17. Coup monté

Write by Brenne-junella

Chapitre 17 : 


*** Fifame ***


Mr Gabriel me rend perplexe je ne comprends rien à son comportement, il dénigre son ex femme tout le temps, il me vol un baiser puis je les interromps en plein ébat.

Après tout ça comment suis-je sensée réagir avec lui ?

Je ne suis pas retournée le lendemain comme prévu, j’ai préféré rallonger mon séjour avec Keke, les enfants étant absents je ne vois pas ce qui me hâté à y aller


- Si tu ne te sens pas bien je peux aller récupérer les résultats toute seule

- Vraiment merci Fifame je ne suis pas d’humeur à sortir

- Ok dans ce cas reposes-toi


La pauvre Keke est bien trop pale pour sortir, une fois à la clinique je patiente un peu avant qu’on ne me remette enfin les résultats des analyses je ssuis dirigée vers le Dr qui s’est occupé de nous hier


- Mademoiselle Katombo ne vous a pas accompagnée ?

- Non Dr elle se sentait trop fatiguée

- Je comprends. (après avoir lu les résultats) elle est enceinte et a un palu, dans son état elle doit être plus prudente.


Je fais de gros yeux Keke enceinte ! C’est une assez bonne nouvelle, avoir un enfant en ce moment lui permettra de se sentir moins seule, je crois déjà savoir qui est le père et j’espère qu’il se montra responsable


- Je ne peux pas être enceinte Fifame

- Pourtant tu l’es il y a un ange qui grandi en toi.

- Non, non, non, non je ne peux pas avoir un enfant maintenant

- Mais pourquoi ? Daniel est sérieux il assumera

- Comment tu sais qu’il est de Daniel ?

- Je joue peut-être aux aveugles mais je ne suis pas stupide.

- Il va croire que je l’ai piégé, il ne veut rien de sérieux avec moi

- Peu importe il sera mis au courant et devra assumer son acte

- Fifame je ne crois pas y arriver

- Bien sur que si, ça peut te paraître difficile au début mais quand tu auras ton bébé dans tes bras tu l’aimeras plus que tout

- Comment je vais faire ?

- Une chose après l’autre, informe d’abord Daniel et parles en avec lui

- Tu feras une bonne mère tu sais  


J’ai un sourire triste mais je reprends vite la face. Maintenant que Keke se sent mieux je vais retourner auprès de mes bébés, je ne les ai pas portés en moi mais ils sont mes enfants et je les aime tellement.


Ces derniers temps je les ai abandonné, j’étais tellement triste et je ne m’occupais lus d’eux alors Mr Gabriel les a envoyé chez sa mère pour les vacances et aujourd’hui c’est le premier jour de classe je vais leur faire une surprise ils m’ont trop manqué


Une fois à leur école, tous les élèves sortent déjà je vais au préau ils n’y sont pas donc je vais vers les classes, je ne connais pas leur salle mais je cherche et pose des questions sur mon passage.


Malheureusement je me rends compte que les enfants ne sont plus en classe. Je suis devant le portail à réfléchir quand je vois l’ancienne maîtresse de Maude


- Bonjour madame

- Comment vous allez ?

- Bien, vous savez si les enfants sont déjà rentrés ?

- Non, je n’ai pas vu Maude en classe, je suis encore sa maitresse pour la 2e année

- Bizarre ils ne manquent jamais le premier jour de classe

- Mais vous n’êtes plus leur nounou ?

- Si mais ils étaient en vacances chez leur grand-mère

- Ok, je vois. Bon j’y vais


Elle s’en va, je me dis que les enfants son avec Mr Gab. C’est avec beaucoup de réticence que je regagne la maison. Je tombe sur Mr Gabriel sur le point de sortir.


- Bonjour Fifa

- Bonjour Mr

- On vous voit enfin

- Oui, les enfants sont à la maison ?

- Non chez maman, je vais de ce pas les récupérer, vous venez avec moi ? ça va leur faire plaisir

- C’est que…

- Edan vous demande tout le temps

- Ok


On prend sa voiture, sur le trajet il me pose quelques questions sur l’état de Keke, je lui réponds avec courtoisie. Une fois sur place je reste dans la voiture alors qu’il descend, ainsi ce sera une belle surprise quand ils me verront

Mais Mr revient les mains vides pas d’enfants avec lui


- Où sont-ils ?

- Chez leur tante pour passer du temps avec leur cousin

- Dommage. Fais-je déçue

- Il n’y a plus qu’à rentré je passe les prendre demain.


Il reprend le volant, un silence lourd règne dans la voiture et pour coucouner le tout on est coincé dans les bouchons.


