18. Aucun état d'âme

Write by Brenne-junella

! Warning ! Ce chapitre contient des descriptions érotiques, à la demande d'une lectrice ( elle se reconnaîtra :) ). Si tu sais que tu n'as pas plus de 18ans fais marche arrière, je dis bien marche arrière ! :D


chapitre 18 : sans état d'âme 


*** Khelissa ***


Je renifle en silence, je ne sais plus depuis combien de temps cette femme me tape dessus. Mon corps est endolorie, je n'ai plus la force de lui crier que je ne sais pas de quoi ils m'accusent.


Je ne ressens plus rien signe qu'elle est elle aussi à bout, je pense à maman. Elle doit être sûrement inquiète je ne rentre jamais si tard sans l'avoir prévenu. Et Charles ? Que fait-il en ce moment ? Lui me croira t-il ?

Je ne comprends pas pourquoi cette femme se serait donné la peine d'inventer toute cette histoire, qu'elle crime ai-je faite en aimant son fils ?


- Tu vas rester ici jusqu'à ce que tu te décide d'avouer.


Je me sens jeté à même le sol, je crois que c'est une cellule mais je ne saurais le dire avec certitude vu le noir dans lequel je suis plongé. Mon Dieu aide moi


***


Lasse de pleurer et d'espérer me réveille de ce cauchemar j'ai fini par m'endormir par terre c'est le bruit de la serrure qui me réveille, la porte s'ouvre et j'ai du mal à m'habituer à la lumière alors je me recouvre les yeux avec mes mains.


- Khelissa, mon Dieu tu vas bien ?


La personne se rapproche de moi, c'est Monsieur  Marcel. Il se baisse à mon niveau


- Qu'est ce qu'ils t’ ont fait ?

- Svp vous pouvez appeler ma mère pour lui dire que je vais bien, svp

- D'accord, mais est ce que tu vas vraiment bien ?


" - Qui c'est celui là ?"


Charles se tient debout devant la porte? Je n'ai jamais été aussi heureuse de le voir, j'en oublie mes douleurs et me lève pour me jeter dans ses bras. Je pleure de soulagement


- Dieu merci tu es venu, stp explique à ces gens que je n'ai rien fait

- Pourquoi Khelissa ?

- Quoi ? Réplique-je en quittant ses bras

- Ce qui m'a le plus détruit c'est ça. Fait-il en me montrant des photos.


Je regarde sans comprendre, c'est bel et bien moi mais je ne connais pas cet homme, je suis couché alors qu'il fait défiler les photos j'ai un choc je n'ai pas pu prendre ce genre de photos, je ne connais pas cette pièce ni cet homme.

Mon Dieu c'est un cauchemar, je veux me réveiller.je n'en peux plus pitié


- Tu n'as rien à me dire?

- Ce n'est pas possible, je ne me souviens pas de ces photos. Charles croit moi

- Je veux bien te croire mais avec toutes ses preuves non Khelissa

- Tu disais m'aimer Charles, quand on aime on a confiance

- Quand on aime on ne trahi pas, quand je pense que j'ai eu pitié de ton histoire j'ai voulu t'aider et j'ai fini par m'attacher

- Charles crois moi stp

- Je me rends compte que tu es une menteuse, maman avait bien raison. Je me demande si ta mère n'est pas aussi dans le coup. Va savoir si elle délire vraiment


PAF !


C'est plus que je ne pouvais entendre, qu'on m'insulte ou m'accuse je l' accepte mais qu'on ne mêle pas ma mère à tout ça.

Il me regarde le visage plein de haine, il me donne l'impression d'être une merde devant lui.


- Je regrette le jour où j'ai posé mes yeux sur toi

- Et moi de m'être donné à toi, tu peux partir je m'en fous et si tu me crois capable de toi ce qu'on m'accuse c'est que tu ne m'as jamais aimé. Je ne sais pas comment mais je sais que c'est ta mère qui a fait tout ça.

- Tu devrais avoir honte ! Je m'en vais d'ici.


