4. Changement de vie

Write by Brenne-junella


Le docteur : quelques minutes après que tu sois parti ta grand-mère a fait une autre crise et on a pas pu...



Je n'écoute plus le reste de sa phrase comment ça grand-mère est morte ?


Moi ( en pleurs ) : quoi elle est ... morte ?

Le docteur ( désolée ) : oui

Moi : non, non elle peut pas mourir.je n'ai plus qu'elle.

Le docteur ( en se levant ) : calmes toi mwinda.


Je me lève et sors. Je vais dans la chambre de grand-mère, elle est recouverte d'un drap blanc je retire ce drap et la je glisse au sol et me mets à pleurer



Moi ( en la secouant ) : grand-mère,lève toi on va rentrer


Je la secoue pour qu'elle se réveille, mais rien l'infirmière vient me calmer mais rien n'a faire je veux que ma grand-mère se lève pour qu'on rentre. Je ne sais pas combien de temps j'ai fait assise au sol,j'ai la tête posée sur le lit, je pleure en silence c'est dans cette position que le docteur vient me trouver



Elle : mwinda...mwinda tu m'entends ?

J'hoche la tête pour dire oui,je n'ai plus la force de parler d'ailleurs je veux juste mourir moi aussi



Elle : il faut que tu rentres,tu ne peux pas rester

Moi : je n'ai pas envie de rentrer je veux rester avec elle

Elle : on va l'emmener à la morgue ma puce.tu dois prévenir ta famille

Moi : je ne connais personne d'autre

Elle ( en me tendant le téléphone de grand-mère ) : c'était sur elle,tu trouveras peut-être des numéros à appeler



Je prends le téléphone,je fouille le répertoire quand je vois le nom du petit frère de grand-mère elle me parlait souvent de lui. Je lançai l'appel,il décrocha à la 4e sonnerie



Lui : allô ?

Moi ( en lingala ) : c'est la petite fille de ma Geneviève

Lui ( en lingala ) : oui comment ça va ?

Moi ( entre deux sanglots ) : grand-mère est morte,elle a fait une crise cardiaque.

Lui : quand ?

Moi : aujourd'hui,nous sommes au dispensaire de Moanda

Lui : d'accord je préviens tout le monde.



Après avoir raccroché j'appelle Godé, je tente plusieurs fois mais ça ne passe pas. Alors je n'insiste plus c'est quand je raccroche que je remarque la présence du docteur,je la pensais parti



Elle : ça y est ?

Moi : oui,j'ai prévenu mon oncle.

Elle : mwinda,viens je vais te déposer

Moi : non merci madame j'irai à pieds

Elle : surtout pas il fait déjà nuit et j'ai une voiture je vais te déposer.


J'ai voulu refuser mais je n'ai pas la force d'insister, Alors j'accepte.Elle va d'abord dans son bureau puis elle ressort quelques minutes après.Je lui donne des indications au fur et à mesure.

Sur le trajet elle essaye de me faire parler en me posant plusieurs questions auxquelles je réponds malgré moi.On arrive finalement à la maison,je la remercie gentiment et m'apprête à descendre



Elle : mwinda,si tu as besoin de quelque chose peu importe, appelle moi.


Elle me tend sa carte que je prend avant de descendre. En entrant dans la maison je sens un grand vide,grand-mère n'est plus là. Je vais dormir je suis trop fatiguée j'ai eu une longue journée.

Le lendemain,la famille de grand-mère vient comme prévu. Il y'a du monde et même ceux dont je n'ai jamais entendu parler.

Ils sont entrain de parler à la cour et moi je suis assise au salon ils ont refusé que je sois présente sous prétexte que j'étais trop petite. Mais d'où je suis assise j'entends toute leur conversation.



- On devrait vendre la plantation et avec l'argent on pourra s'occuper de l'enterrement

- Ce n'est qu'une petite parcelle de terre, elle ne vaut pas grand chose on aura pas assez

- Alors on vend aussi la maison,s'il y'a un reste on se le partage.



Comment veulent ils vendre la maison et la plantation c'est pour grand-mère ils n'ont pas le droit de faire ça.


-  Et pour la fille d'Inès ?

- c'est bien que tu en parle. La petite pourrait vivre avec toi

- Pourquoi avec moi ?

- Tu es une femme en plus tu as des enfants d'environ son âge et c'est la fille de ta défunte soeur

- Mais...

- Non elle sera mieux avec toi.

Ça doit être la soeur de maman. Ils décident sans demander l'avis des concernés.


( Sylvie )



Pourquoi devrais-je m'occuper de la fille d' Inès ? On peut la donner à quelque d'autre.

