24. Flash-back

Write by Brenne-junella


au de Noël une heure en avance 


Chapitre 24:


*** Zita ***


-Et toi que fais-tu ici?


Il semble embêté par ma question au moment où il veut répondre j'entends maman m'appeler, en me retournant je vois le médecin qui se rapproche d'eux. Je tire Alex par ma main et on rejoint les autres.


Le médecin prend la parole:


- Vous êtes de la famille de l’accidentée. ?


- Oui. Répliquons-nous en chœur


- Son état est compliqué surtout qu'elle est enceinte, elle n'a que des blessures superficielles 


- Mais le bébé Docteur ? Demande Jules


- Vous êtes le père?


- Oui


- J'ai besoin que vous signé la décharge pour qu'on procède à une césarienne au plus vite


- Oui, si ça peu sauvé ma fille


Jules suit le médecin, maman reprend place et une fois ses esprits de retour elle se rend compte de la présence d'Alex, je prends les devants


-Maman voici mon petit ami Alex


Elle le regarde de haut en bas avec des mauvais yeux, cette femme est irrécupérable. Alex se racle la gorge


-Bonjour maman


Elle ne lui répond pas et s'adresse à moi en fang :


-On va en reparler quand ta sœur sortira de l'hôpital.


Je tire Alex à l'extérieur, on se pose sur l'un des bancs public dehors


- T'occupe pas de ma mère, elle est sous le choc


- Tu n'aurais pas du me présenter comme ça


- C'est vrai, l’histoire avec ma cousine l'a chamboulée


- En parlons de ta cousine, j'ai une chose à te dire


- Dis-moi


- Je connais Luce


- D'où est-ce que tu la connais ?


- Je veux être honnête avec toi car tu es une fille bien.


- Tu m'inquiète Alex


- J'ai eu une histoire avec elle il y a peu


- Quoi ?


- Oui, ça durée un moment et ce n'est pas tout


- Quoi de plus pire ?


- L'enfant qu'elle attend est le mien


Là s'en est trop, j'ai envie d'hurler et de pleurer. Pourquoi fallait-il que ça tombe sur moi ? Je me suis dit avoir trouvé le bon et faire ma vie avec lui


- Désolé, je ne savais pas


- Alex c'est trop de nouvelles pour moi


- Je comprends, je vais y aller et te laisser assimiler. Saches que tu comptes pour moi et Luce c'est une vielle histoire, si jamais tu veux revenir...


Il me fait un bisou sur la joue avant de se lever et partir. Je couche avec l'ex de ma cousine de sur quoi le père de son enfant. 


Il n'y a qu'à moi que cette male chance arrive


*** Khelissa ***


-Bonjour madame Kossou


Je prends place en face de lui


-Bonjour monsieur, vous savez pourquoi je suis ici


-Bien-sûr


-J'exige alors de la discrétion, de la rapidité et des résultats attendus


-Très bien.


-Dans cette enveloppe vous trouverez vos honoraires et les noms concernés.


Je lui tends l'enveloppe et me lève, je ne pas de raison de m'éterniser ici.Je regagne ma voiture, sur le trajet je repense à comment ma vie a changé d'un coup. Moi cette fille de bas quartiers me voici aujourd'hui une femme respectée, j'ai épousé Marcel pas par cupidité mais par sympathie, je ne l'aime pas mais j'ai de l'affection et un énorme respect pour lui. Je lui dois celle que je suis aujourd'hui


Une fois à la villa je me dirige vers le bureau de Marcel mais une servante m'interpelle 


-Madame


-Oui


-Mr Marcel a eut un mal aise, il est à la clinique


Je me précipite en bas, je suis bien trop nerveuse pour conduire alors le gardien prend les clés. Une fois à la Clinique je me précipite à l'accueil où on m'indique sa chambre.


Quand je pousse la porte je tombe sur jenny et Raphaël, Marcel est assit la chemise déboutonnée. Je cours le serrer dans mes bras, j'ai eu très peur


-Marcel, mon Dieu merci. Souffle-je dans son épaule 


-Élisa je vais bien. Fait-il en me serrant fort


-Ce n'est que maintenant que tu viens? Où étais-tu quand il étouffait ou quand on s'inquiétait? Commence Jenny


Je quitte les bras de Marcel et lui fais face


-Jenny, ma belle vois-tu je n'ai de compte à rendre qu'à mon mari


-Tchrrrrrr. Fait-elle avant de sortir


Elle est suivie par Raphaël, je reprends Marcel dans mes bras.


