46 - Un nid douillet
Write by Owali
***Prince***
- Bon alors quels sont tes critères?
- Hum...critère numéro 1: Paris intramuros, hors de question que je mette les pieds en balieu. Mon boulot et toute ma petite vie est organisés dans Paris donc je ne dérogerai pas sur ce critère.
- Heu...donc même la proche banlieu?
- Konzi, Paris et rien d'autre
- Meme chic? genre Boulogne, Neuilly...
- Meme chic, moi c'est Paris.
- Ok donc n'importe quel arrondissement ferait l'affaire?
- Bien sur que non! J'aime bien celui dans lequel je suis actuellement, le 14eme. Mais j'aime bien aussi le 13eme, le 11eme et le 1er.
- Ok donc le Sud, Sud-Est...ça me va lorsque je vais commencer mes cours je prendrai le train à la gare de Lyon pour aller à Fontainbleau donc si j'ai un moyen de transport direct pour m'y rendre ça va.
- Cool. Ensuite pour l'appartement en lui même, 2eme etage minimum. Un ascenseur au dela de 4 étages, un balcon, de grande baies vitrés pour qu'il soit bien lumineux de fait pas le dernier étage. Je suis déjà dans un appartement mansardé, je n'en veux plus. Ensuite cuisine américaine, salle d'eau avec douche italienne, chambre avec dressing,...
Je l'écoutais religieusement énumérer l'ensemble des critères que devait remplir l'appartement de nos rêves. Ca y est les choses commençaient à se concrétiser entre nous. En rentrant en Suisse quelques jours après l'agression de Marie-Claire, j'avais envoyé ma lettre de demission à mon employeur. Mes employeurs n'étaient pas du tout enchanté par cette nouvelle et avaient tout fait pour me convaincre de rester, mais il n'y avait vraiment rien qui pouvait me retnir. J'avais même reçu la visite d'un des associés de ma boite, le père d'Oda qui m'avait assuré de son soutien lors des prochaines sessions de promotions mais la aussi j'avais décliné la proposition.
Même s'il m'avait traité de tous les noms lorsque je lui ai annoncé que j'avais refusé une proposition en or, Serge m'avait par la suite félicité pour mon courage et m'assurait de son intérêt et sa disponibilité si j'avais des opportunités pour lui à l'avenir. J'avais donc 3 semaines devant moi pour le transfère de dossier au boulot et nous profiterions de cette période Marie-Claire et moi pour acheter notre appartement et aménager ensemble.
Nous étions samedi et j'étais monté sur Paris pour qu'on avance sur nos recherches.
- Oh la la! Regarde celui la! Il est trop beau! fit-elle en sautillant sur le fauteuil.
Je me penche pour regarder ce qu'elle me montrait sur l'ordinateur.
"A ne pas manquer. Magnifique loft en plein coeur du 13ème. Vu imprenable sur les plus beaux monuments de la capitale...blablabla...Prix..."
- 450000 € ?!? Non mais tu n'y penses pas? D'ailleurs on a parlé de tout sauf de la question essentielle du budget.
- Quoi le budget?
- Ben combien on veut mettre dans cet achat? Je ne dispose pas de ressources illimité donc...
- Pfff déjà la revente de mon appartement va me rapporter environ 250000€ et puis au pire Papa nous aidera si on n'a pas assez d'argent...
- Hors de question que ton père ne se mêle de quoi que ce soit. On est assez adultes pour nous assumer et investir sans avoir besoin d'être assister.
- Comme tu veux...mais on va faire comment alors?
- Ben on va faire comme tout le monde, on va a donner un apport et pour le reste prendre un crédit à la banque.
- Un crédit ?
- Ben ouai un crédit, quoi tu ne sais pas ce que c'est?
- Pfff bien sur que je sais mais je ne vois pas pourquoi on va faire ca surtout si on a les moyens de payer cache si papa...
- On n'a pas les moyens MC! Et arrête de me parler de ton père!
