13. Coup de théâtre

Write by Brenne-junella





13. 






***Stéphanie***




Je range mes affaires à la hâte et je suis sur le point de franchir la porte quand celle-ci s’ouvre sur Noah il fronce les sourcils en me voyant, je recule instinctivement.




-Qu’est ce que tu fais ?


-Laisses moi m’en aller stp, je t’en supplie


-Mais qu’est ce qui se passe ? demande t-il en se rapprochant 


-Je sais tout


-De quoi est ce que tu parles ? et cette valise ?


-Van m’a tout dit sur tes affaires louche et je suis tomber sur ton arme. Dis-moi que ce n’est pas vrai


-Mon quoi ?


Je veux répondre quand la porte s’ouvre en fracas sur deux hommes baraqués ils pointent leur armes sur nous, je pousse un cri d’effroi et ferme les yeux comme pour les faire disparaitre




-Qu’est ce que vous voulez ?


-Vous devez nous suivre sans faire d’histoire, sinon on vous loge des balles sans hésiter


-Personne ne va vous...réplique Noah




Il n’a pas le temps de finir sa phrase que le gorille derrière lui, lui assène un coup sur la tête, Noah s’effondre sous mes yeux et je commence à renifler, je pleure de peur




-ALLEZ ! hurle l’un d’eux.




Il me brutalise jusqu’à la porte je sors prions intérieurement que des voisins se montrent, mais c’est un endroit bien calme il n’y a pas de voisins trop curieux. Noah qui est mort ou assommer est transporté et installé dans le coffre pendant que moi il m’oblige à entrer




Je me retrouve entre ses deux hommes, il y’a un troisième celui-ci conduit. Je ne peux faire aucun mouvement, je me demande qui peut bien être à l’origine de tout cela.




Noah que je suspectais est dans le coffre, respire t-il encore au moins ? 




Le trajet se fait dans un silence plein d’interrogations et après de longues minutes la voiture se mobilise devant un grand entrepôt surement laissé à l’abandon depuis. Ils descendent et me donne l’ordre de faire autant, ils me conduisent jusqu’à l’intérieur




L’entrepôt est peu éclairé et il y’a deux chaises au milieu de la pièce, ils me demandent de m’y installer avant de m’attacher solidement à la chaise puis ils s’en vont me laissant seule, je pleure en silence tête baisée




Des pas se font entendre, je relève la tête paniquée et essaye de voir qui c’est mais la personne reste dans un coin sombre




-Qui est là ? 




Face à son silence je m’énerve 




-Montrez-vous ! tonne-je


Les pas se rapprochent et la silhouette se présente enfin sous mes yeux.




-Van ! m’exclame-je, je te croyais mort, j’ai cru que Noah t’avais fais du mal


Il ricane mains dans les poches, il a un ensemble veste noire avec une chemise blanche, je le scrute compétemment sonnée, il a quelque bleu mis il est bien vivant




-Tu peux m’expliquer ce qui se passe ? et Noah ils l’ont... 


Je n’arrive pas à finir ma phrase tellement les mots semblent lourds à dire


-Noah va bien, enfin, pour le moment 


-Pourquoi tu fais tout, je ne comprends pas


-Oui ! fait-il en se rapprochant nonchalamment mains dans les poches, c’est bien ça le problème, tu ne comprends pas. Quand je t’ai dit que Noah était un criminel tu aurais du m’écouter et t’en aller, mais non ! à la place tu es resté près de lui 






Je reste silencieuse face à ce qu’il dit, j’ai l’impression d’avoir un inconnu devant moi




-Qu’est ce que tu lui trouve ?


-Je ne comprends pas, tu as inventé tous ça ?


-Oui ! je voulais te voir loin de lui, je voulais que tu me suives de ton gré. Je n’aurais pas eu à faire (désignant l’entrepôt d’un mouvement circulaire de la main) tout ça


-Mais...


-Oui Steph le vrai criminel c’est moi ! j’ai voulu faire porter le chapeau à Noah




Je le regarde les yeux ronds, il se penche pour me regarder droit dans les yeux




-Ça t’en bouche un coin ?


-Mais Van pourquoi tu fais ça, laisses-moi partir je t’en supplie. Je ne vais rien dire et tu n’entendras plus parler de moi


-Te laisser partir ? non ! (il pose sa paume contre ma joue et me caresse) dès que je t’ai vu j’ai tout de suite voulu t’avoir


-Stp. Supplie-je en larmes




Il recule et s’installe sur la chaise à mes côtés




-Je vais t’offrir une vie de reine, il y’aura juste toi et moi, je sais que tu avais du mal à te décider mais je compte évincer Noah


-Stp ne lui fais pas de mal. M’empresse-je de répondra


-Tu t’inquiète pour lui ? tu devrais te résigner car je compte le tuer


-Mais c’est ton frère


-Il n’est pas mon frère ! je le déteste depuis qu’on est gamin, ça toujours été Noah par ci Noah par là notre père l’aimait bien trop plus, il devait se reprocher la mort de sa mère il a du essayer de combler le vide.


