27: Baby I can take my time.....I can feel that body shake, the heat between your legs.....I feel it coming

Write by Gioia

Elikem Perla Xena Akueson 


Je ne sais pas ce qui m’effraie autant dans le fait d’aller chez Raymond bien qu’il soit déjà venu chez moi. Je ne me sens pas prête donc je fais déplacer le pauvre sans aucune gêne pourtant c’est moi qui me suis absentée donc la logique voudrait que je fasse le premier pas. En tout cas il n’a pas semblé dérangé de venir quand on en a parlé. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai fait le ménage. J’ai même réquisitionné Romelio pour nettoyer les sols. Au moins que sa grosse tête me serve à quelque chose parce que la moitié de ma première valise n’était remplie que de ses effets. On aurait cru qu’il a participé à mon billet or même pikini je n’ai pas vu. Il a compté tout rond l’argent de ses cadeaux et posé dans ma main. Et comme si ça ne suffisait pas il s’est permis de me dire que si le Seigneur touchait mon cœur de faire un geste supplémentaire, de ne pas me sentir dérangée hein. De seulement suivre parce que mes mains ne seront pas assez grandes pour ramasser la bénédiction à l’avenir. 


Je l’ai déjà prévenu que si jamais sa gueule ose devenir pasteur je vais camper devant l’église chaque jour pour dire aux gens de ne pas entrer. La façon dont le miel coule facilement de ses lèvres et il te parle avec une assurance que Dieu seul sait d’où il tire là c’est pour que les femmes ouvrent en désordre leurs portes monnaies dès qu’il saupoudrera son charisme sur eux. Pas qu’il est charismatique. En vrai il est même, bref c’est le fils de tonton Magnim donc rien d’étonnant. Il a été formé à une école que je ne maîtrise pas. 


Je sursaute quand on sonne avant de me rappeler que je suis dans mon appartement et il n’y a pas de quoi s’affoler, on ne vient pas me manger. Je cours en salle de bain sourire devant le miroir pour m’assurer que je n’ai rien de coincé dans mes dents. Un dernier bain de bouche et je file ouvrir. Ouvrir la porte et m’assoir sur le divan comme les femmes fatales font dans les films? Je fais ça une seconde et me sens trop bête donc je cours pour fermer la porte quand je vois le bout de son nez se pointer. 


Ray: hey, quelqu’un était pressé de me voir, il me murmure avec un sourire désarmant. Ce gars ne parle jamais. Toujours à murmurer pour me déranger. C’est quoi ces manières? 


Elikem: Je....j’allais jeter la poubelle. Ça va? 


Ray: Elle est où? Il demande après être entré


Elikem: qui ça? 


Ray: la poubelle que tu allais jeter? 


Je regarde à gauche puis droite et pointe directement ma boîte de Kleenex. Il se marre bien, sans égard pour l’hôte que je suis.


Elikem: pendant que tu caquettes comme une poule là moi je vais chauffer de l’eau. 


On ne peut plus agir comme on veut dans son appartement sans qu’on se foute de ma gueule. Où va vraiment le monde? Et pourquoi je sors le genre de phrases que dirait mon petit frère? Je sens sa présence et ses bras entourent ma taille pendant que je suis devant la gazinière entrain de regarder ma bouilloire chauffer. 


Ray: Tu me rends fou tu sais, il dit avec la tête dans mon cou 


Elikem: moi qui suis tranquille ici? Je demande d’une voix un peu distraite à cause de ses mains qui passent en bas de ma camisole et câlinent mon ventre. 


Ray: Je.....


La bouilloire nous interrompt quand elle se met à siffler. Je lui indique où trouver les tasses pendant que je renverse l’eau chaude dans une théière. Je vais dans ma chambre pour prendre mes cadeaux et les siens. Je lui remets d’abord le grand panier de cookies. 


Ray: wow tout ça? 


Elikem: Cadeau de mon petit frère. Il a composé le mix parfait selon lui. Donc si tu n’aimes pas je te file son numéro.


Ray: lol ok. Mally c’est ça? 


Elikem: lui-même et ses pieds étroits là. Ça c’est le cadeau de ma petite sœur Aï. Je peux te faire du chocolat régulier ou tu essaies? Ce sont aussi des boules de chocolat. 


Ray: je connais le concept. Tu verses de l’eau dessus, elles fondent et tu découvres le contenu 


Elikem: mince tu connais ça d’où toi? Je demande étonnée, ce qui lui arrache un sourire 


Ray: je travaille dans une crèmerie donc je me renseigne régulièrement sur ce qui se fait de nouveau dans le milieu et il m’arrive de tomber sur des choses. 


Elikem: c’est comme moi avec la recherche en génothérapie. 


Ray: je me renseigne aussi sur la biologie attention. Je ne fais pas que de la cuisine 


Elikem: ah bon tu ne m’en avais jamais parlé. Tu préfères quel site toi? Cairn, Futura Sciences ou nature research?  


Ray: ma puce on a fait presqu’un mois sans se voir et encore moins se parler régulièrement. La dernière chose dont j’ai envie c’est de discuter de revues scientifiques. 


Elikem: oh ok, désolée, je dis contrite. 


Ray: tu n’as pas à être désolé. Raconte moi plutôt comment s’est déroulé ton séjour. 