- Ok c'est bon ce n'est pas la peine de t'énerver. Du coup, quel est notre budget?
- D'après les simulations que j'ai eu a faire, avec nos deux salaires... entre 300 et 350
- Milles?!?
- non million, mais bien sur mille! Et ça c'est avec un apport de 30 milles euros, je peux donner 20milles, il te restera 10milles...
- Pffff!
Elle déposa le pc sur la table basse et s'adossa sur le canapé la mine boudeuse.
- Quoi qu'est-ce qu'il y a?
- Rien...
- Comment ça rien? et puis tu fais cette tête?
Elle se leva et se dirigea vers la cuisine. Cinq min plus tard ne la voyant pas revenir je me levai et allai la rejoindre. Elle me faisait dos et regardait à travers la fenêtre un verre d'eau à la main. Je m'approchai d'elle et elle ne dû pas remarquer ma présence vu la manière dont elle sursauta lorsque je passai mes mains de part et d'autre de sa taille.
- Ah! Tu m'as fait peur, fit-elle en se faufilant pour m'empêcher de la tenir dans mes bras.
- Je peux savoir ce que tu fais ici alors que nous étions en train de parler au salon?
- Rien...j'avais juste besoin de...de réfléchir...
- Et de quoi au juste? En quoi ma présence t'empêche de réfléchir?
- Je...je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée de faire cet achat ensemble...je…ne suis pas prête à ça en fin de compte.
- Quoi?!? Mais? Attends c'est à cause de quoi? Parce que tu veux ce loft hors de prix ??? T'es sérieuse la?
- Tu...tu veux qu'on aménage ensemble mais tu n'as que les moyens que de me faire vivre dans un taudis. Non mais attends, tu m'as regardé ? J'ai la tête d'une fille pauvre ? Konzi je t'aime mais...je ne suis absolument pas prête à abandonner mon confort, pas comme ça!
- Un taudis?!? A 350 milles euros dans Paris?
- Bien sur! Tu crois que nous sommes dans un bled paumé au milieu de la campagne?
-Eh bien ma chère il va falloir redescendre sur terre et retrousser tes manches car si à ce prix-là si nous n'avons que des taudis, il ne nous restera plus qu'à faire des travaux...et la c'est ton métier il me semble, fis-je avec un petit sourire dans le coin.
- Ah mais! Tu as raison, je n'avais pas du tout envisagé les choses de cette manière! Maintenant que j'y pense c'est peut-être mieux...
Et elle s'empressa de retourner au salon à la recherche d'appartement à retaper. C’était comme ça avec elle depuis son agression. Elle ne supportait pas qu'on la touche, avait des sauts d'humeurs, pouvait passer du rire aux larmes sans prévenir et pouvais avoir des réactions incohérentes. Mais tout cela était normal selon son psy et durerai un certain temps. Tout ce qu’il fallait c’était être présent et l’aider à retrouver peu à peu confiance en elle. Du coup, il me fallait user de beaucoup de tact pour éviter la crise de nerf. J'avais eu du mal à comprendre ca au début mais après un entretien avec son psy, il m'avait aidé à détecter tous les signes annonciateur et éviter de crises d'angoisse.
A distance c'était compliqué pour moi alors à ma demande, Aude restait avec elle la semaine et dès vendredi soir je prenais le relais. Si la journée tout ce passait relativement normalement, une fois la nuit tombé elle était méconnaissable. Elle avait des TOC. Elle vérifiait plusieurs fois de suite que la porte et les fenêtres étaient bien fermés, elle s'assurait que son téléphone etait bien allumé et ne le quittait plus pour pouvoir appeler du secours en cas de besoin. Une tenue dites de combat avait été adoptées en lieu et place de ses nuisettes sexy. Ne pouvant pas la toucher, ce tout juste si elle m'autorisait à dormir dans la même chambre qu'elle. Le matelas d'appoint posé au pied du lit était devenu mon meilleur ami. Les deux dernière nuits elle s'était réveillé en sueur et en criant car elle avait rêvé qu'on la noyait au milieu de la mer.
