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Write by Lilly Rose AGNOURET

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~~~~Les aventures de Pupuce.~~~~

Je suis tranquille dans la chambre quand la porte s'ouvre. Ma chère tante Bernadette vient vers moi et me dit :
« Pourquoi t’enfermes-tu dans la chambre ? »
« J'ai envie de réfléchir un peu, c'est tout. », lui fais-je.
« Assieds-toi un instant, je veux te parler. »
« On peut faire une trêve cette nuit, ma tante. Tu m’as parlé à 10 h, tu m'as parlé à midi, tu m’as parlé à 14h. Tu m'as parlé à 18h. Là, ma tête ne supportera pas une discussion de plus. »
« Dis pas de bêtise, veux-tu. Assied-toi et écoute moi. Voilà, Miro vient d'appeler et il est en route pour venir te chercher. »
« Pour m'emmener où ? »
« Tu vas rejoindre les autres à la fête. Il veut que tu t'amuses. »
« Ok. Au moins quelqu'un qui s'inquiète pour moi. »
« Arrête donc de faire la tête ; tout va bien Pupuce. Respire un bon coup et va te préparer. Mais surtout, souri. Tout va bien. »
« Ça m’étonnerait que tout aille bien. Je ne me sentirai pas si mal sinon. Et surtout ne me sort pas le même refrain que tout à l'heure parce que ma tête ne peut en encaisser plus, ma tante. »
« D'accord. Ce qui m'importe pour le moment, c'est que tu sortes d'ici et que tu ailles t'amuser. »
« Ok. »

Je me lève du lit et direction la douche. Ils veulent me voir m'amuser et ben, je vais m’amusez. D'abord, séance de maquillage. Il faut que tous les projecteurs soient sur moi quand j'arrive. Ensuite, robe. La plus belle de toutes. Pour éclipser cette imbécile de Jileska.
Et si cet idiot de Patrick ne comprend toujours pas qu'il n'y a pas match entre cette rigolote et moi, je ne peux rien pour lui.
Je vais de bon cœur à cette fête. Enfin, avec l'intention de me saouler jusqu'à ne plus me souvenir de mon nom.
C'est selon moi le seul moyen d'oublier.
Je l'ai fait une fois, oui. Je me suis saouler une fois au Jack Daniels. Pour oublier. Et cela à marcher.
Cette nuit, comme ils seront tous occupés à s'amouracher, à s'arracher les lèvres tellement ils auront envie de s'aimer, moi je vais me saouler.
Et ils devront me ramener à la maison.
Si cela doit foutre la honte à ma chère sœur et lui faire perdre la côte aux yeux de ses beaux-parents, c'est pas mon problème. Ce n'est pas moi qui lui ai dit de sortir du même ventre que moi.

Quand je finis ma métamorphose et que je me mets devant le miroir plein pieds dans la chambre de ma tante Bernadette, je suis moi-même époustouflée.
Si cette nuit je ne fais pas d'effet c'est que je n'en ferai plus jamais.
Et qu'on arrête de me dire que je suis trop pressée et que je ne suis pas patiente.
Personne ne peut savoir combien la jalousie me ronge chaque fois que je remarque les attentions de Miro pour ma sœur Tania.
Je veux dix mille fois mieux.
Je veux un cœur aimant pour me tenir chaud.
Je veux moi aussi susciter de la convoitise.
Je ferai tout pour ne pas passer inaperçue cette nuit.

