45 - Gentlemen's agreement

Write by Owali


***Marie-Claire***


- Snif...Sniff...Oh non...non...non

Pourquoi moi, pourquoi il a fallu que ça m'arrive à moi?!? Qu'ai-je fais pour mériter ça?

Recroquevillée dans le lit de cette chambre d'hôpital, je pleurai à chaude larme en me lamentant sur mon sort. Si je pouvais disparaître la sur le champs, je l'aurai fait. Je me sentais si sale... 

La psychologue et la gynécologue venaient de sortir mais c'était plus fort que moi, j'avais tellement honte.

 

'Toc toc'

 

Aude poussa la porte et en la voyant mes larmes se décuplèrent et elle se mit à pleurer à mon tour en me prenant dans ses bras.

- Oh la la! Snif ma puce, je suis tellement navrée pour tout ce qui t'arrive!

- Snif...snif...c'était Sonia, Aude tu te rends compte? Sonia! C'est elle qui était derrière tout ça!

- Chut... Je sais, n'y pense plus maintenant ça va aller. Tu...comment tu vas toi?

- A ton avis? Elle avait avec elle un de ses complices et il m'a...il m'a violé en me mettant un couteau sous la gorge pour que je ne crie pas sniifff...Oooh Aude! Je me sens si sale et j'ai tellement honte!

- Oh la la...chut. Non tu n'as pas à t'en vouloir. Ce n'est absolument pas de ta faute. C'est un criminelle et toi tu es la victime. Tu n'as pas à t'en vouloir, soit forte ma puce ça va aller...

- Snif snif...

- Ca va aller, la police l'a interpellé non, il ira en prison.

- J'ai peur que ça ne se passe pas comme ça justement...

- Pourquoi tu dis ça?

- snif...Konzi...snif...Konzi est venu à mon secours et il l'a tellement boxé que le pronostic vital de ce connard est engagé!

- Hein?!? Prince? Mais il est où là ?

- La police l'a embarqué! Snif...Oh ciel! A l'heure qu'il est-il doit être derrière les barreaux, snif...il faut qu'on le sorte de la Aude...il faut prévenir Papa qu'il mette son avocat sur le coup...

- Heu...oui oui bien sûr ne t'inquiète pas pour ça, je m'en chargerai

- Merci...snif...

- Et tu as dit que Sonia était aussi la bas?

- Oui mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Elle a dû s'enfuir quand Konzi s'est rué sur mon agresseur. Par ce que je ne l'ai plus revu après. Je l'ai signalé à la police quand j'ai remarqué que le taxi garé à l'entrée de mon immeuble avait disparu mais je ne sais pas s'ils ont faits attention.

- Ok je vois. Ecoute, repose toi. Je vais passer quelques coups de fil et je reviens passer la nuit avec toi. Ca te va?

- Merci Aude...

 

=-=


***Henri***

 

22h

 

~ Ok thanks see you next week!

~ okay Henri, bye bye

 

Click

 

Je venais de terminer une conversation avec un partenaire anglais et m'apprêtais à répondre à un dernier mail lorsqu'on toqua à ma porte

 

'Toc toc'

 

- Bonsoir fils, me lança-t-il en entrant dans mon bureau

- Ah bonsoir Papa

- Lorsque je suis arrivé tout à l'heure ta secrétaire m'a dit que tu n'avais pas finit ton entretien avec Prince, alors comment ça s'est passé?

- Ben écoute plutôt bien. Il a eu un peu de mal à avaler la proposition que je lui ai faite et m'a dit qu'il a besoin de réfléchir mais vu comment il est attaché à ta soeur, je doute qu'il ne décline ma proposition.

- Ah ah ah! J'espère que tu ne lui a pas dit qu'on a enquêté sur lui?

- Non non, pas du tout. Je l'ai juste un peu taquiné et il s'est mit à bégayer.

- Ah ah ah! Tu n'es pas sérieux! En même vue comment il avait l'air soulagé en croyant que je ne l'avais pas reconnu, ça prouve bien qu'il n'a pas envie d'être choisi par copinage.

- Ouai c'est bien ce qu'il s'emblerait et c'est tout à son honneur, mais bon les choses ne se passent pas comme ça dans la vraie vie. Il ne saura bien assez tôt, les bonnes relations c'est cela le secret de la réussite

- Ca c'est bien vrai. Enfin, j'espère que mon flaire ne me trompe pas et qu'il saura être à la hauteur de mes espérances...

- Humm

 La sonnerie de mon téléphone interrompi notre conversation. 

