. Tu vas passer la nuit ici pourqu’on t’observe encore.


-Non , je me sens mieux je peux rentrer.


En réalité même si je me sens mieux, j’ai peur des frais d’hospitalisation, si je passe la nuit ici


-Ce sont les consignes du médecin traitant et donc impossible de faire autrement.


Qu’est ce que je peux alors dire encore. J’imagine déjà comment le mois qui arrive va être coincé de part et d’autres pour moi. Il fallait que je tombe malade maintenant. Quelle poisse !

Maman adjouwa m’aide à m’adosser sur la partie du lit collé au mur et me fait manger à mon rythme. Elle m’a fait une bonne pate de maïs avec la sauce arachide fait avec des petits poissons fumés que vendent les bonnes dame du marché. Même si je n’ai pas d’appétit je fais l’éffort de néanmoins manger pour que les médicaments administrés fassent leur effets dans mon organisme pour un rétablissement rapide.

Une fois le repas terminé, je m’allonge sur le lit et j’entends au loin après un court instant maman adjouwa m’avertir de son départ et qu’elle reviendra le lendemain matin avant de plonger totalement dans le sommeil.


FIDFIDELE


Trois jours après je suis autorisé à rentrer chez moi. Je rends grâce à Dieu je vais beaucoup mieux. Nous sommes au vendredi, je vais donc prendre le week-end pour me reposer et reprendre le boulot le lundi. Je souffrais du palu et des infections. Le taux du paludisme était vraiment élevé et pareille pour les infections. Ils ont profité pour me déparasiter aussi. Bref , je suis refaite et prochainement, je ferai plus attention à moi. Il faut que j’aille au centre hospitalier de l’état pour prendre un moustiquaire. Je dois dorénavant dormir sous ça pour éviter de tomber malade ainsi et par la même occasion éviter des dépenses qu’il ne faut pas en ce moment où je me cherche. Maman adjouwa a payé Dix mille francs sur un total de Vingt quatre mille francs. Je ne remercierai jamais assez cette dame. Elle m’a fait comprendre de ne pas me gêner et de lui payer quand je pouvais. C’est elle qui m’a nourri durant ces trois jours à l’hôpital. Une bonne personne que Dieu a mis sur mon chemin. Je me rends compte de la chance que j’ai eu qu’elle soit venue à mon secours, je pouvais perdre la vie ainsi en restant cloîtré dans la chambre pour me rendre à l’hôpital, mais est ce que j’avais aussi le choix ? Il y avait l’aspect financier qui était non négligeable. Je me rends donc compte à quel point je dois me donner les moyens de réussir ma vie. Je suis consciente qu’avec ce boulot, je ne m’en sortirai pas,mais pour le moment c’est elle qui me nourri. A moi de commencer par réfléchir sincèrement pour une meilleure vie. Ma famille compte sur moi, je ne dois pas les decevoir.Ma sœur et mes frères doivent gravir les échelons à l’école. Ils ne s’arrêteront pas où je me suis arrêté par faute de moyens financiers. Pour ma famille, je dois me battre. Il faut que je cherche un deuxième boulot qui pourrait m’aider.


*****


LUNDI MATIN 8H A ZANGUERA


Je me présente ce matin au boulot, je rends grâce à Dieu, je vais beaucoup mieux. J’ai pratiquement fait deux semaines à la maison. Je prie Dieu qu’on ne déduise pas de l’argent de mon salaire même si je doute. Je sais comment tourne ce bar, on dirait que nous sommes des robots et que nous autres n’avons pas le droit de tomber malade ou de demander la permission. 


-Tiens, tiens la paresseuse se ramène enfin ?


-J’étais souffrante, vous saviez , je peux même tout prouver avec mes papiers d’hospitalisation.


-Si tu le dis, ça ne va quand même pas changer la situation de ton salaire à la fin du mois et tu le sais.


Je me garde donc de supplier car je sais que ça ne servirait à rien. Je me hâte d’aller déposer mon sac dans le coin qui nous est réservé. Je commence le service par le nettoyage et le lavage des verres de la veille avant que les deux autres n’arrivent.


-Ah tu es enfin là ? Me demande la plus vicieuse avec un air arrogant


-Oui merci 


-Joyce ça va mieux ? Tu as maigri et ton visage démontre que tu étais souffrante.

-Oui viviane, je vais mieux merci.


Je ne suis pas bavarde au boulot. Je fais ce qui m’incombe comme tâche et le reste je ne gère plus.


-Tu as eu quoi ? De la manière dont tu as encore maigrie n’est ce pas tu es partie avorté un rejeton ?


-Déla ! Toi aussi, comment tu peux dire des choses comme ça . 


-Ne t’inquiète pas vivi, laisse le raconter ce qu’elle veut. Tant que ça lui procure un minimum de joie. Nous ne sommes pas pareille elle et moi.


-Que veux tu dire par nous ne sommes pas pareille, elle et moi ? Est-ce à dire que tu te crois supérieur à moi ? Mais regarde toi avec tes vieilles fringes.