Il se retourne sans plus tarder. J'ai mal, je ressens une douleur indescriptible. Que tout le monde m'accuse n'est rien mais pas Charles, pas lui.


Je m'assois à même le sol, les jambes repliées vers ma poitrine je pose ma tête sur mes genoux, je pleure

Pour la première fois que je me laisse aimer et que je décide d'aimer. Ça finit comme ceci, je ne voulais pas le dire mais j'aime vraiment Charles.


- Ça va aller Khelissa ?


Je l'avais presqu'oublier, je ne bouge pas alors il se rapproche de moi.


- Je suis désolé pour ce qui t’arrive, mais je vais vous sortir de là promis

- Vous avez votre portable avec vous ? Dis-je en levant ma tête

- Non je l'ai laissé dans la voiture.

- Si vous voulez m'aider appelé ma mère, elle est malade et je ne veux pas l'inquiéter.


Il sort un petit bloc-notes de sa veste ainsi qu'un stylo, je lui donne le numéro de maman. Il reste encore un peu à me réconforter avant de s'en aller me laissant dans ce noir qui reflète mon état d'esprit en ce moment.


*** Gabriel ***


Après avoir laissé Fifame, je me suis arrêté à un bar et là j'ai bu deux ou peut être bien quatre bières pour évacuer cette rage!


Elle m'a mis hors de moi en me parlant comme elle l'a fait. Je reprends la voiture et sans m'en rendre compte je me gare devant le petit studio que Marie loue, je descends et toque.

Elle vient m'ouvrir, la surprise passée je l'a vois heureuse de me voir. Elle me tire à l'intérieur


- C'est une belle surprise !


Je ne suis pas là pour blablater, je l'attire contre moi et m'empare de ses lèvres. On s'embrasse goulûment jusque dans sa chambre, je la pousse sur le lit, elle m'attire avec elle dans sa chute. Je me mets au dessus d'elle et la caresse tout en l'embrassant, elle ne reste pas immobile  et se montre entreprenante elle déboutonne ma chemise et veut retirer ma ceinture


" - Si vous voulez vous rabaisser à coucher avec votre femme, la même femme que vous dénigrez tout le temps cela ne regarde que vous. "


Je m'arrête, pourquoi ces paroles me reviennent ? Cette femme a eu l'audace !


- Bébé? Murmure t-elle en titillant mon oreille


Je me redresse et m'assois sur le rebord du lit

- Qu'est ce qui se passe ?

- Je prends conscience d'une chose

- Hein ?  Tu pourras rêvasser plus tard mais stp occupe toi d'abord de moi. Réplique t-elle en me caressant


Je me lève et reboutonne ma chemise, Marie se met devant moi bien énervée


- Tu joues à quoi là ?

- Toi et moi c'est de l'histoire ancienne depuis le jour où tu l'as décidé. Dis-je calmement

-  Et tu es venu faire quoi ?

-  C'était une erreur qui ne se reproduira plus

- Salaud ! Tu viens me chauffer pour ensuite raconter des bêtises?


Une fois que j'ai mis de l'ordre dans ma tenue je me dirige vers la porte mais je me sens agrippé


- Où penses-tu allé comme ça. ?

- Lâches-moi Marie. Dis-je fermement

- Gabriel, tu vas me le payer je vais te toucher où tu as le plus mal

- Tu sais ce que je pense des menaces


Je  dégage violemment mon bras et sors, je l'entends hurler de rage derrière moi.


Je dois me reprendre en main, j'étais tellement excité que j'ai du mal à redescendre. La boisson a toujours eu un effet d'aphrodisiaque sur moi dès que je rentre je prends une douche glacée pour redescendre vite fait.


J'ai roulé calmement jusqu'à la maison. Les lumières étaient éteinte signe que Fifame dort, je vais dire bonne nuit à Diabolo avant de fermer tous derrière moi alors que je me dirige vers ma chambre je passe devant celle de Fifa, la porte est entrouverte et l'éclairage de dehors pénètre par la fenêtre.


Elle est couchée sur le coté et la légère lumière qui pénètre rends sa silhouette magnifique, je me rapproche pour admirer ses courbes et c'est bien la première fois que je m'y attarde.