Quand Miro arrive, il m'attend encore dix minutes dans le salon car je suis occupé à me mirer et me parfumer.
J'arrive dans le salon et il se lève pour m'accueillir.
Ce type-là est tellement élégant que je comprends pourquoi Tania a craqué pour lui.
Et en plus il est très prévenant.
Il me propose son bras pour me conduire à la voiture.
Arrivés là, il m'ouvre la portière.
J'ai l'impression d'être une princesse.
« Tu es resplendissante, Pupuce. J'espère que ma mère ne se sentira pas offusquée qu'il y ait une femme plus jolie qu'elle à sa fête. »
« Tu sais flatter les gens, toi. »
« Pour une fois que je suis sérieux. Allez, on y va. »
Je suis crispée pendant le trajet. D'un coup, je me rends compte qu'il fait un détours.
« Où va-t-on ? »
« Un instant. Tu verras. »
Nous longeons le bord de mer et il se gare. Il descend de voiture et m’invite à faire de même.
Il m’entraîne vers la mer et je suis obligée d'enlever mes chaussures et de les tenir en main. Arrivée les pieds dans l'eau il se tourne vers moi et me dit :
« Pourquoi tu ne souris jamais Pupuce ? C'est une des choses qui a frustré Patrick. Il avait l'impression que jamais tu ne t'amuses et que tu n'es pas heureuse peu importe ce que tu dis. »
« Je n'ai pas envie de parler de ce type. Je sais que c'est ton ami mais je n'ai pas envie d'en parler. »
« Il est désolé pour ce qui s'est passé, tu sais. Il hésitait entre Jileska et toi mais il a été rebuté par ton côté assez froid. Jileska ri tout le temps. Même lorsqu'elle a des soucis, elle trouve le moyen d'en rire. On est tellement bien en sa présence que c'est facile d'en faire une amie. »
« Me parle pas d'elle sinon, je préfère rentrer à la maison. »
« Pupuce, écoute moi. Apprends à sourire. Cela t'ouvrira des portes. Je veux que pendant cette fête, tu souri et montre un côté de toi qu’on ne connaît peut-être pas. Tu ne peux pas constamment avoir toute la misère du monde sir ton dos. Pour une fois, fais les choses différemment. »
« Et ça changera quoi ? Ça effacera le tort que m'a infligé ton ami ? Il a couché avec moi alors qu'il savait qu'il voulait quelqu'un d'autre. »
« Rien ne peut excuser sa conduite, je peux te l'accorder. Mais, ne reste pas bloquée sur cet échec. Tu es belle et intelligente ; alors souris et montre aux autres qu'il y a du bon à l’intérieur de toi. D'accord. »
« Ok. Je vais essayer. »
« non, tu ne vas pas essayer. Tu vas le faire. »
« Ok. Ok. »
« Allez, on y va. Ta sœur a déjà appelé deux fois. »
« Je vois qu'il quelqu'un qui ne peut se passer de toi. »
Il se contente de sourire.

