15 - Se laisser une chance

Write by Owali

C'est Noël, c'est cadeau :)

***Marie-Claire***


Dring dring…Dring dring


Mince ! Qui vient encore nous déranger alors que nous sommes dans notre bulle là ?

Je le sentais se détacher de moi et m'empressai de mettre mes mains de part et d'autre de sa nuque pour approfondir notre baiser. ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas ressenti toutes ses sensations, je me sentais toute chose dans ses bras.

- Laisse, laisse sonner s'il te plait...réussis-je à dire entre deux bisous alors qu'il tentait à nouveau de s'éloigner.

- Je ne peux pas, c'est mon pote qui est venu me chercher, fit-il en décollant mes mains de son cou

- Ah, okay...répondis-je déçu en me laissant tomber lourdement sur mon tabouret de bar.

- Ne boude pas princesse, fit-il en me pinçant la joue avant de s'éloigner pour décrocher son téléphone.


Punaise! Dans quel pétrin je me suis encore vautrée. Quand il me parlait tout à l'heure, je n'entendais même pas ce qu'il me disait. Mes yeux étaient comme figés sur ses lèvres. Elles étaient si joliment dessinées et semblaient si douce que je n'ai pas pu me retenir. Faisant fi de toutes les règles de bienséance, je fis ce dont j'avais rêvée pendant de long mois. 

Au diable les explications et les longues déclarations de sentiments, rien n'aurait été plus explicite que ce geste. De toute façon je n'étais pas doué pour parler de ce que je ressens. J'ai tellement longtemps gardée cette carapaces de femme forte et inaccessible, que je ne sais même plus aujourd'hui comment on fait pour se dévoiler. J'avais bien essayé tout au long de la journée de lui envoyer des signaux pour qu'il comprenne que j'étais heureuse qu'il soit la. Mais bon, la communication non verbale n’avait pas l'air d'être son fort. Il avait besoin qu'on lui dise les choses pour percuter.

- Grrrr, je suis désolée mais il va falloir que j'y aille, il m'attend depuis plus d'une heure déjà et je lui avais promis qu'on passerait la soirée ensemble alors...

- Pas de soucis, je comprends, le coupais-je simplement en essayant d'avoir l'air le plus détaché possible. Ce n'est pas parce qu'on s'est embrassé que tu dois te sentir obligé de me rendre des comptes.

Surpris par ma réaction, il haussa les sourcils.

- Heu... ok. 

Il vint vers moi, se pencha et après un petit temps d'hésitation, voyant que je ne bougeais pas, me fit une bise sur la joue.

- Amuse-toi bien, fis-je simplement en lui pinçant la joue à mon tour.

On se sourit. Il se retourna et se dirigeait déjà vers la sortie quand il s'arrêta brusquement.

- Tu as oublié quelque chose? lui demandais-je étonnée

- J'ai l'impression oui, mais je n'arrive pas à me rappeler quoi...

- Ah ben ça veut dire que ce n'était pas très important alors, fis-je en descendant de mon tabouret lentement et en adoptant une démarche chaloupée en passant devant lui pour me diriger vers le salon.

"Tu sauras ce que tu oublies!" Me fis-je la réflexion en accentuant encore plus mon déhanché quand j'étais sur d'avoir capté son attention.

- Marie- Claire...

- Oui? Répondis-je innocemment sans me retourner complètement.

 Il secoua sa tête de gauche à droite avec un petit sourire dans le coin.

- Passe une bonne nuit, lâcha t-il enfin avant de sortir pour de vrai cette fois.

C'est un peu triste que je m'affalai sur mon canapé.

=-=

- Allez, encore une petite cuillère Malia. 

- Youyouuuu ababaaa

- Oui chérie on va jouer après avoir mangé. Allez prends ç...

'Bam! Badaboum!'

Hiiiiii! Je me retiens juste de coller une baffe à cette petite qui vient de jeter l'assiette de sa purée au sol.

Je la regardais méchamment mais face à son sourire édenté je ne pu réprimer un sourire à mon tour. 

Pfff je me fais trop avoir par sa petite frimousse.

'Toc toc toc'

Ah ça doit être elle.

- Vas-y entre Sonia, c'est ouvert! Criais-je depuis la cuisine ou je me trouvais.

Quelques secondes plus tard elle apparut dans l'embrasure de la porte.