-J'ai vraiment eu peur


-Je le vois, mais je vais bien


-Qu'est ce qui s'est passé ?


-Sans comprendre mon cœur a commencé a battre plus fort et je manquais d'air


-Tu as pris tes médicaments?


-Oui, c'est Jenny elle-même qui me les a donnés


-Jenny tu dis ?


-Oui, je vois que tu t'inquiète pour moi.


-Normal, c'est mon rôle d'épouse


-J'ai hâte d'être à la maison pour que tu t'occupes de moi. 


Il essaye de m'embrasser mais je détourne mon visage.


-Que dit le médecin ?


-Il m'a prescrit d'autres cachets, j'en ai marre


-Surtout pas tu dois prendre tes cachets, cette fois j'y veillerais personnellement


-Je t'aime Khelissa 


-Khelissa ? Plus d’Élisa ?


Il rit et descend du lit, alors s'il boutonne sa chemise je rassemble ces affaires. La porte s'ouvre sur le médecin suivit par Jenny


-Monsieur Kossou, voici vos nouveaux cachets. Fait -il en tendant les dits cachets


Jenny s'empresse de les réceptionner, je m'avance d'elle


-Je crois que c'est MON rôle de prendre soin de mon mari


-Je me suis toujours occupée de mon oncle bien avant que tu ne viennes


-Ça c'était avant à présent je suis là. Réplique- je en tendant ma main


Elle me toise avant de me remettre les cachets, je n'ai pas confiance en cette fille! Après quelques autres recommandations le médecin nous laisse rentrer. Et une fois à la maison je rassemble les domestiques


-A partir d'aujourd'hui les choses vont changer dans cette maison, je suis la maitresse des lieux alors c'est moi et moi seule qui vais m'occuper de mon mari, que ça soit son repas et surtout la prise de ses médicaments. J'espère avoir été bien claire ?


-Oui. Répondent-ils tous


C'est plaisant de donner des ordres ainsi...


*** Gabriel ***


Je me lève et après mon footing je vais prendre ma douche, quand je sors de ma chambre je croisse Fifa qui sort aussi de la sienne. Elle m'ignore et passe devant moi, je souris et la suis


Madame me fait la tête depuis trois jours, apparemment je n’aurais pas dû la confronter ainsi avec Youssef. Qu'elle m'en veuille pas après l'épisode avec Marie j'ai du mal à faire confiance et elle m'a fait douter en gardant le silence si longtemps. Je la suis a la cuisine où elle range des plats à emporter


-Tu sors ? 


-Oui


-Je peux savoir où tu vas ?


- A l'hôpital


-Tu vas continuer à me répondre avec des courtes phrases ?


-Peut-être!


Elle m'énerve ce bout de femme, elle n'a pas peur hein! Là en ce moment j'ai envie de la plaquer contre le mur et arracher cette jupe pour...


-Je peux passer ? Me demande-t-elle


Je me tiens devant la porte ce qui l'empêche de passer, je croisse mes bras et la regarde elle m'affronte du regard. Elle est douce mais peut être une vraie furie quand on l'énerve, j'apprends encore à la connaître


-Pas avant que tu me dises où tu vas


-Je vais rendre visite à Kenaya, tu vas me mettre en retard.


-Je t'accompagne ?


-Non, je prends un taxi


-Et où est Youssef ?


-Aucune idée.


Elle passe devant moi en se frottant contre mon corps, si ce n'est pas de la tentation c'est quoi ? Je la regarde partir puis je vais me faire un truc a manger.


***


Youssef se présente enfin devant moi, celui-là ne perd rien pour attendre.


-Youssef! Te voilà, j'ai besoin de toi pour faire des courses


-D'accord monsieur.


-Attends moi à l'entrée je vais me changer


Je vais vite passer un truc plus relax et on y va, il roule et je l'observe en silence


-Alors Youssef tu es marié?


-Non, je vis avec quelqu'un


-Tu ne voudrais pas t’engager ?


-Si mais ce n'est pas facile de trouver une fille bien de nos jours


-Ce n'est pas faux, mon premier mariage s'est soldé par un divorce mais je vais me remarier avec une femme magnifique.


J'observe chacune de ces réactions, je poursuis dans ma provocation :


-Fifame est un diamant rare, à la fois douce, belle, gentille et une vraie femme. J'ai de la chance n'est ce pas ?