~ Bonsoir Aude, n'as-tu pas un mari à embêter à cette heure ci?

~ Pff t'es nul toi. Je t'appelle parce que MC s'est faite agressée chez elle.

~ QUOI?!? fis-je en me levant d'un bond de ma chaise

Mon père me regarda d'un air interrogateur et je mis le haut parleur

~ Elle va bien, ne t'inquiète pas je suis avec elle a l'hopital.

 ~ Que fait-elle à l'hopital si elle va bien?

~ Elle a été abusé sexuellement...

~ QUOI? Fîmes en coeur mon père et moi

~ Ou est ce salopard que j'aille lui régler son compte ? Lâcha mon père

~ Papa...ah tu es la? Ca tombe bien alors. Il est aussi à l’hôpital...entre la vie et la mort.

~ Hein? C'est MC qui l'a mis dans cet état? demandai-je étonné.

~ Non, non c'est...Prince...

~ PRINCE? Reprîmes en coeur mon père et moi.

~ Oui...bon vous ne le savez pas mais en fait, Prince c'est son petit ami...

 

Mon père et moi nous nous fixâmes et nous retînmes d'éclater de rire.

 

~ Ah! Je comprends mieux, fit mon père. Et ou se trouve ce jeune homme que je lui serre ma main!

~ Il est en garde à vu papa. La police l'a arreté et je ne pense pas qu'il n'a pas d'avocat.

~ Ce n'est pas un problème ca, je passe un coup de fil à Maître Lasco tout de suite.

~ Ok merci papa. Bon j'y retourne , je dois aller veiller sur MC.

~ Très bien, dis lui qu'on l'embrasse et qu'on passera la voir au plus vite.

~ Je pense qu'elle sortira demain, je l’emmènerai à la maison.

~ D'accord, à demain alors.

~ Bonne nuit, Bisous.

 

Click

 

- Eh bien...je crois qu'on peut dire que ton flaire ne t'a pas trompé, une fois de plus...dis-je à mon père un sourire dans le coin.

- Hum...il saura la protéger des vieux démons qui la poursuivent. 

=-=

 

***Prince***

 

"Monsieur Tchikaya! Votre avocat est la, veuillez sortir pour vous entretenir avec lui!" Me lança un des policers alors que je m'étais assoupie à meme le sol de la cellule.

Je me levais péniblement et époussetais ma veste avant de le suivre jusqu'à une salle dans laquelle un monsieur que je devinais être mon avocat commis d'office, étant donné que Marcus malgré ses nombreuses relations n'en connaissait pas de disponible dans l'immédiat.

-Bonjour Monsieur Tchikaya, Maitre Lasco veuillez vous asseoir s'il vous plait me fit-il en m'indiquant la chaise en face de lui.

Je m'assis et posai mes mains menottés sur la table.

 

- Allons dont c'est quoi ça? Officier! Veuillez retirer ces menottes à ce monsieur!

- Mais c'est la procédure...

- Je vous demande pardon, vous voulez que je vous rappelle vos cours de droit peut etre?

Le policier parut géné et vint me retirer les menottes rapidement avant de sortir de la pièce pour nous laisser seul. Je me massai les poignées.

 

- Très bien, comment vous sentez vous?

- Un peu mal au corps mais ca va...

- Oui nous sommes dans un petit commissariat ici et je veux bien croire que les conditions de détentions ne soient pas des plus agréables.

- En effet, mais ca va j'ai connu pire. Si nous parlions plutôt de mon affaire, qu'est-ce qu'ils attentes pour me faire sortir? Ce n'est pas moi l'agresseur, je n'ai fait que porter secours à une personne en danger et je me suis retrouvée embarqué comme un vulgaire voyou

- Je comprends parfaitement monsieur Tchikaya, il faut savoir que même dans des cas ou vous portez secours à une personne, frapper l'agresseur comme vous l'avez fait est un délit punit par la loi.

- Ah oui ? Et j'étais supposé faire quoi alors pendant qu'il...rrraahhh! Je tapai du poing sur la table. J'espère que ce sale type va crever parce que si ce n'est pas le cas, dès que je sortirai d'ici j'irai finir ce que j'ai commencé. Des ordures de son espèce ne mérite pas de vivre!

- Vous feriez mieux de vous calmez et de ravaler votre colère, la justice se chargera de son cas et à votre place je n'èspèrerai pas trop qu'il meurt car a ce moment votre délit se transformera en crime et vos chances de revoir la lumière du jour de ci tôt seront alors plus faibles.

