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Write by Nobody
- Pourquoi m'enfermez-vous? hurla Sarah
- Tout doux mademoiselle,ici c'est pas chez vous. Vous allez resté dans votre cellule jusqu'à ce qu'on programme votre procès
Procès ? Cellule ? A quel moment les choses avaient-ils dégénérés de la sorte ?
- Mais vous ne pouvez pas m'arrêter je suis innocente. Vous n'avez aucune preuve contre moi. Et puis il fout quoi ce putain d'avocat merde.
- Nous avons un témoignage d'une personne ayant assuré vous avoir vu vous et votre compagnon pénétrer chez la victime,puis peu de temps après une violente bagarre a éclaté vous opposant vous et la victime. Et vous n'avez pas réussi a nous prouver que vous n'étiez pas sur les lieux du crime lors du meurtre.
- Mes ces preuves ne sont pas suffisantes pour m'incarcérer. Je suis innocente, je n'ai pas tué cet homme.
- Eh bien vous le diriez au juge lors de votre procès.
- Je vous demande de libérer immédiatement ma cliente intervient Zacharias en avançant vers sa cellule
- Et voilà l'autre qui se rajoute dit l'officier tout bas mais pas suffisamment bas pour qu'elle ne l'entende pas
Le pire c'est qu'elle était exactement de son avis. Jusque là Zacharias n'avait encore rien entrepris pour les libérer
- Voyez-vous donc. Et pourquoi je ferai ça ?
- Parce qu'il n'y a aucune preuve contre ma cliente. Avez-vous relevé les empreintes sur larme du crime ?
- Je vous prierai de ne pas nous apprendre notre boulot. Nous savons ce que nous avons a faire
- Je ne vous apprends pas comment faire votre travail monsieur, je vous demande juste si les résultats sont prêts.
- Eh bien non ils ne le sont pas encore. Dès que nous aurons les résultats du laboratoire nous serons effectivement fixé et vous vous allez payé pour votre crime.
Sur ces mots,il se retira la laissant face a son supposé avocat.
- Alors comme ça Sarah en plus d'être une voleuse vous êtes aussi une meurtrière ?
Est-ce que elle elle avait le temps de faire attention a ce que cet enfant du diable disait même ? Elle était beaucoup trop préoccupée par sa situation actuelle.
La sangsue été passée chez le bijoutier. Elle était sûre et certaine. Auquel cas pourquoi aurait-il menti ? Dans quel but aurait-il effacé les enregistrements prouvant leur passage ? À coup sur la sangsue l'avait menacé. Elle revoyait encore le bijoutier suant de nervosité.
- Vous n'êtes pas prête de sortir d'ici vous et mon idiot de petit frère. Vous allez récolté une longue peine. Même si j'apprécie beaucoup votre geste de ce matin. Je veux dire, allez vous même cherché nos alliances avec mon frère afin de m'éviter cette tâche, m'a beaucoup plu. Mais vous auriez dû m'attendre, c'était ensemble que nous aurions dû faire ça. Mon frère et moi n'avions pas le même goût. Quoique si,en matière de femelle, nous pensons exactement pareil. Cela dit vous auriez quand même dû y aller avec moi. Après tout c'est notre mariage et non le sien. Mais je vous pardonne.
Ce type l'agaçait vraiment. Était-il stupide ou faisait-il semblant ? Croyait-il vraiment qu'ils avaient choisi les alliances pour eux ? Comment pouvait-il penser ça ?
- Oh j'ai failli oublier, père me demande de vous passer ses plus sincères salutations. Il espère vivement que vous tiendrez le coup. Moi de mon côté je vais voir ce que je peux faire pour alléger votre peine mais je ne vous promets rien
Pouvait-il seulement foutre le camp ? Ne voyait-il pas qu'elle n'était pas disposée à l'écouter ?
Du côté d'Alaric tout était beaucoup plus calme. Sa montre au poignet lui indiquait qu'il était assis dans cette cellule depuis plus de quatre heures déjà. Il s'était promis de ne pas passer la nuit dans une cellule et pourtant c'était exactement ce qui allait se passer. Il avait même entendu parler de procès.
Il savait qu'en dépit de toutes les choses que faisaient son père, il n'allait jamais laissé un de ses enfants faire de la prison. Il allait trouvé un moyen de le faire sortir le plus tôt possible. Par contre, pour Sarah, il n'en était pas si sûr.
C'est vrai son père ne s'était pas donné tout ce mal pour la faire arrêter pour qu'au final il la fasse sortir juste comme ça. À moins qu'il ne la libère afin qu'elle se sente éternellement redevable envers lui.
Lorsqu'ils avaient quitté la bijouterie, Sarah les avait imploré de retourner chez le défunt afin de récupérer la facture dans ma voiture mais les policiers avaient été intraitables. Ils avaient catégoriquement refusé de faire le détour, avançant qu'ils ne faisaient que leur perdre du temps.
De toutes les façons, Alaric savait qu'ils n'auraient pas retrouvé la facture dans sa voiture. C'était pour cette raison qu'il avait demandé à Sarah de ne pas insister.
Lorsqu'ils avaient été séparés afin d'être mis dans différentes cellules, il avait eu un petit pincement au coeur de voir Sarah aussi désespérée. Il n'avait vu cette lueur de faiblesse dans ses prunelles. C'était la première fois qu'il la voyait aussi abattue.
Comment s'était-elle retrouvé dans les pattes de son père elle aussi la ? Sur tous les potentiels ennemis a avoir, il a fallut qu'elle l'ai lui comme ennemi.
Lui qui se faisait appelé La sangsue. Elle avait trop la salle manière de s'attirer des ennuis.
Cependant il l'appréciait bien. Il reconnaissait en elle une rage de lutter qui l'impressionnait vraiment. Le jour où il l'avait vu s'entrainer dans la salle de sport de la maison à son père, il avait été ébloui. Il était rare de voir une personne tapé avec autant de précision et à la fois autant de rage comme Sarah le faisait. Elle était une fille de surcroit !
Elle avait un corps parfait. Pour quelqu'un qui passait beaucoup de temps à faire du sport,elle n'était pas tout en muscle et heureusement d'ailleurs. Il avait horreur des filles qui se musclaient et qui présentaient finalement un corps d'homme. Il aimait les femmes avec des formes, beaucoup de formes, exactement comme Sarah.
Elle avait une poitrine pleine, oui il y avait beaucoup de potentiel de ce niveau. Elle avait également un fessier bien rond qui attirait le regard.
La porte de la cellule qui s'ouvrait dans un bruit assourdissant le coupa dans ses fantasmes.
- Vous êtes libres,vous pouvez sortir..