Je commence donc tout en mettant une boule dans son verre puis une dans le mien. Je verse de l’eau chaude sur chacune et finalement nous échangeons nos tasses parce que je suis tombée sur le chocolat blanc avec des fruits secs. Et lui  le chocolat au lait avec des minis bâtons de sucre d’orge. Au lieu de boire j’étais occupée à bavarder et humer l’odeur de la menthe poivrée. J’ai presque oublié ses cadeaux que j’avais mis sur le côté. Je dépose la tasse et prends la boîte puis la lui présente. 


Elikem: je ne jure pas que tu vas aimer hein et en plus.....bon je ne t’ai pas demandé....et....


Ray: un bonnet? 


Elikem: attend je t’explique, c’est un bonnet avec des écouteurs intégrés. Des gants chauffants et une écharpe en cachemire. Tu mets le tout dans ton sac de travail dès que tu rentres hein. Ne viens pas me dire après que tu éternues parce que tu as pris froid en sortant du....


Le reste de ma phrase finit en cris. Il m’a renversé sur le fauteuil avant même que je ne comprenne son intention. Il est calé au dessus de moi et me caresse le visage. 


Ray: Non seulement tu m’as écrit chaque jour jusqu’à ton retour mais en plus tu me ramènes des cadeaux pour que je me protège? Tu veux que je m’attache davantage à toi c’est ça? 


Elikem: umm....on pourrait se relever pour avoir cette discussion non? Je propose timidement parce qu’en vrai je suis trop embarrassée. Il a une vue directe sur mes poils de nez. 


Ray: tu as du mal à respirer? 


Elikem: non mais....


Ray: mais rien dans ce cas, il dit puis se met à m’embrasser mais à une lenteur qui n’a pas de nom. Une lenteur qui me titille l’intérieur. Sa langue entre savamment en moi. Tu sens le type qui sait ce qu’il fait. Je m’accroche à son cou comme s’il allait fuir si je le laissais. Je m’arrache au baiser quand je sens qu’on soulève la lisière de mon legging. Je mets ma tête sur le côté et toussote parce que bref, il faut faire quelque chose pour distraire. Il ramène mon visage à lui et me donne un baiser plus doux. 


Ray: Je ne veux pas te partager Perla. Jamais tu comprends. 


Elikem: je ne suis pas un gâteau pour qu’on....


Ray: dis moi juste oui. Ça me suffira 


Elikem: Oui. 


Ray: mon frère s’est tapé mon ex dans notre appartement. Ex dont il me savait dingue tellement j’étais à fond sur cette fille. Et la fille en question m’avait fait croire qu’elle était trop brisée par sa relation précédente pour s’engager. J’ai attendu pour lui prouver mon sérieux. Elle était d’accord pour qu’on dorme ensemble, s’embrasse mais dès que j’essayais d’aller plus loin elle me rappelait qu’elle n’était pas prête. Mais lorsque je ne voulais pas dormir avec elle pour éviter d’être tiraillé par la tentation elle ne le comprenait pas et prenait ça personnellement comme si je ne voulais plus d’elle, ou pire que j’étais là juste pour le sexe. Donc j’ai tenu. J’ignore le pourquoi elle a agi ainsi. Quoiqu’il en soit les gémissements que j’ai entendu d’elle le jour là ce n’était pas le genre de la timorée que j’imaginais. Le pire c’est qu’en ouvrant la porte, je l’ai trouvé à genoux, nue, visage offert pendant que le con s’astiquait la trique. C’est pour ça que disons j’ai réagi excessivement quand tu as mentionné d’autres venant ici. Je ne peux absolument pas supporter une énième trahison quand dans ma vie je n’ai connu que ça. Donc si tu es à moi tu l’es corps, cœur et âme. Je veux tout. Pas au début comme ça je comprends mais éventuellement je veux absolument tout. Dans un premier temps ton corps en tout cas je le veux uniquement pour moi. 


Elikem: lève toi, je dis doucement 


Ray: tu...tu es encore fâché? Il demande déconcerté 


Elikem: Mais non, lève toi que je te montre un truc 


Il se relève, je l’enjambe et me retrouve à califourchon sur lui. Je pose sa tête contre ma poitrine et lui câline doucement puis lui chante une berceuse, ce qui le fait pouffer de rire après un moment 


Ray: tu fais quoi? 


Elikem: bah j’essaie de te remonter le moral non. C’est comme ça que ma grand mère faisait aux derniers quand ils étaient gosses 


Ray: je n’ai pas deux ans quand même 


Elikem: dans ta voix on pouvait sentir que tu étais blessé par contre. Et quand on est blessé on à tendance à agir comme un enfant des fois. Je ne vais rien dire sur ton frère parce que je ne perds pas mon temps sur les nullités par contre à toi je peux te promettre une chose, si tu me casses les couilles je te dirai. Je ne vais pas juste aller me taper un mec pour le fun. J’ai vu ce que ça peut faire aux gens la tromperie. C’est fun sur le coup pour les deux qui le font mais après ce sont les autres qui n’ont rien demandé qui paient les pots cassés. Et s’il y’a une règle que j’applique de façon stricte c’est de ne pas faire à autrui ce que je ne veux pas qu’il me fasse. Donc ne t’en fais pas pour ton cœur. Je vais probablement le titiller parce que je suis intransigeante sur certaines choses mais me mettre à genoux pour qu’on m’asperge la face de sperme, non.