- Comment ca?!? Parce que je pourrai ne pas sortir d'ici? demandais-je inquiet.

- Vous avez été placé en garde à vue pour coups et blessures volontaires. Vous serez alors tenue pour responsable de toutes les conséquences liées à cet acte. Nous sommes alors fasse à deux cas soit la victime est dans un état de mutilation ou d'infirmité permanente et la vous êtes passible de 10 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende. Si en revanche, la victime décède des suite de ses blessures, vous aurez à ce moment commis un homicide involontaire et vous encourez une peine pouvant allez jusqu'à 15 ans d'emprisonnement

- Oh la la! 

Je passais mes mains sur mon visage réalisant la porté de mon geste.La prison! Je n'avais jamais immaginé me retrouver dans une pareil situation. Je voyais tous mes rêves s'éffondrer...décidement la malchance n'était pas prête de me quitter. Elles avaient réussi à me pourrir la vie...

- Mais ne vous inquietez pas Monsieur Tchikaya. Mr LeBlanc n'a pas embauché sont meilleurs avocat pour vous laisser croupir en prison

Je le regardais surpris.

- Mon..Sieur LeBlanc? Comment?... Vous n'êtes pas mon avocat commis d'office?!?

- Moi? Non non pas du tout. Bon je vous explique rapidement ce qui va se passer par la suite car nous n’avons droit qu’à 30 min d’entretien avant que vous ne fassiez votre déposition.

Il m’informa que la concierge et Marie claire avaient éjà fait la leur et que cette dernière avait porté plainte contre son agresseur. 

-Si votre déposition concorde avec les autres, dès ce soir vous serez dehors. 

C’est donc moyennement rassuré que je fis ma déposition en sa présence et heureusement qu’il était la car les policiers prenaient un malin plaisir à me poser des questions pièges. Le genre de questions qui te font même douter de ton innocence… A la fin, ils me raccompagnèrent dans ma cellule avec un plateau repas.

J’étais donc tombé si bas en l’espace de quelques heures…la vie ne tenait vraiment pas à grand-chose ! Quelques coups de poing et on se retrouvait du mauvais côté du mur.


=-=


-Très bien monsieur Tchickaya, à l’issus de vos 24h de garde à vue, notre enquête à bien aboutie sur une obligation d’assistance à personne en danger en ce qui vous concerne. Vous êtes donc libre de vous en allez dès à présent. Aucune charge ne sera retenue contre vous dans la mesure où la personne à qui vous vous en êtes pris est tirée d’affaire. 

-C’est vrai ?!? M’écriais-je avec un large sourire

- Oui, oui. Dès qu’il sera en état, nous le déférerons devant le juge. Lui et sa complice lorsque nous aurons mis la main sur elle.

-Sa complice ?

-Oui les empreintes que nous avons prélevé ce soir et sont les mêmes que celles retrouvées lors du cambriolage et sur la lettre de menace également.

-Wow…et c’est une femme vous dites ?

-Je suis désolée mais je vous en ai déjà trop dit pour une affaire encore en cours.

-Oh…je vois désolé...

-Il n’y a pas de mal. Vous pouvez aller récupérer vos affaires et partir dès que vous êtes prêts.

- Merci monsieur l’inspecteur ! Fis-je en lui serrant la main avec mes deux mains tellement j’étais heureux et soulager. 

D’ailleurs c’est pour ces mêmes raisons que je me retrouvai à saluer toutes les personnes que je croisai dans les couloirs en sortant de cet endroit. Marcus m’attendait dehors. Je pris congé de mon avocat en le remerciant mille fois lui aussi, avant de tomber dans les bras de mon frère.

-Mokonzi !!! Ça y est la tu es un vrai gangsta maintenant ! Tu te rends compte ? tu es passé par la case prison type ! kiakiakia

- N’importe quoi toi ! Tu es trop con toi ! Tchip dis moi plutôt comment va ma femme au lieu de me raconter des bêtises.

- Aie, je n’ai pas réussi à prendre contact avec elle, je pense qu’elle n’a pas sont téléphone sur elle car j’ai essayé plusieurs fois et je suis tombé sur son répondeur.

- Ah ouai c’est vrai qu’elle l’a cassé. Bon ce n’est pas grave je vais appelé sa sœur Aude.

Je sortis mon téléphone de ma poche et composa son numéro. 

~Allo ?

~Bonsoir Aude, c’est Prince

~Oh mon dieu Prince ! Ca y est ? Tu es sorti ?

