63: My man is my man, is your man
Write by Gioia
***Garcelle Ekim***
Ma vie ne peut pas être meilleure. J’ai trouvé un nouvel emploi que je préfère nettement au précédent, et un copain qui me prépare un anniversaire de malade. Je n’ai aucun détail par contre. Le gars se moque juste de moi quand j’essaie de fouiner. Mais vu comment il est chou avec moi, je sais que ça sera fabuleux. J’ai déjà reçu les cadeaux des parents. Du cash pur, ils savent ce que j’aime. J’ai réquisitionné Kris et nous allons faire les boutiques aujourd’hui, à la recherche de la tenue qui me mettra en avant.
-Alors? Je dis après un petit défilé devant Kris
-Comme les 120 autres essais dans les cinq magasins précédents, tu es superbe
-Mais si tu as dit ça pour les autres c’est que celle-ci n’est pas encore la bonne
-Rhhhaaa Garcelle, elle dit et lève les yeux au plafond.
-On a pas 25 ans tous les jours. Un quart de siècle. Arrive là et tu comprendras jeune fille
-Excusez-nous alors, c’est nous qui ne connaissons rien
-Toi tu ne te choisis rien?
-J’ai déjà plein d’habits à la maison
-N’oublie pas tu....
-Je sais, pas de blanc, elle soupire et sourit à la fois quand je lui tire la langue
-très bien, tu gagnes davantage de points pour devenir ma belle-sœur
-lol belle-sœur d’où? Laisse-moi avec tes blagues
-C’est toi qui blague avec ta vie ma puce. Depuis que je t’ai présenté à Ray qu’est-ce que tu as fait de concret pour avancer ta cause?
-Je ne vais quand même pas me jeter sur lui. C’est inapproprié.
-primo prend ça, c’est pour l’image dégueu de toi et ray que tu viens de me donner, je dis et lui pince le bras après avoir payé mes achats. Deuxio, qui te dit que les filles se jettent sur les mecs pour attirer leur attention? Il a fallu d’un seul baiser pour que Thierry soit sur moi. Je n’ai pas fait tomber la culotte et encore moins fait la désespérée. Ok on ne te demande pas de sauter de timide à je sais pas moi exubérante mais dès qu’on te parle après une heure on sent la virginité.....
Le reste de mes mots est noyé par la main affolée qu’elle a posé sur ma bouche.
-On est public Garcelle!
-Alors? Tu ne m’as pas fait un long monologue sur comment tu étais fière d’être vierge et que tu comptais aller au mariage avec?
-C’est pas pour que tu le cries partout
-Bref ma chérie tu fais ce que tu veux en fin de compte. Mais pose toi les bonnes questions. C’est clair comme l’eau de roche que tu en pinces pour Ray. Et c’est aussi clair que tu ne vas pas retenir l’attention de mon frère si tu ne prends pas les devants parce que sa meuf, wouh, hum. Elle est loin c’est vrai et leur relation bat de l’aile mais comme tu vois il s’accroche encore à elle bien que tu es dix fois plus jolie. Et tu sais ce qui retient les hommes en dehors de la beauté? Le sexe. La fille n’a pas froid aux yeux. Je l’ai vu comme je te vois faire le genre de pipe avec beaucoup de salive là....
-Hein! Tu mens! Elle dit effarée
-reste là-bas. Tu ne sais pas ce que les filles d’aujourd’hui font dans la chambre.
Ok j’ai menti mais c’est la fin qui justifie les moyens. D’ailleurs ça ne m’étonnerait pas que mon mensonge soit réel, juste que je ne l’ai pas vu. La meuf de Ray parle à peine et on sait que les petites calmes sont les plus perverses au lit. Encore une fois je n’ai rien contre elle. Mais il se fait que j’aime bien Kris. Au début je voulais plus l’éloigner de mon Thierry avec qui elle souriait un peu trop mais il se fait que je la trouve bien assortie à Ray. En plus le Congo est plus proche du Gabon que le Togo. Et ça ne m’étonnerait pas que l’autre ait un pompier là-bas. On connaît les américains. Bref j’ai assez parlé des choses d’autrui. Allons me chercher des dessous affriolants. J’ai l’intention de mettre fin au conte de fées que TH se dessine sur le fait qu’on doit attendre la fin de sa licence pour commencer officiellement notre histoire. J’ai vu la queue bien épaisse du type il y’a quelques jours quand j’étais chez sa tante. Il se nettoyait le paquet après une douche et depuis ma température a monté d’un cran. J’ai même essayé de la toucher mais nos lèvres se touchaient à peine que la tante me criait de monter voir quelque chose. Pourtant je n’avais même pas fait cinq minutes avec mon gars. Et bien sûr l’histoire est remontée chez la mère de TH, comme quoi il ramène des filles à la maison au lieu d’étudier. Bref on doit juste vivre ensemble à ce stade sinon on aura jamais la paix.
