14. Mis à nu

Write by Brenne-junella







14.








*** Malaika***






Je suis encore toute retournée après la fin de cette histoire, je commence à comprendre l’attitude de corbeau enfin Elaka. Je le plains la vie n’a pas été rose pour lui, j’imagine l’enfer qu’il a vécu avec ce malade qui n’a pas hésité de tuer son frère, mon Dieu son frère !




Je ne justifie pas les crimes d’Elaka mais je le comprends, il me manque un tout petit peu. Ça va faire deux semaines que je suis sans nouvelles




-Ma pauvre, tu tombe amoureuse de ce criminel. M’avoue-je à haute voix en m’allongeant sur le ventre






*** Corbeau***




Je suis déjà en possession de la marchandise mais je n’ose pas rentrer, je sais que c’est puéril de fuir mes sentiments mais j’ai une très bonne raison. Après Assy je me suis juré de ne plus ressentir ce sentiment qui est plus une faiblesse qu’autre chose




Je me plais bien au Gabon mais je ne pourrais pas rester éternellement, je le sais. Je retarde juste le retour à la réalité. J’ai repris contact avec une vieille amie que je n’ai pas vu depuis très longtemps, on s’est donné rendez-vous dans un restaurant




Je suis venu en avance et une fois que je la vois je lève mon verre en sa direction elle se rapproche en me voyant.




On discute un moment elle me raconte ses mésaventure sentimentales avant de s’excuser pour saluer un ami à elle, une idée me vient à l’esprit je pourrai me débarrasser de sa rivale ce serait une sorte de service en mémoire de Assy qui était son amie.




***




En peu de temps j’ai toute les informations sur cette Dounia et son mari, grâce à mes relation j’obtiens tout le nécessaire pour le Mexique j’embarque dans le même vol qu’eux et descends dans le même hôtel.




L’endroit est paradisiaque, très romantique. Je me vois revenir ici avec Malaika pourquoi pas ? 


Non ! Je chasse cette pensée et me concentre sur le but de mon séjour ici.




Alors que je réfléchis à comment me débarrasser de l’homme pour m’occuper de la femme, je le vois sortir de leur bungalow. Il passe juste près de moi, je le bouscule...




Ps : Confère Elonga ya bolingo chapitre 15 






J’avais prévu d’en finir avec elle mais la savoir enceinte m’empêche de faire quoique ce soit alors je l’emmène avec moi. C’est mieux que de la tuer




****


À peine je franchis la porte de la villa que mon cœur s’emballe, je suis anxieux de la revoir mais je fais tout pour me cacher d’elle, je vais m’enfermer dans mon bureau je dois me calmer et ne pas lui montrer à quel point elle m’a manqué si je croisse son regard je sais que je vais céder à l’envie de la faire mienne






*** Malaika***






-Malaika ? crie Sephora depuis le couloir




Je sors du lit et vais voir, une fois devant moi elle affiche un grand sourire




-Qu’est ce qu’il y a Sephora ?


-Il est de retour !




Cette simple phrase suffit pour emballer mon cœur, je souris tellement je suis heureuse mais j’efface cette joie pour laisser place à la colère.




-Il est où ?


-Dans son bureau


-Il manque de courage pour m’affronter ! ok il veut jouer on va jouer. lance-je en dépassant sephora








Je retourne dans ma chambre et ouvre le placard en grand je cherche une tenue spéciale, je tombe sur un short destroy et un top dos nu très sexy de quoi le torturer et me venger




Je descends ainsi vêtu et vais m’installer à la piscine, en passant je vois au loin les hommes de mains d’Elaka transporté un grand sac et l’introduire dans la pièce où il m’a retenu séquestrée. Je suis très intrigué, il se trame quelque chose et je dois savoir quoi




Je chasse ses idées et m’allonge sur la grande chaise pour profiter du bain du soleil, je vois au loin l’un des garde me relooker ouvertement je souris et lui fais signe de s’approcher ce qu’il fait à la seconde




-Ça vous dérangerez de m’apporter un jus de fruit ?




Il fait non de la tête, je lui souris pour le remercier avant qu’il ne disparaisse, je cache mes yeux derrière mes lunettes de soleil et les ferme en savourant ce moment de détente avec un peu de chance Corbeau se montrera.




J’entends des pas près de moi, je devine que c’est l’homme de tout à l’heure alors je garde les yeux fermés




-Posez-le sur la table svp, merci




Je sens toujours sa présence, il se place devant moi cacher le soleil ce qui m’agace alors j’ouvre les yeux et vois Corbeau encore plus beau plus élégant plus séduisant. Je réussi à m’apaiser et je me redresse sur mes coudes




-Tu peux te pousser tu me cache le soleil.