~Oui oui, l’avocat de ton père a assuré !

~Ah super ! 

~Comment elle va ?

~Ben…ce n’est pas facile elle essaie de faire bonne impression mais dans le fond elle est traumatisé et refuse de s’alimenter. Son psy la suis de près mais elle sursaute au moindre bruit et dit se sentir sale…tu sais qu’il l’a…

Je me mis à inspirer fort à mesure qu’elle me parlait. Ma colère ne s’était pas calmé

~Qui ? Qui est derrière ça ? Elle le sait au moins ? La police a refusé de m’en dire plus.

~Elle m’a dit que c’était son ami Rose qui l’a piégé…elle ferait parti des femmes qui s’en sont pris à toi au Gabon.

~MOZIKI ?!?

Marcus freina brusquement à l’évocation de ce nom. Heureusement que nous étions dans une rue peu fréquentée.

~Oui, et ce n’est pas tout Prince…

~Quoi d’autre ? 

~Elle s’est également souvenue qu’elle était avec elle le jour où elle a fait son overdose de médicament, et dit que c’est elle qui l’a encouragé à prendre plus de médicament pour s’endormir.

~ MERDE ! Mais c’est une criminelle ma parole ?!?

~ C’est le moins qu’on puisse dire. Mais j’ai confiance en la police, je suis sur qu’ils vont retrouver sa trace.

~Je la retrouverai avant eux !

~Je t’en prie Prince, ne fait pas plus de bêtise. Elle a besoin de toi dehors et non en prison, laisse la police faire son travail.

~Ne t’inquiète pas, je n’ai pas l’intention de retourner en prison…je vais m’occuper d’elle d’une autre façon, fis-je en lançant un regard plein de sous entendu à Marcus qui hocha la tête en guise d’approbation avant de redémarrer.

~ Prince…me fit-elle d’un air de reproche.

~ Ça va aller Aude. Elle est à côté de toi la?

~ Elle vient de s’endormir en fait. Pourquoi tu ne passerais pas demain ? Vu qu’elle avait besoin de calme, nous nous sommes rendu chez papa pour le week-end

~Heu…tu veux que je vienne chez ton père…

~Bah ouai…désolée mais j’ai du lui dire pour MC et toi…

~Oh je vois…bon okay je viendrai.

~Super ! Je t’envoie l’adresse. En plus les dimanches ces retrouvailles en famille, quoi de mieux pour te présenter officiellement ? Enfin sauf si tu préférerais le faire…plus tard, je ne voudrai pas avoir l’impression de te forcer la main.

~Non, non. Demain c’est parfait. J’aurai voulu que ce soit dans des circonstances un peu plus joyeuse mais bon, on s’en contentera. Nous ne sommes peut être pas ensemble depuis très longtemps mais je sais déjà ce que je veux faire d’elle, donc il n’y a pas de problème.

~C’est très bien Prince , je suis contente de t'entendre dire ça! A demain alors. 

~Bonne nuit Aude, prenez soin de vous.

Click


Nous venions de nous garer non loin du bois de vincennes.

-Tu es sur que c’est ce que tu veux faire ?

- Marcus tu me poses sincèrement la question ?

-Tu sais que nous n’avons pas le droit de faire justice nous même, nous ne pouvons pas bouleverser l’ordre des choses. Je te rappel que la nature a des règles et que ce qu’on a mis entre tes mains ne doit pas être utiliser à mauvais escient sous peine de passer du côté obscure. 

-Je sais tout ça et je n’ai en aucun cas envie de m’attaquer à elle directement. Mais toi et moi savons qu’elle ne va pas s’arreter la. Si elle n’a pas réussi à s’en prendre à elle physiquement elle va le faire sur un autre plan. Nous allons juste protéger MC et mettre un sortilège de retour à l’envoyeur. Comme ça je qui lui arrivera ne sera que la conséquence de ce qu’elle aura engendré.

- Hum. Ok. Allons-y alors.

Il coupa le monteur, on sorti de la voiture et marcha en direction de la forêt…


=-=


‘Toc toc’

« Oui, entrez »

Je poussai la porte et trouvai Henri et son père en train de discuter autour du bureau de ce dernier.

-Oh, excusez moi, je dérange peut etre, fis-je en faisant mine de ressortir

-Non, non, Prince, entre je te pris entre donc, fit Mr LeBlanc. Tu tombes plutôt bien regarde ce dont nous étions en train de parler.

Je me rapprochai de l’endroit ou il était et pris connaissance du dossier qu’il me tendait.