- Fifame, j’aimerai vous parler


Je lui prête toute mon attention vu le ton sérieux qu’il emploi.


- Je n’ai pas eu l’occasion de m’excuser pour ce qui s’est passé la dernière fois

- Vous n’avez pas à le faire, c’est votre vie et si vous décidez de vous remettre avec votre femme malgré ce qu’elle a fait c’est à vous de voir je n’ai pas mon mot à dire. Vous n’êtes pas un bébé à qui on doit dicter sa conduite, je n’ai pas à vous dire que vous vous rabaisser à coucher en cachette avec votre femme, cette même femme qui vous a abondonné avec vos enfants

- Je rêve ou vous me faites la leçon

- Qui moi ? non ! je ne m’occupe pas de votre vie elle est bien trop compliqué, donc faites ce que vous voulez.

- Ça c’est la meilleure, mon employé qui me fait la morale

- Votre employé ne vous a pas demandé de justifier votre attitude enfantine

- Quoi ?

- …

Je le vois serré sa mâchoire, je n’ose plus rajouter quelque chose, je ne comprends pas comment la conversation a viré à une discute, on croirait que c’est une querelle de couple, je regrette aussitôt ce que j’ai dit, je crois avoir dit tout au ce que j’avais sur le cœur.


Il se concentre sur la route, il roule en silence pendant que je m’en veux de mon côté, une fois à la maison il se gare devant le portail sans descendre, sans lui demander son avis je descends et entre.


J’entends le moteur s’éloigné, il fuit encore pff un gamin dans le corps d’un homme


*** kenaya ***


Après le départ de Fifame j’ai appelé Dani, il doit bien savoir qu’il va être père on verra ensemble comment faire pour la suite.

Je l’attends depuis déjà 2 heures et toujours pas d’ombre de cet idiot, je me demande pourquoi je suis amoureuse de lui.

Quand j’entends fraper, je vais ouvrir, il entre et prend place pendant que je referme.


- Tu as un problème ? commence t-il

- Non, enfin un petit

- Dis moi, mais fait vite je dois me rendre quelque part


«  Quand tu prenais ton temps pour me sauter tu ne semblais pas être pressé » ai-je envie de répliquer


- Je peux savoir ce qui est si important ?

- Des affaires

- Ok, je vais faire vite. Je suis enceinte

- Comment ça ?

- Comment ça ? tu ne sais pas comment on fait des bébés ?

- Tu disais surveiller ton cycle et tout le reste nan ?

- Oui, mais on ne peut pas tout prévoir

- Et tu décides quoi ?

- C’est à moi de te poser cette question


Il pose sa tête contre le canapé et ferme les yeux, il semble réfléchir j’appréhende beaucoup sa réponse. Il reste ainsi près de deux minutes avant d’ouvrir les yeux


- Tu le gardes ! dit-il fermement

- Je n’allais pas avorter

- Cette enfant complique tout, tu es sûr que ce n’était pas calculé ?

- Je te demande pardon ?

- Tu as compris

- Hein ? tu me crois assez désespérée pour te faire un enfant dans le dos, je te rappelle que tu n’es pas très fan des protections il fallait y penser avant, je suis déjà assez mal comme ça donc si tu ne veux pas assumer tu t’en vas ! j’en ai trop donné

- Je m’excuse, calmes toi. La nouvelle me surprend

- Tout comme moi

- Bien sûr que je veux de cet enfant, si c’est vraiment le mien


Je lui lance un regard assassin et veux répliquer quand il me devance :


- Je plaisante !


Je suis plus rassurée, je savais bien que Daniel est un gar responsable, reste plus qu’à attendre voir comment ça va se passer pour la suite. Je souhaite avoir une petite fille ainsi je lui donnerais le prénom de Dounia


*** Zita *** 


Assise sur le lit, je le regarde se déplacer, il va vers le placard prendre une enveloppe puis reviens vers moi pour me la tendre. Je la réceptionne et après avoir vérifié je la range dans mon sac à main


- Je te revois quand Pricillia ?

- Passe-moi un cout de fil si tu te sens seul Prince


Il lève ma tête avec sa main avant de se pencher pour m’embrasser. Prince est l’un de mes fidèles clients, il paye bien en plus d’être un excellent amant

Je descends du taxi et marche rapidement vers la maison je n’ai qu’une hâte allé prendre une douche pour enlever toute trace de son passage sur moi, je me sens sale, je suis dégoutée


Je passe en éclair devant ma mère qui hurle mon nom, je vais m’enfermer dans la douche je reste sous l’eau la tête baisée et les yeux fermés. Je fais le vide pour tenter de tout oublier, je passe une heure à me frotter encore et encore et une fois que je me sens propre je sors et vais m’allonger dans mon lit.