Il ne me quitte pas des yeux et ne bouge pas, je ne saurais décrire son expression




-C’est quoi cette tenue ? demande t-il doucement


-Au départ je cherchais un maillot mais j’en ai pas je n’ai pas trouvé mieux. Réplique-je innocemment


-Lèves-toi et va te changer




Je le regarde puis éclate de rire à en pleurer, il ne bouge pas et me fixe de sa même expression. Je me recouche et referme les yeux




-Quand tu auras fini tu peux dégager de là je veux bronzer un peu.




En une fraction de seconde je me sens porter je pousse un cri d’effroi en ouvrant les yeux je constate qu’il m’a porté telle une princesse 




-Poses-moi immédiatement ! m’énerve-je faussement


-Je vais moi-même t’ôter ses vêtements. Dit-il calmement en avançant


-Tu ne vas rien du tout, si tu pose tes sales mains sur moi je vais...


-Ne dis rien et montres-moi ça plutôt




Je perds mes mots tellement ses paroles me perturbent, je sens une chaleur envahir mon bas ventre, j’imagine ce qui se passera dans la chambre


-Je veux descendre Elaka.


Il marque un temps d’arrêt et ferme les yeux en soupirant




-Pourquoi tu m’appelles ainsi ?


-C’est ton prénom nan ?


-Pour tout le monde je suis corbeau


-Et moi je ne suis pas tout le monde mais Malaika




Il me porte jusqu’à l’intérieur quand je vois qu’il dépasse ma chambre je me remets à gesticuler, je sais ce qui suivra et j’en ai envie mais ce ne sera pas si facile.




-He ho voici ma chambre


-Malaika la ferme !




J’ai un frisson à l’écoute de mon prénom, c’est bien la première fois qu’il m’appelle ainsi. Il ouvre sa porte du pied et une fois à l’intérieur il me pose sur le lit délicatement en se plaçant sur moi de tout son long, je ne quitte pas ses yeux je m’y perds




À cet instant je réalise qu’il m’a manqué plus que je ne l’imaginais, il se penche pour m’embraser mais je détourne le visage, il soupire agacé et se couche sur le côté me libérant de son emprise




-C’est trop facile je trouve, enchaine-je énervée en me redressant, tu pars comme un voleur sans un mot puis tu reviens après des jours et tu veux que je me donne à toi comme une de ses filles de joies




Il couvre son visage avec ses mains, il reste dans le silence ce qui m’énerve encore plus alors je décide de me lever et sortir. J’en ai peut-être aussi envie que lui mais il doit comprendre que moi je veux du sérieux soit il s’ouvre soit on en reste là !




Alors que je passe près e lui, je sens sa main sur mon bras, il me retient je tourne ma tête vers lui et croisse ses yeux 




-Ne t’en va pas Malaika, stp


Toute ma résolution s’envole


-Elaka qu’est ce que tu attends de moi ? je ne pourrais pas être ton plan cul éternellement


-Tu n’es pas un plan cul, tu es bien plus ma belle villageoise. Fait-il en lâchant mon bras pour me caresser la joue


-Quoi donc ? murmure-je presque


-Pourquoi aimes-tu donc me faire parler, savoir que tu es plus ne te suffit pas ? 


-Non, je veux savoir


-C’est compliqué pour moi en ce moment, je ne sais pas où j’en suis, j’avais oublié ce que ça faisait d’avoir des sentiments je croyais vraiment avoir effacé ses mots mais tu venu tout chambouler en moi, il y’a longtemps que je n’ai pas senti ça




J’ai un pincement au cœur, il a donc déjà été amoureux auparavant.




-Qu’est elle devenu ?




Il ferme les yeux un moment et quand il les ouvre je lis de la tristesse




-Elle est morte


-Oh mon Dieu qu’est ce qui s’est passé ?


-On l’a tué


-Tu as des ennemis à ce point ? 


-Cette fois tu ne demandes pas à Sephora mon histoire ?


-Cette fois c’est à toi que je demande, laisse-moi être là pour toi stp. Réplique-je en posant ma main sur la sienne, je veux essayer de panser tes blessures




Il me fixe avec un léger sourire avant de se mettre à fixer le plafond




*** corbeau***




Je me perds dans se yeux, elle est tellement sincère que je veux lui faire confiance, je prends le risque de me mettre à nu devant elle




-Tu dois déjà connaitre mon enfance. Fais- je ironique


Elle me fait un petit sourire triste




-Eh bien je dois celui que je suis à l’homme qui m’a élevé, je ne souhaite pas rentrer dans les détails de mon adolescence mais j’ai été le bras droit de mon père très tôt, je n’avais pas de pitié ans notre vie il n’y a pas de place pour des sentiments et je ne croyais pas à ces histoires d’amours jusqu’à ce que je la vois elle




*** flash-back***






Astrid !