Aussi loin que je m'en souvienne Inès et moi on ne s'est jamais entendu. Déjà toute petite il nous arrivait de nous chamailler.Il y'en avait que pour INES ! C'était la préféré de maman et papa ne jurait que par elle.

De nous deux c'était toujours elle la plus douée en tout.Elle ramenait toujours des tableaux d'honneurs tandis que moi mes notes étaient moyens.Les choses furent encore pire lorsque j'ai raté mon bac 4 fois de suite et là j'ai décidé d'arrêter l'école, je fis une formation en couture.

bien sûr Inès eut son bac d'office, L'ambiance était invivable à la maison il y'en avait encore que pour elle.Elle eut une grande fête et papa se vantait tout le temps d'avoir une fille intelligente.

je fus très heureuse quand elle parti à la capitale pour poursuivre ses études j'étais débarrassé d'elle.Tous lui reussisait elle et moi non.elle eut un grand et beau mariage avec un homme qui avait des moyens.

Pendant ce temps,moi j'épousai un simple policier et là même il m'avait juste doté.elle eut droit à un mariage à la mairie et à l'église.

elle habitait une belle maison dans un quartier de riche à la capitale pendant que moi je restait dans une minable maison en campagne.Oui je la détestais et je me réjouis de sa mort au moins j'étais débarrassé d'elle pour toujours.

Je n'avais pas voulu assister à son enterrerment, parce qu'il aurait fallu que je fasse semblant d'être triste et même que je pleure.

alors non j'étais assise chez moi devant un bon plat et un bon jus bien frais.Maman m'avait dit qu'elle avait récupéré la bâtarde d'Inès.Je m'enfoutais royalement.

Ma mère je l'aimais énormément, quand on m'annonça son décès je n'y croyais pas je pris le car pour arriver immédiatement.

Je trouvai mes oncles,on pu commencer la fameuse réunion j'avais bien compris que personne ne voulait dépenser un sous pour son enterrement.

alors je proposai qu'on vende la plantation et la maison de toute façon elle en aurait plus besoin.

Quand mon oncle m'annonca que je devais m'occuper de cette idiote,mon coeur manqua un battement.

Il en etait hors de question j'essayai de m'echapper mais rien à faire.

Mais c'est pas une si mauvaise idée après tout.

je pourrai enfin me venger d'Inès à travers cette petite. Elle va regretter d'avoir vue le jour...


Quelques jours sont déjà passés, l'enterrement de grand-mère a eut lieu il y'a deux jours. J'ai retenté de joindre Godé mais son téléphone était toujours indisponible,j'ai assisté à l'enterrement de ma coco mais mon esprit était ailleurs.

Je réalise que je ne la reverai plus.qu'elle repose en paix elle va énormément me manquer.Comme convenu ils avaient vendu la plantation et la maison et je partais vivre à bandundu avec ma tante.

En parlant d'elle c'est une femme brune de taille moyenne elle a des traits de ressemblance avec maman et grand-mère. Mais je ne l'ai pas vu sourire depuis là,elle a pleuré à la sortie du corps et lors de l'enterrement mais après ça plus rien.

Quand on nous a presenté elle m'a lancé un regard noire qui m'a fait très peur.Je ne sais pas si je me fais des idées mais elle me paraît méchante.

C'est l'heure du départ. J'ai fait mon sac la veille, je n'ai pas grand chose à apporter,j'ai gardé les économies de grand-mère sur moi en plus des sous que m'a donné la femme qui vendait au marché avec grand-mère.



Tante Sylvie ( hurlant en lingala) : mais tu fais quoi dépêches toi


Je balaye une dernière fois le salon du regard comme pour dire adieu à tous mes souvenirs.C'est vide, tous les meubles ont étés vendu.puis je ferme la porte et rejoint ma tante.De là on prend le bus pour le Bandundu. 

Le trajet est long.Ces derniers jours je n'ai pas eu une bonne nuit de sommeil,alors je décide de récupérer en faisant une petite sieste.

C'est des coups sur mon bras qui me réveillèrent



Tante Sylvie : on est arrivé



Je gratte mes yeux et m'attire avant de la suivre,on descend puis on se met à marcher pendant au moins 30 min avant de trouver un taxi

Après 30 min de trajet tantine demande l'arrêt,le taxi man gara et on descend,après que tantine ait réglé la course elle pousse un vieux portail puis entre dans la parcelle.

Je la suis à l'intérieur,la maison est plus grande que celle de grand-mère et ils ont aussi une plus grande cour avec un avocatier ainsi qu'un manguier.