Le jour J tombait sur un Samedi pour mon plus grand bonheur. Il est passé me chercher avec 25 fraises, dont certaines étaient enrobées de chocolat, d’autres non. J’étais déjà prête à tomber le peignoir et qu’on fête une première partie contre le mur de mon appart, mais nous avions un train à prendre expressément.
Mon petit sac de voyage qu’il qualifiait de pas si petit que ça, était déjà fait donc nous avons pris la route sans tarder. Je ne me faisais même pas prier dans le train. J’alternais entre photos et vidéos.
-princesse tu n’es pas à ta quarantième photo ça, il me taquine quand je penche ma tête vers la sienne pour en prendre une autre
-Qui compte, je rigole
-À ce stade on va te chasser de l’application, il dit avec un sourire
-donc c’est quand mon tour de briller arrive qu’on va me couper l’herbe sous les pieds hein. Vous êtes tous des menteurs
Il se marre tout en passant le bras autour de mon épaule et je m’adosse contre son corps ferme. Encore une.......bon vingt photos pour la route. Très vite TH s’assoupît mais les commentaires sont là pour me tenir compagnie. Et j’ai vraiment de tout. Entre les hypocrites qui te complimentent pourtant j’ai entendu leurs dires sur moi par d’autres, le peu qui ont reconnu TH et lui passent le bonjour, et finalement la Chine populaire qui vient chercher le kongossa en inbox. Je lis tout et laisse en “lu” pour qu’ils voient sans toutefois répondre. Les africains et la curiosité sont des jumeaux. Toujours à chercher les infos des gens. Je viendrai seulement mettre mes moments de joie, remercier le Seigneur et j’évolue. Maintenant c’est la maturité. Next step le foyer, but first let me take a last selfie.
***TH Ndouo***
J’ai sorti pas mal de sous pour ce week-end, parce que je voulais lui faire plaisir mais aussi une partie de moi se sent coupable d’avoir cédé à Vita qui au passage ne s’est pas pointé depuis une semaine à la maison. J’ai envoyé un message, histoire de savoir quand même si ça va. Même si c’est flatteur pour mon ego j’espère ne pas l’avoir défoncé au point qu’elle n’arrive pas à sortir du lit. La go ne m’a pas répondu. En plus de manquer de classe, il faut rajouter la courtoisie dessus. Le C doit manquer dans son alphabet.
En tout cas ce week-end c’est pour ma go.
J’ai même fait les choses des blancs là de demander qu’on la décore spécialement pour notre arrivée.
-Oh bébé, elle s’écrie en entrant. Les mots qu’on aime entendre. Je l’enlace par derrière et pose mon mention sur sa tête
-Joyeux anniversaire princesse. À nos cinquante ans futurs
-Il me faut une vidéo, elle me dit d’une voix émotive
-lol tu sais que tu peux être pénible avec ça
-Allez c’est ma fête, filme-moi
Je lui prends l’appareil, amusé par sa réaction et filme comme demandé. Elle attrape quelques ballons et se laisse choir avec sensualité sur le lit.
Pour éviter de finir l’un dans l’autre et arriver à temps pour la seconde surprise, je décline son invitation de la rejoindre en douche. Elle y va en premier, je passe après. Et bien sûr elle me fait bien souffrir à la sortie en prenant tout son temps pour enduire son corps d’huile parfumée, avec pour seul vêtement un string noir si fin que tu te demandes à quoi il sert finalement.
Je fuis avec mon lot de vêtements en douche et m’apprête là-bas. Il ne faut pas tenter le sensible entre mes jambes.
-tu es magnifique mais le décolleté hein ma puce, je dis admiratif devant le résultat
-Laisse bébé c’est pour te tenir en haleine d’ici là
-Lol prie pour que mes yeux ne louchent pas sinon d....des gens vont me tuer là-bas, je dis pendant qu’on sort
Heureusement elle n’a pas remarqué que ma langue avait fourché sinon elle le cache bien. J’ai failli vendre la troisième surprise avant l’heure. Je lui mets le bandeau quand on monte dans notre taxi et la distrait avec des devinettes jusqu’à l’arrivée. Ce n’est qu’une fois dans le resto que je fais tomber le tissu et les quelques invités lui chantent joyeux anniversaire. Parmi eux, ses frères y compris Deno avec qui la coordination fut compliquée vu qu’il venait de loin mais il a tout fait pour être là. Je frotte les bras et j’embrasse la joue de ma princesse qui est encore dans la stupeur. Les invités continuent à chanter et siffler en cœur
-Je te porte pour aller à ta chaise? Je la taquine
-Non ....umm...ça va, je vais marcher, elle dit et m’adresse un sourire étrange que je mets sur le compte de la surprise qui n’a pas encore quitté son corps
Je fais le petit discours de bienvenue et bien sûr n’oublie pas de remercier les frères, particulièrement Ray qui entre nous m’a fait une grosse fleur sur ce coup. Réserver un resto pour une fête de dix personnes n’était pas du tout à ma portée mais Garcelle m’a communiqué son rêve sous toutes les formes possibles. Directement, indirectement, par Kristina, etc.... et son rêve, c’était un week-end sur Paris finissant sur une petite fête. La taille des invités lui était égale. J’ai donc fait appel à Ray pour lui demander conseil. Il a réussi à me négocier leur bistro pour une somme franchement imbattable vu la cote de leur resto et aussi mes recherches. On s’installe enfin et les échanges vont de bon train. Heureusement J’avais par Kristina retrouvé quelques amis de Garcie vivant sur Paris, dont quatre ont pu nous rejoindre, parce qu’actu, je suis collé avec Deno même si je suis assis à côté de ma meuf. Mon gars m’a manqué. Ce n’est même pas une blague.