Poussé par je ne sais quoi je pousse doucement la porte et m'avance près d'elle elle dort, je me rends compte que c'est une très belle femme.


Elle donne toujours l'aire d'être faible, je ne connais pas les détails de son histoire mais je sais juste qu'elle sort d'une rupture très difficile.

Je me concentre sur ses formes, elle a une robe de nuit transparente mi-cuisse cette robe ne cache rien de ses dessous.


Je sens mon érection grimper à m'en faire mal, putain je ressemble à un pervers là. Je ferais mieux de sortir


Alors que je veux revenir sur mes pas je l'entends pousser un petit gémissement, elle se retourne sur le ventre me donnant une belle vue de ses fesses. La robe remonte dans son mouvement  je me penche un peu pour voir entre ses jambes.


Je transpire à grosse goutes ce n'est pas normal. Je recul pour sortir vite d'ici mais je me cogne le genou contre  la porte


- Putain ! Crie-je de douleur

- Monsieur Gabriel?


Fifa s'est réveillée et s'est redressée, j'ai vraiment l'air con


- Pardon, la porte était ouverte.

Je m'attarde sur ses cuisses qui sont dévoilées et suis mon regard et tire le drap près d'elle pour se recouvrir


- Je vais y aller est mieux. Bonne nuit


Je sors presqu'en courant et vais dans ma chambre. Mais impossible de trouver le sommeil, fatigué de forcer je vais me prendre un en cas, je suis juste en caleçon mais je reste assis dans le noir.


Alors que j'essaye de canaliser mes pensées j'entends Fifa me rejoindre quand elle allume et me voit assis elle crie, la surprise passée elle me détaille avant de regarder ailleurs


- Vous aussi vous ne dormez pas? Demande-je

- J'y retourne, je prends juste de l'eau


Elle avance gênée quand elle passe devant moi je crois voir sa poitrine nue sous la robe qui est non seulement transparente mes  aussi courte.


Ces images érotiques reviennent et je me sens de plus en plus à l'étroit. Je ne la quitte pas des yeux j'ai juste envie de lui arracher ses vêtements et l'allonger sur le plan de travail pour lui faire sa fête.


Elle se sert un verre d'eau et veux ressortir mais je la retiens par le bras dès qu'elle passe derrière moi elle me regarde surprise


- Monsieur ?

- Où vas-tu si vite ?

- Vous allez bien Monsieur ?

- Non.


Je me lève et je me place à elle, elle ne soutient pas mon regard. J'aime son air timide


- Laissez-moi partir svp

- Je n'en ai pas envie.


Elle lève des yeux pleins de surprises vers moi.


- Tu sais ce que je veux (L’obligeant à me regarder avec ma main libre) goutter à ces belles lèvres


Si elle avait été plus clair je l'aurais vu rougir tellement elle a honte sur le moment.

- Je peux ?

- Non Mon...


Je ne la laisse pas finir et l'embrasse direct, le baiser est léger j'attends qu'elle me repousse mais rien donc je l'approfondis elle ne bouge pas.


Je pose mes mains de part et d'autres de ses hanches et l'attire contre moi. Toujours en gardant ses lèvres emprisonnées contre les miennes je fais descendre une bretelle de sa robe. Quand je libère ses lèvres je lui fais de légers baiser sur son épaule dénudé. Je remarque quelle a toujours les yeux fermés.


Je colle mon bassin contre le sien pour lui montrer clairement qu'elle me fait de l'effet, devant son immobilité je dénude son autre épaule avant de reprendre ses lèvres tout en la poussant vers l’évier derrière elle.


Une fois contre l’évier je la soulève pour la poser dessus, sa robe remonte sur ses cuisses je peux pleinement les caresser sa peau est douce, je remonte jusqu’à son entre jambe.


Je lui titille l’oreille, elle penche sa tête sur le côté pour savourer ce supplice que lui procure ma langue au creux de son oreille pendant que mon doigt tâte son entre jambe et le tissus est humide il y a une chaleur qui se dégage de là.