Tantine entre dans la maison je fais de même


Tante Sylvie ( en lingala ) : attends moi là


Elle disparaît dans le couloir,j'en profite pour m'asseoir et balayer le salon du regard c'est bien rangé. Il est grand,il y'a un canapé deux place et quatre fauteuils.

Au milieu il y a une table basse en bois et dessus un joli napperon.Il y'a une table à manger en bois et six chaises autour plus loin.Ils ont une grande TV sharp,un DVD et des CD rangés à côté.Sur les murs sont accrochés des cadres photo.

On peut voir tantine et son mari sur quelques cadres et sur d'autres ses enfants individuellement et deux photos en famille.Ça me rappelle que j'ai l'album photo de maman dans mon sac et il y'a plein de photos de nous en famille.

C'est le cri de tantine qui me sort de mes pensées


Tantine ( énervée ) : lève-toi vite de là


Je me lève à la hâte fessant tombé mon sac qui était sur mes genoux.

tantine s'avance le regard menaçant,quand elle est à mon niveau elle me donne une violente gifle,je ne m'y attendais pas,je pose ma main sur ma joue endolorie et la regarde surprise



Tantine ( en lingala ) : C'est la première et la derniere fois que tu t'assois sur mes fauteuils


Je suis tellement surprise que je n'arrive plus à articuler.Voyant que je ne réponds pas,elle me tire l'oreille gauche.je sent ses ongles me griffer



Tante ( tournant mon oreille avec rage ) : tu as compris ?

Moi ( les larmes aux yeux ) : oui tantine.


Elle lâche enfin mon oreille qui chauffe et me fait mal. C'est vraiment la soeur de maman ?



Tante Sylvie : ramasses ton sale sac. Et oui, tu dormiras au salon je ne veux surtout pas que tu transmets ta sorcellerie à mes enfants. En attendant ton sac,tu le mets derrière fais vite

Je vais derrière et m'assois sur le banc que je trouve sous l'arbre et là je laisse libre cours à mes larmes.Où suis je encore tombée ? Pourquoi cela n'arrive qu'à moi?

Mon Dieu tu aurais du me prendre avec grand-mère.

C'est tantine hurlant mon nom depuis le salon qui me sort de mes lamentations, je m'essuis le visage avec mon débardeur et vais la trouver. Elle me regarde avec mépris de haut en bas.



Tantine sylvie : Tu n'es pas ici pour te la couler douce, derrière il y'a du linge trempé tu me laves tous ça et bien sinon tu veras ce que je vais te faire.


Je retourne derrière où je trouve deux bassines avec du linge trempé à l'intérieur.

Je prends les seaux vide à côté et les remplis d'eau, je les pose à côté avant de tirer le banc et m'asseoir pour laver le linge.

Après 2 h de lessive je finis enfin,je vais installer le linge à la corde qui n'est pas loin de là. Je m'apprêtais à verser l'eau de la lessive quand tantine vint me jetter d'autres linges en plein visage. Moi qui pensais avoir fini et bien j'en ai encore pour une heure.

Quand je fini cette fois pour de bon,je m'assois sur le banc,le visage entre les mains je me demande ce qu'aurait été ma vie si mes parents étaient encore en vie.

C'est une taloche sur ma nuque qui me sorti de mes pensées. Ma nuque me fais mal 

aïe,j'ai même envie de pleurer.

Je me retourne et vois tantine les bras croisés,j'étais dans mes pensées que je ne l'ai pas vue venir



Tantine Sylvie : Tu n'as rien d'autre à faire que de rester assise là comme une idiote ?

Moi ( me grattant la nuque ) : J'ai fini de laver le linge.

Tantine Sylvie : Alors vas repasser ceux qui sont sur le canapé au salon.

Je me lève et vais au salon où je trouve une tonne de linge posée sur le canapé, tous ça n'attendait que moi ?

Mieux je repasse avant qu'elle me trouve là et me fasse encore quelque chose. J'installe un pagne sur la table basse,branche le fer.

Je m'assois par terre ( j'ai eu ma dose de coups je veux pas en rajouter ) et commence à repasser. Il y'a le linge de tout le monde.

Tantine passe au salon et va dans la cuisine. Il ne faut pas longtemps pour que l'odeur du poulet vienne me titiller les narines et naturellement mon ventre gargouille. J'ai faim et ce n'est que bien normale,je n'ai rien mangé de toute la journée.Je finis de repasser après deux heures,tantine vint vérifier que les chemises et les pantalons sonr bien pliés.

Dieu merci que grand-mère m'a formée aux travaux domestique sinon je crois que j'aurais eu encore une taloche.