Notre table se remplissait vite. Cadeau de la maison on nous disait, parce qu’il se fait que c’est la dernière journée du chef Ray ici. Lui-même nous a rejoint à un moment donné, avec le gâteau de Garcie qu’il a déposé devant elle. Les photos et vœux sont fait pendant qu’elle souffle sa bougie
-Alors tout se passe bien ici? C’est à votre goût?
-Mec tu es en feu ce soir, lui dit Toni
-Tu t’attendais à quoi je ne fais pas dans la dentelle, il réplique avec humour
-viens t’asseoir avec nous Ray.
-Je n’ai pas fini mon service Deno
-Allez c’est quand même la dernière journée, cinq minutes ne vont pas te tuer, lui dit Kristina
-ils ont raison gars, souffle un peu avec nous, j’insiste aussi
-m’bon comme vous insistez, donnez-moi une seconde pour m’assurer que l’équipe gère en cuisine, il s’en va après avoir dit et revient deux minutes plus tard se poser avec nous.
L’amusement monte d’un cran quand les serveuses en charge de la table décident de nous raconter des anecdotes sur Ray. À un moment le proprio du resto fait un petit tour pour s’assurer qu’on est satisfait et réitère que Ray peut rester encore un peu. Lui aussi nous sort quelques histoires sur les premières fois de Ray ici. Clairement il est apprécié de la maison et tous (serveurs comme proprio) répètent qu’il va manquer au staff. Je suis tellement perdu dans les échanges qu’il me faut une minute pour remarquer que Garcie n’était toujours pas revenue. Elle m’avait glissé il y’a dix minutes qu’elle allait prendre un coup de fil. Je sors donc la chercher. Elle n’est pas au téléphone quand je la rejoins mais plutôt en discussion animée avec Kristina et aucune ne m’a remarqué. Le ton amer sur lequel elle lui parle me freine.
-laisse moi attendre mon taxi en paid Kris
-Ca se fait pas Garcelle. Les gens se sont regroupés pour toi et tu vas les planter juste parce....
-tu as dis juste!? Elle s’écrie. Il faut t’éloigner avant que je te lance ma pochette
-Garcelle, je l’arrête
Les deux se retournent simultanément. Kris semble terrifiée et Garcelle courroucée
-Bonne chance, murmure Kris avant de nous laisser. Vu comment elle l’a dit, on pourrait penser que c’est pour nous deux. Pourquoi tu menaçais ton amie? Je demande à celle qui me lance un air contrarié
-Pourquoi ma fête est soudainement devenue celle de Raymond? Il fête aussi 25 ans?
Pris de court par sa réponse, je souris d’abord. Elle ne va pas me dire qu’elle se fâche pour ça
-Enfin princesse c’est son dernier jour. Tu sais comment c’est en général. Tout le monde veut te célébrer un peu, c’est pas méchant. En plus c’est grâce à lui que la facture a été baissée et en plus on a reçu des....
-Mais si tu n’avais pas les moyens fallait juste rien faire! Voilà! Je....je pouvais m’offrir une soirée cent fois au dessus de ça!
-Ça? Tu as dit ça? Je demande sur un ton dérisoire
-Je t’attends à l’hôtel! c’est ce qu’elle me lance comme réponse avant de monter dans son taxi
Une heure plus tard mon pied n’était pas retourné à l’hôtel. C’est Kris que Garcelle doit remercier parce qu’à mon retour, elle avait déjà menti aux invités que nous avions prévu une dernière surprise attendant la reine du soir à l’hôtel. Donc on l’a envoyé en premier le temps que j’aille la retrouver. J’ai juste acquiescé et pris les éloges des autres. Sinon je bouillonnais de rage à l’intérieur et c’est pour me calmer que je marche avec les gars. Je suis reconnaissant qu’aucun d’eux ne chercher à savoir pourquoi je suis ici au lieu d’être avec leur sœur. Nous parlons plutôt du retour imminent de Ray.