 Je l’embrasse la gorge  puis je descends vers sa poitrine que je dénude au passage, je prends un sein dans ma main c’est lourd et ferme je passe ma langue sur le téton ce qu’il lui fait poussé un soupir. J’aspire le téton entre mes lèvres et titille la pointe du bout de la langue avant de faire tournoyer celle-ci tout autour puis je mords doucement dans la chair ce qui la fait gémir.


Son autre sein est la proie des caresses de  ma main droite tandis que ma main droite que j’ai retiré de son entre jambe commence à descendre le long de sa hanche pour venir tirer sur sa robe. Elle se retrouve en boxer, je tire sur l’élastique du boxer infiltrant ma main sous le tissus je la pose à plat sur son sexe, avant de commencer à faire bouger mes doigts d’abord timidement, comme pour tester ses réactions puis avec audace face à ses gémissements prolongés.


Du pouce et de l’index, j’encercle son clitoris pour le pincer et le caresser ce qui la fait sursauter et geindre de plaisir à la fois, je pose ma paume sur son clitoris et appuis sur celui-ci tandis que mes doigts caressent sa vulve. Écartant les grandes lèvres, je pose un doigt et fait des cercles avec autour de l’entrée du vagin avant de l’y glisser.


Elle décolle instantanément de l’évier, elle se pince la lèvre pour ne pas crier. Je décide donc de pousser sa résistance à bout, mes doigts vont et viennent en elle à un rythme de plus soutenu. Ses jambes se contractent et s’enroulent autour de mes hanches, j’attrape ses jambes pour m’en défaire et descend jusqu’à son nombril je m’abaisse jusqu'au niveau de son bassin.


Elle me fixe et je lis de l’acceptation même de l’impatience, c’est une coquine. Je pose ma bouche sur son minou, ma langue tournoie autour de son clito en des tantôt grands tantôt petits cercles. J’appuie puis aspire entre ses lèvres le bourgeon de chair, de mes doigts j’écarte les grandes lèvres et les caresse en même temps ce qui la fait onduler et gémir sans retenue


Je sais qu’elle ne tiendra pas longtemps, alors je passe ma langue sur le pourtour de son vagin puis, la tire au maximum l’insère et commence à la faire bouger. Ses muscles internes se contracte et elle pose sa main sur ma tête elle est pris de spasmes et je sens un liquide chaud sur ma langue. Je viens de la faire jouir

Je me redresse elle a la tête en arrière et les yeux mi-clos, quand elle revient à elle parait gênée.


Je la porte pour l’aider à descendre, puis je prends sa main pour la conduire dans ma chambre, je l’embrasse tout en la couchant sur mon grand lit je sens ses tétons pointer d’excitation contre mon torse, je retire mon caleçon et colle mon sexe contre son antre chaude qu’elle belle sensation. Ses cuisses de part et d’autres de miennes, je prends mon sexe en main je cherche l’entrée de sa grotte toute chaude, je force légèrement sous le petit cri qu’elle laisse échapper.


Putain elle est étroite et chaude, je reste inerte à savourer cette sensation puis je pousse encore, elle écarte les jambes pour m’aider mais je la vois grimacer de douleur une fois entré complètement je donne un coup sec.


Mes coups se font plus prononcés plus profonds. J’écarte ses cuisses et replie ses genoux autour de mes hanches pour m’enfoncer plus en elle, passant de ses mains à ces hanches je la soulève pour qu’elle me chevauche, ses fesses sur mes cuisses ; ses jambes autour de ma taille ses bras autour de mon cou. Je l’embrasse longuement, passionnément.


Elle est si bonne que je sens que je ne vais pas tarder, je me retire et la fait pivoter. Je dispose de son corps comme d’une feuille. Elle est alors à quatre pattes et je m’enfonce brutalement en elle par derrière, ce qui la fait crier. Les vas et vient se font plus profonds, je touche le fond de son vagin à chaque poussée.