Ray: ça a le mérite d’être clair, il réplique amusé. 


Elikem: parfait. Donc tu veux faire quoi? Voir un film? 


Ray: t’asperger la face? 


Je descends mes yeux sur son ventre puis remonte sur son visage. 


Elikem: couche toi que je pisse sur ton visage d’abord et on verra pfff 


Ray: lol mais je suis ton mec ou pas? 


Elikem: Mais couche toi, ouvre grand la bouche comme une fontaine et je pisse aussi sur ta face comme ça on verra. Je suis ta meuf 


Ray: tu ne sais pas à quel point tu m’excites quand tu me l’a fait en mode petit chef 


Et me voilà souriant comme une conne parce qu’on me fait un petit compliment sur mon défaut que tout le monde déteste. Apparemment ce n’est pas faux cette histoire que j’ai lu dans les livres. Le bon aime ce que les autres détestent. Pas que je m’emballe....bon je mens à qui je m’emballe. 


Au lieu d’un film j’ai mis mes enregistrements de master chef. La passion dans les émissions de cuisine c’est quelque chose. Il a fini une boîte de cookies à lui seul. Vu son amour pour la chose, je lui ai donc proposé qu’il prenne le tout. Proposition qu’il a décliné parce que, je cite “c’est ton cadeau de noël, en plus je ne t’en ai ramené aucun. Je ne vais pas tout te prendre non plus”. Comment il était mignon quand il disait ça. J’en pouvais plus. Je lui ai sorti un truc bête sur les régimes pourtant je ne suis jamais au régime. 


Pendant qu’il était aux toilettes, j’en ai profité pour rincer nos tasses et le plateau sur lequel j’avais mis les biscuits. J’avais les mains pleines de savon quand il est sorti. Il s’est encore mis en arrière de moi. Sauf que cette fois il a plongé sans prévenir une main dans mon corsage et se permettait de de...de jouer impunément avec mon téton tout en me posant des baisers mouillés dans le cou. 


Elikem: Ray.....je....je suis occupée, je dis comme une plainte 


Ray: mmhmm moi aussi, il répond d’une voix suave et me pince légèrement. La charge que j’ai reçu au punani, c’est abusé! Ce ne sont que des tétons quand même. 


Elikem: Mais......je...j’ai pas fini....je dis encore d’une voix plaintive parce que cette fois il a baissé les deux bretelles de ma camisole et fait rouler les deux tétons avec ses doigts experts. Je bascule la tête en arrière pour faire je sais pas quoi mais c’est un bruit étouffé qui sort de ma gueule. 


Ray: tu es toute mouillée en bas je parie. C’est fou comment tes tétons sont sensibles pourtant ma langue n’y est pas encore. 


Et direct mon punani qui n’a pas de réserve lui entend et fond en mode “oh la langue c’est doux”. Il me retourne et pour la première fois de ma vie je sens la chaleur d’une bouche sur.......


Elikem: aaahnnnn


Ray: mmm


Elikem: Ra......hmmm


Ray: mmhmhmm 


Attention Une femme à la mer! Je chavire! Et c’est juste ce moment que mes mains ont trouvé pour être couvertes de savon et glisser tout le temps malgré que j’essaie de m’agripper au bord de l’évier pour ne pas glisser. Heureusement il me maintient en place avec une main en bas de mes hanches. Les tétons sont donc connectés au punani comme ça? Ma voix débridée me parle et je l’écoute sans réfléchir. Je tire sur son jogging vert khaki. Il remonte sa tête vers moi et m’embrasse doucement les yeux fermés. 


Ray: tu es prête pour.......Perla! Il dit surpris quand après avoir tiré son boxer mes mains pleines de savon s’emparent de sa tige 


Je le réduis au silence aussi par un baiser vorace puis m’applique à masser ce membre parfaitement tendu qui continue à se dresser entre mes doigts. Pourquoi je suis excitée alors qu’il ne me fait rien, même m’embrasser il n’y arrive plus, il ne fait que murmurer, souffler et tout ce qui se rapporte à ça. Mais il est à ma merci. C’est ça qui me rend folle je pense. Si folle que quelque fois mes mouvements sont saccadés et je serre un peu trop mon jouet favori. Je pousse un oh de surprise et de fascination quand il jure et sa semence se répand un peu partout, dans ma main, sur mon legging et je ne sais où encore.


Ray: ouch ouch....pitié arrête..., il dit en poussant ses fesses en arrière comme pour me retirer le membre que je massais encore 


Elikem: c’est fini? Tu ne peux plus en sortir? 


Ray: lol....tu es définitivement vierge


Elikem: je.....je n’ai jamais dit ça, je dis sur un ton qui me trahit 



Héloïse Silivi 


2649 euros net par mois c’est le salaire que je vais toucher grâce à mon nouveau poste. Offre que j’ai découvert en lisant le contrat à tête reposée le lendemain. Offre que je me suis empressée de refuser en appelant Parker pour lui dire de reprendre son travail. Qui va se défaire de 2649 euros parce que quelqu’un d’autre est plus compétent que lui? Déjà que cette fameuse compétence dont il a parlé, c’était plus un avantage parce que le Togo est mon pays donc facile pour moi de savoir comment gérer un souci avec des gens qui partagent ma culture. Il m’a dit de ne pas s’inquiéter pour lui. Les 2649 euros n’allaient pas changer grandement sa vie donc je peux accepter sans aucune culpabilité. 