-Je t’envie un peu gars....Bon beaucoup. Je donnerai ma couille gauche pour manger à Sauce créole
-est-ce qu’ils sont encore de service même? Deno dit avec amusement
-Toi qui n’a pas mis pied au pays depuis quoi? Cinq ans? Six ans? Tu saurais comment?
-Six ans? Je siffle choqué. Purée ça passe vite.
-Ouais bof j’irai quand il y’aura quelque chose d’intéressant à y faire, Deno dit après avoir haussé les épaules
-Alors prépare-toi pour l’année prochaine, je ne veux aucune excuse quand je vais demander ma meuf en mariage
-Nonnn! son frère s’écrie de joie et surprise tout en le poussant
-Arrête! Je dis dans le même état d’esprit et le repousse
-C’est comment avec vous? Je suis votre ballon? Il rigole
-Donc tu vas te marier un an après ton retour quoi, j’en connais quelques unes au quartier qui vont mal t’insulter, blague Deno qui nous fait rire
-Qu’elles restent là. Est-ce qu’elles étaient des perles comme la mienne. Un homme ne traîne pas quand il a trouvé son bonheur
-Lol c’est exactement la phrase des grands. Tu n’es plus à notre niveau, je dis
-Débrouille-toi aussi pour être présent l’année prochaine. Toni s’est disqualifié d’avance pour la place de garçon d’honneur donc Deno tu vas accompagner Aïdara et TH tu seras avec Aurore.
On se met à crier et le charrier plus fort dans la rue. Je pense même avoir entendu un chien gueuler sur nous au loin.
-Calmez votre sauvagerie c’est comment avec vous les gabonais, il nous taquine
-explique comment tu comptes faire ta demande et l’épouser directement. Ou bien on va arriver au pays après? fais-je
-J’ai déjà discuté avec son père qui m’a remis la liste pour sa dot. Je compte envoyer Toni la payer une fois que j’aurais rassemblé ce qu’il me demande.
-Mais et les parents? Tu ne les a pas prévenu?
-Je les préviens parce que? il dit à Deno avec un peu d’agacement
-C’est pas bien Ray, si tu fais ça papa trouvera une énième raison pour te critiquer
-J’ai l’air d’en avoir quelque chose à foutre de son opinion? Il continue sur le même ton
-Je sais que....
-Non tu ne sais rien du tout, il l’interrompt. Il a eu sa chance et l’a manqué. Je n’en ai plus rien à faire de ses états d’âme. Maintenant je me concentre sur la famille que je vais fonder avec ma femme
-wow Elle est belle ton hyp...
-Deno...., je l’avertis mais il m’ignore
-ocrisie. Si c’est pour reprendre sa compagnie, tu n’as pas de problèmes mais juste l’avertir que tu veux te marier, c’est ce qui sera difficile? Personne n’a dit que tu devais suivre son opinion mais le respect quand même. En plus tu as pensé à maman? Qu’est-ce qu’elle a fait de mal dans tout ça?
-Si tu t’attendais à ce que je lèche le sol parce qu’on me donne la direction de la compagnie tu t’es fourré le doigt dans l’œil. C’est lui qui a vu mes compétences et est venu me chercher. Si ça te fait autant mal qu’on me remarque......
-Toi aussi grand tu ne peux pas dire ça, j’interviens une deuxième fois mais lui non plus ne m’écoute pas. La tension entre les deux est lourde
-Si ça te fait mal il faut voir avec ton père. Je ne lui ai pas demandé de faire un enfant dans le dos de ta mère qui au passage n’est pas la mienne mais la tienne.
-C’est à moi que tu dis ça? Moi....
-Denola arrête! je dis cette fois en l’attrapant pour qu’il arrête de gigoter son doigt dans la face de Ray
-Tu ne seras plus garçon d’honneur aussi, comme ça tu pourras rejoindre Garcelle sur le banc des jaloux et murmurer contre moi. Je rentre, il dit et s’en va
-Tu n’es qu’un sale con qui ne comprend jamais rien Raymond! son frère lui crie quand il est déjà loin
-Toi aussi hoooo! Depuis quand tu es devenu nerveux? je dis exaspéré
-Je sais pas....peut-être depuis que mon frère refuse d’utiliser sa cervelle. Hooo et puis lâche moi toi! Il dit et me repousse si brusquement que j’en tombe. Et il se précipite à la fois pour m’aider à me relever tout en s’excusant profusément
-mais tu as fumé ou bu quoi pour être agressif d’un coup comme ça?
-désolé, je ne t’ai pas fait mal? il murmure quand je suis déjà redressé
-C’est bon je suis pas une meuf non plus
Il retire ses mains de mon torse et les enfouit dans ses poches, reprenant la marche sans un mot
-tu sais que le sujet là est délicat entre vous. C’était pas le moment de le ramener surtout qu’il s’en va demain
-Pffff! il fait et chute un caillou imaginaire
-tu n’es pas jaloux du poste que votre père lui a....