- Coucou! Oh mais qu'est-ce qui c'est encore passé ici ?

- Bah c'est elle, lui répondis-je en essuyant les dégâts que madame avait causé.

- Ah oui ? tu entends ça? Fit-elle en s'adressant à Malia. Alors comme ça Maya l'abeille a encore frappé? Bzzzzz. 

Elle se mit à chatouiller Malia ce qui entraîna cette dernière dans un fou rire.

- Ah la la, donc c'est avec moi que tu as décidé de faire la forte tête? Pfff

- Ah laisse moi ma fille tranquille, va faire tes choses.

J'avais appelé Sonia ce matin pour qu'elle vienne s'occuper de Malia le temps que je fasse un tour rapide au bureau récupérer les éléments d'un dossier que j'avais prévu traiter ce week-end.

- Bon je reviens avant midi normalement car on doit aller chez papa, mais j'ai laissé son repas de midi dans le frigo au cas où

- Au cas où quoi?!? Pardon il ne faut pas partir pour durer là-bas hein, moi aussi j'ai mon programme;

- Oui, oui je sais ne t'inquiète pas. 

Je leur fis des bises et m'en allai.


***Prince***


Les rayons du soleil perçant les voilages de la chambre venait me chatouiller les yeux et c'est bien malgré moi que je me résolue à les ouvrir. 

Après avoir tourné dans le lit pendant un moment, espérant encore rejoindre Morphée, je me décidai à me lever. Je pris une bonne douche et enfilai un jogging. Je rêvais déjà à l'omelette garnis que j'allais me faire quand, ouvrant les placards, je me souvins ce que j'avais l'impression d'avoir oublié chez Marie Claire la veille.

Mes courses!

- Eh Merde! Fis-je en me tapant le front contre le placard.

La faim me tenaillait tellement que je du prendre un grand verre d'eau avant de descendre à la boulangerie du coin. Après m'être empiffré de quelques croissants ça allait déjà mieux. Bon il faut que j'aille récupérer mes courses quand même. Je fouillais le numéro de Marie-Claire dans le répertoire de mon téléphone quand je me rendis compte que je ne l'avais pas.

Wow! Comment c'est possible ça ? 

Je cherchais dans ma mémoire un souvenir d'elle et moi s'appelant. Mais rien. Effectivement, on s'était toujours rencontrer soit par hasard, soit par l'intermédiaire d'Aude. Qu'à cela ne tienne, je vais le demandé à Aude.Je composais le numéro de cette dernière mais tombai sur sa boite vocale. Après la courte nuit que j'avais passé, je n'avais pas vraiment l’intention de sortir mais bon la je pense que je n'ai pas trop le choix. Je pris mon porte monnaie, fermai la porte de l'appartement et descendis prendre les transports en commun pour me rendre chez elle. Arrivé devant son immeuble aux alentours de 12h, je n'eu pas besoin de sonner à l'interphone car quelqu'un rentrait au même moment. Je cognai alors directement à sa porte.

Quelques secondes plus tard j'entendis les serrures se déverrouiller. Une petit femme noire vint ouvrir la porte. Pris soudain de doute, je vérifiais le numéro de l'appartement. 

- Prince?!? Oh! Mais qu'est-ce que tu fais ici???

Hein? C'est qui celle là?

- heu...je suis venue...heu...c'est bien chez Marie-Claire ici???

- Marie-Claire? Ah heu...oui c'est chez elle. Mais entre, entre ne reste pas dehors fit-elle en me tirant vers l'intérieur. 

Après avoir fermé la porte à double tour, elle s'adossa dessus avec un regard qui n'annonçait rien de bon.

- Bonjour, excusez moi, je ne voulais pas vous dérangez, je suis juste venue récupérer mes...

- Pourquoi tu me vouvoie Prince? Tu ne te souviens pas de moi?

Je la regardais un peu plus en détail. Effectivement son visage me semblait familier mais impossible de me souvenir où je l'avait vu.

- Je suis désolé mais ma mémoire me fait un peu défaut la...répondis-je embarrassé.

- Oh! Je vois, je peux t'aider à te rappeler si tu veux, fit-elle en s'approchant dangereusement de moi.

Mais c'est quoi le problème de cette fille ?