-Oui beaucoup. Dit-il du bout des lèvres


-J'image que tu n’as pas rencontré une femme comme elle car si tu l'avais tu aurais été l'homme le plus chanceux.


-Oui


-A te voir tu te connais en matière de femme, j'ai besoin de ton aide pour lui acheter quelques trucs


Il ne dit rien mais je vois bien combien mes remarques le touchent. Un vrai imbécile comme ça


Je le traine toute la journée dans des magasins et a chaque occasion je ne me lasse pas d'énumérer chacune des qualités de Fifa, je le fais sincèrement et avec une joie immense. A la fin des achats il me ramène à la maison et m'aide avec les paquets.


-Je vais lui faire ma demande ce soir.


-Ah bon?


-Oui, tu penses qu'elle dira oui ?


-Sans doute. Fait-il triste


-Elle m'a raconté que son ex a été un vrai salaud, il l'a mal traitée pendant longtemps, si je l'avais en face je lui enverrais mon poing dans la mâchoire et je lui dirais merci car sa connerie m'a permis de la rencontrer.


-...


-Je vais lui faire ma demande puis je vais lui faire l'amour toute la nuit, j'aime entendre comment elle hurle mon nom.


-...


-Merci Youssef, tu peux rentrer ce sera tout.


Il me remet la clé de la voiture et sen va. J'éclate de rire une fois seul


***Fifame***


-Kenaya je vais rentrer maintenant que Daniel est là


-Merci Fifame. Lance Daniel


-Oui merci Fifa, tu as été à la fois une mère et une grande sœur.


-Je ne l'ai pas fais pour vous mais plutôt pour ma jolie Dounia. Dis-je en lui tirant la joue


Daniel me raccompagne jusqu'à ce que je trouve un taxi. Quand j'arrive à la maison les lumières sont éteintes, Gabriel doit être sorti avec les enfants à part si ils se sont couchés tôt


J'utilise mon double des clés et entre, je reste ébahie devant la décoloration. Au milieu du salon par terre il y a plein de bougies qui forment un grand cœur et au centre du cœur une carte. Je souris et vais ramasser la carte, il est mentionné «et si on se disait oui ? Je t'aime "


Je n'interprète pas de travers ? C'est bien une demande en mariage là nan? Je vais a la cuisine mais il n'y est pas


-Bonsoir Fifame. Dit une voix derrière moi


Je lui fais face en cachant ma joie, je vais bien faire la tête jusqu'au bout


-Tu comptes faire la tête encore longtemps?


Face à mon silence il s'avance et me porte, je laisse tomber mon sac dans la surprise et pousse un cri


-Que fais-tu Gabriel ? Poses moi stp


Il fait le sourd et me porte jusqu'à la table à manger, je remarque au passage que la table est dressée. Il me fait asseoir sur la chaise


-Je ne supporte pas les caprices des femmes


-Tu n'as qu'à pas m'énerver


-Oh arrête! Il n'y a rien qui mérite une réaction si grave, si tu ne voulais pas qu'on en arrive là tu aurais du me dire la vérité le premier jour


J'encaisse en silence, il prend place en face de moi


-J'ai fait le repas tout seul, suis pas doué alors sous moins sévère dans tes remarques stp


Il prend mon assiette et me sert à manger, une fois servis il se sert 


-Où sont les enfants ?


-Chez ma sœur, manges pendant que c'est encore chaud


Je laisse tomber ma colère et mange, je prends la première bouchée avec réserve mais finalement c'est délicieux


-Tu trouves ça comment ?


-Ça va.


-Sois plus explicite


-C'est bon


-Suis soulagé j'avais peur


-Gabriel, je n'ai pas appréciée que tu...


-Tu as vu ma carte ?


-Oui


-C'était une question que réponds tu ?


-J'ai pas compris ta question 


Il soupire puis continue son repas en silence, je fais de même. A la fin du repas il pose une petite boite sur la table


-Tu sais ce que c'est?


- Dis-moi


Il me la tend, en l'ouvrant mes mains tremblent tellement je suis sous le choc. C'est une magnifique bague en argent avec des pierres je ne dais pas si ça coute chère ou c'est de la pacotille mais ça m'émeut tellement que mes yeux s'humidifie


-C'est sensé être un oui?


-Gabriel? Tu me demande en mariage ?