Lorsque nous arrivons à la villa de ses parents, en face du lycée français, il y a une masse de véhicules garées devant. Que de belles et grandes voitures. Ça se sent le luxe et l'argent à plein nez. J'en ai déjà le vertige.
Comme convenu, je sourie sitôt descendu de la voiture. Nous sommes accueillis par une hôtesse très polie qui me demande de la suivre vers le jardin alors que Miro s'en va par un autre chemin. La jeune fille s’occupe de moi en me demandant ce que je désire boire. Elle m'explique ensuite que le dîner sera servi dans 30 minutes. Elle m'invite à aller retrouver les autres un peu plus loin. Je suis scotchée par la beauté des lieux. La terrasse est décorée avec goût, de même pour les quatre chapiteaux installé dans le jardin. C'est tellement beau que je tourne en rond à regarder, les lampions, les guirlandes et les bibelots posés sur les tables, qui sont habillées de bleu ciel et 'd'ivoire.
« C'est Gaëlle qui a tout fait. Mon père a éloigné ma mère de la maison toute la journée et voilà le résultat. Comment tu trouves ? », me fait Miro sorti de nulle part avec Tania à ses bras.
« C'est très beau ! », fais-je avec un sourire forcé.
Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas envie d'apprécier les talents de l'amie de ma sœur.
« Au fait, tu peur parler à tout le monde ce soir. Mais évite mon cousin Georgio, ok. »
Je n'ai pas le temps de lui demander pourquoi car Tania prend la parole et me dit :
« Je suis heureuse que tu sois venue. »
Mon œil, oui.
Comme j'ai promis à Miro d'être gentille, je lui répond :
« Je suis heureuse d'être là. »
Mes fesses, oui !
Je ne connais personne.
Tout le monde est accompagné.
Même la célibataire d Sharonna est en train de rire à pleine gorge des blague d'un type tellement beau qu'on le dirait tout droit sorti d'un magazine de mode.
J'ai besoin d'un verre pour me donner le courage de rester là à admirer le bonheur des autres.
Alors que je me retourne pour foncer vers le bar, je rentre dans un jeune homme qui s'écrie alors : « Attenzione bella signora. »
Trop tard. Je lui ai marché sur un pied avec mes chaussures.
« Et il vous faut des lunette ou quoi. Mon pied n'est pas un paillasson ! »
Il parle avec un accent chantant qui fait qu'il est difficile de ne pas sourire alors même qu'il est énervé.
« Vous me devez une danse maintenant que vous m'avez vexé. »
« Je n'ai pas envie de danser. », lui fais-je.
« Vous n'avez pas le choix. C'est ça ou je vous écrase le pied en retour. »
« C'est du chantage, ça ! », lui fais-je en me demandant comment faire pour fuir.
« Hai gli occhi belli », me fait-il.
« Vous ne pouvez pas parler comme tout le monde. Je ne comprends rien à ce que vous dites. »
« Ce n'est pas grave. Nous parlons le même langage en dansant.
« Je n'ai pas envie de danser.
« Comme je ne vous laisse pas le choix, vous êtes obligée de me suivre. »
Il me prend pas la main et me conduit dans le salon. La musique y est douce et invite aux confidence amoureuses. Le type me fait tournoyer sur la piste comme si moi, Pupuce, j'ai l'habitude de danser. Même lorsque j'ai suivi les autres en boite de nuit quand nous étions en groupe, je restais assise car j'étais sûre que l'on se moquerait de moi si jamais j'esquissais un pas de danse. Là, le type me fait tourner, encore et encore. Il me garde serré près de lui. Et à là, je ne me rends pas compte que la musique a changé plusieurs fois.
« Vous êtes vraiment fous. »
« en général on me tutoie. Et en général, je déteste parler français. Mais pour vos beaux yeux, je peux faire une exception. Allez, venez. »
Nous allons dehors. Dans un coin à l’abri des regard, dans le jardin, il me fais une place à ses côtés sur un banc décoré pour l'occasion.
« Mon cousin m'a dit que les filles à Port-Gentil sont jolies. Il ne m'a pas menti. »
« Qui est ton cousin ? »
« Je viens de te faire un compliment et tu préfères t’intéresser à mon cousin. Le monde est injuste. »
là, j’éclate de rire car c'est bien la première personne qui me fait rire depuis quelques jours. »
« Ok, ok. Merci pour le compliment. D'où sors-tu ? Vis-tu à Port-Gentil. »
« Non, je suis venu pour les fiançailles de mon cousin. Il m'aurait tué si je n'étais pas venu. Et toi ? Que fais-tu ici, toute seule ? »
« Oh ! Je... »
« Je sais, tu t'attendais à ce que le bel homme que je suis, te tombe dans les bras et te délivre de ta solitude. »
« Tu es toujours comme ça ou c'est moi qui ait droit à ce comportement. »
« C'est que tes yeux me font chaviré, bellissima. Viens, je vais te montrer quelque chose. »
Il se lève du banc où nous sommes assis et m'oblige à regarder le ciel.
« regarde les étoiles scintiller. C'est le même éclat qu'il y a dans ton regard à cet instant. »
Et sans crier gare, les lèvres de cet inconnus atterrissent sur les miennes. 

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