-...


-Mais ma haine est devenu plus grande quand il m’a piqué la fille que j’aimais, elle m’a quitté pour lui tu t’en rends compte ? je me suis promis de le lui faire payer, les Kazadi sont des hommes de parole. Je l’ai laissé mener sa vie mais j’avais un œil sur lui puis sur toi, quand je t’ai vu je t’ai désiré et tellement voulu


-Tu es complètement fou. Pense-je à voix haute


-Non, un conquérant ! tu n’as pas été facile à séduire, mais personne ne me résiste (il me fait un clin d’œil) puis Noah a tout gâché en revenant j’ai du donc mettre en scène tout ceci. Je me félicite pour la grande patience dont j’ai fait preuve car j’en ai peu


-Qu’est ce que tu veux Van ?


-C’est toi que je veux


-Mais je ne t’aime pas


-Si ! mais tu refuse de l’admettre, je l’ai bien senti dans ton baiser


-C’est faux, j’étais bourrée et en manque d’affection c’est tout


-Tu mens tu mens tu mens !




Il s’agite comme un enfant




-Van stp arrêtes tout ceci


-Je te laisse le choix, soit tu viens de ton gré soit de force




Je ne sais quoi répondre à son délire. Il pouffe exaspéré puis disparait dans l’ombre. Je m’agite dans tous les sens essayant de m’échapper mais les liens sont bien trop solides, je cesse de bouger quand j’entends des pas 




Van revient suivi par les deux hommes de tout à l’heure ils tiennent Noah de par et d’autre, il peine à se tenir debout il a les mains liés, ils l’installent sur la chaise près de moi, mon cœur se serre.




J’ai douté de lui, j’ai cru aux mensonges de Van




-Bon, je ne suis pas si méchant, je vous laisse vous dire à dieu puis on y va ok Steph. Annonce Van en disparaissant aussi vite qu’il est venu




-Noah ? Noah ?






Il bouge et lève sa tête vers moi




-Stéphanie, tu vas bien. Demande t-il faiblement


-Oui et toi ?


-Ça va.


-C’est Van qui est derrière tout ça il est complément fou il raconte des stupidités, Noah j’ai très peur


-Chut, on va s’en sortir je te le promets.




Un ricanement se fait entendre, Van revient




-Tu ne devrais pas faire des promesses que tu ne peux tenir frérot


-Van, qu’est ce qui t’arrive ? pourquoi tu fais tout ça


-Je te déteste depuis très longtemps Noah et cet instant je l’ai rêvé, je l’ai mis en scène et à présent j’en joui. Tu sais que j’aurais pu te tuer dans ma chambre d’hôtel, tout compte fait, j’aurais du le faire


-Mais qu’est ce qui t’arrive, relâche Stéphanie stp


-Steph oui, je vais la relâcher car elle vient avec moi mais toi par contre, j’ai d’autres projets pour toi




Il sort une arme de sa veste et la pointe vers Noah, je pousse un cri d’horreur. La suite se passe très vite j’entends le coup de feu puis je vois Noah tomber à la renverse, le sang... le regard satisfait de Van... je me sens agripper.




Je n’entends plus rien, je vois juste les images sans comprendre, j’ai l’impression de quitter mon corps, je me sens éloigner de Noah, il ne bouge plus il est là inerte dans cette grosse marre de sang.




Peu à peu le corps de Noah disparait de mon champ de vision, je me sens introduite dans la voiture, Van est à mes côté, je le vois remuer sa main ainsi que ses lèvres mais je n’entends rien, suis encore sonné par ce qui vient de se passer.




Quand je reprends mes esprits je me jette sur lui et lui donne des coups sans retenu en pleurant de rage, je me sens immobilisé. On pose un mouchoir sur ma bouche et mon nez je peine à garder les yeux ouverts je finis par sombrer dans le sommeil






***




J’ouvre mes yeux et panique ne reconnaissant pas cet endroit je me redresse, c’est une chambre, une belle grande chambre. Je descends du lit et cours vers la porte avec l’espoir de partir loin d’ici mais la porte est verrouillée, je donne des coups à cette maudite porte, ma vue finit par se brouiller par mes larmes




Je me laisse glisser contre la porte et pleure, je pleure mo amour perdu je pleure mon idiotie je pleure ma naïveté. J’ai pu douter de cet homme que j’aimais, que j’ai aimé mais je n’ai jamais suspecté Van d’être un monstre. il l’a tué sous mes yeux sans aucune hésitation




J’entends la serrure, je me redresse vivement t recule quand la porte s’ouvre sur Van, il a un sourire au coin. Il me répugne tellement 






-J’ai vu que tu étais réveillée. Commence t-il après avoir fermé la porte




Je ne dis rien et le fusille du regard, il se rapproche et je recule, je finis par tomber assise sur le lit mais ça ne l’arrête pas pour autant il se rapproche et se place au dessus de moi, je le pousse de toutes mes forces mais il ne bouge pas au contraire, il emprisonne mes mains au dessus de ma tête. Pour ne pas croiser son regard je détourne ma tête




-Ce sentiment de dégout va très vite se transformer en amour, plus vite tu te résigneras mieux ce sera.


