26- mariée ou pas?

Write by Loraine valérie

                                    L’inconnue du restaurant

Chapitre 26

 

Axel

Ce n’est pas la peine de me regarder comme ça, comme si j’avais deux voire trois têtes. Elle est restée figée sur place. Je pouvais lire de la colère, de la haine dans ses yeux… bien très cher, tu me diras plus tard ce que ça fait de se sentir trahir. Je savourais ce moment jusqu’à ce qu’elle ne me tende sa main. J’ignore où elle a trouvé ce courage, cette force pour me regarder dans les yeux, sourire puis saisir la main que je lui tendais :

-         Corélia OUZIWE, vous avez une magnifique fille, excusez-moi, je dois rejoindre les autres. Ravie d’avoir fait votre connaissance.

Elle a tourné les talons après ça. Eh oh… cette femme c’est le diable ou quoi ? Que pensez-vous ? Mon but était de la voir s’effondrer comme moi à l’aéroport il y’a des mois. Je crois qu’elle n’a pas bien compris ce que je venais de dire. Je m’apprêtais à la rejoindre mais c’est sans connaitre celles qui m’entourent. C’est Déborah qui me tire en arrière :

-         ­je peux savoir où tu penses aller comme ça ? tu nous dois des explications je crois

-         Oui papa, même moi je suis dans le bleu. C’étaient quoi ces présentations ? depuis quand êtes-vous mariés ?

-         Je crois que la cérémonie va bientôt commencer. Je vous expliquerai tout ça plus tard

-         Désolée pour toi mais tu ne bouges pas sans explications, je n…

-         Angélica

-         Quoi Angélica ?

-         Cette femme, c’était l’inconnue du restaurant celle que j’avais surnommé Angelica

-         NOOONNN !!! s’exclament-elles ensemble

-         Je suis désolé de la situation dans laquelle je t’ai mise mais j’irai réparer cela plus tard Déborah. Mais pour ce soir, évitez d’en parler s’il vous plait

-         Ce sera difficile vue qu’elle sera présente papa

-         Rachel ? fit son petit ami ben

-         Tu viens ? je vais te présenter à l’ami de tonton Sam qui m’a appris à faire du basket

-         Ok.

Les deux s’éloignent de nous et j’essaie de regarder vers qui ils iront. Surprise ! Vers le mari ou l’amant d’Ang… non de Corélia. Son nom me revient d’ailleurs, AKEBOUN Je les regarde discuter puis à un moment je vois Rachel qui me montre du doigt. Ils s’avancent alors vers moi, ça c’est la meilleure, heureusement que je sais faire la part des choses. Arrivés à mon niveau c’est le monsieur qui prend la parole :

-         Bonjour monsieur Déroy

-         Bonjour monsieur AKEBOUN, comment allez-vous

-         Très bien monsieur

-         Je ne me suis pas occupé de la sélection de votre branche cette année mais je suis très heureux de vous compter parmi nous ce soir

-         Merci monsieur, je suis très heureux et surtout honoré d’être là aussi

-         Alors vous êtes venu seul ? j’ai cru vous voir en très bonne compagnie hier soir

-         Ah je vois. Pas du tout. il s’agit de mon adjoint et de l’avocate responsable de nos contrats et de tout ce qui est juridique

-         Elles ne sont pas avec leurs maris ?

-         Non, elles sont tous les deux célibataires.

Je crois ma circulation sanguine vient de doubler sa vitesse. Célibataires ? Il se moque de moi ? A-t-elle divorcé de son mari ? J’ai bien gardé cette lettre et il était mentionné… Déborah me sort de mes pensées et je vois ce jeune homme et tous les autres me fixer.

-         Un problème axel ? demande-t-elle d’un ton moqueur

-         Non ça va. Monsieur AKEBOUN, Votre branche est récente c’est bien ça ?

-         Oui monsieur

-         Alors vous vous êtes bien implanté

-         Très bien monsieur

-         Je crois qu’ils commencent. Je vous invite à ma table vous et votre équipe. Je crois qu’on y sera plus à l’aise pour en parler

-         C’est un honneur monsieur, je rassemble mon équipe et nous vous rejoignons

-         Bien

Il s’éloignait et je priais intérieurement pour que cette femme ne dise pas non. En revenant à moi, je regarde tous ces yeux posés sur moi : c’est Déborah une fois encore qui me lance en premier :

-         Cé-li-ba-taire. Tu sais ce que ça veut dire ? ah les hommes ? la patience ce n’est pas votre tasse de thé. Je commence par avoir mal aux pieds, je vais m’assoir, ajoute-elle en s’en allant

-         Papa je sais que cette jeune femme t’a fait du mal et juste pour ça je comprends ta réaction mais j’aimerais qu’on m’explique. Est-elle mariée ou célibataire à la fin ?

-         Crois-moi ma fille, j’aimerais te donner des réponses mais je crois que cette femme demeure une énigme pour moi. Son nom je viens de le connaitre à l’instant, au même moment que toi alors je n’ai pas la réponse à ta question

-         Moi je sais au moins qu’elle du gout vestimentaire

Elle réussit à m’arracher un sourire avant de me quitter pour rejoindre Déborah et ben qui étaient déjà installés. Je traine des pieds et vais les rejoindre à mon tour. Je ne cesse de regarder partout, où sont-ils ?

 

Corélia

J’ignore ce que vous pensez, mais à tous ceux qui s’attendaient à me voir faire une crise où tomber en syncope, laissez-moi vous dire que c’est mal me connaitre. Oui c’est sûr que je vais m’effondrer, oui c’est sûr que je vais pleurer mais pas devant lui et sa petite famille, je refuse de m’humilier encore plus. Après les avoir salué, je me suis avancée la tête haute vers la salle puis profitant qu’il soit en train de discuter avec sa petite famille, j’ai pris la fuite par les escaliers, j’avais fini par bousculer Mel en bas :

-         Hey miss, où vas-tu comme ça ? tu as oublié quelque chose ?

Je n’ai pas pu lui répondre. Comme une petite fille ayant retrouvé sa mère je me suis réfugiée dans ses bras où j’ai pleuré et maudis cet homme intérieurement, Mel ne disait mot. Elle passait juste la main dans mes cheveux. Je me suis repris après quelques minutes avant de lui raconter ce qui vient de se passer.

-         Tu n’es pas sérieuse Oni

-         Pourquoi ferais-je une blague de si mauvais goût ?

-         Je suis vraiment désolée ma puce, si seulement…

-         Ne t’en fais pas, j’ai pu me relever après le coup avec Patrick alors ce n’est pas pour une histoire de quelques semaines que je vais me tuer

-         Mais …

-         Crois-moi, c’est Dieu qui a voulu que je vois ceci, je peux à présent aller de l’avant. C’est bon Mel, je commence une nouvelle vie dès à présent

-         Ok si tu le dis ma chérie

Nous nous apprêtons à remonter par l’ascenseur lorsqu’une voix appe

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

L'INCONNUE DU RESTAU...