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Write by kony ariane
CHAP.
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C’est officiel, tout le Bénin sait que je suis la maîtresse
du président et que la première dame a tentée de nous éliminer, mes enfants et
moi. D’autres disent que nous nous
sommes mariés mais que pour cacher ça, le président a payé un homme pour faire
croire que c’est mon mari. Les rumeurs vraies ou fausses elles peuvent empoisonner une vie. Pour ma part, je
n’ai jamais été aussi zen.
Nous
sommes à Abidjan depuis un mois maintenant. Claudia et sa fille Kim nous
rejoignent pour deux semaines. Je me suis rendu à l’aéroport avec le chauffeur.
Jean
Luc est vraiment quelqu’un de bien. Il
est fidèle en amitié et à du cœur.
Chris
avait raison quand il disait qu’ils avaient été créée l’un pour l’autre . Il
s’occupe de nous comme si les enfants
étaient ceux de Chris. Son ami les avaient accepté, lui aussi l’a fait.
Claudia
est dans tous ses états…
-tu
peux te calmer un peu ? Je vais bien et les enfants aussi.
Sa
maman TV 5 INTERNATIONAL, lui avait donné des détails que moi-même la concernée j’ignorais. Pour te dire combien
une rumeur peut être forte.
-Donc
les enfants sont de tonton ? Enfin je veux dire Georges ?
Elle
avait dit Georges toute excitée.
-oui
ils sont de lui, mais leur papa restera Chris. Il ne serait pas mort que même
Georges n’en aurait rien su.
-et
que vas-tu faire maintenant ?
-continuer
à vivre et être heureuse, pour moi d’abord , pour Chris et pour mes amours
-en
parlant d’amours y compris Georges ?
-,oui
y compris lui qu’il soit avec moi ou pas car c’est l’homme de ma vie. Mon cœur ne cessera jamais de
battre pour lui.
Nous
avons fait le tour de toutes les préoccupations de Claudia.
-maintenant
sortons de cette chambre et allons nous occuper des enfants
-moi
non, je suis ici pour me détendre
-Et
Kim ?
--et
Kim comment ? Tu es là, en plus il y a deux nounous. Reste là et parle-moi.
Ils ne pleurent pas c’est que tout va bien et ton père est avec eux.
J’ai
éclaté de rire tellement j’étais
dépassée par ce qu’elle venait de
dire.
Mon
téléphone s’est mis à sonner. C’est un numéro ivoirien.
-allô
Madame YUKI à l’appareil
-arrête
moi ça, madame YUKI et puis quoi encore
-Georges ?
Tu es ici ?
--tu
t’attendais à qui ? Tu m’as
suffisamment rendu jaloux pour cette vie. Ne me dis pas que les prétendants se
bousculent ici aussi
-mais
non, je suis toujours accompagnée de deux enfants comment sauront ilsque je
suis sur le marché ?
-tu
es folle toi. Tu veux créer un incident diplomatique. Celui qui osera poser ne
serait ce qu’un demi œil sur ma femme le
regrettera. Plus sérieusement comment vas-tu ? Et les enfants ?
-ça
va nous allons bien et toi ?
-ça
va maintenant que je t’entends. Ton ami,
enfin il a dit être ton beau , Jean Luc.
Il est pire que ton père. Il a osé m’infliger un interrogatoire à moi…
-Il
veille sur moi
-ça
c’est mon rôle. Je t’aime tellement, je
m’y suis mal pris plusieurs fois et je te demande pardon. Je suis en bas chez
toi. Je ne veux pas manquer de respect à la mémoire de Christophe. Pourrais-tu
descendre ?
-tu
es là, là ?
-oui
c’est la maison Blanche avec les deux portails en fer forgé massif non ?
Il y a une voiture… bon descend. Je viens de l’aéroport et je veux t’embrasser avant toute chose.
Je
suis sortie en trombe de la chambre et j’ai couru comme l’auraient fait les
enfants. Il était là, plus beau que jamais. Sa barbe est légèrement grisonnante.
