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Write by Nobody

- Vous..vous avez dit quoi a l'instant ? demanda Sarah d'un air incrédule

- C'est la première fois que je vous voir dans ma boutique mademoiselle. Vous voulez quelque chose?

- Mais comment ça si nous voulons quelque chose ? Tout ce que nous voulons c'est que vous disiez la vérité

- C'est la vérité. Je ne vois pas pourquoi je mentirai

- Mais...

- Ça suffit mademoiselle

Sarah s'interrompa pour regarder l'officier. Qui parle même ? N'importe quoi.

Elle analysa convenablement le bijoutier. Son langage corporel trahissait une nervosité grandissante. Elle ne savait pas pourquoi il avait menti. Ce n'est pas parce qu'ils étaient accompagnés de la police qu'il pouvait se permettre de nier.

Sarah considéra que son attitude était totalement stupide. Parce qu'ils avaient la bague et de surcroît,la facture.

A moins qu'il n'ait été menacé par la sangsue. Cela pourrait expliquer son attitude complètement folle.

Sarah tira discrètement Alaric qui etait nonchalament accoudé au plan de travail, derrière avec elle.

- T'as vu ce qu'il est en train de faire ? lui demanda-t-elle

- Oui Sarah j'ai vu j'ai vu.

- Ça n'a pas l'air de t'inquieter plus que ça dis moi

- Pourquoi devrais-je m'en faire puisque j'ai toujours la facture et les bagues que nous avons prises ici. Et regarde la

Il lui montra quelques coins et elle repéra des caméras de surveillance.

- Des caméras de surveillance !

- Et oui ma chère Sarah des caméras de surveillance. Pouvons-nous y retourner pour mettre fin à tout ça ? dit-il avec un geste de la main

- Attends une minute. Si nous prouvons que nous étions bien là, le bijoutier n'aura-il pas des ennuis ?

- Je n'en sais rien Sarah mais tu préfères quoi ? Nous ou bien lui ? Choisis choisis

- Nous bien sûr. Mais je veux pas qu'il ai des problèmes par notre faute. Il a sûrement une raison pour avoir menti

- Sarah tu m'as l'air peu informé sur la vie. Ta liberté est en jeu et pourtant tu penses a quelqu'un qui menace justement cette liberté. C'est complètement insensé.

Il avait raison. Ça n'avait aucun sens ce qu'elle disait. S'il soutenait qu'ils ne les avaient jamais vu dans sa boutique et que de leur côté, ils se laissaient faire ils perdraient alors leur alibi. Ce qui était totalement hors de question'. Il devra expliquer pourquoi il avait menti.

- Allons leur montrer cette facture alors

- Voilà qui est mieux Sarah

Ensemble ils retournaient vers le comptoir. A présent le boutiquier s'épongeait discrètement le visage.

- Excusez-nous du dérangement Monsieur.

- Hop hop une minute. Nous n'avons pas encore fini fit remarquer Alaric

- Écoutez Monsieur tâchez de nous suivre sans opposer de résistance sinon je me verrai dans l'obligation d'utiliser la manière forte dit l'officier

Sans daigner lui répondre Alaric plongea sa main dans sa poche arrière. Quelques instants plus tard, ses sourcils se fonçaient. Il ressortit sa main vide de tout papier. Sarah ne comprenait plus rien. Elle le regardait fouiller toutes ses proches et même celle de sa chemise.

- Qu'est-ce qui se passe Alaric ? demanda Sarah

- Je ne retrouve plus la facture murmura Alaric prêt d'elle

Comment était-ce possible ?

- Comment ça ?

- Je l'ai laissé dans ma voiture dit brusquement Alaric en prenant sa tête dans les mains

- Ce n'est pas un problème ça, va la récupérer

- Tu es réellement bête ou tu fais exprès ? La voiture est chez ton ami mort la putain

- Ne me parle pas comme ça je te prie. Montre les bagues dit-elle d'un ton très sec

Il fit sortir les différentes bagues. Heureusement qu'il les avait gardé sur lui

- Vous reconnaissez ça? demanda l'officier en s'emparant des bagues et en le mettant devant le bijoutier

Après un bref coup sur les bagues qu'il avait lui même conseillé et emballé, il prit la parole

- Non non Monsieur,cela ne provient pas de chez nous.

- Quoi ? s'écria Sarah

- Nous n'avions jamais eu ces alliances la dans notre boutique. Vous devez sûrement vous tromper de lieu. Si vous n'avez plus d'autres questions de vous retirer. C'est ce que je suis sur mon lieu de travail et la présence des officiers de police ne me fait pas une très bonne publicité. Les clients auront peur de franchir le seuil de ma boutique.

- Oui bien sûr excusez-nous. Nous sommes justement sur le point de nous en aller. Mademoiselle, Messieurs allons-y dit l'officier

- Permettez-moi d'ajouter une dernière chose intervient Sarah

- Mademoiselle vous abusez la

Lui il allait bientôt mourir et tout ce qui l'importait c'était de leur mettre des bâtons dans les roues.

- Je n'abuse pas du tout. C'est ma liberté qui est en jeu la je vous rappelle. Avez-vous des caméras de surveillance ?

- Oui répondit le patron

- Est-il possible de nous laisser y jeter un coup d'oeil? Ça ne sera pas long

Son supposé avocat prenait enfin la parole!

- Bien sûr. Par ici

Il les précéda dans un long couloir. Au bout d'un moment, ils arrivaient devant une salle que le patron ouvrit délicatement.

- C'est que moi Sergio. Peux-tu nous montrer les enregistrement de ce matin s'il te plait ?

- Oui tout de suite Monsieur

Les deux officiers suivis de Zac se penchaient sur l'ordinateur. Pendant ce temps Sarah regardait les alentours. Elle commençait vraiment à s'inquiéter.

Lorsqu'elle avait demandé qu'on leur montre l'enregistrement des caméras de surveillance, le patron n'a pas semblé s'inquiéter. Il était plutôt serein.

Elle devina Alaric aussi troublé tout comme elle,sinon plus qu'elle même. Le pauvre ! Le voilà mêler à ses problèmes alors qu'il cherchait simplement à l'aider.

Des minutes qui parurent durer des heures plus tard, ils se redressaient tous.

D'un air grave le même officier prit la parole.

- Mademoiselle vous êtes accusés de meurtre et vous monsieur vous êtes accusés de complice de meurtre. Nous retournons au poste

- Co..comment ?

- Il n'y a sur les enregistrements qui prouvent votre passage ici. Vous n'êtes jamais venus ici et les enregistrements le prouvent.

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