Ces muscles se contractent encore autour de mon sexe m’enserrant dans un carcan de chair chaude et fondante auquel je ne peux résister, donnant un dernier coup de rein le pénis entièrement plongé dans sa chair je jouis violemment. Je pousse un cri de plaisir ultime, les membres parcourus de feu liquide et d’électricité en même temps, mon cerveau se déconnecte sur l’instant, je me laisse tomber sur le côté et sombre dans le vide intersidéral de la jouissance parfaitement comblé.


***


J’ouvre les yeux et la place à mes côté est vide, je me demande comment sera notre relation après cette nuit avec elle. Je sors et aucune trace d’elle, s chambre est vide elle n’est nulle part, elle serait partie ?

Je ne l’ai pas violée elle était consentante et d’ailleurs très bruyante, j’ai un petit sourire quand j’y repense.

Je vais faire mes exercices après je prends ma douche, alors que je passe mes vêtements mon téléphone sonne.


- Oui maman 

-Gabriel les enfants sont avec toi ?


Je reconnais la voix de ma sœur et sa voix est inquiétante


- Non, pourquoi ?

- On ne les voit plus, on les a cherché partout mais rien.

- Comment ça où sont mes enfants ?

- Maman est inquiète viens stp.


Je raccroche et prends rapidement la voiture, comment ça les enfants ne sont plus là ? Sont-ils avec Fifame ?

J’essaye de la joindre mais ça me transfère sur sa boite vocale, elle n’aurait pas pu prendre les enfants sans prévenir ce n’est pas son genre.

MARIE !

Non elle n’a pas osé !

Cette femme est une folle et ça ne me surprendrait pas, je cogite grave j’essaye de ‘appeler elle aussi mais c’est pareille elle est indisponible.

Putain où sont les enfants ?


*** Khelissa***


J'ai passé la plus mauvaise nuit de ma vie entre les douleurs, l'inquiétude et la faim. J'ai dormi un peu en espérant me réveiller dans mon lit près de maman mais rien en ouvrant les yeux j'étais toujours à même le sol dans cette pièce.

Le bruit de la serrure puis la porte s'ouvre, je retourne les yeux un moment pour m'habituer


- Bonjour Khelissa


C'est la maman de Charles, elle vient se moquer ou me jeter à la figure qu'elle a gagné ?


- Comment vas-tu ?

- ...

- Tu as perdu ta grande gueule ? Où est passé ton arrogance ?

-...

- je t'avais dit que personne ne me tient tête

- Pourquoi madame ?

- Pourquoi ? Parce que tu m'as défiée! Je n'allais pas laisser passer cet affront

- Vous êtes sans cœur, vous avez montez cette histoire juste pour vous venger ?

- C'est toi qui m'a  aidé, tu m'as d'ailleurs toi-même donné les documents sui ont servi à te mettre ici.


Au fur et à mesure qu'elle parle, j'ai un flash-back.


*** Flash-back ***


Je suis hyper pressée pour le mariage de Dounia, je devrais être déjà chez elle pour le maquillage et la coiffe mais j'ai dû d'abord aller chez Charles prendre des papiers pour sa mère. Il m'a expliqué que c'était pour la clinique et je ne sais plus quoi.

Il m'a indiqué où il rangeait ces documents importants et il a bien expliqué  que je devais prendre celui dans la chemise jaune.


Mon téléphone sonne dans ma pochette je le sors et décroche c’est Fifame


- Khelissa la coiffeuse set déjà là 

- Je viens dans quelques minutes.


 Alors que je prends la dite chemise jaune les papiers tombent par terre et je ne sais plus qu’elle document  va dans quelle chemise. Quand je raccroche je ramasse les papiers après une lecture rapide je crois reconnaitre le papier que je dois remettre à la maman de Charles.


*** Fin du flash-back ***


Je n’ai pas fait très attention et voilà où ça m’a conduit.

Je vous laisse votre fils ! je regrette de l’avoir connu

Je te dis à dieu Khelissa.

Elle sort.


*** 


Je suis installé dans une vrai cellule avec des barreaux, ils m’ont apporté une boite sardine avec un morceau de pain mais je n’ai pas envie de manger, je suis plus qu’inquiète pour maman. Je n’ai aucun moyen de la joindre elle ou quiconque.