-Cette fois c'est plus explicite non? Stp Fifa me pousse pas a faire de grandes phrases je ne suis pas a l'aise avec ça


Je ris tellement il à l'air embêté. Je prends la bague et la lui tend


-Passes la moi stp


Il l'a prend et tiens ma main, en me fixant dans les yeux il passe la bague dans mon doigt. Puis se lève, contourne la table et me tend sa main pour que je me lève ce que je fais. Il m'attire a lui et m'embrasse, je noue mes bras autour de son cou. Les choses s'enchainent très rapidement, je me sens juste déposée sur le lit puis je le sens sur moi...


*** Jules-yoann***


Je regarde ce petit être qui dors et je suis plein d'émotions, elle est si fragile. J'aurai aimé la prendre dans mes bras mais je dois encore attendre, on n’a pas encore discuté d'un prénom j'attends que Luce se réveille pour qu'ensemble on choisisse un prénom a cette princesse. Bien que j’aie des doutes sur ma paternité j'aime déjà cette petite


***Dounia ***


-Vous me comprenez monsieur ?


-Oui, je vous promets (baissant sa tête pour lire) Dounia que nous allons faire notre possible


-Merci monsieur…


-Appelez-moi Joseph


-Monsieur Joseph.


Je me lève et il fait de même il me tient la porte pendant que je sors.


-Je promets de vous appeler


-Merci.


Je quitte l'ambassade pleine d'espoir, j'espère qu'ils se penchent sur mon cas pour que je rentre chez moi retrouver ma famille. Je pousse la porte et trouve Malaika devant la tv. Dieu merci que je l'ai rencontré car je ne sais pas où je serais en ce moment avec Elonga, mon petit bébé


-Ça été ?


-J'espère Laika


-Gardons foi ma Dounia, passes moi mon bébé


Je lui donne Elonga et me pose un moment. Ma vie vas derniers mois a été rempli de secousses, j'ai vécu un vrai film en live


***Flashback***


Jules vient de partir et quelques minutes plus tard il y a une coupure de courant, je panique et ouvre la porte pour aller voir ce qui se passe. Je vois deux hommes se diriger vers notre bungalow, ils me disent bonsoir avant que je ne me sente agripper puis que je vois l'un d'entre eux me mettre un mouchoir contre la bouche puis je me sens partir.


***


Quand je reviens a moi, je suis dans l'obscurité totale j'essaye de bouger mais je suis ligotée dans une posture inconfortable et je sens des légères secousses j'ai l'impression d'être dans un coffre.


Après un long trajet la voiture s'arrête j'entends le bruit de la portière puis des pas, le coffre s'ouvre il me porte et me pose par terre. Nous sommes au milieu de nul part, je pleure en silence car je sais déjà que ses intentions ne sont pas bonnes, il me détache et me fixe. Il s'approche et me donne une gifle qui m'arrache un cri suivis d'un coup de pied au ventre


-Pitié svp je suis enceinte


Il s'arrête et recule, je me recroqueville en pleurant et tiens mon ventre. Je l'entends discuter au téléphone puis se rapprocher


-Lèves toi! M'ordonne t-il


Je peine a m'exécuter mais je fais ce qu'il me demande il m'ouvre la portière et je m'assois. Il conduit en silence, je tremble de partout et s'il m'emmenait pour me tuer ? Je n'ai pas dit au revoir à ma sœur, mes amies mon amour Jules. Après long trajet il se gare descend et viens me rejoindre derrière il a une seringue et un produit que je ne peux identifier.


-Si tu es sage tu auras la vie sauve mais si tu tente quoique ce soit je te tue sans hésiter.


Il m'injecte la seringue dans le cou, j'ai juste le temps de gémir de douleur puis je sens mes paupières devenir lourdes.


***


Quand je me réveille je suis dans un petit appartement il ya un lit une table et, je cours vers la porte mais elle est fermée a clé dans l'autre pièce il y a une douche des serviettes propre et tout ce dont j'ai besoin pour ma toilette, je prends une douche et passe la robe que j'ai trouvé dans le placard j'ai mal partout. Je me demande comment je suis arrivée ici, j'ai mal à la tête et très faim. Je pose ma main sur mon ventre et me rallonge sur le lit, quelques minutes plus tard j'entends la porte s'ouvrir puis une femme vient déposer un plateau contenant de quoi manger ainsi que de l'eau


-Svp ?