-Je te hais Van ! sifflais en le regardant droit dans les yeux, et ce n’est pas près de changer


-N’en sois pas si sûr, à présent tu es à moi, tu ne peux aller nulle part




Il maintient mes mains sur ma tête d’une main de l’autre il tourne ma tête de sorte à ce que je garde mes yeux dans les siens. Il pose ses lèvres sur les miennes. Ce simple contact me brule la peau je hurle et me bats de toutes mes forces pour le repousser


Plus je me débats plus il resserre son emprise, je réussi à lui donner un coup de pied entre les jambes ce qui le déstabilise j’en profite pour me libérer de ses bras et courir vers la porte mais elle est une fois de plus fermée.




Je me sens saisis de force par les cheveux puis envoyé de l’autre côté de la pièce, je tombe comme un sac par terre. Je vois le regard dur de Van il se rapproche et je rampe pour m’enfuir mais il saisit encore mes cheveux et tire violement dessus, je le sens derrière moi




-Tu vas me payer ce coup bas ! grommèle –til en déchirant ma robe


-Van non ! supplie-je en criant, je t’en supplie pas ça


-Je mérite bien une récompense, j’ai su être patient.






Je me retrouve en dessous sous son poids, il est au dessus de moi je n’arrive plus à bouger, je pleure, je crie mais rien ne fait, il m’arrache mes dessous. 




-Plus tu te débattras plus je te ferais mal, alors reste tranquille




Je ferme très fort les yeux et me refugie dans mes souvenirs, j’essaye de revivre mon mariage, de ressasser les beaux souvenirs que j’ai vécu avec Noah. J’imagine notre vie dans 23 ans. Nous sommes vieux et toujours aussi amoureux, entourés de nos enfants petits enfants




***




J’ai gardé les yeux fermés, je refuse de les ouvrir et réaliser ce qui vient de se passer, non, je veux rester dans mes souvenirs je veux rester avec Noah. Je me suis recroquevillé, assise les genoux contre ma poitrine et la tête enfui contre mes genoux, je me balance doucement




-Bienvenue dans ta nouvelle vie Steph ! rigole t-il




Je ne lui accorde aucune attention, je l’entends sortir et refermer la porte derrière lui. Je retourne dans mes souvenirs, il n’y a que ce qui me reste pour m’accrocher et ne pas sombrer.




***




Je me sens très faible, je n’ai rien avalé depuis que je suis ici et je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, j’ai perdu toute notion de temps et de réalité car je vois Noah allongé près de moi, il me sourit et j’y réponds faiblement




J’entends des voix autour de nous et je vois du mouvement mais je n’ay fais pas attention je me concentre sur le regard plains d’amour de Noah mais il disparait.




Steph ? Steph ? 


Je reconnais cette voix mais je ne veux pas le voir, je ne veux pas l’entendre, je ferme les yeux pour m’échapper loin de cette voix. Je revis la scène de la mort de Noah,




Je suis de nouveau dans l’entrepôt et Noah est debout au centre de la pièce il me sourit en tendant ses bras vers moi il m’appelle je cours en sa direction mais en fur et à mesure que je m’avance vers lui je le vois saigner, sa chemise en plein de sang je m’arrête devant cette horreur et ferme les yeu en hurlant.




Je crie de toute mes forces, quand j’ouvre les yeux je vis des visages inconnus autour de moi, j’essaye de sortir du lit mais une perfusion retient mon bras je gesticule de toute mes forces, je sens quelqu’un m’immobiliser le bras pendant qu’une femme s’approche avec une seringue je me débats ainsi elle réussi à me transpercer avec. Je m’apaise très vite




-Bonjour Stéphanie, je suis le Dr Remi. Entame le monsieur assis sur le lit près de moi, tu dois te sentir mieux ! c’est l’effet du tranquillisant que l’on t’a injecté. J’ai une nouvelle à t’annoncer




Je le regarde sans rien dire, il continue de parler




-Une très bonne nouvelle, tu porte en toi la vie, tu attends un bébé et pour cet enfant tu devrais t’alimenter et ne pas te laisser ainsi mourir




Je ne réagis pas à l’écoute parler il m’explique comment mon corps et mon organisme vont changer pendant cette période et tous ce qu’entraine une grossesse. 




