Morte? Sarah était curieuse de savoir dans quel circonstances elle avait perdu la vie. Quelque chose lui disait que c'était sûrement par la faute de la sangsue,sans savoir pourquoi,elle en était sûre.

- Ta mère est morte ? demanda Sarah comme si elle avait mal entendu

- Tout comme je viens de le dire Sarah. Mais bref,ceci n'est pas le sujet. Tu es sûre que mon père a vraiment faire toutes les horreurs que tu viens d'énumérer ?

- Oui et je suis sûre qu'il en a fait bien pire encore à d'autres pauvres gens. Comment j'ai mal pour toi d'être un fils du diable!

Sarah vit Alaric contracter fermement sa mâchoire et ses poings. Ce n'était que la pure vérité !

- Je vois. Tu sais ce qui s'est passé pour qu'il ai...fait tout ça ?

- Je n'en sais rien et honnêtement rien ne peut justifier ses actes,absolument rien. Qui est-il pour prendre la vie de toute une famille et laisser une pauvre petite fille orpheline et sans frère ? Même s'il avait un problème avec ma famille, qu'est-ce que celle de ma meilleure venait faire dans l'histoire alors ? Quelles raisons aurait-il eu pour les éliminer également?

Au fur et a mesure qu'elle parlait,l'évidence la frappait ! En fait depuis le début,il n'en voulait pas à sa famille, enfin peut-être que si, mais elle était certaine que toutes ses actions horrible n'était pas pour anéantir la famille. Mais plutôt une personne en particulier !

A l'évidence Alaric venait de se rendre a la même conclusion puisqu'il prit la parole en la dévisageant bizarrement.

- Tu viens de soulever un point important Sarah. Admettons que ta famille avait des comptes a rendre avec mon...avec lui,et que cela avait fini très mal et qu'il a décidé d'utiliser la manière radicale,ta meilleure amie elle et son père avaient-ils des raisons de se retrouver dans son viseur ?

- Non pas que je sache. Ils n'étaient pas issus d'une famille puissante autrement j'aurais pu dire qu'il avait peut-être un problème avec eux,qu'ils reposent en paix mais ils n'étaient pas vraiment riches, impossible que ton père les connaisse.

Pam' et son père vivaient vraiment dans le strict minimum. Ce n'était pas comme eux, qui avaient une villa et des voitures a n'en point compter. Eux,ils avaient vécus dans l'abondance sans entrer dans l'excès. Pam' et son père,puissent-ils reposer en paix,n'avaient pas eu cette chance la et ils s'en sortaient très bien en refusant les maintes offres d'aide du père de Sarah. Olivier, le père de Pam' et en même temps son prof de droit, était quelqu'un de très fier et intègre.

- Ah c'est ici que vous êtes,je t'ai cherché partout Alaric.

Tous les deux plongés dans leurs pensées, il n'avait pas entendu la porte s'ouvrir. Inès s'avança dans la pièce et alluma la lumière qui éclaira la chambre qui était alors plongé dans le noir.

Sarah fit une grimace alors que la lumière l'eblouissait. Elle cherche la bagarre celle la.

- Je vous dérange Alaric ? questionna-t-elle

- Oui un peu quand même répondit Sarah bien que la question était destinée à Alaric

Rien que le fait de savoir qu'Alaric avait passé la nuit dans les bras de cette fille,elle sentait son sang se chauffer a nouveau. Vraiment, il fallait qu'elle apprenne à se contrôler. Elle n'était pas une sauvage a se bagarrer comme ça au moindre écart et surtout pas pour un homme qui s'en foutait probablement d'elle.

Mais c'était insupportable de la voir avec ce sourire provocateur scotché sur les lèvres, la provocant ouvertement en tournant autour d'Alaric. Alaric avait sûrement expliqué la situation à sa chère et tendre amie, il lui avait sûrement expliqué qu'ils s'étaient mariés juste dans leur intérêt commun. Mais était-ce une raison pour faire tout ça? Elle pouvait au moins lui témoigner un peu de respect et ne pas faire l'oeil a son mari en sa présence. Parce que faux mariage ou pas,devant la loi,il était son mari.

Il fallait qu'elle se reprenne. Il ne fallait pas qu'elle oublie qu'a la base,ce mariage était uniquement un mariage de convenance. Dès le départ,il lui avait donné les couleurs de cette union,dès le départ,il lui avait dit que durant le temps qu'allait durer leur cohabitation forcée, chacun était libre d'aller voir ailleurs. Et par voir ailleurs, il entendait bien sûr, s'envoyer en l'air avec d'autres partenaires. C'était ça leur contrat, elle ne savait pas pourquoi elle avait du mal avec ça a présent. Et ce qu'elle ne comprenait pas par dessus tout,c'est pourquoi elle s'en prenait a cette fille.

C'est vrai, comment lui en vouloir! Alaric était diablement séduisant et n'importe quelle femme succomberait facilement a son charme ! Comment lui en vouloir alors qu'elle même était justement tombée sur ce charme ravageur ?

- Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Juste te prévenir Alaric, que Junior ton pilote a appelé toit à l'heure et la chance,il n'etait pas encore retourné au pays. Il attend l'autorisation de l'aéroport et après cela vous pourriez vous en aller

- Merci beaucoup Inès. Et désolée de te fausser compagnie de la sorte.

- Ne t'en fais pas,je ne t'en veux pas. Je sais que cela est indépendamment de ta volonté,alors je m'y fais dit-elle en haussant les épaules

- Oui mais je suis conscient que ça ne se fait pas. Tu as du écourter ton séjour à Dubaï pour venir nous tenir compagnie et voilà qu'après une nuit, on te fausse compagnie.

- Tu me connais très bien, jamais je ne te l'aurais pardonné si les circonstances n'étaient pas les même, mais que veux-tu ? C'est la volonté de ta femme

- Effectivement c'est la volonté de sa femme. Je ne savais même pas que tu étais au courant de ce fait. A voir la façon dont tu t'es comporté avec lui,je me disais que tu me prenais sûrement pour sa petite soeur et non pour sa femme. Je ne vois aucune autre explication.

Elle s'était dit qu'elle n'allait pas cherché d'histoire mais c'était impossible qu'elle ne lui lance pas de petites piques. Il fallait qu'elle se sente mal, tout comme elle s'était sentie mal tout a l'heure.

- D'accord. Je vous laisse. Alaric j'ai déjà rangé toutes tes affaires.

Avant qu'Alaric ne prenne la parole, Sarah s'empressa de dire

- Oh mais tu n'aurais pas du. C'est le travail de sa femme ça.

- Oui mais en même temps ce n'était pas sa femme qui avait défait sa valise. Alaric, je suis en bas

Et sans plus un mot, elle se retira. La conne ! Elle l'avait bien touché avec sa dernière phrase.

- Sarah tu l'as bien cherché mais bref on en était où ? Ah oui !

Il marqua une pause puis reprit la parole

- Tu sais ce que je pense de tout ça Sarah? La cible de mon père,ce n'est autre que toi. Pour une raison qu'on ignore, il souhaite te faire du mal, à toi !