Je me suis donc posée deux questions suite à cette phrase. Combien ce type a comme fortune si 2649 euros ne changeront rien pour lui? Je précise au passage que cette somme dépasse largement tout ce que j’ai eu à toucher dans ma vie. Ou est-ce qu’il ce genre de personnes qui a tellement peu d’attentes dans la vie qu’une fois ses besoins quotidiens assurés, le reste passe pour du superflu?


Deux semaines que je boucle à Marseille et même si je n’ai pas osé demander combien il gagne parce que ça ne me regarde en rien, j’ai conclu toute seule grâce à mes observations que ma seconde hypothèse était plus probable. 


Primo le mec a une voiture qu’il conduit de temps en temps mais principalement il préfère faire de la moto pour se déplacer. Sa maison, moyenne, agréable, au style contemporain avec ses trois chambres m’a conquis. Pareil pour la pile de plantes vertes, cadeaux de sa mère dont il se plaint souvent. Malgré le froid auquel je ne suis toujours pas habituée, le mec a réussi à me convaincre de faire un tour à moto. Une passion qu’ils ont en famille il semble parce que Marley aussi en fait. Mais une plus petite et moins effrayante que celle de son aîné. Et heureusement pour la présence de Marley parce que je n’ai pas eu le courage de monter avec Parker. Pas quand il s’est ramené sexy en diable, avec son regard qui perce tout vêtement que je porte. Ida est montée avec lui. 


Un tour plus tard, j’avais pris froid donc on s’est arrêté Marley et moi. J’en ai profité pour le mettre dans mon plan. Depuis qu’il a mangé les petits biscuits d’amidon de manioc qu’il se plaît à surnommer mini galettes, je suis devenue sa personne favorite. J’ai demandé qu’il m’aide à venir chez eux pour préparer à Parker sa surprise. Après tout mon départ se rapproche donc autant la lui faire. 


Côté travail, j’ai commencé dès la signature du contrat. J’ai eu de la chance qu’une expédition arrive depuis Lomé quatre jours après ma venue donc j’ai pu voir comment le stock est acheminé jusqu’au laboratoire où les produits sont composés puis l’équipe de vente réceptionne et complète l’envoi aux clients. Les articles de laine ont été arrêté pour le moment parce que Madame Farida m’a dit qu’elle n’avait plus le temps ni la force d’en faire. À la place ils offrent des sacs sur lesquels Ida fait des peintures personnalisées et son talent m’a beaucoup étonné. J’en ai acheté trois différents pour les enfants de mon grand frère. Je n’ai pas encore trouvé ce que je vais lui offrir ni à sa femme mais j’ai encore du temps. 


Marley est venu me chercher finalement le jour où son frère avait repris le travail. Nous avons fait ensemble les courses et je me suis mis aux fourneaux. Madame Michelle ne voulait pas s’asseoir ni se reposer. Elle était derrière à vouloir tout comprendre et aussi participer. Sa présence m’a rendu le temps moins long mais j’ai eu pas mal de frayeurs toutes les fois où elle passait à côté des beignets dans l’huile de friture. Il ne faut pas qu’on dise que je suis venue brûler la mère des gens ici avec nos histoires de beignet. 


J’avais proposé aux Adamou aussi de se joindre à nous mais c’est juste Ida qui est venue au final. Sa maman avait du mal cette semaine avec les contractions, c’était sa réponse. Et sur ça nous nous sommes lancées encore dans une longue conversation sur les accouchements selon les époques. Maman Michelle m’a plié de rire avec ses anecdotes. Ida m’a par contre achevé avec ses remarques. Comment elle n’aurait jamais d’enfant si c’est comme ça que ça fait mal. Que sa mère va faire tous ses bébés pour elle une bonne fois alors et le reste elle adopte. Marley était aussi là intervenant de temps en temps pour casser les rêves d’Ida. Maintenant je suis plus à l’aise avec leur accent donc la compréhension m’est simple. J’ai sur le coup pensé à Aïdara et ses réflexions quand jadis elle me croyait enceinte. Je me rappelle que je dois prendre......


Soudain Marley se met à crier. Sa mère lui somme d’arrêter de faire le pitre. Mais il court dans tous les sens et dit qu’il a vu par la fenêtre Parker se garer. Sa mère se met aussi à crier et moi je transporte simplement ma passoire tout en cherchant un coin pour me cacher. C’est madame Michelle qui se rappelle de la bouillie et court en dernier transporter la marmite pour me rejoindre dans le garde manger. Dieu merci il a une porte leur garde manger. Depuis notre cachette on entend les bruits de porte, puis la voix de Parker 


Parker: Ida? Qu’est ce que tu fais là?


Ida: heu c’est Marley qui m’a dit de venir l’aider 


Parker: à faire quoi? J’espère que tu n’as pas passé la journée à glandouiller au lieu de faire tes bagages 


Marley: valise c’est exactement ça. Elle doit m’aider avec la valise 


Parker: ok et c’est quoi cette odeur? 