-Tu veux que je te cogne?
-mama pose le cœur. Ma mâchoire a déjà fini son développement, je réponds et arrive à lui arracher un sourire
-Il te manque une case je t’ai toujours dit ça. Bref je ne suis pas jaloux. Au contraire j’étais probablement le plus heureux en apprenant la nouvelle. Entre nous j’ai même eu les larmes aux yeux. Non seulement pour Ray mais aussi que les faux oncles et tantes qui se plaisaient à ricaner de lui ravalent leurs langues. Mais j’espérais que Ray comprenne par l’approche de papa que ce dernier essaie de changer. Tu sais, genre rectifier ses erreurs même si on dit qu’on ne peut pas effacer les fautes. Mais il essaie quand même.
-Ne te décourage pas. Après tout il le dit maintenant mais une fois au pays je suis sûr que les deux vont se rapprocher. De toute façon il va dans un premier temps travailler sous la direction de papa non? Il ne va pas lui laisser les rênes sans une petite mise à jour.
-Tu crois? il dit sur une note d’espoir
-Mais oui. Entre nous j’ai toujours trouvé que les deux se ressemblent beaucoup. Tu vois avec leur amour du prestige et de la critique facile
-je te dis et le pire c’est qu’ils ne le voient pas
-Alors! il n’y aura pas plus fier que papa quand il entendra les “oh c’est ton fils ça” “il a grandi hein”
-Lol c’est là où tu le vois bomber le torse et nous appeler par nos prénoms nigérians. Il aime trop ça
-en plus Ray aime qu’on l’admire donc ça va marcher je te dis. Le temps que vous compreniez, les deux auront des secrets qu’aucun de vous ne saura. Que dis-je c’est papa même qui l’emmènera acheter son costume de mariage
-ah ça, ils vont y passer la journée Façon les deux aiment commenter avant d’acheter une chose, il éclate de rire
-le seul problème c’est qu’avec ta longue bouche tu t’es fait virer du cortège avant le mariage mais je serais là pour te tenir au courant
-Pfff lol qui est viré. Un message à Perla et je serais même l’officiant si je veux
-Ah tu es proche de sa meuf?
-Tellement, en plus d’étudier la médecine elle se documente régulièrement en génothérapie du coup on peut parler pendant des heures des fois. Ça me tue quand je me lève et voit qu’elle m’a laissé une note vocale de quinze minutes. Et après elle envoie un message pour s’excuser d’avoir trop parlé
-Lol elle a l’air amusante
-Je te dis pas. En tout cas je lui ai déjà dit qu’on est prêt à travailler pour elle si jamais elle arrive à ouvrir son centre d’hématologie pédiatrique.
-Aka nous? je rentre dans l’équation comment?
-Tu ne comptes plus faire ton master en biotech?
-Si si mais les choses compliquées d’hématologie pédiatrique là je sais pas si c’est mon niveau hein. Je me voyais plus dans le milieu agroalimentaire pour vite me trouver un emploi.
-T’inquiète je lui ai simplement proposé. Rien est coulé dans le béton même si ça serait cool de travailler ensemble. Genre un peu comme au bon vieux temps quand on fréquentait
-Ouais, je dis nostalgique. Sinon tu n’as pas trouvé une petite là-bas?
-pfff on parle d’avenir et c’est là-bas que ton cerveau se rend?
-lol cette partie aussi est inclue dans l’avenir ou je divague?
-Bref, il dit avec un sourire, tête levée vers le ciel comme s’il était perdu dans ses pensées. Il y’a juste une fille.....plutôt une folle là, il rigole
-Vas-y raconte
-y’a rien de fameux à raconter hein Façon tu parles avec entrain. Tu aimes trop kongosser
-dégage et déballe moi l’histoire. Depuis cinq-six ans, tu ne me dis rien en dehors de la routine, le travail. C’est à se demander si on a le même âge
-pfff et toi? Tu ne me disais rien non plus et bim un beau matin, c’est que tu t’intéresses à Garcelle. Imagine mon choc
-en même temps tu connais mes déboires. J’allais pas me chercher une meuf dans ça. Toi par contre tu ne m’as jamais mentionné un souci. Des fois je me demandais si tu avais rencontré d’autres gars là-bas et notre amitié allait disparaître
-Thierry, il dit touché et s’arrête pour me fixer
-Sorry, je fais gêné, quand je me rends compte que ma phrase précédente passait comme une accusation
-Il n’y aura pas d’autre Thierry dans ma vie à part toi, tu es unique en ton genre.
-Bon comme tu insistes pour me donner la couronne, voilà, je baisse la tête et il me la claque en riant
-imbécile va.
-Mais est-ce qu’on fait ça aussi à son grand? Je grimace. Le con ne m’a pas loupé
-Ferme là lol. Un an c’est quoi?