Je reculais à mesure qu'elle avançait mais quand je fus contre le mur, je ne pu l'empêcher de se coller à moi. Elle était en train de commencer à vouloir faire une danse plutôt tendancieuse quand j'entendis des pleures d'enfant dans la chambre.

- Mais qu'est-ce que...?

- Ne t'occupe pas d'elle, elle fait des caprices, fit-elle tentant de me retenir.

"OUuuiiiiinnnnn! Ouuuiiiinnn"

- Mais comment ça des caprices?!? C'est pas des pleures d'un bébé qui fait des caprices, lui répondis-je en la bousculant un peu pour me libérer de son emprise.

Je me précipitai vers la pièce d'où venait les pleurs quand une forte odeur de selle accueilli en ouvrant la porte.

- Elle a fait caca et toi tu parles d'un caprice. Lui reprochais-je lorsqu'elle arriva à mon niveau.

- Rho, c'est bon hein. Ce n'est pas pour des petites selles que tu vas me faire un caca nerveux! S’emporta t-elle en allant prendre l'enfant. 

Je secouais ma tète de dépit.

- N'importe quoi, je ne comprends même pas comment MC à pu te confier la garde de l'enfant. D'ailleurs elle est où?!?

- Je suis la, répondit sèchement une voix dans mon dos.

En me retournant, mes yeux tombèrent sur une MC rouge de colère.

- Ah! Tu tombes bien toi, qu'est-ce que...

Elle leva la main pour me couper la parole et se précipita dans sa chambre en me bousculant au passage.

- Toi je te demande de t'occuper de l'enfant et au lieu de ça qu'est-ce que tu fais? Tu la laisses avec la merde aux fesses!

- Qu'est ce que je fais comment?!? Elle dormait quand il est venu sonner ici et elle n'avait rien fait avant. MC ne me parle pas mal, je suis la pour te rendre service ne l'oublie pas.

- Ben des services comme ça, on saura s'en passer, répondis-je hors de moi. Non mais elle n'a même pas honte de mentir, l'odeur la était trop forte pour prétendre que l'enfant venait à peine de se soulager.

- Toi tu es qui d'abord pour venir mettre ta bouche dans les histoires de ma copine et moi???

- C'est mon homme Sonia. Tu peux nous laisser maintenant.

Et Sonia et moi étions restés interdits suite à l'intervention de Marie-Claire. 

- Ton homme? Comment ça ton homme? Depuis quand? Et puis d'abord j'étais la première, c'est avec moi qu'il a dansé.

Ah ben voilà où je l'ai rencontré! C'est la vilaine fille avec qui j'avais dansé le soir où j'ai rencontré MC. Pffff Le Pilote et ses techniques d'approche, voilà les problèmes qui me suivent aujourd'hui.

- Tu n'étais première de rien du tout. Ce n'est pas parce que quelqu'un danse avec toi qu'il est nécessairement intéressé pour aller plus loin, arrête de rêver.

MC alla récupérer Malia des bras de Sonia qui venait de finir de la changer.

- MC c'est comme ça que tu me parles aujourd'hui? A cause d'un homme?!? Ok la roue tourne en tout cas, j'espère que tu ne viendras pas pleurer sur mon épaule le jour où une autre te le piquera.

Sur ces mots elle s'en alla après m'avoir regardé de haut en bas avec mépris.

- Je suis désolée ma puce, fit-elle en serrant très fort Malia dans ses bras. Je n'aurai jamais du te laisser seule avec elle...

Hum. 

Je me détournai d'elle et me dirigeai vers la cuisine pour récupérer mes courses qu'elle avait pris le soin de mettre au frais.

- J'ai vu ça hier après ton départ, vint-elle me dire dans mon dos. Mais je me suis rendu compte que je n'avais pas ton numéro de téléphone pour te prévenir...c'est bête hein

- En effet, c'est bête de ne pas avoir le numéro de...son homme? Fis-je en me retournant vers elle et en croisant mes bras sur ma poitrine.

Elle se triturait les doigts et regardait le sol on aurait dit qu'elle avait envie de s'enterrer.

- Heu...oui. Bon heu...pour tout à l'heure...j'ai dit ça comme ça enfin...pour qu'elle arrête de tourner autour de toi.

- Hum...okay donc je ne suis pas ton homme? Lui demandais-je en m'approchant d'elle

- Je...heu...je ne sais pas. Balbutia t-elle troublée par notre proximité.