Mon amour du haut de ces cinquante ans est très beau. Je me suis jetée dans ses bras.
J’ai
ressenti notre baiser comme le tout premier que nous avons échangé.
-je
t’envoie une voiture d’ici une heure.
Viens avec les enfants, nous passerons l’après
midi en famille. Mais ce soir c’est en amoureux que nous serons. Il m’a
encore embrassé et est monté dans la voiture.
Effectivement,
il nous a envoyé une voiture et nous l’avons rejoins. Les enfants et moi avons
passé unmagnifique après midi.
Georges
et moi avons convenu que je confie les enfants à papa et Claudia afin de
revenir le voir. Avant notre moment en amoureux, nous devins parler.
Lorsque
je suis retournée le voir, il était très calme.
-tu
me dois des explications m’a-t-il dit.
En
effet, mais par où commencer ?
-Quand
j’ai su pour ma grossesse, nous n’étions
plus ensemble…je m’étais engagée
avec Chris. J’étais au pied du mur. Tu me permettais des choses que tu n'étais
pas en mesure ni décidé à m’offrir. J’ai avec l’aide de Jacob eu du médecin
qu’il modifie la durée de la grossesse.
Dieu faisant les choses, Chris a accepté de m’épouser bien qu’il
ne soit pas l’auteur. Il m’a épousé par amour et moi je l’ai fait car
j’avais une chance d’avoir ma famille.
Mon père m’ayant révélé l’identité de ma génitrice, j’ai alors contacté Jacob…
-encore
lui…
-
laisse-moi finir s’il te plaît. Je lui ai demandé d’enquêter sur elle. Je
voulais savoir ce qu’elle devenait et où
elle en était dans sa vie. Ce qu’il a
découvert m’a glacé le sang. J’étais
loin de m’imaginer quel monstre
elle était. Je n’avais aucune envie de
dévoiler son secret, pas du moins de cette façon. Lorsqu’elle est venu à mon bureau le menacer moi et mes
enfants, je n’ai eu d’autres choix sue
de me défendre. Je devais tout faire pour mes enfants, au prix de la vie s’il
le fallait et même si je devais te perdre pour toujours. Voilà tu sais tout. Je
suis désolée pour le chamboulement de ta vie.
-je
ne sais que dire…tu m’as mis à l’écart de tout. Je le mérite c’est vrai. Tu
aurais pu me dire ce que tu avais trouvé sur mon épouse…je crois que au fil des
années, je m’étais rendu compte que ce n’était pas la personne avec laquelle
j’ai échangé tout ce temps, mais rien ne m’a poussé à me poser davantage de
questions. J’étais avec un imposteur…elle m’a sans doute jamais aimé. Elle
disait être stérile…
-je
suis désolée pour toi
-c’est
ta mère, tu n’as aucun regret ?
-c’est
ma génitrice, elle m’a abandonné et m’a effacé de sa vie. Je n’ai aucun regret.
Je me suis défendu face à un monstre
-qu’est
ce qu’on devient nous ?
-à
toi de me le dire, tu n’étais pas prêt, du moins tu ne voulais rien d’officiel
avec moi. Aujourd’hui ma vie ce sont mes enfants, ma principale priorité.
-et
moi dans tout ça ? Il n’y a pas de place pour moi ?
-je
dois voir avec les enfants. Nous étudierons la question et te reviendrons. Je
peux te dire une chose pour ce qui est de moi.
-
dis-moi…
-tu
dois me reconquérir. Je veux la totale.
-mon
amour, il y a bien longtemps que je ne l’aimais plus. Mais elle avait trop souffert,
je ne voulais pas lui faire de mal. Mon cœur est à toi depuis le premier jour
où j’avais posé mes yeux sur toi. Je t’aime de tout mon cœur.
Si
je suis heureuse ? Oui je le suis. Je vais vivre enfin pleinement mon
amour au grand jour avec l’homme que j’aime