-Si un an ce n’est rien il fallait donc naître la même année que moi. Bref reparle-moi de la fi...folle, je dis et on reprend la marche
-imagine que tu descends faire ta lessive et tu tombes sur une meuf en daisy dukes en....
-daisy quoi?
-les shorts en jean qui arrivent au ras du cul là
-ne me mystifie pas avec vos choses de l’Australie.
-lol c’est américain. Bref la fille porte ça et charge la machine tout en dansant. Mais elle prenait bien son temps mec. Je précise qu’elle a de ses mollets là. Tu te demandes si elle n’a pas escaladé la muraille de chine trois fois par an
-Mais tu es mauvais, je rigole
-fallait voir pour comprendre, il continue avec humour. Donc elle est là dansant avec les mains, la tête, le cou bref tout ce que tu peux bouger sur elle, elle bouge, se tourne sur le côté et nos yeux se croisent. Je ne sais pas à quoi je ressemblais mais elle lol, sa langue était dehors. Non attend ne ris pas encore, il me dit crampé de rire lui-même. Au lieu de fermer la bouche, elle me fait errrrr, langue dehors, et me dépasse à la course. Le pire c’est qu’elle revient une seconde après, cognant même les choses, attrape le panier et refile tout en me disant, je ne suis pas folle
Mes yeux sont humides à cause du fou rire que m’a déclenché son récit.
-Nooonn c’est exactement ce qu’il te faut
-Pourquoi ça ne m’étonne pas de toi, il dit avec humour
-Je te dis que Patau c’est ta personne. Elle saura te tirer de l’autre côté de la force quand le calme essaiera de prendre le dessus.
-qui est mauvais entre nous alors? Quelqu’un a mis son enfant au monde tu viens l’appeler Pataugass, il meurt de rire à son tour
-lol Elle a les mollets de la mort ou pas alors. C’est toi qui m’a renseigné
-Continue à mal parler de l’enfant des gens hein. Comme elle m’a même parlé français là, ça ne m’étonnerait pas qu’elle soit la fille d’un grand au bled qui te fera la peau si ça remonte. Et tu sais comment j’ai signaler des fois, il blague
-Ah parce qu’elle est africaine depuis là? Mais raison de plus.
-lol laisse ton rôle de cupidon, je ne sais que deux choses d’elle. Madame a deux enfants dont elle discute souvent avec sa voisine de palier, et bien sûr elle aime danser avec la langue dehors
-Deux enfants?! Bon c’est pas encore grave si elle est plus âgée. Elles sont mêmes meilleures que les jeunes là qui vont te fatiguer avec les sorties.
-Tu me vois beau père de quelqu’un à 22 ans, il rigole. En plus deux. Vu comment elle est mignonne ça ne m’étonnerait pas que le papa des mômes soit dans les parages et prêt à faire la peau à quiconque essaierait de l’approcher.
-mon oreille a seulement entendu que tu trouves Patau mignonne oh. Le reste on laisse dans les mains de Dieu, Alléluia.
-Gros malade, il rigole
Banalement on a traîné jusqu’à 4h du matin dehors. Résultat nous nous sommes réveillés vers onze heures du matin. Pas naturellement en plus. Plutôt des coups de fils incessants sur mon numéro.
-allô Garcelle, je grogne, encore endormi
C’est plutôt la voix de mon frère qui voulait juste demander si Ray a pu prendre l’avion avec l’ordinateur que j’ai remis au grand la veille pour lui. Et bien sûr maman derrière le grondait qu’on ne dérange pas les gens de cette façon et qu’elle ne lui a même pas confirmé qu’il allait toucher l’ordi en question. Et c’était parti pour les chamailleries entre les deux. J’ai rassuré Vieira bien que maman m’amusait avec sa façon de narguer le pauvre Vi. Mon esprit s’envole direct vers l’autre Vi. Je le rattrape pour le ramener à l’instant présent.
Aucun appel manqué de Garcelle ne m’attendait sur mon cell après ça. Même durant le brunch avec Deno, elle n’a pas fait signe. Zéro message.
-je pense que je vais retourner à l’hôtel, dis-je à Deno après notre brunch
-D’accord.
-J’imagine que tu n’auras pas le temps de me voir avant ton départ?
-J....je ne pense pas. J’ai juste cinq jours à faire ici avec Toni et...
-oui je comprends, fais-je quand même déçu
-Mais on se refait ça promis
-je le prends comme une promesse
-Et tu fais attention avec Garcelle. Ce qui se passe entre vous ne me regarde pas et tu sais que tu es mon pote mais c’est ma sœur. La seule que j’ai. Je compte sur toi pour prendre soin d’elle.
Je lui serre l’épaule en guise de réponse et file à l’hôtel par la suite. Elle n’était plus dans la chambre mais en plus mes affaires se trouvaient dans la baignoire. Toutes mes affaires et elles étaient mouillées. Le réceptionniste m’a confirmé qu’elle était partie il y’a une heure laissant sa clé.