J'ai essayé de la rassurer et de dédramatiser la situation mais dans le fond je savais d'où venait toutes ces attaques...mais tout cela ne devrait plus durer normalement car avec Marcus nous avons fait le nécessaire pour que...
- KONZI ! s'écria t-elle depuis le salon.
Je couru pour la rejoindre et la trouvai en train de sautiller devant son ordinateur.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- J'ai trouvé!!! J'ai trouvé notre petit nid douillet, vient voir !
Je m'approchai et regardai ce qu'elle m'indiquait
- Mais...Princesse ca pour le coup c’est réellement un taudis! Et puis mis à part le quartier, aucun de tes critères n'est respecté. C'est une villa quasiment abandonnée au rez de jardin, au fond d'une cour entourée d'immeuble donc pour le vis à vis c'est mort, et puis...mais c'est quoi ce prix?!? C'est un garage ou quoi?!?
- Oui oui je sais, je sais tout ça mais je ne sais pas, j'ai de bonne sensation je vois déjà plein de choses sympa qu'on peut faire et justement avec notre budget, on a largement de quoi tout casser et le refaire à neuf!
- Refaire à neuf...j'ai quand même l'impression qu'il y a de gros travaux à faire la! on n'a pas le temps pour ca si on veut emménager dans moins d'un mois, entre le notaire et puis...
- T'inquiète pour le temps des travaux, c'est mon métier non? Tout ce qu'on à faire là, c'est aller visiter et faire une proposition rapidement au proprio.
- Ok. Tu veux y aller quand?
- Ben...il est 16h30. Attends j'appelle et on va voir s'il est dispo de suite?
- OK.
Quelques minutes plus tard elle avait convenue d'un rendez-vous dans l'heure qui suivait, ce qui nous laissait juste assez de temps pour nous préparer et sortir. La visite ne fit que confirmer sa première impression, elle était plus que conquise. Moi j'avais un peu peur de l'ampleur des travaux mais elle avait déjà tout pris en main. Apres avoir mitraillé de photo les moindres recoins de la maison, elle fit plusieurs croquis en rentrant à la maison et après deux trois coup de fils à des artisans avec qui elle avait l'habitude de travailler, elle me présenta son projet avec devis détaillé.
- C'est un super projet que tu as fait là, au final ca donne un résultat complètement différent. C'est plus lumineux et on a impression d'avoir d'avantage d'espace.
- Oui oui, c'est le fait de rajouter la véranda ici qui va vraiment apporter un cacher supplémentaire à la pièce. Et puis la tu vois je vais rajouter des éléments de décoration en bois ou en lin et la fausse cheminée la, pour vraiment renforcer cette effet chaleureux quand on va rentrer dans la pièce à vivre.
Je la regardais parler de ce qu'elle avait imaginé avec tellement d'enthousiasme et de passion qu'elle avait presque réussi à me faire signer les yeux fermés.
- Tout ca c'est bien beau mais...on dépasse quand même le budget qu'on s'était fixé initialement...
- Je sais bien mais bon ce n'est que 20000 €...je les ajouterai s'il faut, fit-elle en me regardant avec inquiétude.
- Ah non! Hors de question.
- Pff! Mais quoi encore?!? Tu veux encore jouer au macho?
- Pas du tout. Mais il me semble que dans ton métier, le respect du budget du client est tout aussi important que je le projet lui-même non?
- Oui oui mais la c'est différent...c'est pour nous et j'ai envie de faire quelque chose de vraiment exceptionnel
- Je veux aussi...mais dans le budget s'il te plait, fis-je en tendant la main pour lui caresser la joue.
Elle esquiva mon geste et se leva en ramassant ses planches.
- Où est-ce que tu vas? Arrête de faire l'enfant s'il te plait...