Je l’ai vu la première fois dans un restaurant, elle y était avec un type il dinait en discutant dès qu’elle avait franchit la porte je n l’ai pas quitté des yeux, j’étais là pour conclure une vente mais je n’écoutais plus mon interlocuteur tellement elle m’avait séduite au premier regard




Elle n’avait rien d’extravagant, une longue robe rouge avec une fente sur le coté qui lui moulait parfaitement le corps elle avait lâché sa magnifique chevelure pas de bijoux juste une gourmette en or blanc je devine.




L’homme avec elle aurait pu être son mari que je l’aurai toujours abordé et séduite, quand elle quitta le restaurant je fis de même laissant mon client en plomb en espérant l’aborder dehors pour plus d’affinités. Une fois dehors je me tapis dans l’ombre et observait ses fait et geste elle se tient à l’arrêt pour attendre un taxi au moment où je voulu l’approcher je vis l’homme avec qui elle était se rapprocher et l’entraîner dans sa voiture garé dans un coin sombre je compris qu’il n’avait pas de bonne intention




D’où j’étais je le vu essayer de l’embrasser de force, elle le repoussa en lui donnant une gifle se dernier surement énervé lui asséna une gifle qu’il l’envoya contre la vitre. Je virais au rouge et me rapprochait d’eux, sans cri et gare je donnais un coup de poing à la vite du coté conducteur et glissais mes mains dans l’ouverture pour le tirer par le col, je lui donnais un coup de tête monumental suivi de quelques coups de poing avant de contourner la voiture pour la sortir de là




Elle était encore affolé mais me remercia du regard, je voulu la raccompagner moi-même mais après cet incident elle devait être sous le choc et rentrer avec un inconnu ne la réjoui pas trop alors je l’arrêtais un taxi, une fis à l’intérieur je l’ai suivit avec ma voiture




Une fois qu’elle descend je m’arrête et m’assure qu’elle soit bien rentrée avant de m’en aller. Le lendemain je me présente chez elle parait surprise mais me laisse entrer pour me remercier on discute et mon intérêt pour elle accroit




Juste pour en apprendre d’avantage sur elle j’éternise mon séjour au Gabon, on se voit fréquemment et j’apprends à la connaitre et à apprécier sa compagnie, très vite je ne réussi plus à me passer d’elle.




Sur un coup de tête je l’incitai à me suivre lui promettant une vie parfaite à mes côté elle céda mais une fois au pays mon père regardai notre relation d’un mauvais œil, il me reprocha mon attachement pour elle mais je ne l’écoutais pas je n’avais plus rien du petit garçon qu’il manipulait à sa guise. L’amour me donnait du courage et de l’assurance




Assy se rendit compte de nos affaires louches et voulu s’en aller loin de tous ses crimes mais je ne supportai pas, je ne pouvais pas la laisser s’éloigner d moi alors elle me mit face à un ultimatum je devais choisir entre elle, le bébé et ma vie de criminel




Le choix était fait, je voulais laisser derrière moi le crime et fonder une famille vivre l’amour que maman me racontait avoir vécu autrefois. On avait prévu s’enfuir loin de mon dictateur de père, mais ce jour elle ne se présenta pas à notre point de rencontre ce qui m’inquiéta je tendis de la joindre mais sans succès.


Je reçu un appel de mon père me riant au nez tout en me donnant une adresse je m’y rendis le cœur lourd.




Une fois à cette maison je montai les marches avec peine présageant ce qui m’attend la haut, quand j’ouvrai la porte mon cœur se brisa en morceau devant cette vision de Assy, elle était dénudée étendue sur le lit dans une grande marre de sang je fus pris de haut le cœur.




Mon père se présenta à moi me riant au nez, il avait eu vent de notre projet de fugue et pour me faire payer il l’avait violé puis tuer de ses mains, à cet instant je devins fou je me saisi de l’arme de son homme de main avant de loger à ce dernier trois balles dans le cœur 


Je vis de la peur dans le regard de mon père, enfin de cet homme qui a détruit ma vie d’enfant, qui a tuer mes rêves cet homme qui a tuer la femme que j’aimai et avec elle mon espoir de fonder une famille et avoir une vie normale.




Je n’eus aucune hésitation à lui loger une balle entre les deux yeux






*** fin du flash***




Je n’ose pas la regarder, je ne veux pas croiser son regard plein de pitié. Elle se rapproche de moi et pose sa tête sur mon torse en silence, je l’entoure de mes bras et ferme les yeux.


Après cette révélation je me sens plus détendu et libéré d’un fardeau, je ne sais pas si je prends la bonne décision mais je veux nous donner une chance je veux bien croire qu’il reste encore un peu d’amour dans les miettes de mon cœur, je veux moi aussi rêver à une vie paisible avec une femme et des enfants




-Je veux nous donner une chance Malaika, ré apprends moi à aimer stp.




Elle lève sa tête vers moi avant de poser ses lèvres sur les miennes, j’approfondis le baiser ... 






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