Je suis dégoutée, je porte en moi l’enfant de ce monstre. Quelle horreur !




Pendant longtemps j’ai voulu un bébé, je l’ai tant espéré retomber très vite enceinte après ma fausse couche mais à présent que j’apprends cette nouvelle je souhaite faire une nouvelle fausse couche




-Je ne veux pas de cet enfant ! dis-je à voix audible


-Comment ça ? porter la vie est la plus belle chose qui...


- Avortez-le svp






Van apparait devant la porte, le voir me mets toujours dans le même état.




-Alors ? demande t-il en se rapprochant


-Elle est enceinte, elle va avoir un bébé


-Un bébé ? reprends t-il tout aussi surprit


-Oui, elle est encore à son premier trimestre


-Attendez attendez. Je veux une date précise


-Euh, oui, pour ça il faut faire une échographie


-Alors faites là tout de suite. Hurle t-il


Je vois le Dr se précipiter vers la sortie, Van se rapproche de moi je détourne instinctivement ma tête




-J’espère que tu ne porte pas l’enfant de Noah car je devrais le tuer lui aussi


À cet idée je frémis, un enfant de Noah, mon Dieu que ce soit le cas.




-Même mort cet idiot m’énerve autant






Quelques temps plus tard le Dr revient avec l’équipement pour l’échographie, je suis très anxieuse, je veux savoir. Sur l’écran je n’arrive pas à discerner les ombres




-Ça tarde, s’agace Van, alors ?


-L’embryon a 5 semaines deux jours.




Mon cœur déborde de joie à cet instant, je me sens comme revivre. Je passe ma main sur mon ventre et le caresse avec tout l’amour du monde je suis déjà amoureuse de ce petit être




-Débarrassez-vous de ce parasite. Lance Van


-Non ! réplique-je décidé




Van baisse ses yeux sur moi, je le défis du regard




-Si tu veux que je coopère et que je me tienne à carreau tu ne touches pas à mon bébé, tu m’as pris l’amour de ma vie, ma liberté et ma vie mais cet enfant non ! je veux le garder c’est la seule chose sur la quelle je veux m’accrocher, la seule chose qui me reste 


-Tu veux le garder ?


-Oui !


-Très bien, en y réfléchissant élever l’enfant de celui que j’ai détesté longtemps doit être une bonne vengeance et puis je me vois bien papa. Si tu veux qu’on ne touche pas à ce morveux tu devras être la femme idéale.


-Je ferais tous ce que tu veux mais ne touche pas à mon bébé


-Je te trouve bien déterminé, tu as retrouvé de ta splendeur !


-Oui, pour lui (touchant mon ventre) je suis prête à tuer s’il le faut




Van se met à rire à en pleurer puis s’en va.




***




Les jours qui ont suivis j’ai repris des forces et me suis accrochés à mon bébé, je guettais chaque changement avec impatience et amour, j’ai chéri chaque croissance de mon enfant. Van n’a rien tenté pour lui faire du mal, avec moi il essayait d’être romantique mais ma haine pour lui était intacte, je ne le supportais pas mais pour mon enfant j’ai du apprendre à fermer les yeux




Quand on m’a annoncé que j’allais avoir un garçon j’étais encore plus heureuse, j’ai attendu son arrivé avec une grande impatience. Pour combler ma solitude je me suis rapproché de l’infirmière que Van avait ms en ma disposition Sephora.




Elle m’écoutait raconter mon histoire d’amour avec Noah, je lui avais raconté mon histoire même si elle ne pouvait pas m’aider mais sa présence m’étais d’une grande aide.




Mon bébé vu le jour un mercredi, quand je le pris dans mes bras j’en oubliai la douleur, les cris ainsi que les 12 longues heures qu’on duré le travail. Il était aussi beau que son père, son portrait craché.




Van n’accordait aucune attention à Elaka, oui, je l’ai appelé ainsi en souvenir de Noah, en souvenir des promesses d’amour qu’on s’étaient faites ces promesses qui ne se réaliseront plus jamais mais que je garde dans mon cœur, 




C’est plein de joie et de tristesse que je vis mon fils grandir trop vite, il ne manquait de rein, j’étais à la fois sa mère et son père. Je le remplissais d’amour et le tenais tant bien que mal de la méchanceté de Van


À l’aube de ses 10 ans je du le quitter à contre cœur, je m’en allai avec toutes ses promesses que je lui avais faite. La vie avait été méchante une fois de plus, j’ai lutté et me suis vraiment battu pour être encore près de lui mais je n’ai pas pu...






***fin du flash***




Ps : pardon pour les fautes, j’ai pu faire une ccorrect





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Elaka