Je me sens vide, je ne me prostitue pas par plaisir mais par nécessité.


Depuis mon viol, je me sens comme brisée cet enfoirée m’a pris mon amour propre et ma jeunesse. Après mon accouchement je fréquentais tous les garçons qui me draguaient je m’offrais à eux sans résister mais toute de suite après je regrettais et me sentais sale.


Quand j’ai vu la misère dans laquelle on vivait je me suis dit « pourquoi ne pas me rendre utile » mon corps me dégoute alors pourquoi ne pas en faire un outil de travail, pour avoir assez de courage je prends des cachets qui m’aide très bien.


- Tu ne rentres que maintenant ? crie maman on entrant dans ma chambre

- Que veux-tu ? je t’ai apporté de quoi manger pendant un mois donc fous moi la paix

Tu es sortie depuis hier et…

- Et quoi ? tu te soucies aujourd’hui de moi ?

- Tchrrr la prochaine fois appelles pour avertir, j’avais appelé la voisine pour lui donner son argent et tu n’étais pas là je devais trouver l’argent où ? je n’aime pas avoir des dettes

- Alors n’en prends plus.


Elle se met à blablater encore un moment avant de me laisser enfin tranquille. J’attire mon sac à moi et en ressort l’enveloppe que je lance par terre, je vide le contenu du sac sur le lit et tire juste sa photo.


Cette photo a été prise quand il avait 3 mois c’est la dernière fois que je l’ai  vu, il était si beau mon bébé avec les fossettes qui se creusaient quand il me souriait 


La seule personne qui compte pour moi, je prends la toute dernière photo de lui prise il y’a 10 mois, il n’est plus un bébé il a déjà 6 ans mon champion et est très beau j’aimerais dire aussi beau que son père mais je ne le connais même pas.


***Flashack***


- Tu es jolie cousine !

- Tu n’es pas si mal n’en plus. Dit Luce


On est dans ma chambre à se faire jolie pour la fête de l’un de ses amis, je suis excitée c’est bien la première fois que je vais à une fête de riche. Son ami va apprendre à l’étranger donc ses parents lui organise une fête pour son départ.


On descend devant une belle villa, hummm comme c’est beau ! Tous est cher ici, je joue la villageoise


- Zita, franchement si je savais que tu allais me donner la honte je ne serais pas venu avec toi

- Pardon cousine, mais tu as vu comme c’est beau

- Pfff, mieux je vais rester avec les autres.


Elle s’éloigne de moi et je peux baver sur les meubles en paix. Jusqu’à ce qu’un mignon garçon vienne m’aborder, je ne suis pas bête je sais qu’il me drague ouvertement et ça ne me déplait pas du tout au contraire.


Je ris à ses blagues et j’avale toutes ses paroles comme une vierge qui se fait draguer pour la première fois.

Luce nous rejoint et me tire avec elle m’arrachant de mon prince charmant, on danse comme des folles on s’amuse bien il y ‘ a une bonne ambiance et aussi de l’alcool alors on se saoule


- Tu veux essayer un truc de dingue ? propose Luce

- Oui pourquoi pas ?


Elle sort un petit sachet de la poche de sa veste en jean elle le déroule et il y’a des comprimés 

- C’est quoi ? fais-je curieuse

- Un truc pour te faire planer

- Ah bon ?

- Oui


Elle prend deux comprimés qu’elle avale d’un coup et avec de la bière elle fait passer ça, j’ai toujours admiré ma cousine, elle a tout pour elle, la beauté, l’intelligence et fréquente des jeunes de la haute.


Ce sont les dernières vacances qu’on passe ensemble car elle part pour la France je vais me sentir seule après son départ.


Je prends moi aussi deux comprimés et avale avec la bière, elle m’entraine encore dans la piste on danse jusqu’à ce que je sente un corps contre moi un peu trop à mon gout mais c’est l fête alors je le laisse faire en plus il en mignon, grand, clair comme je les aime.


***


Je ne me sens plus moi-même, je transpire et je suis fatiguée. Je peine à marcher je vais me poser sur une chaise pour reprendre des force et dessaouler un peu


- Ça va ? me demande Luce

- L’alcool et le cachet

- Ok attends je vais demander à Junior si il y a une chambre ou tu peux te reposer


Elle disparait un moment puis revient pour m’aider à m’installer dans une chambre, elle met le drap sur moi avant d’éteindre la lumière et fermer la porte.