« PWI au cœur de la forêt équatoriale »

En parcourant rapidement le document je vis qu’il avait déjà un plan de développement dans plusieurs pays de la sous région comme le Congo, l’Angola, le Gabon et le Cameroun.

-C’est le rapport d’une étude que nous avons commandé auprès d’un cabinet spécialisé, commença Henri. Mais à présent nous avons besoin de savoir si ce projet est viable.

Hein?!? Mais ils sont sérieux la? Qu'est-ce que j'y connais moi à ce domaine?

-Et nous nous disions quoi de mieux qu’un enfant du pays en personne pour nous apporter ses lumières ? Rajouta son père un large sourire aux lèvres. Surtout que maintenant que nous savons que vous allez potentiellement faire partie de cette famille, tout cela tombe plutôt bien non ?

-En effet…aquieçais-je un peu géné

-Ecoutez, je ne voudrais pas qu’il y ait de mal entendu entre nous. Si je vous veux dans mon entreprise c’est d’abord parce que je crois en votre potentiel enorme. Aussi même ce n'est pas votre domaine de prédilection, je n'ai aucun doute quand à votre capacité à monter en compétence rapidement. 

-Merci…

-Maintenant pour ce qui est de votre relation avec ma fille, je ne m’en melerais pas, tout ce que je vous demande c’est de la respecter.

-Bien sur Monsieur, et je tiens à vous assurer que ce que je vis avec votre fille est sincère et que tant que j’en aurai la force, je la protèrai et ferai d’elle une femme respectée et respectable.

Ils me regardaient tous les deux d’un air satisfait.

-Si telles sont vos intentions alors puis-je vous considérer dès à présent comme mon futur gendre et futur associé de PWI, me fit-il en me tendant la main.

Merde ! Je n’ai même pas eu le temps d’y penser avec tout ce qui m’est arrivé ces deux derniers jours. Mais en même temps j’ai un grand PDG qui me tend sa main et est près à me donner celle de sa fille, comment pourrais-je ne pas prendre sa main ?

Alors qu’il était prêt à la baisser, je la saisis au vol.

-Vous pouvez mais à une condition…

-Laquelle, fit-il intrigué par mon audace

- …a condition que l’un ne conditionne pas l’autre.

- comment ça ?!? Vous voulez être avec ma fille sans travailler pour moi ? Ou travailler pour moi malgré une éventuelle séparation avec ma fille.

- C’est cela !

-Hum ! Vous êtes dur en affaire vous, j’aime ca ! Marché conclut. Alors vous pouvez commencer quand ?

-Heu…ben le temps que je fasse mon préavis…

-Dans un mois c’est bon alors ?

-Heu…c’est 3 mois normalement…

-Non non non, vous n’y pensez pas ! Arrangez vous comme vous voudrez. Votre bureau vous attendra dans un mois et pas un jour de plus.

-Okay…

On discuta encore un peu avant qu’Aude nous appelle pour passer à table.  Je sortis le premier du bureau suivi d’Henri et de son père lorsque je croisai MC dans le couloir…

-Princesse ? Ca va ?

Elle se précipita dans mes bras en se commençant à sangloter. Je la reconfortai comme je pu pendant qu’Henri et son père nous devancèrent.

-Pardonne moi konzi, pardonne moi si je n’ai pas su l’empecher de…

-Chut…c’est fini Princess n’en parle plus ok. C’est terminé tout ça. 

-J’ai peur konzi, et si jamais ils revenaient qu’est-ce que je vais devenir ? Je ne peux pas tout le temps vivre dans la crainte qu’une personne veuille me tuer!

Je pris son visage en coupe et la regardai droit dans les yeux.

-Hey…Tu n’as plus a avoir peur okay. Je suis la maintenant, je ne te quitte plus. Je quitte la Suisse, je vais travailler avec ton père désormais. Veux-tu…je sais que c’est peut etre trop tôt pour prendre une telle décision mais en même temps je ne vois pas comment je pourrais te protéger autrement. Veux-tu…Accepterais-tu qu’on vive sous le même toit ? 

Une large sourire se mêla à ses larmes et elle se mit à hocher plusieurs fois sa tête affirmativement avant de sauter à mon cou et m’embrasser.

-Tu as finalement eu le poste de DSI ? Oh la la je suis si fière de toi!

Mince… c’est maintenant que j’y pense, mais j’ai juste oublié de lui préciser tous les termes du contrat que j’ai signé avec son père… :S

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