Elle m'ignore et ressort en refermant la porte, j'hésite longtemps avant daller manger.


***


Les jours suivants sont pareils, on m'apporte à manger et de nouveau vêtements mais je demeure enfermée dans cette maison. Je me demande ce qui aurait été mieux entre vivre ainsi et mourir, la seule chose qui me maintient forte c'est mon bébé qui me fait savoir sa présence chaque jour. Cinq long mois que je suis ici, mon ventre est déjà bien arrondi et je ne sais pas comment va mon bébé, je le sens bouger mais je ne sais pas s'il grandit bien comme il faut. Aujourd'hui je me suis levée avec une horrible douleur au bas ventre en me redressant je vous du sang je panique, mon bébé je ne veux pas le perdre.


Je tape sur la porte comme une furie et hurle a en perdre la voix. La porte s'ouvre enfin mais cette fois sur une autre femme, elle doit avoir le même âge que moi.


-Svp, j'ai peur pour mon bébé. Pleure-je


Elle me prend par les bras et me conduis dans la grande maison elle toute aussi inquiète que moi


-Tu as déjà combien de mois ?


-7 mois


-Calmes toi, je vais appeler le médecin. En attendant allonges toi


Je m'allonge et essaye de me calmer. Qui l'air temps après un médecin vient et il m'ausculte


-Le bébé va bien, les saignements sont pas alarmant vous avez juste besoin de repos et prendre les médicaments que j'ai prescrit


-Merci docteur. Dit la jeune femme


Elle raccompagne le Dr puis revient au salon


-Tu te sens rassurée ?


-Oui merci


-Moi c'est Malaika et toi ?


-Dounia


-Pourquoi corbeau te garde enfermé ?


-Je ne sais pas ça fait des mois que je suis ici tu es de sa famille?


-Non, moi aussi il me garde prisonnière ici mais ça va.


Les jours qui suivent je me rapproche de Malaika elle vient me rendre visite dans ma prison et on passe notre temps à discuter elle me parle de sa vie comment elle était avant que son petit ami ne la vende a corbeau et comment corbeau l'a traité. Mais ça c'est une autre histoire !


-Pousse a trois. Un deux trois, pousse Dounia


Je pousse de toutes mes forces puis je reprends ma respiration. 


-Il est bientôt là. Un dernier effort


Je pusse plus fort qu'avant et je le sens sortir il pleure aussitôt, je suis à bout de force mais l'entendre pleurer me redonne du baume au cœur. Je l'ai tellement attendu et le voici.


C'est la femme de ménage et Malaika qui m'ont faite accoucher. Après qu'elle ait expulsé le placenta elle me donne mon trésor, je l'embrasse très fort. Jules-Yoann qui voulait un garçon il aurait été très heureux de voir son fils


- Comment vas-tu l'appeler ? Demande Malaika


-Elónga, victoire


-C'est trop beau.


Nous sommes endormis avec Malaika quand on entend des bruits dehors


-Qu'est ce qu'il ya ? M’inquiétais-je


-Je ne sais pas.


Malaika se redresse et va voir elle ouvre la porte et fais demi tour des hommes armés entre. Je porte Elonga et le serre dans mes bras


-Où est corbeau ?


-On ne sait pas


-On vous embarque


On est contrainte de suivre ces hommes. Ils nous emmène à la gendarmerie et nous garde toute la journée ils posent plein de questions sur corbeau puis voyant qu'on ne savait rien de ses agissements ils nous relâchent.


Ne savons pas où est ma famille ici en République démocratique du Congo je suis Malaika dans l'appartement que l'a laissé corbeau avant de disparaître. C'est avec elle que je vis depuis ces dernières semaines.


*** Fin du flashback ***


-Ne fais pas cette tête


-Malaika j'ai envie de revoir mon mari, ma sœur et mes amies


-J'ai une idée et si tu les appelais


-J'ai peur. Déjà un an sans les voir ils me croient mort


-Fais-les la surprise (me tendant son téléphone) vas y


Je prends le téléphone mes mains tremblent, je compose le premier numéro qui me vient en tête et porte le téléphone a l'oreille ça sonne


-Oui ?


C'est lui, c'est bien la voix de Jules-Yoann. Mon amour, je suis très émue et pleure comme une idiote.


Malaika me faut signe de parler mais aucun son ne sort de ma bouche.

Elónga ya bolingo