Je sens le sommeil m’emporter, je suis réveiller par un poids sur moi en ouvrant les yeux je vois un garçon sur moi, je suis fatiguée et ma vision est floue, ça me semble comme un rêve, je le sens me déshabiller j’essaye de le repousser mais mes gestes sont faibles et les paroles sortent comme des murmures.


Je le sens me pénétrer, je me débats comme je peux mais il est trop lourd et moi trop faible.mes paupières se referment je me rendors


Je suis réveillée au petit matin par les rayons du soleil quand j’ouvre les yeux j’ai mal à la tête tout me reviens, la fête et le rêve d’hier je me redresse et constate que je suis nue je panique, donc ce n’était pas un rêve j’ai eu des rapports avec un étranger.


Noooon mon Dieu, je vois mes vêtements par terre je m’habille vite et quitte cette chambre, la maison est silencieuse et dans un désordre pas possible où vais-je trouver Luce, je croise l’un des garçons avec qui elle parlait hier, il m’explique qu’elle dort encore


J’avais son sac avec moi alors j’ai pris un taxi pour la maison, maman me parle mais je l’ignore et vais dans ma chambre j’essaye de me souvenir de ce que je croyais être un rêve mais rien tous est flou je ne parviens pas à me souvenir de son visage, 

Je pleure comme un bébé.


*** fin du flashback***


Ce soir j’avais trop bu sans parler des comprimés que j’avais pris, jusqu’à présent je me demande ce que c’était.

Je n’ai parlé de cette histoire qu’à ma cousine à son retour elle m’a assuré qu’elle n’avait vu personne entrer dans la chambre j’ai essayé d’oublier mais quelques mois après j’apprends que je suis enceinte je le garde malgré tout mais à sa naissance ma grande sœur qui était dans l’incapacité de concevoir depuis son mariage manigance pour m’arracher mon fils.

Elle s’est installée en France avec lui et m’envoie juste de ses photos.


Je vois une goutte s’écraser sur la photo, je pleure sans m’en rendre compte.

Je mets de l’argent à côté pour aller reprendre mon fils et j’y arriverais je vais récupérer mon bébé.


*** khelissa ***


Je suis assise dans ce bureau depuis je ne sais plus combien d’heures, ces hommes me parlent de la vente de la boutique avec des papiers volés à je ne sais qui je ne comprends rien


- Je vous répète que je ne comprends rien.

- Vous ne voulez toujours pas avouer ?

- Avouer quoi ? je n’ai rien volé, je ne connais pas le nom que vous me dites

- Pour la dernière fois, voici l’acte de propriété que vous avez volé à Monsieur Charles Wora, vous avez profité du fait d’être sa compagne pour vous procurer les papiers et vous avez proposé à Monsieur Penda cette boutique (il remue une feuille) voici le papier qui a votre signature vous vous êtes faîte passer pour la copropriétaire


Je le regarde dépassée de quoi est ce qu’il me parle ?


- Je n’ai rien fait je vous le jure

- Ok, vous préféré la manière forte. Fait l’un d’eux en se levant

Alors que l’un sort je me tourne vers l’autre qui ne dit rien depuis le début


- Qu’elle heure est-il svp

- (regardant sa montre) il est 18 heures, dépêchons nous pour que je rentre

- 18 heures ? je dois appeler ma mère svp

- Vous ne comprenez pas la gravité de cette plainte n’est ce pas

- Qui a déposé la plainte ?

- (lisant l’un des papiers) Madame Wora et Monsieur Penda

- Je le savais, c’est elle qui m’accuse ! elle ment je n’ai rien fait. Je peux parler à son fils svp

- Vous n’allez parler à personne. 


Je vois une femme entrer dans la pièce, elle est grosse et a le visage fermé. Le Mr qui était resté jusque là assit se lève 


- C’est ta dernière chance d’avouer avant que notre collègue s’occupe de toi

- Mais avouer quoi ? je vous répète que je n’ai rien fait et je ne sais rien ! svp laissez-moi appeler ma mère elle est malade et va faire une crise si je ne la rassure pas

- Ok. Fait-il avant de quitter la pièce.

L’autre femme s’avance et me fixe un moment avant de s’asseoir en face de moi.


- Tu ne veux pas parler ?

- Madame…

- La ferme Imbécile ! hurle t-elle

- …

- Avec moi tu vas tout raconter, 


Elle défait sa ceinture et la pose sur la table, surement pour m’intimider et je commence à avoir peur pour la suite.


*** Charles ***


- Comment ça la PJ l’a embarquée ?