- Kheelissa


En levant la tête je vois maman, je me lève et sors mes bras par les espaces des barreaux pour pouvoir la toucher. Elle pleure et m’entraine avec elle


- Pourquoi ma fille ? 

- Maman il m’accuse d’une chose que je n’i pas faite

- Je sais, le Monsieur m’a tout expliqué et il m’a aussi dit qu’il te fera sortir de là snif. Tu as maigri mon bébé

- Maman ne pleure pas stp

- Snif ! et Charles ?

- C’est sa mère qui a fait tout ça et il la croit elle

- Ce n’est pas bien grave ma chérie, on va s’en sortir sans lui ce n’est qu’un idiot mais je vais lui dire …

- Non maman, Charles c’est maintenant du passé je ne veux plus le revoir.


Elle reste avec moi jusqu’à ce que on vienne la chasser de force, c’est le cœur meurtri qu’on se sépare, j’ai vraiment très mal au cœur.

Après son départ je suis restée allongé sur ce matelas tout maigre à me maudire de m’être laissé aller.


- Bonsoir


Je me redresse pour voir qui c’est


- Monsieur Marcel ?

- Je t’ai apporté de quoi manger. Annonce t-il en agitant un sachet

- Pourquoi ?

- Parce que je sais qu’ils ne te donneront rien de bon


Je vais vers lui, je prends le sachet à travers les barreaux et l’ouvrir. Il y’a un sandwich un jus de fruit et des pommes. Je suis touchée car cet homme est un parfait inconnu qui se soucie de moi plus que celui qui est censé le faire.


- Merci mais je n’ai pas très faim

- Qu’est ce qui te ferait envie là tout de suite ?

- Sortir d’ici pour manger les bons plats de ma mère. Au faite merci de l’avoir fait signe

- Ce n’est rien, j’ai une dette envers toi

- Non aucune monsieur Marcel

- Bon j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle 

Allez-y 

- La bonne est qu’il a une caution à payer pour te sortir d’ici

- Mon visage s’illumine par un sourire

- C’est combien

- 400 milles

- Quoi ?

- Oui, la mauvaise c’est que tu ne pourras être dehors que mercredi car le chef est en déplacement

- Ne me dites pas que vous comptez payer

- …

- Hors de question je ne veux pas que vous donnez tout cet argent

- Ça ne me dérange pas

- Moi si et pourquoi voulez vous m’aider on ne se connait même pas

- Si tu ne m’avais pas aidé toi, je ne serais pas là et Dieu sait comment il fait les choses notre rencontre n’était pas un hasard

- La dernière fois qu’un homme m’a aidé ça a fini très mal.

- Moi c’est Marcel pas cet homme.


Je n’insiste pas plus. Il reste un moment avec moi jusqu’à ce que je finisse tout ce qu’il m’avait apporté puis il s’en va en me promettant de revenir demain à la première heure avec maman.


*** Jules-Yoann***


- Demain je reprends le boulot, sortir voir du monde me fera du bien


- Une semaine que je ne cesse de te le répéter

- cette semaine tu as été une véritable amie Luce, merci

- Mais non, je ne supportais pas de te voir ainsi à présent que tu te sens mieux je vais pouvoir reprendre mon quotidien


- Je te le revaudrais.


Je suis à table avec Luce, elle est passé me voir et a tellement insisté pour que je mange qu'on a fini par sortir dîner dehors et sa présence me fait du bien. Je n'ai pas dit que j'ai oublié Dounia, c'est impossible car je l'aurais toujours dans la peau Mais j'essaye d'apprendre à vivre sans elle


- Merci pour le dîner Jules-Yoann

- Je n'avais pas trop le choix

- Pas tant que ça.


On rigole un peu avant de se souhaiter  bonne nuit. Je rentre à la maison plus détendu je veux bien avancer et apprendre à vivre avec ce vide que m’a laissé Dounia


Oui je sais c'est pleins de fautes  mais pardon fermer les yeux dessus.

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