-Je suis fière d’avoir ces vieilles fringes à la sueur de mon front et non celle de mes fesses ! Tu aimes me provoquer dans ce bar, je ne te réponds pas d’habitude , mais ne pense pas que je suis incapable de le faire. Tu as cette habitude de toujours me prendre de haut. Si tel est le cas, nous ne serions pas toutes les deux ici à travailler. N’ouvre plus ta bouche pour débiter des conneries sur ma vie. Avorter ? Tu penses que nous sommes mêmes choses ? 


Pour une fois, dela n’a pas su quoi me répondre. Je suis de nature calme, elle fait souvent tout pour me sortir de mes gongs ,mais je ne réponds jamais. Là où je suis-je réfléchis aux dettes qui sont empilées sur ma tête, et elle veut encore me chercher des noises. Elle se croit supérieure mais que fait-elle alors dans ce bar ? Ah oui elle a une autre affaire ici qu’elle gère. Elle pense que je ne parle pas et donc je ne vois rien. Elle est en relation avec des hommes qui sont nos clients. Tant qu’elle a un petit 5mille ou 10mille elle s’en va écarquiller les fesses et donc elle se croît supérieure. Qu’elle reste dans son coin aujourd’hui et ne me cherche même pas un peu.


-weeeeeerrrrr, joyce, tu as du répondant ainsi , wouuuuuu je ne savais pas


-Vivi, je suis calme mais je n’aime pas qu’on me manque de respect. J’ai toujours gardé mon sang froid quand elle me provoque ici, mais ce n’est pas le moment de me chercher. Je suis à cran et convalescente et donc mes nerfs sont à vif.


-Compris , tu as vu elle est même partie te laisser


-C’est mieux !


Les deux sont copines et se liguent souvent ici contre moi. Mais viviane est un peu humaine par rapport à l’autre. Elle a un petit ami qui essai de tout faire pour elle. D’après elle , c’est l’homme qu’elle va épousé, pourtant elle n’arrête pas de le tromper. Viviane aussi passe son temps à changer d’homme. Elles m’ont plusieurs fois conseillé de gérer les hommes pour arrondir mes fins du mois. Comme avec le temps elles ont vu que je ne ferai pas ça ,ni aujourd’hui ni demain , elle a commencé par mettre mes nerfs à rude épreuve avec sa langue pendue.


*****

La nuit tombée, je finis mon service et prend mon sac pour rentrer. Sur le chemin du retour, je commence par avoir un mauvais pressentiment et donc je hâte mes pas. Aujourd’hui j’ai terminé encore plus tard que la normale. Je presse mes pas en serrant fort mon sac contre moi. Même si je n’ai pas une somme importante dedans, il y a mon petit appareil et ma carte d’élécteur qui est la seule carte dont je dispose pour le moment. Soudain je vois deux hommes sortir d’une petite broussaille , un avec une cigarette dans la bouche et le 2e avec un piercing au nez et des tatouages sur le bras. Je sais immédiatement que je suis en danger


-Hey Toi ! 


Je fais la sourde et essai d’apprêter mes jambes pour me lancer dans un sprint quand un troisième sort de nulle part derrière moi et me projette au sol. Ils arrachent mon sac et intérieurement je suis morte de trouille. Avec ma santé fragile, je sens déjà un malheur arrivé sur moi,car je n’ai absolument aucune force dans les bras pour me défendre. Je me retrouve à leur merci. 


-Pitié, ne me faites pas de mal, je n’ai absolument rien à vous donner. Je suis orpheline de père et ma famille compte sur moi. Je commence par pleurer à chaude larmes quand je vois l’un des trois commencer par défaire sa ceinture. 


-Allez, on ne va rien te faire qui ne te plaira pas. On veut juste prendre du bon temps, tu vas aimer, je suis sûre. 3 bites différents sur toi cette nuit , c’est une bénédiction


-Nonnnnnnnnnn ! Pitié


-Ferme là, me gifle un autre. 


Le 3e commence par s’agenouiller par terre et j’ai le temps de voir son mini lui sortir de son jeans, je ne vais pas me faire violer par 3 hommes. Je revois ma vie au village, le visage de ma mère, ma petite sœur, mes jumeaux. Pourquoi la vie continue de s’acharner sur moi ? Pourquoi je dois encore subir une telle atrocité ? Si la nature ne m’avait pas pris mon père, je ne serai pas entrain de parcourir seule la nuit à cet instant. Un mélange de tristesse et de peur s’empare de mon être. Je sais que l’inévitable va se produire. Qui passera par ici à une heure pareille pour me secourir ? Personne !

Je sens ma robe voler en éclat. Je me retrouve en soutien et en petite culotte, celui qui est sur moi avance sa main pour tripoter mes seins et de l’autre , il déchire ma culotte et mon caleçon. Le forfait sera commis, et je ne peux pas me défendre. Je vais perdre ma virginité de la plus brute des manières qui soit : Le viol !


PS: La balle dans votre camp ohhh???????????????????? cette histoire sera publiée du début à la fin sur la plateforme et c'est une histoire que j'écrirai au fur et à mesure j'ai besoin de vos réactions pour me motiver. Hop!






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