Alaric n'avait pas envie de s'en aller de ce pays qu'il portait particulièrement dans son coeur. Il avait des choses a faire ici concernant ses quelques entreprises. Il voulait également fait découvrir les merveilles que cachait ce pays a Sarah,la connaissant comme il la connaissait,elle aurait adoré.

Il se redressa et se mit devant la fenêtre de la chambre d'Inès. Il était monté se reposer un peu avant de reprendre la route. Quelle idée de retourner après une seule journée ! Mais il allait faire comme elle voulait, ils allaient retourner au Belgique et se retrouver à nouveau dans les pattes de son père.

Il avait prit un énorme risque en mettant les bâtons dans les roues de son père et de son frèreg. Il avait certes une vengeance a satisfaire, mais finalement,il pensait que c'était une mauvaise,une très mauvaise idée. De plus, il utilisait Sarah et ça,ce n'était pas très correct vis-à-vis d'elle.

D'un autre côté, il voulait savoir ce que son père lui avait fait. Il fallait qu'il sache dans quoi il s'était embarqué et jusqu'à quel point ils étaient dans la merde. Il n'était plus si sûr que son père ne s'en prendrait pas à lui.

Il se retourna puis enfila un t-shirt qui trainait sur une chaise. Il ouvrit la porte et se dirigea vers celle de Sarah. Avant de l'ouvrir, il eut un moment d'hésitation puis finit par l'ouvrir.

Il découvrir la pièce plongé dans la pénombre. Son visage se dirigea vers le lit qu'il découvrit vide. Naturellement, son regard dévia vers la fenêtre et comme il s'y attendait, il la vit accoudé là-bas.

Elle était plongée dans ses pensées et ne l'avait pas entendu rentrer.

Il s'approcha d'elle puis l'appela une fois,deux fois et c'est seulement a la troisième fois qu'elle se retourna un moment pour lui lancer un bref regard.

- Quand je te disais de ne pas venir m'adresser la parole,je ne plaisantais pas. Si tu tiens a ta peau,il est encore temps pour toi de t'en aller

- Sarah arrête de faire la dure avec moi c'est bon j'ai compris que t'avais pas envie de me parler et tout ce qui va avec. Mais j'ai besoin de savoir certaines choses et t'es la seule a pouvoir me donner les réponses.

- Eh bien je suis désolée pour toi, car tu ne sauras rien alors. Je ne suis pas disposée à te fournir la moindre réponse je te le dis direct.

- Et moi je t'assure que des réponses,tu m'en donneras. Je te laisserai pas tranquille jusqu'à ce que j'ai toutes les réponses dont j'ai besoin. Il faut que je sache,il faut que je comprenne beaucoup de choses.

Sarah se tourna dans sa direction puis le dévisagea lentement. Il pouvait lire dans son regard toute l'animosité du monde.

S'il en croyait les dires d'Inès, Sarah serait attiré par lui. Et si elle s'était comportée de manière aussi détestable, c'est uniquement parce qu'elle était...jalouse ? Sarah était jalouse ? Cette idée lui fit l'effet d'un baume au coeur. Cette femme lui plaisait énormément et c'était un plaisir pour lui de voir que ses sentiments étaient partagés. Son prétendu mariage ne s'annonçait plus si mal que ça.

- Qu'est-ce tu veux savoir ? lui demanda Sarah l'obligeant a remettre ses pensées a plus tard

- Je veux savoir ce qu'il y a entre mon père et toi rétorqua Alaric en s'asseyant sur le bord du lit

- Quoi ?

- Tu vois Sarah, lorsqu'on va retourner en Belgique,je ne sais pas ce à quoi on pourrait être confronté. Alors il me faut le plus d'informations possible pour pouvoir assurer nos arrières et ça commence par le fait de savoir pourquoi il te retenait contre ton gré. Après, c'est toi qui voit ma petite.

Sans pouvoir dire ce qu'il venait de se passer,il se retrouvait la tête collé sur le lit et le genou de Sarah le tenant fermement contre celui-ci. Si elle continuait a appuyez de la sorte,elle allait lui déboîter la mâchoire.

- Je ne suis pas ta petite Alaric. Comment de fois je te l'ai déjà dit? Hein ?

À chaque fois qu'elle disait hein,elle appuyait sur sa mâchoire avec son genou.

La douleur devenait insupportable et c'est seulement a ce moment la qu'Alaric la renversa sur le lit pour se mettre sur elle en retenant ses deux poignets dans ses mains. Sarah se débattait comme un beau diable mais la poigne d'Alaric était tellement ferme,qu'il serait impossible pour elle de s'en échapper à moins qu'il ne la déserre.

- On fait moins la maligne hein ? C'est bon tu vas mieux ? Tu es calmée maintenant ? Tu as réussi a me mettre à terre ça te va ? lui demanda Alaric

- Non pas encore,je ne suis pas encore satisfaite. Et maintenant dégage, tu me fais mal dit Sarah

- Eh bien ça, ma grande fallait y penser avant de vouloir jouer la folle avec moi. Tu t'attendais à quoi ? Tu n'espérais pas que j'allais répliquer ? Enfin trêve de bavardages, j'ai pas que ça a faire. Je suis venue ici pour des réponses,alors plus vite tu m'en donneras,plus vite je m'en irai.

Il plongea ses iris dans ceux de Sarah. Elle était toujours en colère mais un peu moins qu'il y avait quelques instants. Comme elle était désirable comme ça ! Il avait envie de gouter encore une fois a la douceur de ses lèvres. La tentation était tellement forte qu'il se rapprocha lentement d'elle en guettant la moindre approbation ou le moindre signe de désir partagé.

Alors que ses lèvres allaient touché les siennes, Sarah lui administra un énorme coup dans son entrejambe ce qui eut pour effet de le faire tomber à côté. Pendant qu'il gémissait de douleur, elle s'échappa de sa prise et se redressa du lit. Elle le regardait en souriant se tordre de douleur et jurer de lui faire du mal.

- Maintenant je suis satisfaite. Alors tu voulais savoir quoi ? Ah oui ça me revient maintenant ! Tu voulais savoir ce que ton satané père m'avait fait. Pas grande chose,a part qu'il a fait brûler ma maison avec mes parents dedans, tuer mon grand frère après lui avoir coupé la langue, mis fin a la vie de ma meilleure amie en lui envoyant des hommes pour la violer et finir par la tuer et pour couronner le tout,il a poignardé son père qui était en fait mon prof d'étude. Je crois avoir faire le tour la.

Alaric était tellement concentré sur ce que disait Sarah qu'il en avait oublié sa douleur. Si ce que cette fille disait s'avérait,il perdrait la dernière once d'estime qu'il avait encore pour son père. Ce n'était pas possible qu'il ai fait autant de mal a une personne! Quel genre d'hommes faisait un truc pareil?

Il savait que c'était un meurtrier, mais pas un monstre. Sarah avait raison de le considérer comme le diable en personne.

- Tu as perdu ta langue ? On est déçu par son cher et tendre père ? Au moins toi tu pourrais aller pleurer dans les jupes de te mère pour te réconforter, moi j'ai plus personne.

Alaric contracta sa mâchoire puis lui répondit

- Ma mère est morte Sarah.