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Write by Lilly Rose AGNOURET

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Sa bouche fait des merveilles sur mon corps et je n'ai pas envie qu'il s'arrête. Comme c'est bon. Il dégrafe mon soutien-gorge et les seins les plus sauvages de la planète, sont libérés. Je sens comme une gêne alors, je veux me blottir contre lui pour mieux contrôler mes impulsions. Mais, il me garde à distance en me murmurant :
« Laisse-moi t'admirer ! »
Je ne saurais dire comment nous nous retrouvons follement enlacés sous un jet d'eau tiède.
« Tu me rends dingue, Tania Akendengué. J'ai rêvé de ce moment pendant des mois. »
« Je dois craindre le pire alors ! », lui fais-je avec un sourire crispé.
« Je ne te ferai pas de mal. Je t'aime, si tu savais. »
« Moi, dix fois plus. »
Hummmm ! J'essaie de faire la fière, mais au fond, je tremble comme une feuille.
« On ira à ton rythme », me murmure-t-il.
Ouais ! C'est beau de s'embrasser ; ça fait du bien de se sentir désirer. Mais, suis-je prête à sauter le pas ?
Je frissonne malgré la douceur de l'eau sur mon corps.
« Viens », me fait-il en arrêtant l'eau. Il m'enveloppe dans un drap de bain tout doux et me mène jusque dans la chambre. Là, couché sur le lit, il entreprend de m'embrasser sur tout le corps. Ensuite, il se redresse et me dit :
« Te souviens-tu de ce que je t'ai dit la première fois que je t'ai embrassée ? »
« Oh ! Je ne m'en souviens pas. Laisse-moi chercher. Non, je ne m'en souviens plus. »
« Je t'ai dit que tu serais ma femme ; et tu es partie dans un grand éclat de rire. »
« Ouais, maintenant je m'en souviens. J'ai juste pensé que tu étais un peu fou ! »
« Tu veux dire que ton charme opérait déjà sur moi, oui ! »
« Et on dira que c'est de ma faute si monsieur est raide dingue ! »
« Je t'aime, Tania Akendengué. »
Alors qu'il dit cela et emprisonne ma bouche par un baiser fougueux, un de ses doigts est déjà parti à la recherche de l'entrée de mon jardin secret. Là, je me dis : respire, Tania, respire. Oh ! Si je pouvais garder les yeux fermés le temps que ça passe. Je n'arrive même pas à décrire la sensation que je ressens au moment où son sexe se met à forcer l'entrée de mon vagin.
« Mords-moi si tu as à mal. Tu peux même m'arracher les cheveux. »
Et voilà comment j'en arrive à hurler tout mon saoul parce que même si Gaëlle et Jileska m'avaient raconté « LE TRUC » en me disant que j'aurai M.A.L, j'ai juste envie d'étrangler le type qui me tient dans ses bras au moment où je perds toute mon innocence. Un flot de larmes s'échappe de mes yeux et je me mets à taper très fort sur le dos de Miro. Mes ongles ont beau griffer très fort, il ne s'arrête pas et me tient serrée dans ses bras.
Bientôt tout s'arrête et je n'ai ni envie de lui parler ni envie de bouger du lit.
Alors que je veux me recroqueviller dans un coin du lit, je vois cette immense tache de sang sur les draps. Et je me mets à hurler :
« T'es qu'une brute. Je te déteste. »
« Viens », me fait-il sans se démonter. « Viens dans mes bras. »
Je m’exécute malgré moi. J'aimerais être ailleurs. J'aimerais avoir moins mal. J'aimerais...
« Ça ira, beauté. La prochaine fois, tu n'auras pas mal. »
« Ah bon ! Parce qu'il y aura une prochaine fois. », fais-je en pleurant.
Là, il sourit et entreprend de m'essuyer les larmes à l'aide de baisers.
Un quart d'heure plus tard, il me lève du lit et me soulève pour aller me déposer délicatement dans la baignoire toute pleine de mousse. Ce bain fait du bien à ma peau et je finis par me calmer alors que lui est sous la douche.
Je fais un petit exercice mental pour me relaxer et laisser passer la tension que je ressens au niveau des jambes. Si seulement je pouvais m'endormir dans cette baignoire ! Je m'y sens tellement en sécurité !
Je ne me rends même pas compte que Miro est sorti. Il revient avec un verre d'eau et m'invite à boire.
« Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé, Tania Akendengué. »
Je le toise et me contente de fermer les yeux.
« Hors de question que je sorte de ce bain. », lui fais-je.
« Oh ! Dans ce cas, je vais dans la cuisine chercher les provisions dont tu auras besoin si tu comptes hiberner ici ! »
« Très drôle ! Je bouge pas. Je suis fatiguée, j'ai sommeil, et je veux plus te voir. »
« Tu vas devoir me supporter, parce que je n'irai nulle part sans toi. », me fait-il en posant un baiser sur mon front.
Il me laisse là, et je l'entends s'affairer dans la chambre en sifflotant. Je reste dans l'eau sans bouger. J'aimerais bien mettre un doigt là, dans mon vagin pour voir ce qui a changé, mais je préfère ignorer la partie de mon corps qui commence au-dessous de la ceinture. Et je me mets à espérer que je vais OUBLIER ce moment.
Je me lève et laisse disparaître cette eau qui me gardait doucement. Je me rince et tire un drap de bain dans lequel je m'enroule. Je mets devant le miroir et me regarde en profondeur en me demandant ce qui a changé. Suis-je toujours la même ! Je regarde et ne vois que mes yeux fatigués d'avoir supporté la douleur. Alors, je décide d'arrêter là cet exercice et reste plantée comme un arbre face à la porte qui mène à la chambre de Miro.
Il arrive et me trouve là, silencieuse.
« Viens avec moi. » , me fait-il en m’entraînant dans la chambre.
Quand on arrive là, je vois que monsieur a refait le lit et que là, est posée une robe de chez robe. Elle est colorée avec de belles fleurs de partout. C'est du Desigual tout craché ! Je m'exclame aussitôt :
« Mon Dieu, qu'elle est belle. »
« Pour la plus belle des femmes. Je suis sûr qu'elle tira. Pupuce m'a dit que tu portes du 38. »
« J'en reviens pas ! T'as vu comme elle est belle ! Où l'as-tu acheté. »
« Oh, ma sœur me l'a envoyé des USA. C'est elle la reine du shopping dans la famille. Enfin, quand ma grand-mère est en vacances, quoi. »
« Tu sais vraiment y faire pour m'avoir. »
« Et toi, tu as tout pour me rendre dingue. Souviens-toi toujours que je t'aime. »
Je souris et entreprends d'essayer ma robe.
« Elle est trop belle ! »
« Cela veut dire que j'ai du goût car elle m'a tout de suite plût quand ma sœur m'a envoyé les photos par WhatsApp. »
« Merci. », fais-je en l'embrassant.