Voyant qu'elle n'a plus de corvée pour moi je vais m'installer sous le manguier. Le mari de tantine et ses enfants sont déjà rentrés.

Son mari était un homme grand,noir. il devait être plus âgé qu'elle de beaucoup vu ses quelques cheveux blanc sur la tête. Quand il me trouve assise à la cour il s'arrête surpris puis passe son chemin sans répondre à mon bonsoir.

Elle avait trois enfants dont des jumeaux,Ruddy et Joly, j'ai pu comprendre qu'ils ont 14 ans,ils sont brun comme leur maman mais ressemblent plus à leur père et la dernière bibiche âgée de 11 ans était la photocopie de sa maman.

Quand ils me voient ils me lancent un regard méprisant comme leur mère avant de disparaître dans la maison. C'est vrai que qui se ressemble s'assemble et les chiens ne font pas des chats.

Après qu'ils se soient reposés ils passèrent à table. J'espère en secret qu'ils m'appellent mais rien donc de loin je les regarde manger en famille.

J'ai envie de pleurer mais non,j'ai déjà trop pleurer ça suffit, le repas fini les parents se retirent dans la chambre pendant ce temps les enfants se mettent devant la télé.

Il est 20h et j'en peux plus j'avais trop faim. C'est après beaucoup d'hésitation que je vais à la cuisine les enfants sont trop concentrés à la télé et ne me voient pas passer.

J'étais sur le point de me servir quand tantine sort de nul part se met à crier.

Je sursaute même elle s'avance dangereusement,je tremble de partout que va t-elle me faire ??


Tantine Sylvie : que voulais tu faire ?

Moi : me servir tantine,je n'ai rien mangé de toute la. Journée.


... Paaf ... Repaaf.



C'est le bruit que font les gifles que tantine me donne avant de m'arracher l'assiette des mains



Tantine Sylvie : que veux tu que je fasse de toi ?


Je n'ose pas répondre, d'ailleurs que puis-je répondre.


Tantine Sylvie : tu ne réponds pas hein!? OK attends tu veras ce que je vais te faire.


Elle sort de la cuisine. Je tremble de partout j'ai vraiment peur de ce qu'elle pourrait me faire.Je dois sortir d'ici avant qu'elle ne revienne, mais au moment où je veux sortir tantine entre avec une matraque.

J'ai pas le temps de comprendre ce qui se passe,elle m'agrippe le bras et me tire dehors,elle me faisait mal mais je n'ose pas me plaindre.J'ai déjà assez peur.

Une fois dehors,elle me jette par terre à la cours,je m'écorche l'avant bras en tombant sur un caillou.


Tantine Sylvie : comme tu ne comprends pas avec les mots tu comprendras alors avec les coups.


Elle se met à taper sans retenue,je reçois les coups partout, je me protège le visage des coups.J'ai beau pleurer,crier, la supplier d'arrêter mais rien elle continue de se déchaîner sur moi,et chacun des coups me font encore plus mal.


Tonton : Sylvie ça suffit. Elle a compris


Ce n'est qu'a ce moment qu'elle cesse et rentre m,me laissant par terre le corps endolori et en pleurs. Elle me bât juste parce que je l'ai demandé à manger ?


Tantine Sylvie ( hurlant depuis le salon ) : leves toi de là et viens laver les assiettes.


Je me lève avec peine et vais prendre les assiettes que je fais sortir.En passant au salon j'entends les enfants se moquer de moi, ils imitent mes cris et se mettent à rire aux éclats,je vais derrière faire la vaisselle et tout ça en pleurs.

Après avoir fini je vais ranger la vaisselle à la cuisine et vais m'assoier sous le manguier. Je commence à somnoler et la faim aussi me fatigue  alors je m'allongea sur le banc,c'est inconfortable mais ai-je vraiment le choix



Tantine Sylvie ( depuis le salon ) : dépêches toi de rentrer si tu ne veux pas dormir dehors.


Je vais récupérer mon sac derrière avant d'entrer au salon,Juste avant qu'elle ne ferme la porte.Il n'y a personne la télé était éteinte et les enfants ne sont plus là sûrement déjà endormis.


Tantine Sylvie ( en fermant la porte ) : tu dormiras par terre. Si en me réveillant dans la nuit, je te vois sur mes fauteuils les coups que tu as reçus ne seront rien comparé à ce que je te ferai.


Quand elle finit elle disparaît dans le couloir. Je vais chercher la natte que j'ai aperçue à la cuisine et l'installe par terre.

Je prends un pagne dans mon sac,au moment où je veux le refermer j'aperçois l'album photo, je le sors et l'ouvre,à la vue des photos je me remets à pleurer.Je sais que je ne fais que pleurer ces derniers temps.