- Regarde-moi, fis-je en la forçant à lever ses yeux vers moi en remontant son menton. Veux-tu que je sois ton homme?

- Mon homme à moi toute seule?

- Ton homme à toi toute seule...

- Tu sais ce que ça implique?

- Je sais et je suis prêt.

- Ok

- Ok?

- Je veux que tu sois mon homme.

- Ok.

Je posai un délicat baiser sur ses lèvres, puis sur son nez et enfin sur son front avant de la serrer très fort dans mes bras. J'espère que ce sera la bonne cette fois, en tout cas j'ai envie d'essayer.


=-=


*Une semaine plus tard. *


Si une personne m'avait dit il y a une semaine que j'aurai du mal à quitter Paris pour rentrer au pays, je lui aurai purement et simplement ris au nez.

- Tu promets d'être sage Konzi?

- Mais bien sur princesse, tu sais bien que je ne vais que pour retrouver ma famille, lui répondis-je en l'embrassant pour la énième fois.

- Je sais mais, on ne sait jamais...

- Allez arrête de t'inquiéter pour rien. Tout vas bien se passer.

- Tu promets?

- Marie-Claire fais moi confiance s'il te plait.

- Ok, répondit-elle avec une mine triste.

J'allais de surprise en surprise avec elle. Voila qu'elle me montrait le visage d'une fille manquant résolument de confiance en elle. On avait décidé de prendre notre temps pour apprendre à se connaitre réellement. C'est ainsi que pendant tout mon séjour on s'était vu pratiquement tous les jours. Et quand on ne se voyait pas, on s'envoyait des messages à longueur de journée. Moi qui n'utilisait mon téléphone que pour les appels et regarder les news sportives de temps en temps, je me mis à user et abuser des sms, mms et autres whatsapp et Facebook. Je l'ai accompagner à ses entrainements pour son festival de Kizomba et je m'amusais de voir comment elle se disputait avec Kenzo son partenaire sur une histoire de chanson de cabo love sur laquelle elle voulait finalement danser alors qu'ils avaient déjà arrêté leur choix sur une autre. Enfin, j'ai pu découvrir son univers et je dois avoué qu'elle m’a plu de plus en plus chaque jour. Même si je ne veux rien laisser transparaître, j'appréhende tout de même cette période de séparation. En si peu de temps, on s'est attacher l'un à l'autre si fort, s'était si naturelle qu'on aurait dit qu'on se connaissait depuis des années. Le même humour et le même gout pour les bonnes tables et les voyages, nous nous sommes vite retrouvés sur pleins de sujets.

- Bon les amoureux, il va falloir penser à vous séparer hein! Intervint Marcus qui m'avait accompagné à l'aéroport. 

C'est d'ailleurs à cette occasion que je lui avais présenté Marie-Claire, en ayant bien pris le soin de la briefer sur le caractère un peu spécial de ce dernier à l'égard de mes conquêtes.

"Je ne suis pas une de tes conquêtes Konzi, il s'en rendra compte bien assez tôt ne t'inquiète pas pour ça chéri..." m'avait-elle donner pour toute réponse. 

Ah la la cette fille me rends dingue, qu'est-ce que je vais même faire au Gabon ? Ah oui, je vais voir mes parents.

- Tu m'appelles dès que tu arrives d'accord?

- Pas de soucis princesse.

Après les dernières embrassades, je me décidai à aller prendre mon vol.

Gabao me voici!


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BONUS 

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*Inconnue*


" Toc toc "

- Oui, oui une petite minute j'arrive!

Je fermai mon vanity avant de l'accrocher à mon troller. J'enfilai mes talons et sortie rejoindre mes collègues qui m'attendaient dans le couloir.

- Ça va? T'as pu récupérer un peu?

- Poufff tu parles! J'ai juste hâte d'arriver que je puisse enfin vraiment me reposer auprès des miens.

- Ouai tu as trop de la chance, moi je vais devoir encore enchaîner 3 vols avant de pouvoir prendre quelques jours de vacance.

- Unlucky youuuu! Fis-je en lui donnant un coup d'épaule.

- Ouai c'est ça! Moque toi bien de moi. En attendant moi j'ai quelqu'un qui m'attends à mon retour, me répondit-elle en me tirant la langue.

- Huummm c'est pas drôle ça!

- Rhhhoo si on ne peut plus rigoler hein!


