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Write by Benedictaaurellia
Edmund.
En
rentrant, nous avons profité faire des courses pour mes placards et mes frigos
qui sont vides. Du coup, ce sont les bras bien chargés que nous sommes rentrés.
Quand
nous arrivons à l’entrée de ma maison, je remarque que quelqu’un semble nous y
attendre. Je fronce les sourcils car je reconnais la personne et ça ne me dit
rien qui vaille. Pendant que je fais entrer la voiture dans le garage, Ainara
va à la rencontre de la femme.
Je
fais ma manœuvre et entre le véhicule. Je fais ensuite sortir les courses de la
voiture et les dépose dans la cuisine en deux voyages. Je me demande ou est
Ainara quand je fini par l’apercevoir sur la terrasse. Je m’y rends et vois
qu’elle est avec la dame de tout à l’heure. Vu de près, elle est quasi
méconnaissable. Elle a pris un sacré coup de vieux et a l’air vraiment
fatiguée.
Quand
Ainara me voit, elle dit.
Elle :
La dame aimerait te parler.
Moi :
Oui Madame, que puis-je pour vous ?
Elle :
Attend, je lui sers quand même à boire. Elle doit en avoir besoin.
Elle
revient quelques minutes plus tard avec des rafraichissements pour tout le
monde.
Une
fois tout le monde servi.
Elle :
Madame, nous vous écoutons.
La
dame : Je m’appelle Mireille SOSSOU. Je ne sais pas si vous m’avez
reconnue.
Moi :
Bien sûr qu’on vous a reconnu. Allez droit au fait s’il vous plait.
Ainara :
(à moi) Vas-y doucement avec elle s’il te plait. (à la dame) Moi par contre, je
ne vous ai pas reconnue.
Mireille : J’étais avec Sabine le soir ou
nous vous avons attaqués. Je faisais partie de celles que vous avez laissé
partir quand à notre réveil Sabine avait perdu la tête.
Ainara :
ah ! D’accord. Je vois. Que pouvons-nous pour vous ?
Contre
toute attente, elle se mets à genoux et fond en larmes.
Mireille :
Je vous en prie, pardonnez-moi. Je vous demande sincèrement pardon pour tout ce
que Sabine, notre secte et moi avons fait comme mal. Je n’ai plus de répit, je
n’ai plus la paix. Tout ce que je désire, c’est obtenir votre pardon. Ça fait
plusieurs semaines que je viens ici dans l’espoir de vous voir et vous demander
pardon. Et voilà qu’aujourd’hui, vous êtes là. Je vous en prie pardonnez-moi.
Je
la relève.
Moi :
Madame, je vous en prie, calmez-vous.
Ainara
tente tant bien que mal de la rassurer mais, c’est peine perdue. Ses pleurs ne
tarissent pas. Entre deux sanglots, elle continue à demander pardon.
Je
ne comprends rien. Je suis vraiment largué.
Qui
pour m’expliquer ce qui se passe ?
Nous
finissons par l’installer dans une chambre quand elle se calme, afin qu’elle
puisse se reposer. C’est clair que dans l’état ou elle se trouve, on ne pourra
rien tirer de bon d’elle.
On
dirait qu’une situation de crise se prépare.
Ainara.
Maintenant
que tout semble aller le mieux, voilà cette dame Mireille qui apparait. Je me
demande bien quel est le problème cette fois-ci. Qui me dit qu’il y a forcément
un problème ?
Mon
instinct et ses paroles. Elle était vraiment sincère quand elle parlait. Pas de
fausses notes, rein. Je sentais plutôt sa détresse. J’étais en plein dans mes
réflexions quand j’entends mon téléphone sonner au loin.
Après
l’avoir récupéré, je vérifie le nom de l’appelant avant de décrocher.
Moi :
Chipie !
Orlane :
Eh ! Ce n’est pas ce que mes parents ont fait inscrire sur mon acte de
naissance hein !
Moi :
Que me vaut l’honneur ?
Orlane :
c’est Jessica qui veut te parler. Attends, je te la passe.
Moi :
Jess ? Ça va ? Il y a un souci ?
Jessica :
hm tu ne demandes même plus d’après moi. C’est Orlane seulement tu connais dans
cette famille. Moi, je suis fâchée.
Moi :
AWO ! Ma chérie ! Ne te fâche pas. Ce n’est pas intentionnel. Quoi de
neuf ?
Jess :
Comme tu me zappes, moi aussi je te zappe. J’avais une nouvelle pour toi mais
je garde pour moi.
Moi :
Jess pardon accouche. Je te promets de te faire livrer la dernière gamme de
maquillage d’IMAN. C’est bientôt les fêtes. Ça te va comme cadeau ?
Pour
info, soulignons qu’IMAN fait partie des meilleures gammes de produits de
beauté pour peau noire et métissée. Dans le top 5 de ces produits, on retrouve
aussi black up, black opal, et sleek make up.
Jess
est dingue des produits de maquillage. Va savoir même ce qu’elle en fait
puisqu’elle ne se maquille jamais.
Jess :
Sérieux ?
Moi :
Oui. Dès que je raccroche avec toi, je passe la commande.
Jess :
d’accord. Sinon il n’y a rien ooh. Je te chahutais juste.
Moi :
Tu m’as fait peur. Mais t’inquiète je te commande ta gamme.
Jess :
Merci.
Moi :
Je te laisse. On s’appelle bientôt.
Click.
Je raccroche.
Ouf !
Je suis soulagée. Je pensais qu’elle allait encore m’annoncer quelque chose de
grave. Avec la dame ci qui vient de nous tomber dessus.
Parlant
d’elle, il faut que j’appelle maman. Je dois la tenir au courant de cela.
Aussitôt
dit, aussitôt fait. Je l’appelle et elle décroche après quelques sonneries.
Moi :
Bonjour maman. Comment vas-tu ?
Stella :
Ca va ma chérie et toi ? Et Edmund ?
Moi :
Nous allons bien. Mais on a un petit souci.
Stella :
Qu’est-ce qu’il y a ? Que se passe-t-il ?
Moi :
Nous étions à Zébé ce matin pour voir Sabine mais…
Stella :
Comment ça vous étiez à Zébé ? Que s’est-il passé avec Sabine ?
Moi :
Ne t’inquiète pas maman. Il ne s’est rien passé avec elle. On n’a même pas pu
la voir.
Stella :
c’est quoi le souci alors ?
Moi :
Au retour, nous avons retrouvé une des acolytes de Sabine devant la maison.
Stella :
C’est encore une de tes plaisanteries à deux balles ?
Moi :
Non, je suis sérieuse.
Stella :
Elle voulait quoi ?
Moi :
Justement c’est là que ça devient intriguant. Elle voulait nous demander
pardon. Bon plutôt demander pardon à Edmund. Elle était carrément en larmes et
tout.
Stella :
Ah ça !
Moi :
nous étions sous le choc Edmund et moi. Quand elle s’est calmée, on l’a
installé dans une des chambres. Elle se repose actuellement. Mais je ne sais
pas quoi penser de tout ça.
Stella :
Je suppose que tu veux que je vienne discuter avec elle ?
Moi :
Oui maman.
Stella :
Je ne pourrai pas venir ce soir. Je suis de garde à la clinique. Je verrai si
je peux faire un tour dans la journée, demain.
Moi :
Merci maman.
Stella :
Tiens bon ma chérie. Ça va aller par la grâce de Dieu.
Moi : Merci maman. A bientôt.