J’ai donc fait pareil, remettant mes vêtements mouillés dans mon sac avant de rentrer sur Lille, puis Douai.
Une semaine après j’étais chez à la maison, affalé sur la chaise de mon bureau, le regard fixé au plafond quand j’ai entendu des pas et un sifflement faible venir derrière moi.
-hellooo par ici, me dit Vita avant de s’adosser contre mon bureau. Mes yeux remontent sur la petite partie dénudée de son ventre jusqu’au petit haut qu’elle porte.
-Qu’est-ce qui est coincé entre tes fesses aujourd’hui?
-Tu ne sais pas répondre aux messages?
-tu ne sais pas qu’il faut commencer son message par, salut c’est ...., lorsqu’on a os sa photo en profil et un pseudo inconnu de son interlocuteur?
-Excusez-nous hein les stars de Facebook. Tu n’ouvres pas les messages des inconnus je comprends. La prochaine fois je vais me signaler.
Pourquoi l’idée qu’elle ne répond pas aux inconnus me plaît tout d’un coup, je l’ignore
-Si tu peux l’envoyer trois jours à l’avance comme ça le secrétariat aura le temps de regarder avant de me le transférer
-Ce n’est pas toi hein bandite. Ça ne me dit toujours d’où tu sors. Et tu quittes sans prévenir ton employeur
-J’ai prévenu tata
-Anh comme tata c’est la seule personne dans cette maison hein
-C’est elle qui signe les chèques hein, elle s’amuse
-L’argent et les femmes vraiment
-toi-même tu sais c’est le bif qui parle.
-en tout cas je suis fier de toi. Tu as pris les congés mais je n’ai pas vu ton pied en boîte. Continue comme ça, je la félicite et elle se met à rire
-Normal j’étais aux Hamptons avec maman
-Quoi ça? Je fais surpris
-c’est vers Long Is....
-Je connais les Hamptons, de l’épisode 4 de la saison cinq de Castle. La...
-Aw Castle c’est ma série favorite, Elle m’interrompt. La saison cinq...
-la meilleure je trouve. Je l’ai regardé trois fois...
-Oh putain j’suis refait, enfin quelqu’un qui pense comme moi, elle rigole
-Les hamptons c’est pas cher? J’ose lui demander
-Siiii pourquoi tu crois que j’acceptais de venir garder les petits même quand tata m’appelait tardivement?
-Oh, c’est pour ça que tu travailles ici au lieu de faire un stage dans ton domaine alors? Parce qu’honnêtement je me suis questionné après heuh.....
-Après que tu m’aies sauté?
-Tu n’en rates pas une. Bref oui je me suis questionné. Tu es intrigante
Elle ferme les yeux et pose un doigt sur le côté de son front, avant de me dire, “attend je cherche le signal pour te révéler les vérités cachées”
-Si on fouille bien c’est sûr que ta mère t’a laissé tomber sur la tête malade va, je dis et elle rigole
-Le plus drôle c’est que tu as probablement raison. Maman est maladroite mais bon, pour te répondre ma licence était hyper stressante pour moi. Les cours, la compétition, les stages, le séjour à l’étranger et bien sûr mes parents que je voulais rendre fière. Quelques fois j’appelais maman versant un torrent de larmes tout en lui répétant que j’allais foirer mon avenir et finir SDF un jour lol. À l’époque elle essayait de contrôler ses dépenses parce que je t’assure y’a pas plus dépensière que maman. Elle a eu des tas de problèmes à cause de ça. Bref pour s’encourager on s’est fait une liste de projets à accomplir si chacune arrivait au terme de son challenge. Ma licence et elle devait économiser. Les Hamptons étaient le quatrième projet sur la liste.
-Donc la rentrée suivante tu nous quittes? Je demande avant de me rendre compte que j’ai utilisé “nous”
-Ouais, plus de Vi et sa chicha pour t’emmerder. J’ai fait mom quota de fêtes pour les deux....
Je l’attire avec une main et j’avale le restant de sa phrase dans un baiser vorace. Deux ans c’est ça qu’elle voulait dire j’en suis sûr. Je ne sais même pas pourquoi je l’embrasse avec autant d’ardeur, comme si je voulais la manger. Mais mon sang court à toute vitesse quand je repense aux deux ans. Et elle aussi m’embrasse intensément donc c’est bon? Elle doit aimer...j’espère en tout cas.
Ma chaise n’a pas d’accoudoirs donc elle écarte facilement les jambes, me faisant grogner au passage et se met à frotter sa chaleur contre mon sexe.
Enhardi par son geste, je choppe les bords du petit haut et soulève sa poitrine vers ma face. Je mordille et lèche tout ce qui tombe sur ma bouche, ne tenant pas compte du vêtement
-j’ai pas de préservatif, elle gémit
Je relève la tête et l’embrasse avec un peu plus de tendresse puis fait glisser ma chaise en avant pour ouvrir mon tiroir afin d’en sortir un
-Je vais encore te défoncer si tu ne veux pas.....