Ida: quelle odeur? Je ne sens absolument rien du tout moi. 


Parker: Marley pourquoi il y’a autant d’huile dans cette casserole? 


Marley: heu.......


Ida: des churros! 


Marley: ah mais oui hein c’est ça. On avait fait donc on a décidé de faire des churros pas vrai Ida


Je dois couvrir la bouche de Madame Michelle avec ma main pour bloquer son rire. 


Ida: c’est tout à fait ça.


Parker: Hum, il fait sur un ton suspicieux.


On ne sort que lorsque les enfants viennent nous ouvrir. Étrangement Parker ne descend pas pourtant ça m’a pris une bonne quarantaine de minutes pour finir. 


C’est Marley qui s’en va le chercher et lorsqu’on lui crie surprise il semble vraiment l’être. On est que cinq mais on croirait qu’une foule de dix fait la fête. Surtout Madame Michelle qui s’est pris deux apéros avant de commencer sa bouillie. Les enfants bavardent depuis la table de bar. Marley a réquisitionné la passoire. C’est lui qui a donné à son frère la quantité à laquelle il avait droit. Apparemment c’est son gain pour avoir garder le secret et aidé avec les courses. Pourtant il ne cessait d’envoyer ses mains dans mon panier durant la cuisson. J’ai beau lui répéter qu’il aura mal au ventre mais comme son frère il ne semble pas comprendre ça. 


Parker et moi sommes assis sur son divan et regardons au loin les trois s’amuser. 


Héloïse: maintenant qu’on est seuls tu peux avouer. Tu t’en doutais hein


Parker: Je te promets que non.


Héloïse: Hum mais tu as senti l’odeur. Tu as posé des questions bien suspectes et en plus tu n’es pas descendu après être monté 


Parker: Je faisais une sieste. J’ai eu du mal à dormir hier 


Héloïse: oh pourquoi? 


Parker: un rêve de toi m’a tenu éveillé 


Héloïse: anh? Je fais effarée 


Il me regarde avec ce mélange d’envie, de tendresse et un je ne sais quoi que je n’ai pas encore trouvé d’adjectif pour qualifier. Il lèche ses doigts un après l’autre et prend un autre gâteau dans lequel il mord avant de me regarder encore 


Parker: tu me plais, il me dit naturellement. Pas d’une voix grave ou encore comme une blague. Il le dit comme si c’est une évidence du genre voilà maintenant tu sais.


Héloïse: je....j’ai une vie compliquée Parker, je dis en croisant mes pieds en dessous de mes fesses pour m’asseoir dessus. Je me recule même pour le faire, comme si j’essayais de le fuir. Pourtant il ne s’est pas approché. 


Parker: partage avec moi. On verra si je trouve ça compliqué 


Héloïse: je.....je n’agis pas bien quand je suis en colère. (je lui raconte toute l’histoire avec Innocent jusqu’au moment où je me retrouve internée.) Depuis je n’ai pas franchi encore cette barrière de la colère. Je....je ne peux pas t’assurer que je suis saine d’esprit


Parker: le fait que tu aies été internée ne fait pas de toi une folle hélo. Tu y étais parce que tu avais besoin d’aide, un peu comme quand tu as une défaillance à un organe et tu te fais opérer pour le remplacer. 


Héloïse: mais je n’ai pas....je veux dire, je ne me le pardonnerai jamais si je venais à te faire du mal par colère. Je ne veux pas arriver à ça 


Parker: je comprends. Mais rien ne dit que je te mettrai autant en colère 


Héloïse: non je ne dis pas toi. C’est moi le problème. C’est moi qui ne sait pas me tenir. 


Parker: Ok, il dit en m’observant un long moment, ce qui me gêne un peu. Mais comme on est à ce niveau je me lance 


Héloïse: donc tu n’as personne dans ta vie? 


Parker: non pas actuellement 


Héloïse: et en 37 ans tu n’as jamais eu envie de....de famille? 


Parker: si mais après le bac je savais déjà que je voulais faire de la musique. J’avais un groupe depuis le lycée donc nous nous sommes lancés. Ayant eu un père dans l’armée, j’ai vécu pas mal de déploiements et des longs mois sans lui quand maman n’en pouvait plus de cette vie et m’a ramené avec elle à Marseille. Je ne voulais pas d’une vie comme ça pour ma famille donc je me suis consacré entièrement à ma carrière de musicien. Après dix ans, deux membres voulaient s’essayer à autre chose. Un voulait fonder une famille et pour ma part je trouvais que nous avions eu une carrière satisfaisante. Après tout on avait réussi à rester indépendants en dépit des années, pertes d’argent, gains, incompréhensions, panne d’inspiration et tout ce qui peut venir avec la gestion d’un groupe. Je suis revenu en France et avec ce que j’ai gagné en musique, je me suis inscrit à une école et cinq plus tard j’obtenais mon vrai poste important comme comptable. C’est en travaillant dans cette boîte que j’ai rencontré Tao. J’ai essayé quelques relations ici et là depuis mon retour mais rien qui a duré. 


Héloïse: je t’envie un peu. Tu as vécu la vie que tu voulais jusqu’au bout. 


