6 ~ Personnalité du Cheveu ~ Petites Histoires à travers Mes Cheveux~ Codes repertoire et styles
Write by ngengeti
6 ~ Personnalité du Cheveu ~ PHMCx~ Code repertoires et styles
Mère crinière : « Applaudissons
notre degré de sagesse. Et dire qu’il a fallu rédiger toute une loi…
Le
ridicule de la situation est à souligner.
Heureuse d’être encore en vie pour profiter du droit - légalisé - à cette liberté intrinsèque qui m’est accordée ! »
By ©Ngengeti~Alavolee-Onafly***
Continuons à survoler les codes et le répertoire des styles capillaires.
Déjà, les pompons, tresses ou
nattes qui sont faits aux petites filles ne sont généralement pas des mêmes
modèles très recherchés que ceux de leurs ainées et les femmes matures.
La raison étant les codes sociaux mentionnés et valeurs esthétiques ou statutaires (puberté, célibat, marital, notabilité, veuvage etc.) qui y sont attachés ; la situation socio-économique (poids du pouvoir, et de la poche) et l’accès à tous les accessoires qui doivent les révéler et désigner aux yeux de tous, et les agrémenter. Par exemple, des tresses avec perles, cauris ou bijoux et autres ornements spécifiques et significatifs, ne seront pas portés par une jeune femme en toute circonstance à moins d’être une figure traditionnelle, publique, artistique ou une promotrice culturelle.
Jeunes pousses et tifs en chœur : « Oh ?! Nous aussi, on va nous transformer en jolis pompons colorés? »
Mère crinière répond : « Ah, mes enfants, ceux là on y avait droit quand nous étions encore tous très petits sur cette tête… mais chaque tête pourrait les adapter à son âge, s’il elle voulait.»
Effectivement.
Tout dépend du degré de maturité et d’estime de soi que la personne porteuse de la coiffure possède, ainsi que son statut dans la société.
De nos jours, ces accessoires culturels sont souvent symboles de la couronne qui complète la tenue traditionnelle revêtue lors de la dot ou des événements culturels périodiques importants dans certaines régions ou villages.
De même, une petite fille ne portera pas, par exemple, des rastas, « box-braids » ou des cheveux en afro comme bon lui semble pour des raisons financières et pratiques d’entretien tout d’abord, mais aussi scolaire, si elle fréquente une école publique exigeant l’uniformité vestimentaire et capillaire.
Cheveu-dans-la soupe a été plus
que patient.
Il réitère sa question : « Au début, j’ai mentionné et demande : les tresses au fil, mais nous sommes parti sur tout un discours éducatif ; mais que sont-elles ? »
Tignasse se fâche en ajoutant
encore plus de nœuds à son visage.
On la comprend : son paquet de
gourmandises est en déclin et on n’a pas encore repris l’histoire de la cuisine.
En fait, elle n’est pas particulièrement fan des tresses, elle se préfère libre. Elle grommelle : « vraiment, faut être la personne débarquant fraichement sur la planète tête d’Afrique… »
By ©Ngengeti~Alavolee-Onafly***
Patience. On y est presque...
Les tresses au fil consistent à subdiviser et délimiter
la surface capillaire en séparant - à l’aide de la dent d’un peigne, ou d’un morceau
de bois sculpté en pointe à cet effet ou encore, d’un piquant du porc-épic
(connaisseur connait ; pour les autres : les moteurs de recherches
sont vos amis), - de petites portions de mèches de cheveux du reste, en
différentes tailles similaires ou non, selon le design que l’on veut exécuter.
Ces fractions sont faites afin que la base, ainsi divisée sur le cuir chevelu, ressemble soit à un damier de carrés, ou toute autre forme géométrique, comme des mosaïques ou alors à des sillons (lignes) de tailles variées ; parfaitement identiques ou asymétriques.
Tifs et jeunes pousses s’écrient : « mais on fait des maths et de l’architecture sur nous !»
En effet. Cela s’y rapporte
curieusement…
Et dire que certains penseurs égotistes estiment qu’un certain genre de personnes ne devrait pas étudier les arts et les sciences…
Ref. Images Google: tresses au fil coiffure africaine
By ©Ngengeti~Alavolee-Onafly***