- Je ne sais pas Mr Charles


Je suis passé récupérer Khelissa, je reviens direct de l’aéroport  je rentre de l’étranger et je suis informé mais je ne comprends rien à ce qu’on me raconte. Je prends ma voiture et me rends dans les locaux de la Police Judiciaire.


Grande est ma surprise d’y trouver maman elle discutait avec deux hommes  en me voyant elle me rejoint


- Maman que fais-tu ici ?

- Je suis venue pour Khelissa

- Je viens d’être informé mais toi ?

- Je ne voulais pas t’en parler par téléphone j’ai préféré attendre ton retour

- Parler de quoi maman je veux voir Khelissa

- Justement d’elle, c’est moi qui ai porté plainte

- Quoi mais pourquoi ?

- Elle a essayé de vendre la boutique (désignant l’un des homes avec qui elle parlé il y a peu) à cet homme

- Je ne te suis pas

- Je sais que tu ne me croiras pas mais c’est vrai, on a toutes les preuves, elle lui a présenté l’acte de propriété surement volé chez toi mais je me demande comment elle a pu avoir ta signature pour la vente, Dieu merci je suis copropriétaire

- Document je ne comprends rien, Khelissa ne peut pas faire ça

- Ne me dis pas que c’est toi qui lui a autorisé à vendre ? car elle avait ta signature

- Non, je voulais vendre la boutique il y a quelques moi mais j’ai finalement changé d’avis. Je veux parler à cet homme

- Bien sur !


Maman se met sur le côté, je vais rejoindre le Monsieur, il est d’environs mon âge et surement un homme d’affaires


- Bonjour, je suis Charles le copropriétaire de la boutique

- Ah bonjour Monsieur. Répond t-il en me serrant la main

- J’aimerais que vous m’expliquer pourquoi ma petite amie est en détention

- Cette femme a mis une annonce sur le zoom concernant la boutique avec photo à l’appui (présentant le zoom), le bien m’a intéressé donc je l’ai contacté après qu’on se soit vu elle a préparé les papiers pour la vente, j’en ai parlé à mon avocat qui m’a conseillé de mener des enquêtes avant de signer quoique soit. On est remonté à vous vu que vous étiez en déplacement j’ai rencontré votre mère qui est l’un des copropriétaires

- Vous êtes sur que c’est bien khelissa ?

- Oui Khelissa Akele, on s’est rencontré deux fois pour discuter de la vente, j’ai même eu à faire une visite demandez à votre personnel elles m’ont vu avec elle

- Excuses moi de te le dire, mais je savais bien qu’elle était fausse. Dit maman derrière moi

- Je veux la voir maman

- On l’interroge, mais j’ai autre chose à te dire

- Quoi d’autre maman ?

- En privé.


Je la suis à l’écart, elle sort un téléphone de son sac à main je reconnais le téléphone de khelissa, c’est moi-même qui le lui ai acheté.


- En l’arrêtant il lui ont pris ses affaires et on en avait besoin pour avoir une preuve qu’elle discutait avec Monsieur Penda et en entrant dans les conversation je suis tombée sur des photos, je te laisse voir par toi-même.


Elle me tend le téléphone avant de me laisser seule, je vais sur whatsapp en effet je vois les photos prises pour l’annonce sur le zoom et je lis une conversation dans laquelle elle vente la boutique j’ai mal au cœur.


Je survole les discussions mais un prénom attire mon attention en entrant dans la discussion je suis sous le choc, c’es une série de photos de Khelissa les unes plus salace que les autres dans l’une d’entre elles elle est nue dans les bras d’un homme la légende dit «  tu sais me faire hurler de plaisir, je veux bien être ta chienne et toi mon maitre »


Moi qui doutais de ces accusations j’ai la preuve qu’elle s’est bien joué de moi je me sens mal vraiment très mal pourquoi m’a-t-elle fait ça


Sur une photo moins récente elle a prise une photo de ses jambes écartés, elle expose sa nudité sans aucune gêne  je n’ai aucun doute que c’est elle car sa tache de naissance est bien visible, elle a une petite tache en haut de sa cuise gauche.


J’en ai assez vu mon cœur se serre je suis dans une colère noir j’ai envie de la tuer. Me faire ça à moi alors que je lui ai tous offert sur un plateau, je l’ai aimé sans conditions, je me suis mis ma mère à dos pour elle.

C’est de ma faute, je n’aurais pas dû me laisser berner, je n’aurais pas dû laisser mon cœur aimer de nouveau.

Elle m’a eut comme un con, il faut que je la vois, qu’elle ait le courage de me regarder en face et oseroser

Elónga ya bolingo