- Je ne fais pas l'enfant, je vais juste m'isoler pour retravailler tout ça de manière à ce que ça rentre dans le budget de Monsieur! Lança-t-elle avant de disparaître en claquant la porte de sa chambre.
Ah la la...ma princesse. Elle doit me prendre pour le fils de Picsous. Certes en travaillant en Suisse j'ai gagné beaucoup d'argent mais, j'ai d'autres projet avec...Si seulement elle savait...
***Marie-Claire***
~ Alors Michel, ou est-ce que vous en êtes ?
~Bonjour Mamselle Marie-Claire, nous avons pratiquement finis le chantier. Nous avons changé toutes les portes et les serrures comme vous l’avez demandé et le dernier coup de peinture a été donné. Dans deux jours vous pourrez poser vos bagages comme prévue !
~ Super, super ! Je savais que je pouvais compter sur vous pour se travaille rapide. Je passerai ce soir après le boulot pour m’assurer que tout est ok si ca vous convient ?
~ Pas de problème madame. Le cuisiniste doit passer pour monter les meubles donc je serais la si jamais vous avez besoin de moi.
~Très bien. A tout à l’heure alors.
~A tout à l’heure !
Click
Je me remis au boulot et j’avais tellement de chose à faire que je ne vis pas l’heure de partir arriver. Ce n’est que lorsque Daniel, mon associé revint d’un de ses chantiers pour me chercher que je consentie à quitter le bureau. Nous allâmes visiter ensemble mon futur chez moi et je fus plutôt très satisfaite de la qualité du travail effectué par Michel et son équipe. Des professionnelles comme ça on n’en fait plus de nos jours.
Tout est nickel !
Quand je repense à l’état dans lequel on l’a acheté…on revient vraiment de loin ! Notre rêve a été concrétisé, je suis plus heureuse que jamais ! Konzi et Marcus arrivent demain par la route avec son camion de déménagement de Zurich. Pour ma part je dois encore boucler les derniers cartons avec Aude ce soir. Pour les gros meubles on a décidé de tout racheter seul la vaisselle et d’autres bibelots personnelles voyageront et mine de rien, ça en fait des cartons ! C’est fou tout ce qu’on accumule en 6ans !
Daniel me raccompagna donc chez moi et me tins compagnie le temps qu’Aude arrive. Oui cette fois j’ai bien compris la leçon et je ne me ballade plus seule. Même si mon agresseur est en prison en attendant son procès, Sonia n’a toujours pas été retrouvé et je ne sais pas mais j’ai l’impression qu’elle n’en a pas tout à fait finis avec moi. Je ne suis pas du tout rassuré et ce ne sont pas les cauchemars horribles que je fais tous les soirs qui vont me rentre moins inquiète.
Vivement que tout ça s’arrête et que la police l'a retrouve pour que je retrouve une vie normale car je sens que je suis en train de perdre la boule peu à peu. Je suis tellement distante et désagréable avec Konzi…je ne sais pas comment il fait pour me supporter…
Dring Dring…Dring Dring
Je venais de pousser la porte de mon appartement et fouillait dans mon sac pour récupérer mon téléphone. Lorsque je réussi enfin à mettre la main dessus l’appel se coupa.
Pfff
Je mis la lumière et fit entrer Daniel.
-Mon Dieu ! Quel désordre ! Tu es sur que ce sera vide ici dans deux jours ?!? S’écria-il
-Ben il le faudra bien de toute façon puisque je vais faire l’état des lieux dans la foulé !
-Ah tu as réussi à t’arranger avec ton proprio pour libérer avant les 3 mois ?
-Oui, oui je…
Dring Dring…Dring Dring
Je regardais mon téléphone que j’avais posé sur la table en oubliant de regarder qui avait essayé de me joindre la première fois. Un numéro du Gabon non enregistré dans mon répertoire s’affichait.
-Tu ne décroches pas ? Me demanda me voyant fronçant les sourcils en regardant mon téléphone sans le prendre.