Parker: j’ai simplement fait ce que je voulais. J’en ai eu des objections tu sais. Mon père ne m’a pas adressé la parole pendant quatre ans à cause de mon choix de ne pas aller à l’université à l’époque. Mais j’ai tenu parce que fondamentalement j’aime aller au bout de mes envies quelque soit le résultat. C’est ma façon de vivre. Je ne vais pas dire que je comprends ce que tu as vécu parce qu’après ce que tu m’as raconté j’ai juste envie de te prendre dans mes bras et te serrer jusqu’à te couper le souffle pour que tu saches que tu n’es pas seule et encore moins folle, juste que tu as souffert de trop et je connais peu qui auraient pu survivre autant d’années sans avoir à leurs côtés leurs bébés. Mais je veux te dire que toi aussi tu as le droit de vivre ta vie comme bon te semble, tant que tu ne nuis à personne. Je ne sais pas comment ça se passe à Lomé mais ici il n’y a que toi et moi. On a pas besoin de faire un plan exhaustif des cinq prochaines années. Si tout ce que tu veux c’est vivre sans te questionner je suis ta personne.


Un rire gêné s’échappe de moi.


Héloïse: je n’ai pas fait l’amour depuis je sais même plus quand. Je suis rou.....


Parker: tu veux faire l’amour? 


Héloïse: hein? Je demande d’une voix que je ne reconnais pas 


Parker: Tu veux que je te fasse l’amour? Ils ne sauront pas qu’on est monté et même s’ils savent ma mère n’est pas bavarde. Marley et Ida sont des gosses. Et ils sont trop occupés devant leur Xbox pour remarquer notre absence, il rajoute comme s’il avait vu le regard affolé que j’ai porté sur eux 


J’avale avec difficulté la salive. Seigneur je n’ai jamais été aussi en proie aux émotions. 


Héloïse: j’ai.....je ne serais pas fameuse et non en fait non. Je vais crier, les enfants entendront, en plus.....


Parker: ma chambre est insonorisée à cause de ma batterie. Des fois je joue encore pour me détendre. 


Une image de lui jouant torse nu se dessine dans mon esprit. Le fait qu’il soit en débardeur blanc actuellement n’aide pas à chasser la photo. J’imagine son torse en sueur, ses muscles saillants bouger au rythme des percussions.


Héloïse: Oui, je dis de façon inaudible


Dieu merci il ne demande pas que je répète. Il se nettoie la main avec du Sopalin, me présente encore une fois sa paume, geste auquel je suis totalement accro maintenant. J’ai le sentiment qu’il me donne le choix quand il fait ça. Et quand je dépose la mienne dans la sienne, je me sens en sécurité. Dieu seul sait ce qu’il va me faire là. Peut-être il va  m’enchaîner et me verser de la cire chaude sur le corps mais l’idée ne me donne pas envie de prendre mes jambes à mon cou. L’inconnu qui se dessine devant moi me laisse excitée, un chouya craintive et curieuse. 


La porte s’ouvre sur une chambre vaste, dans des tons blanc et gris, comme le salon. Je vois dans le coin gauche un set de batteries. 


Parker: je te laisse la douche si tu veux faire quelque chose, je vais me laver les mains dans une autre 


J’hoche la tête et dès qu’il sort je tourne sur moi ne sachant pas vraiment quoi faire. Après la cuisine j’avais déjà pris une douche et je me suis même changée en t shirt et culotte en jean. Je vais donc vers la batterie et prends une baguette que je frappe sur une cymbale. Je m’amuse avec tellement que j’oublie où je suis et sursaute quand la porte se referme. 


Héloïse: désolée, j’ai joué avec tes choses, je dis en replaçant rapidement la baguette  à sa place 


Parker: pas de soucis je vais jouer avec tes choses tout à l’heure, il répond en souriant 


Ouais.....bon....on répond à ça comment. Je croise les mains devant, puis derrière. Je dandine d’un pied à l’autre. Nerveuse et confuse comme tout parce qu’il est là devant moi et m’observe au lieu de je sais pas moi, me sauter dessus? 


Héloïse: je.....tu veux que je me déshabille? 


En deux mouvements il a réduit la distance entre nous. Il se penche vers moi et me souffle 


Parker: tes bras autour de mon cou. 


Je m’exécute et crie un peu quand je me sens portée avec ses immenses mains sous mes cuisses nues. Tout l’air que je sors dans le cri il le récupère dans un baiser qui me laisse pantoise, sans défenses, sans rien dans la tête pour réfléchir. Je suis à califourchon sur lui. Un de ses puissants bras m’entoure le milieu du dos et sa main joue avec mes côtes comme si j’étais une guitare. Je m’attendais à un baiser vorace, qui écrase les lèvres comme il est si grand mais il y’a une douceur désarçonnante dans ses gestes pourtant si fermes. Nos langues continuent à valser pendant que je sens mon haut être retroussé vers le haut. Je lève les bras pour qu’il s’en débarrasse. Mon soutien de sport suit. Ses deux mains tiennent mon torse, me soulèvent comme si je pesais une plume puis me jettent sur le lit. Il pose un genou sur le matelas, retire le débardeur et mon bas ventre se tord de douleur à de cause de l’envie. Mais est-ce qu’on a idée d’avoir des pectoraux aussi dessinés et légèrement bombés. 


Il vient vers moi et je ne me gêne pas pour y poser mes mains. 