On monta dans le bus qui nous conduisait à l'aéroport CDG pour mon dernier vol de l'année. Arrivés au terminal 2E, on se rendit en salle de briefing. Après l'attribution des postes et la vérification de nos connaissance sur les questions de Sécurité, d' équipements et de secourisme, le captain vint nous donner la météo, le temps de vol et les autres particularités liées au voyage.J'eu juste le temps d'avaler un café et de cheker quelques mails qu'il était déjà l'heure d'y aller. 


Avec les autres membres de l'équipage nous marchâmes à travers les couloirs de l'aérogare, passâmes les portiques de sécurité avant d'arriver enfin à l'avion. 


Je suis affectée à la classe éco. Je fais les checks de sécurité et du matériel. Le signal sonore nous informant de l'arrivée des passagers retentis. 


Ca y est, c'est partie!


"Bonjour Monsieur", 

" Bonjour Madame", 

"Bonjour Monsieur, puis-je voir votre carte d'embarquement svp?" 

"... Oui encore une fois, et non ce n'est pas le numéro de siège qui m’intéresse mais le numéro de vol."

" Merci, bon Voyage" 

[...]

"Nous sommes désolé monsieur mais nous devons prendre votre bagage cabine qui pèse 35 kg car notre avion est plein aujourd'hui et nous n'avons pas la place vu la taille de notre avion... oui oui je vous assure vous le récupérerez a la sortie de l'avion en bas de l'escalier." 

"Oui monsieur j'en suis sur"

"Comment je peux en être sur? Je fais ce vol tous les jours monsieur"

" Ah vous aussi? Donc vous êtes au courant des procédures..."

" Merci monsieur"


Ah! La la qui a dit que le métier d’hôtesse de l'air était un métier facile?


"Bonjour Monsieur", " Bonjour Madame"...


Une fois l'embarquement finit, j’attendis que tous les passagers soient installés pour procéder au comptage.

1,2,3,4...62..."Mademoiselle, mon siège n'est pas assez confortable, un verre d'eau, je peux me déplacer, je veux mon mari a coté de moi...." arfffff me voila perdu dans mes comptes et c'est reparti pour un tour....1, 2, 3, 4, 5........ 91, 92, 93, personne dans les toilettes, c'est bon. 


Fermeture des portes, on est déjà un peu plus au calme.

"Cabin crew doors to automatic and cross-check", on arme et on vérifie la porte opposée. 

L'annonce de bienvenue commence, et on se prépare pour la démo, on sourie gentiment en montrant le "sifflet pour attirer les poissons", une fois la démo fini, un tour en cabine, seatbelts, tray tables, seatbacks, window blinds, bags under the seat in front of u please.


"Cabin crew take your seats for take off please"

Quelques minutes plus tard l'avion se retrouve dans les airs en direction de la terre de mes ancêtres, le Gabon.


***Prince***


Ça devait faire 3h qu'on avait décollé et alors que la plupart des passagers s'était en dormi, moi je venais de finir mon deuxième film. Les vols de nuit me rendent un peu nerveux. 

J'ai du mal avec l’idée de dormir dans le ciel. Je ne sais pas, c'est un truc bizarre. Il faut que je m'assure qu'on est toujours bien en l'air, lol, comme si j'avais un quelconque contrôle sur les commandes de l'avion. Mais bon, il me fallait rester éveille et pour ça un petit café ne me ferait pas de mal. J'appuyais sur le bouton pour appeler l’hôtesse. 

Deux minutes plus tard, toujours rien. Je décidai de me lever pour aller me servir directement.

En poussant le rideau derrière lequel les membres de l'équipage prépare les repas mes yeux tombèrent directement sur le derrière rebondis d'une hôtesse à quatre pattes, en train de chercher je ne sais quoi sous le meuble.

- Mais qu'est-ce que vous faites la?!? Fit-elle en se redressant rapidement. Cette endroit est reversé au personnel de...

Elle ne fini pas sa phrase car elle venait surement de me reconnaître. Et moi aussi je l'ai reconnu. 

Comment l'oublier d'ailleurs?

- Ce n'est pas possible! Dites moi que je rêve...Chic ?!?

Je lui fis mon plus beau sourire, celui que je sors lorsque je veux séduire. Parce que ce que j'ai en face de moi là...WOW!

En tout cas, ce retour au pays commence très bien!


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