-Si si…répondis-je distraitement en me demandant qui cela pouvait-il bien être.
Je décrochai.
~Allo ?
~…
~Allo ?!?
~…
Je regardais mon téléphone pour voir si la personne avait raccroché mais non.
~Allo ?!?
~…
Toujours rien, il y a avait un grésillement et la communication se coupa.
Bizarre. Je repris ma conversation avec Daniel et quelques minutes plus tard, Aude fit son apparition et il prit congé de nous.
-Eh bien ! Ce n’est pas trop tôt madame ! Pourquoi tu as duré comme ça ?
-Figure toi que j’ai un mari et une fille dont je dois m’occuper avant de venir ici mademoiselle…
-Ah oui ? Tu es sur que c’est de chez toi que tu reviens ? Parce que j’ai appelé tout à l’heure et on m’a dit que tu étais déjà partie depuis au moins 3h…
-De quoi je me mêle ?!? Tu me surveilles maintenant ?! Me cria t-elle dessus subitement
-Oh oh Easy! J’ai juste posé une question, pas la peine de m’agresser.
-Hum ! Dis-moi plutôt ce qu’il y a à faire au lieu de me…
Dring Dring…Dring Dring
Le même numéro que tout à l’heure s’afficha sur mon telephone.
~ALLO ?
~Snif…'Kos Kos'…'Grrr'…allo, me répondit une voix faible
~Oui ? Qui est à l’appareil s’il vous plait ?
~Bonj..our…Marie-Claire…c’est toi ?
~Oui c’est moi, à qui ai-je l’honneur s’il vous plait ?
~C’est…c’est moi…c’est Angeline…
Mon cœur fit un bond et mes jambes se mirent à trembler. Heureusement que j’étais déjà assise autrement je pense que je serais tombé. Aude me fit de grands gestes interrogatifs.
~Allo ma fille pardon…écou..ecoute moi ne raccroche pas…
~Qu’est-ce que vous me voulez ? Et puis comment avez-vous eu mon numéro ?!?
~Je veux que tu parles à Prince…je n’ai pas beaucoup..de crédit pour parler. Pardon note mon numéro, dit à Prince de m’appeler…je..je vais mourir s’il ne me pardonne pas…pardon ma fille…il faut lui parler…j’ai fais des erreurs mais Dieu seul sait…’KOS KOS’
Elle parlait avec beaucoup de difficulté. On la sentait essoufflé et s’étouffer à la fois… Malgré tout ce que cette femme avait fait et le rôle qu’elle avait jouer dans notre histoire avec Konzi, la sur l’instant j’eu mal au cœur et pitié d’elle.
~Je vais…je vais lui parler madame.
~Oh la la ! Bénie sois-tu ma fille vraiment…’kos kos’ qu’il t’entende. J’ai essayé… de pa…passer par sa sœur mais elle ne veut plus me parler non plus…je ‘KOS KOS’ Grrrr…parle lui, il faut qu’il me pard…
La communication venait de se couper. Je restais figée le téléphone à l’oreille pendant un moment. C’est quand elle réalisa que je n’étais plus en communication, qu’Aude vint me secouer.
-Qu’est-ce qui t’arrive ? C’était qui au téléphone ?
-C’était... la mère de Prince…répondis-je encore dans les vapes
-HEIN ?!? Sa mère ?!? Qu’est-ce qu’elle te voulait ???
- Que j’intercède auprès de son fils pour qu’il lui pardonne…
- TOI ?!? Et pourquoi elle passe par toi ? C’est aujourd’hui qu’elle te connaît ?!? Après tout le mal qu’elle vous a fais ?!? J’espère que tu n’en feras rien !
-…
-Tu n’en feras rien n’est-ce pas ?!?
-...
- Marie-Claire?…pourquoi j’ai l’impression que je ne vais pas aimez ce qui va sortir de ta bouche ?