Parker: touche moi autant que tu veux, ne sois pas gênée. Je ne suis pas un verre. Je ne vais pas me briser 


J’attrape donc et fais comme lui quand il dessine avec la paume de sa main gauche un cercle sur mon téton droit. Il me lèche les pointes, aspire mes seins, me fait gémir comme si on était déjà à  la fin pourtant il n’a pas encore ôté ma culotte. 


Et c’est ce qu’il entreprend de faire quand il descend sur mon ventre qu’il parsème de bisous. Est-ce que je pourrais supporter de regarder d’autres yeux que les siens dans cette position après ça? Pas de question aujourd’hui. Je veux juste ressentir, pas réfléchir. 


Il n’attend même pas que ma culotte en jean et mon slip soient loins avant de mettre ses mains sous mes cuisses et les remonter vers moi. 


Je pousse mes premiers cris rauques quand mon haricot est léché dans tous les sens. Mes jambes se mettent à frétiller à chaque coup. Je mets la main sur ma bouche pour bloquer la liste de conneries qui veut sortir. C’est tellement dingue comme sensation que je me sens voler dans les airs mais je suis sur un lit bien ferme. Je sens la mouille suinter de mai donc j’imagine comment ça doit glisser mais il ne cesse de sucer avidement mes lèvres avant de retourner cette fois juste agacer le bout de mon haricot. Un truc me pénètre. Après des années. Tourne et c’est la frénésie dans mon corps. Mes hanches bougent seules. Le truc est trop doux pour être un doigt. Je suppose que c’est sa langue mais comment il arrive à la faire tourner tout en en étant en moi je ne comprends pas.


Enfin il se redresse. Je fais pareil et plonge mes bras dans ses cheveux tout en l’embrassant avec passion. Je descends mes mains sur son torse aussi. Il encercle mon visage, détache doucement ses lèvres puis déboucle son pantalon. Sa bite est semi dressée. C’est bête. Je ne sais pas pourquoi je m’attendais à être effrayée parce qu’il ne serait pas circoncis mais tout ce que je veux actuellement c’est....


Parker: touche là


C’est ça oui. C’est ça que je veux. Je touche la chair ferme et légèrement chaude qui palpite dans mes mains au fur et à mesure que je parcoure sa longueur. Le liquide pré séminal aidant, je m’en sers pour rendre le massage plus sensuel pour lui. Je m’abaisse pour le prendre en bouche mais il bloque en prenant encore mon torse comme tantôt et me rejette sur le lit. 


Héloïse: je voulais te faire du bien aussi, je dis plaintive 


Parker: Mon bien actuel je vais le trouver en toi, il dit tout en se débarrassant du reste de son pantalon 


Je me mords les lèvres quand il me fait dos pour prendre un préservatif dans son tiroir. C’est abusé qu’il ait plus de fesses que moi. Je vais me venger sur ça tout à l’heure quand......je me réchauffe rien qu’en imaginant toute cette longueur me fouiller dans quelques secondes. 


Il me rejoint au lit, remonte encore mes cuisses, se met à genoux, membre dans la main et au lieu qu’il m’étire, il frotte son gland sur la chair sensible qui cache mon haricot. Je ne suis que cris, gémissements, plaintes et enfin je suis étirée. Mes yeux s’écarquillent d’abord, la sensation est étrange, familière et nouvelle à la fois. Il enlève ses mains de mes cuisses mais je les garde collées contre mon torse. 


Il met ses coudes de chaque côté de mon visage et à chaque mouvement je le sens qui entre davantage. Mes mains se perdent dans ses cheveux, et les remontent pour qu’il me regarde. Sa respiration devient de plus en plus saccadée. Et la prochaine poussée me fait perdre toute contenance.


Héloïse: ahhhhhoooouuuu, j’hurle quand mon corps est traversé de différentes charges 


Parker: Helo! Il tonne 


Héloïse: Ooohhouuuu!!! Je.....Parkeeeerrrr


Parker: Oui! Il tonne encore en me donnant des grands coups de reins. 


Mon corps se retrouve secoué. Je pensais ne pas avoir de graisse mais tout bouge sur moi à chacun de ses coups. Même mes seins en dépit de leur taille. Une masse bizarre s’intensifie dans mon bas ventre. Je l’avais senti quand il me léchait mais je pensais que c’était la peur. Là c’est juste la folie que je ressens. Mon corps est travaillé comme pas permis. 


Héloïse: Je seeennnssss!! 


Il se retire, se frotte sur ma chair, j’essaie de reculer sans succès parce qu’il bloque et je crie un grand n’importe quoi quand un truc sort et jaillit sur Parker. La confusion et une douce sensation de bien être d’être vidée se mélangent en moi. Je n’ai aucune seconde de répit qu’il m’embrasse avec intensité et je me sens à nouveau pénétrée. Je n’entends que tchomp, tchomp, tchomp, mes Wooouooohhh, ses grognements, et je m’agrippe dur à un pauvre oreiller quand je suis encore vidée d’un coup. Je tremble tellement que tout mon corps retombe comme une masse après s’être douloureusement tendu pendant que le liquide sortait de moi. Parker me pénètre encore. Ma voix est méconnaissable. Je ne connais plus le nord du sud. Je ne fais que tourner la tête dans tous les sens et pleurer de douce douleur. Il ramène mes cuisses de mon torse à ses hanches. 