-les enfants sont en haut
-Ils ne descendront pas, je dis avec assurance
Depuis leur bêtise ils sont sages comme des images toutefois je ne sais moi-même pas pour qui je me prends. Baiser dans la maison de ma tante, qui n’est certes pas là, et encore moins son mari mais quand même. Le vieux est dans sa chambre en....
Mes pensées s’envolent vers le néant quand elle se met à me branler et avoue en regardant avec appétit mon membre qu’il lui a manqué.
-Tiens le droit pour moi, elle me dit puis
envoie ses mains vers l’arrière pour prendre appui sur mon bureau, et lentement son sexe gorgé de mouille avale le mien
Je n’ai pas pu retenir le juron. Elle reste dans la même position, mains derrière le bureau et me chevauche sur la chaise, me laissant entrevoir son sexe qui continue d’avaler le mien avec plus d’entrain. Mes mains sont sur ses hanches et je la rame plus fort à chaque fois qu’elle descend.
Chacun de nous essaie de retenir ses gémissements et je ne sais pas si c’est à cause de ça que le plaisir est si intense au point de me faire plier les orteils. Ou peut-être l’endroit insolite y est pour quelque chose. Parce que quelqu’un descend au sous-sol et il me verra culotte aux chevilles, lunettes de soleil sur sa tête, entrain de nous prendre comme des voleurs
Mes yeux remontent sur son petit ventre plissé puis sa poitrine se balançant à la rencontre de nos corps.
-Viens....viens par ici, je dis et détache ses mains du bureau puis les pause dans mom cou
Mains encastrées sur ses fesses molles je la fais rebondir et pendre toute ma longueur à chaque descente. Elle apprécie tellement qu’elle me mordille l’oreille. La décharge est automatique dans mon corps. Je dois compter les petits cochons pour ne pas jouir sur le coup. Mais la petite perverse décidé de m’achever. Elle me demande de ralentir, se relève pour se mettre à genoux, pieds sur mes cuisses, envoie ses mains en arrière pour attraper ses chevilles et se met à bouger son bassin donc ses fesses dans mes mains. Quand je dis que j’ai sucé ses tétons là. Un haut et soutien étaient par dessus mais j’ai aspiré si fort tout en la ramant que la sensation lui a coupé le souffle. Elle n’a fait que me supplier en gémissements jusqu’à l’extase. Pourtant c’est elle qui m’a torturé comme si elle voulait se venger de la dernière fois.
-Tu me dois des lunettes de soleil...., et un nouveau top, elle dit essoufflée
Je vois effectivement les lunettes au sol et un petit trou sur le t shirt à l’endroit où j’ai sucé sa pointe gauche
-Quand on vous dit ne pas acheter la chinoiserie
-Je t’emmerde c’est du Top shop, elle rigole et me frappe
Je caresse son dos et repose ma tête sur son épaule. Deux ans. C’est même mieux comme ça. Rien n’était possible entre nous à part le cul.
***Garcelle Ekim***
-Je sais que tu ne m’as rien demandé mais.....
-effectivement je ne t’ai rien demandé, je réponds à Kris avec qui je suis de sortie
-Mais tu te comportes mal même si tu es fâchée. Tu vas bientôt dans la deuxième semaine Garcelle. Tu ne te dis pas que c’est mieux d’en parler avec lui histoire d’au moins éclaircir les choses?
-Rappelle-moi combien de copains tu as eu déjà....oh oui aucun. Donc j’éviterai de donner des conseils à ta place. Ou plutôt écoute pour l’avenir. Tu dois donner le ton à un homme dès le début de la relation sinon il se croit tout permis. C’est TH qui a décidé de ne pas rentrer à l’hôtel. C’est à lui de venir vers moi s’excuser. Pas le contraire.
-Tu ne te dis pas qu’il est aussi fâché parce que tu as quitté la fête?
-Mais fâché que c’était sa fête ou la mienne? Et même s’il est fâché c’est lui l’homme. Il doit donner l’exemple en faisant amende honorable.
-hum en tout cas
Argumenter avec Kristina sur ce sujet c’est une perte de temps. C’est “le petit ange” qui voit les gens à forte personnalité comme des “problématiques”. Thierry reviendra. Je le sais parce qu’il a promis qu’on serait ensemble et c’est un homme de parole. Pour l’heure je lui apprends que promesse ou pas je ne vais pas accepter qu’on me fasse chier parce que monsieur est trop dans ses émotions.
P.S de moi: Vous savez qu’Antoine a donné la liste de dot à Ray mais Belle n’est pas au courant? Ne courrez pas pour demander et Eli. C’est quel chien? Elikem Perla Xena n’a qu’un papounet. Son nom c’est Antoine Akueson!