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Write by Nobody

Ils venaient d'atterrir sur le sol béninois et comme Alaric l'avait dit,il faisait chaud,extrêmement chaud. Elle ne s'attendait pas à une telle chaleur! On se croirait dans un four doux seigneur !

- En fait quand tu m'avais dit qu'il faisait chaud et que je devais garder que du léger, tu ne plaisantais pas.

- Non comme tu peux le voir, tu veux bien me suivre ?

Sans un mot elle le suivit. Dans le hall de l'aéroport elle vit des personnes de diverses origines. Il y avait des blancs comme eux,mais aussi des asiatiques. Il y avait surtout beaucoup beaucoup de noirs.

Sarah s'attendrit quand elle vit un petit garçon tout mignon courir vers une géante dame qui venait de franchir les portes tout comme eux. Cette scène était très mignonne elle le reconnaissait.

Quand ils passaient a côté de certaines personnes,elle les entendait parler dans un langage tout a fait inconnu pour elle. Certainement leur langue locale ou encore la langue d'un autre pays ou encore...

Oh et puis il y avait trop de ou encore. Elle avait envie de savoir si c'était la langue du Bénin ou celle d'un autre pays africain.

Alors doucement elle se retourna vers le groupe qu'ils venaient de dépasser. Il était formé d'une adolescente, d'un petit de 12 ans et d'un homme qui devait sûrement être leur père.

- Excusez-moi dit Sarah en affichant un grand sourire

Le petit du groupe se mit à sourire tout a coup et a entonner une chanson dont elle ne comprenait que des bribes de parole. Mais si elle comprenait bien, il devait être en train de la saluer puisqu'elle avait entendu bonsoir et ça va bien merci.

La fille qui devait sûrement être sa grande soeur lui dit un truc dans la même langue et il se tut mais garda quand même son sourire. Il était trop mignon ce petit. Tous les petits étaient-ils si mignons dans ce pays ?

- Bonsoir. Bah en fait je viens d'arriver pour la toute première fois ici et je suis assez perdue. La langue que vous venez de parler mademoiselle,c'est la langue béninoise ?

- Euh non non ce n'est pas la langue béninoise. D'ailleurs il n'y a pas de langue béninoise répondit la jeune fille

Sarah n'était pas sûre que la jeune fille ai saisi ce qu'elle lui demandait. Mais il était trop tard pour se rectifier,puisque celle-ci accompagné de son petit frère et de son père s'élançait déjà vers la porte qu'elle même avait franchit y a quelques instants.

Mais bizarrement avant que le petit ne suive sa famille, il se tourna vers elle toujours avec son beau sourire

- Yovo dit-il avec un geste de la main pour lui dire au-revoir

Elle lui rendit son geste puis avec un soupir se retourna pour rejoindre Alaric. Elle n'avait rien appris du tout de la jeune fille, bien au contraire, elle l'avait encore plus embrouillé. Comme si elle n'était pas assez perdue comme cela!

- Qu'est-ce t'as a me regarder de la sorte ? demanda Sarah à Alaric en remarquant l'air avec lequel il l'a fixait

- Qu'est-ce que tu viens de faire là ?

- Comment ça qu'est-ce que je viens de faire ? Je me suis juste approchée de ces personnes pour leur demander un petit truc.

- Mais Sarah tu peux pas te comporter comme tout le monde pour une fois dans ta vie? Quel était le but d'aller vers ces gens? Tu ne pouvais pas simplement marcher vers la sortie comme une personne normale ?

- Écoute moi bien Alaric tu vas te calmer tout de suite. Je ne suis pas un enfant pour que tu me parles de la sorte,non non. Je ne sais pas pourquoi ni a quel moment, mais tu as vraiment pris la confiance avec moi et cela ne me plait pas du tout. Et si on refaisait comme avant? Tu sais avant, quand tu ne me cassais pas la tête et que chacun restait dans son coin! Ça sera super crois-moi.

Quand elle finit elle ne lui laissa pas le temps de répliquer qu'elle se dirigea vers la partie qui lui semblait être la sortie. Sauf qu'en réalité, elle n'était pas là, la sortie. Il fallait bien sûr qu'elle se ridiculise devant Alaric après lui avoir sorti tout ça.

- C'est par là entendit-elle près d'elle

Elle le laissa prendre le chemin en premier puis lui emboîta le pas. Arrivés dehors, elle vit des types habillés en bleu se presser vers eux pour saisir leurs bagages et le leur conduire jusqu'à un taxi mais Alaric déclina l'offre poliment.

Cependant, lorsqu'un chauffeur de taxi vient leur proposer ses services, c'était avec entrain qu'ils avaient acceptés. La chaleur commençait à devenir étouffante pour elle qui n'y était pas habitué.

Elle s'installa derrière aux côtés d'Alaric qui lui donnait une adresse au chauffeur.

De sa vitre, elle regardait les paysages défiler. Si en espace de cinq minutes,elle avait remarqué quelque chose,c'est bien qu'ici le tiers des gens qui circulaient étaient dans une sorte d'uniforme jaune et roulaient à moto. Mais pourquoi porter un uniforme pour rouler dans son propre pays ? Où était-ce un moyen de reconnaître les étrangers ? Peut-être que c'était seulement les étrangers qui mettaient cet uniforme la.

Mais lorsqu'un peu plus loin, elle vit un des conducteurs jaunes de la moto s'arrêter prêt d'un homme qui s'entretenait avec lui en faisant des gestes, elle comprit enfin. Ce n'était pas une distinction raciale, loin de là, c'était un moyen de transport. Elle était sûre que c'était comme les taxis mais seulement que cette fois, le véhicule était une moto. Ce n'était pas si difficile à comprendre en fin de compte.

Le restant du trajet se déroula dans un mutisme. Elle voyait de belles habitations, des dames qui vendaient des choses au bord de la route. Mais elles ne devraient pas ! Tous ces gaz risqueraient d'endommager leurs produits même si c'était bien couverts.

À un moment ils passaient dans une ruelle bordée de part et d'autre par des petits restaurants. Avant de sortir de cette ruelle, a chaque fois qu'elle regardait à gauche ou à droite elle tombait sur un restaurant. Dans cette ruelle la,il n'y avait que des restaurants, et pas d'une vingtaine. Cela impressionna fortement Sarah.

- Monsieur comment s'appelle cette ruelle?

Le conducteur lui répondit en même temps

- Haie vive madame

- Ah d'accord. C'est joli ici.

Elle aimerait bien revenir dans cette zone là. Les gens vaquaient sereinement à leurs occupations pendant qu'eux s'arrêtaient un peu plus tard devant une belle petite maison. Elle qui croyait qu'ils se rendaient dans un hôtel !

Pendant qu'Alaric réglait la note, elle déchargea leurs affaires. Une fois avoir régler le conducteur Alaric vient vers elle et se saisit des valises.

Elle le suivit vers ce qui serait leur toit pendant une semaine.

Une fois arrivés devant la porte, celle-ci s'ouvrit sur une femme

- Bienvenue Monsieur Alaric

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