54 (Extrait)

Write by Benedictaaurellia

Une semaine plus tard.

Edmund.

J’ai un dossier ouvert devant moi mais j’ai du mal à me concentrer dessus.

Je soupire en regardant une fois de plus l’écran de mon  téléphone.

Je déteste ce manque que je ressens actuellement.

Il a un nom : Ainara.

 

Une semaine s’est écoulée depuis cette discussion entre Ainara et moi.

Une semaine aussi que je suis froid avec elle.

Une semaine que je vis un enfer et je crois qu’elle aussi.

 

Cette semaine loin n’a fait que confirmer ce que je savais déjà.

Je ne peux pas vivre sans elle.

Pourquoi alors ce froid ? Demanderez-vous.

Pour la simple et bonne raison que je lui prépare une surprise.

 

Je me connais et je la connais. Si j’avais continué à la côtoyer, soit je me serai trahi, soit elle l’aurait découvert d’elle-même tellement elle est perspicace.

Il fallait donc que j’élabore un stratagème pour créer de la distance entre nous.

Il ne manque que la pièce principale de ma surprise.

C’est justement pour cela que je ne cesse de regarder l’écran de mon téléphone.

J’attends un coup de fil qui doit me confirmer qu’elle est là.

 

Comme s’il entendait mes pensées, le téléphone se met à sonner.

J’espère que c’est l’appel que j’attends qui entre.

Moi : Oui allo ?

Interlocuteur : DHL Bonjour. Ais-je bien l’honneur à Edmund TOMETI ?

Moi : Oui. Mon colis est-il arrivé ?

Interlocuteur : Oui Monsieur. Vous pouvez passer le chercher.

Moi : Bien. Merci.

Interlocuteur : Bonne journée Monsieur.

Moi : Merci. Pareillement.

Je raccroche.

 

Enfin, elle est là.

Je vais pouvoir mettre fin à cette grève.

Je me lève et range mon bureau.

Je sifflote même.

Oh que je suis heureux !

Au moment où je m’apprête à sortir de mon bureau, quelqu’un toque à ma porte. Quand je réponds, c’est Orlane qui entre.

Moi : Petit génie comment  vas-tu ?

Elle (levant les yeux au ciel) : Je regrette vraiment de t’avoir parlé de ça.

Moi : Tu n’avais pas le choix. Je suis ton beau-frère préféré.

Elle : Primo, tu es le seul beau-frère que j’ai vu qu’aucune de mes sœurs  n’a  encore de conjoint. Secundo, techniquement, tu n’es pas encore mon beau vu que vous n’êtes pas encore mariés.

Moi : ce qui ne saurait tarder.

Elle (ouvrant grand les yeux) : Non !

Moi : si. Elle est là.

Elle se met à crier et sautiller.

Elle : elle sera trop contente ! Mais tu fais quoi encore ici ? Cours la chercher !

Moi  (secouant la tête) : Je partais quand tu es entré dans le bureau.

Elle (me poussant vers la sortie) : Allons-y. Il y a encore des tas de choses à acheter. J’ai déjà commandé les pétales de roses mais ce n’est pas tout. Tout doit être parfait.

Elle m’accompagne ensuite à DHL, sur le boulevard 13 janvier où je récupère mon colis. Nous remontons ensuite dans ma voiture.

Orlane : Vite, déballe pour que je la vois !

Edmund (riant) : Tu es plus impatiente que moi.

Orlane : C’est normal. Tu ne peux pas comprendre. C’est ma sœur, sa joie est la mienne.

Edmund (lui montrant ce que j’avais déballé) : Regarde. Tu penses qu’elle va aimer ?

Orlane : …

Edmund : Mais dis quelque chose !

Orlane (murmurant) : Elle est parfaite. Ainara va faire plus que l’aimer.

Je pousse un soupir de soulagement.

Orlane : Bon ce n’est pas tout. Il faut qu’on aille voir le fleuriste maintenant. Tu as trouvé une chanson ?

Edmund : Oui j’ai la chanson parfaite. Tu as la clé de son appartement ?

Orlane : Non. On ira chez moi la chercher tout à l’heure.

Edmund (démarrant) : C’est parti.

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