Samba nous dépose une heure plus tard à l'aéroport. Là, dans la salle de départ, je repose ma tête sur les épaules de mon amoureux et le monde s'efface autour de moi. C'est comme s'il n’y avait plus que lui et moi. J'ai l'impression que je pourrais le suivre au bout du monde sans jamais avoir de crainte. C'est sûrement ça l'amour.
Avant d’arrêter mon téléphone après l'embarquement, j'envoie un message à maman et à papa. Puis, un autre aux filles pour leur souhaiter une bonne soirée. Ensuite, j'éteins mon téléphone avec l'intention de rester injoignable jusqu'à ce que je n'en puisse plus de mourir d'amour pour Miro. Je m'endors la tête posée sur son épaule.

Quand nous arrivons, la nuit est déjà tombée sur Libreville. Un coursier nous attend à l'aéroport et tend à Miro les clés d'un véhicule garé sur le parking VIP. Il s'agit d'une Toyota Prado. Tout pour que je me sente à l'aise et puisse me reposer pendant le trajet jusqu’à l’hôtel. Nous descendons à la Résidence Nomad. Le confort y est de haut standing et j'ai vraiment l'impression de vivre une vie de princesse.
Alors, je me tourne vers Miro et lui dis :
« Tu me diras quand atterrir, n’est-ce pas ? »
Il me répond en souriant :
« Tu n'es pas en train de planer, chérie. Tu es dans la réalité. »
Je fais le tour de cette studette que nous occupons ; c'est vraiment très chic. Il y a de quoi y rester enfermer des jours sans voir le dehors.
« As-tu faim ? », me demande Miro. « Veux-tu que nous allions manger quelque part. »
« Je connais pas très bien Libreville. Alors, je te suis. Je veux juste une pizza et de la glace. »
« Ok ! Allons au Rivoli, c'est juste à côté. Mais, je te laisse appeler tes parents, avant. »
Je prends le téléphone pour appeler maman et lui dire que je suis bien arrivée à Libreville. La bonne dame me répond :
« Tu n'as pas besoin d'appeler toutes les heures, ok. Je sais que tu vas bien. »
Yo !!!
J'appelle ensuite mon père. Il me répond :
« Amuse-toi bien, ma chérie. Et arrête de réfléchir. »
Ok !!! Je crois que je vais arrêter mon téléphone une bonne fois. Juste le temps d'envoyer un message à Jileska, Gaëlle, Sharonna et Marc-Elise : « me cherchez surtout pas. J'suis à Lbv. Des bisous sucrés. »

PUPUCE- (tome 1)