Avant j'étais si heureuse avec mes parents,j'étais une petite fille joviale, mais à présent je passe mon temps entre les pleurs et la tristesse.

Quand je finis de regarder les photos je range mon album au fond de mon sac, il ne faut surtout pas que tantine voit ça parce qu'elle serait capable de me l'arracher ou même bruler mes photos.

En plus j'ai mis toutes les economies de grand-mère à l'intérieur, donc il ne faut surtout pas que quelqu'un tombe dessus.

Je m'allonge sur la natte qui me servira de lit ce soir,je me sers de mon sac comme oreiller.

Je fais une petite prière avant de dormir,enfin avant d'essayer de dormir parce que c'était pas évident entre les moustiques,la faim,le sol inconfortable,mon corps endolori et la chaleur.

Mais je pu enfin trouver le sommeil,mais ce fut de courte durée, je sens de l'eau me mouiller le visage lorsque j'ouvre les yeux c'est tantine qui me verse de l'eau au visage.



Tantine Sylvie : Réveilles toi vite,tu as pleins de truc à faire.


Je constate qu'il fait encore noir, l'horloge murale du salon indique 5h, les choses en question peuvent pas attendre encore deux heures? Mieux je me lève avant qu'elle remplace l'eau par de l'acide,cette sorcière en est capable.


Tante Sylvie : tu iras d'abord à la pompe publique,pour remplir les tonneaux,les seaux et tous les bidons vide. Après tu mets de l'eau à chauffer pour tout le monde. A mon réveil ma maison doit être propre et bien rangée. Mwinda,si tu te réendors...

Moi : j'ai compris tantine.


Elle retourne dans sa chambre,je me lève ramasse la natte que je vais ranger dans la cuisine,ensuite je vais à la douche.

Quand je finis,je prends mon sac et mon pagne mouillé que je vais installer dehors.

L'Aurore pointe déjà,après avoir rangé mon sac,je prends un seau et l'une des grosse bassine,je prends un pagne dans mon sac et marche vers la pompe publique,hier en venant je l'avais aperçu.

La rue était assez calme il n'y a personne j'avoue que j'ai peur,si quelqu'un m'agresse personne m'entendra crier.

Mon ventre me rappelait que je n'avais rien mangé hier,je le caresse comme pour apaiser la faim.

Après quelques minutes de marche j'arrive enfin à la pompe et je suis rassurée en voyant d'autres personne attendre pour remplir leurs seaux d'eau, quand c'est mon tour je rempli le seau et ma bassine, j'enroule le pagne que j'avais et le mets sur ma tête.

Je prends la bassine et la porte sur ma tête,je porte le seau d'une main et de l'autre je maintiens la bassine sur ma tête pour qu'elle ne tombe pas, je marche jusqu'à la maison.

Après quelques tours je finis par remplir les tonneaux et tous le reste.

Je rassemble du bois pour faire le feu,je vais chercher une grosse marmite à la cuisine dans laquelle je mets de l'eau et la pose sur le feu. Pendant que l'eau chauffe,je vais ranger le salon,je balaye et dépoussière tous.C'est ainsi que tonton vint me trouver


Moi : bonjour tonton.

Tonton ( ignorant mon salut ) : tu as mis de l'eau à chauffer ?

Moi : oui tonton

Tonton : mets ça à la douche.


Je vais derrière,je mets mon doigt dans la marmite pour savoir si l'eau à chauffée...

C'est assez chaud,je prends un torchon pour ne pas me bruler.

Je transfère l'eau de la marmite dans le seau puis je remets la marmite sur le feu après avoir rajoute un peu d'eau.Je prends le seau et vais le déposer à la douche.


Tonton ( me tendant un billet ) : tiens,quand tu finis tu vas à la boutique prendre du pain et des oeufs.


Je prends le billet,j'ai fini de ranger le salon donc je vais chez le boutiquier.

Vu que ce n'est pas conseillé de se ballader avec l'argent en main je le met dans la poche de ma jupe. J'arrive enfin à la boutique je passe la commande au moment de payer,je plonge ma main dans ma poche... rien,je fouille l'autre poche... rien.

Je commence à avoir vraiment peur,je regarde par terre rien

Mon Dieu je ne peux pas l'avoir fait tomber 

impatient commence à m'insulter,je ne lui prête aucune attention.

Je sors et refais le chemin à sens inverse en regardant par terre,le coeur battant.

Que vais je dire à la maison ? Tantine va me tuer.

Mais comment j'ai pu faire tomber ça ? Pourtant mes poches sont pas trouées.

Aujourd'hui on va me tuer...

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