Parker: courage helo, je suis proche, il me souffle avant de baisser sa tête vers un sein et le sucer tout en me ravageant l’entrejambe. Mes jambes sont du coton autour de ses hanches. Je n’arrive plus à participer. Mon esprit n’est que brume mais j’arrive quand même à le sentir quand il grossit, accélère, me mordille la joue et murmure un oh helo, d’une voix si douce et légère que j’ai l’impression de l’avoir rêvé. 


Je m’étire paresseusement, le sourire au lèvres, qui disparaît dès que les crampes commencent. Je tâtonne avec la main mais aucune présence à mes côtés. Je me réveille dans un trouble total. Ok je suis encore dans la chambre de Parker. Je n’ai donc pas rêvé. Je touche le drap. Il n’est plus mouillé. La veille il était de quelle couleur déjà? Le cerveau tordu que j’ai ne me renvoie que les infos suivantes: bite, seins, cris et gémissements. 


Je me redresse tout doucement et tombe sur un papier au lit. 


“Je suis allé déposer Maman et Marley à l’aéroport vers 4h du matin. Normalement je devrais être là à 8h.” 


Je cherche et trouve mon téléphone. Il est 7h. Je cours difficilement me doucher puis descend les marches pour faire la vaisselle. Sauf qu’elle est déjà faite. Il n’y a plus de gâteaux mais la bouillie oui donc je la sors pour nous deux puis des œufs pour faire une omelette. 


Il franchit le pas de la porte dans un jean gris dangereusement bas sur ses hanches et une chemise style militaire de la même couleur. Il a son habituelle veste en cuir sur le dos et dans ses bras un sac brun signe qu’il est allé faire des courses. Il dépose le sac. Je viens vers lui et continue avec ma résolution d’hier.


Héloïse: penches toi 


Il le fait et je l’embrasse sur la bouche. Il a le sourire le plus beau après celui d’Océane quand il se redresse. 


Parker: Bonjour, bien dormi? 


Héloïse: Oui, tu aurais dû me réveiller. Je voulais dire au revoir à maman et Marley 


Parker: je me suis dit que tu aurais besoin de repos après une....après hier 


Héloïse: je ne suis pas gênée. Tu peux le dire 


Parker: après que tu aies relâché ton jus autant de fois hier. On aurait cru une dinde marinée depuis une semaine. 


Héloïse: rhooo Tu es incorrigible, je dis honteuse maintenant et me couvre le visage, ce qui le fait rire 


Parker: tu m’as fait le plus beau des cadeaux hier hélo 


Héloïse: arrête c’est toi qui m’a fait un cadeau. Je.....j’ai perdu la tête non stop et tu ne t’arrêtais pas. En plus j’ai fait ma paresseuse en....


Parker: chut je t’ai dit que tu m’as fait le plus beau des cadeaux hier. Ça n’a pas commencé au lit mais par ton envie de me faire plaisir avec ta surprise. Et je t’avais dit que je te remercierai proprement au moment voulu. 


Héloïse: je....tu peux me porter? 


Il se baisse et je passe mes bras autour de son cou pour qu’il le fasse.


Parker: la prochaine fois quand tu le voudras, dis moi juste de te porter.


Héloïse: d’accord. J’ai fait le petit déjeuner 


Parker: j’ai ramené des baguettes aussi 


Héloïse: tu veux manger maintenant ou...monter? Tu as besoin de dormir non? Tu dois être fatigué 


Parker: j’aurais le droit de dormir? Il demande sur un ton moqueur 


Héloïse: mais oui qu’est ce que tu crois? Je ne suis pas accro.  


Parker: lol ok. C’est samedi de toute façon. Je n’ai rien prévu. Mais demain j’ai une soirée avec des amis. J’aimerais que tu m’accompagnes. Enfin si ce n’est pas trop....


Héloïse: je viendrais Parker. 


On s’embrasse pendant qu’il nous fait monter. Bien sûr on se cogne quelque fois mais rien de méchant. Nous tombons sur le lit et cette fois c’est moi qui le dévêtit. Si on m’avait dit que je ferais ça dans ma vie moi lol. Je suis même au dessus de lui. 


Parker: juste une clarification, je suis attentif au lit mais le phénomène d’hier je ne peux pas te garantir que ce n’est que moi qui l’ait créé. La longue abstinence y est probablement pour beaucoup donc je ne garanties pas que j’y arriverai encore...


Héloïse: je veux juste te remercier aussi Parker. Hier tu as été super. Je m’en fous de moi. Même si ça n’arrive plus jamais, au moins je l’ai vécu une fois et c’est toi qui m’a mis assez en confiance pour que j’arrive à me laisser aller. 


Sur ça je mordille légèrement ses pointes ce qui le fait murmurer. Je descends sur son ventre que je lèche puis son entrejambe que je branle, soulève et suce un par un ses bijoux de famille. Si je me fies à l’insistance de sa main sur mon crâne je pense que je vais faire du bon travail. Me voilà même fière de moi. C’est fou. Après 43 ans de vie, j’ai l’impression que c’est maintenant que je vis. Du sexe passionné c’est dingue comment ça chamboule et te donne des ailes. 


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